27- Abandon total

‼️ATTENTION : contenu sexuel explicite‼️

Le repas était là, à peine touché, mais tout ce qui se passait autour n'avait rien à voir avec la nourriture. Nous étions à table, mais aucun de nous ne semblait vraiment se concentrer sur ce qu'il avait dans son assiette. La tension entre nous, elle, était bien plus tangible, plus écrasante, plus brûlante que tout ce qu'il y avait dans nos assiettes.

Isaac était assis en face de moi, presque trop calme, comme si tout autour de nous avait pris une dimension plus intense. Il mangeait lentement, ses yeux souvent fixés sur moi, mais il n'osait pas encore briser le silence. De temps en temps, je croisais son regard, et là, c'était comme si tout ce qui restait entre nous était l'odeur de la viande et le poids de ce qui n'avait pas encore été dit.

Ma fourchette restait suspendue dans l'air, mes yeux fixant la table, mais c'était comme si je n'arrivais plus à avaler. Le goût de la nourriture avait disparu, remplacé par une sensation de chaleur qui montait en moi, qui brûlait dans mon ventre et me montait à la tête.

Je posai finalement la fourchette, lissant mes doigts sur la nappe, mes mains tremblantes. Isaac me scrutait toujours, cette lueur dans ses yeux qui me faisait perdre toute concentration. Je sentais mon cœur battre plus fort. Et lui... Lui aussi, il le sentait. Je pouvais le voir dans la façon dont il bougeait à peine, comme un prédateur attendant sa proie.

Il prit une gorgée, son regard toujours accroché au mien, mais il n'ajouta rien. La pièce était saturée de cette tension qui refusait de se dissiper. Je n'arrivais même plus à savoir s'il attendait quelque chose de moi ou s'il luttait contre son propre désir.

Il repoussa lentement son assiette, son regard toujours fixé sur moi, sa mâchoire légèrement serrée. Ses mains se posèrent sur la table, et j'eus l'impression que le simple mouvement de ses doigts vers le bord de la table m'électrisait. La pièce s'était presque rétrécie, l'air devenant plus lourd à chaque seconde.

Isaac ne quittait pas mon regard, et je sentais cette pression, ce poids, ce quelque chose entre nous qui me tirait doucement, mais sûrement, vers lui.

Il approcha sa chaise d'un pas, se rapprochant encore, et je me mordis la lèvre inférieure, comme pour me retenir. Mais c'était inutile.


Il leva une main, la posant sur le côté de ma chaise, comme une barrière, ou peut-être une invitation. J'hésitais encore, mais tout en moi me criait de céder. L'air entre nous semblait électrifié, chaque geste, chaque mouvement amplifiant la tension. Son regard, plus intense, plus profond, plongeait dans le mien avec une telle force que je me sentais totalement démunie.

Un petit bruit, à peine perceptible, s'échappa de ma gorge.

C'était comme un soupir, ou un son de frustration.

Et avant même de m'en rendre compte, mes lèvres frôlaient les siennes. Une effleurement, à peine. Puis un autre, un peu plus long, et là, tout s'est intensifié d'un coup. Nos bouches se sont retrouvées, d'abord avec une douceur qui ne faisait qu'attiser la tension. Mais bientôt, ce n'était plus une simple douceur. Nos lèvres se sont rencontrées plus intensément, chaque baiser chargé de tout ce que nous ne pouvions plus contenir.

Je me penchai un peu plus en avant, me rapprochant de lui, et il attrapa mes hanches, me tirant vers lui d'un mouvement qui effleura mes limites. Je pouvais sentir son souffle, lourd et chaud contre ma peau. Il n'y avait plus de retour en arrière.

Je me reculai légèrement, sentant le froid de l'air sur ma peau, comme si la distance m'aidait à respirer de nouveau. Isaac ne bougea pas, ne dit rien, mais son regard restait accroché à moi.

Je pouvais presque voir la frustration sur son visage, à peine dissimulée sous une surface d'indifférence froide.

— Camila, dit-il enfin, sa voix rauque, plus basse que jamais. T'es en train de te battre contre toi-même, et ça m'agace.

Je baissai les yeux, incapable de lui répondre, parce que la vérité, c'est que je ne savais pas ce que je voulais. Ou peut-être que je me mentais à moi-même.

Il se leva alors d'un mouvement fluide, sans un mot, il passa sa main sous mon menton, me forçant doucement à lever les yeux vers lui.

Il m'embrassa une nouvelle fois, plus fort cette fois-ci, sans laisser de place à l'hésitation. C'était un baiser déterminé, qui brûlait d'envie, de frustration et de quelque chose de plus profond, quelque chose qui, je le savais, ne disparaîtrait pas si facilement. Ses mains se glissèrent dans mes cheveux, et je sentis une chaleur envahir mon corps, une chaleur que je n'avais pas connue depuis trop longtemps.

En une seconde, il me souleva sans effort et me posa sur le plan de travail, mes jambes s'enroulant instinctivement autour de lui. L'air sembla se faire plus lourd autour de nous, comme si le monde entier avait cessé de tourner, ne laissant que cet instant suspendu dans le temps.

Ses mains glissant sous mon pull, me maintenant contre lui avec une fermeté tranquille, puis il finit par me le retirer complètement.

— Tu me rends dingue, murmura-t-il, sa voix rauque.

Mon cœur battait à tout rompre. J'avalai difficilement ma salive, incapable de détourner le regard. Il se pencha légèrement, réduisant l'espace déjà infime entre nous, et mon corps tout entier réagit à sa présence.

Lentement, ses mains glissèrent sur mes hanches, remontant jusqu'à ma taille. Je frissonnai sous ses doigts, un mélange d'appréhension et d'excitation s'emparant de moi. Puis, dans un geste à la fois sûr et doux, il me souleva et me retire le jogging avant de m'asseoir sur le plan de travail.

Je laissai échapper un souffle coupé, surprise autant par son audace que par l'intensité du moment. Sa main caressa mon ventre et effleura la petite cicatrice du à l'accident qui s'était produit des mois plutôt et fini par glisser sous ma culotte. Je frissonnai d'excitation, son doigt habile trouva l'entrée de mon intimité, et quand il enfonça la première phalange, je gémis de plaisir. Ses lèvres mordillaient mes mamelons durcis, et il enfonça son doigt plus profondément et j'eus un orgasme naissant à ce moment-là. Il leva son visage de mes seins et me regarda avec étonnement. Ma bouche était ouverte, mes yeux se révulsèrent, je respirais faiblement.
Le mouvement de son doigt était insupportable, j'ai attrapé son poignet et l'arrêta. Je l'ai regardé dans les yeux d'un air suppliant.

— Camila... murmura-t-il, se tenant entre mes jambes, ses mains maintenant posées sur mes cuisses. Dis-moi d'arrêter si tu veux que je m'éloigne.

Je ne répondis pas immédiatement, ma gorge trop serrée par l'émotion. Mais dans un souffle à peine audible, je laissai échapper ce qui semblait être la seule vérité en cet instant :

— Je ne veux pas que tu t'arrêtes.

Son regard s'assombrit, et il se rapprocha encore. Ses lèvres frôlèrent mes lèvres d'en bas, comme pour s'assurer que je ne changerais pas d'avis.

Ses mains, toujours sur mes cuisses, glissèrent doucement le long de mes jambes, provoquant des frissons partout où il me touchait. Chaque mouvement, chaque geste semblait calculé, mais empreint d'une passion qu'il ne cherchait plus à cacher.

— Tu es sûre ? demanda-t-il à mi-voix.

— Oui, répondis-je, mon souffle court.

Mon visage brûlait, mes oreilles bourdonnaient. Ma bouche était sèche, mes seins avaient grossi, mes mamelons étaient durs comme du roc. Sa barbe de 3 jours me piquait comme des milliers de petites abeilles. Le plaisir que je ressentais était indescriptible.

Il a levé la tête et m'a regardé comme s'il voulait mon approbation pour le niveau suivant. Putain oui ! Je te donnerai tous. Je veux que tu fasses tout ce que tu veux de moi...

Je ne tenais plus et j'avais l'impression que je pouvais exploser a tous moment.
Je n'oublierai jamais cette lumière qui a brillé un instant dans ses yeux...

Il m'a doucement prise dans ses bras et portée jusqu'à sa chambre, où il m'a allongée sur le lit avec délicatesse. Quand il a glissé ses mains pour enlever ma culotte humide, je l'ai aidé en soulevant légèrement mes hanches.

Il a ensuite retiré ses propres vêtements, les laissant tomber négligemment au sol. Ce que j'ai vu m'a complètement bouleversée, mon souffle s'est accéléré, et je me suis surprise à resserré mes jambes alors qu'il me défiait du regard.
J'ai fini par les réouvrir, mon regard suppliant croisant le sien.

Pendant un instant, il s'est arrêté pour contempler mon corps nu, une admiration visible dans ses yeux, comme si le temps lui-même s'était suspendu.

— Camila, murmura-t-il d'une voix rauque, presque brisée, comme s'il luttait contre ses propres émotions.

Je le fixai, mes pensées étaient un tourbillon chaotique, mais une chose restait claire : ce moment, cette connexion, c'était tout ce que j'avais voulu sans jamais oser l'admettre.

— Dis-moi si ça va, finit-il par dire, son regard cherchant le mien.

Je hochai la tête, incapable de parler, ma gorge trop nouée.

— Ça va, soufflai-je finalement, ma voix à peine audible.

Il passa une main dans ses cheveux, soupirant profondément, comme s'il tentait de se recentrer.

— J'ai... besoin de m'assurer que tout ce qu'on fait, tout ce qu'on est sur le point de devenir, ça a du sens pour toi aussi.

Ses mots tombèrent lourdement entre nous, remplis de gravité. Je savais qu'il parlait de bien plus que ce qui venait de se passer. Il parlait de nous, de ce que ça signifiait de céder à cette attirance qui nous consumait depuis si longtemps.

— Oui. Soufflait-je.

— Alors, on y va. Murmura-t-il enfin le regard sombre, rempli de faim, alors qu'il m'observait.

Il se positionna entre mes jambes, alors qu'il se glissait contre mon intimité humide. Je gémis doucement, mes hanches roulant déjà vers le haut pour le rencontrer. Il me taquina un instant, faisant courir la tête de son membre le long de mes plis humides, luisants d'anticipation.

— Isaac, s'il te plaît... murmurais-je..

Il poussa en avant, enfouissant la moitié de son membre en moi d'un seul coup doux. J'haleta, mon dos se cambrant du lit alors que je sentais chaque centimètre de mon corps s'étirer. Mes jambes s'enroulèrent autour de lui, mes talons pressèrent son dos alors qu'il commençait à bouger, lentement et régulièrement, se retirant presque complètement avant de rentrer a nouveau. Mes mains agrippant les coussins alors que mon corps s'adaptait à sa taille.

Mes ongles s'enfonçant dans sa peau alors que mes hanches se soulevaient pour le rencontrer, plus vite, plus désespérément.

Il augmenta le rythme, ses coups durs et profonds, le bruit de nos peaux claquant emplissant la pièce. Ma tête retomba en arrière, mes gémissements se transformant en cris de plaisir alors que mon corps commençait à trembler sous lui.

— Je veux te sentir. Murmura t'il

C'était tout ce qu'il fallait à mon corps, mes gémissements emplissant la pièce. Au moment où l'orgasme commença à s'estomper, il attrapa mes hanches et me tirant plus près, s'enfonçant avec une nouvelle intensité. Ses mouvements étaient plus durs, plus exigeants, sa prise sur son corps était ferme.

Il accéléra le rythme, ses hanches claquant en moi, me frappant profondément, juste là où je le voulais.

— Bordel, Camila, grogna-t-il, ses mains s'enfonçant dans mes hanches. Il se rapprocha avant de m'embrasser à nouveau d'un long baiser.
Mes jambes tremblèrent, et je finis par agripper ses bras me préparant à un autre orgasme.

— Isaac..

Mon corps convulsa, mon dos se cambrant alors que je hurlais, l'orgasme me déchirant. Je tremblais sous lui, mon souffle venant en halètements courts et aigus.

— Oh mon Dieu ! Putain, putain, putain ! J'essayais de me détacher de lui tellement que l'orgasme étais fort. Mais il ne s'arrêta pas pour autant. Il se retira m'agrippant par la taille puis me retourna. Il continua à pousser, plus fort, plus vite. Sa respiration devint plus saccadée, sa prise sur moi se resserra alors qu'il s'enfonçait plus profondément, sentant le besoin grandir en lui.

Je pouvais à peine parler à travers ses gémissements, ses yeux à moitié clos, perdue dans la brume du plaisir. Il grogna puis s'enfonça en moi une dernière fois, fort et profondément, avant de finalement lâcher prise. Son corps se raidit, il tressauta en moi et avant que je ne comprenne il se retira, s'allongea complètement sur mon dos.

— Putain cam... souffla t'il en se décalant.

C'était tellement intense et reflétait les mois d'attente entre nous. Je le regardai avec stupéfaction alors qu'il me dévorait du regard, essoufflé comme un coureur qui avait parcouru cent mètres. J'ignorai le regard toujours incrédule dans ses yeux. Je me redressai dans le lit, poussai ses épaules et le couchai sur le dos.

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