🍭 Mini-chapitre fluffy avec le Maknae. Bonne lecture

"Prends mes mains maintenant,

Tu es la raison de mon euphorie."

Nana,

Ce que je ressens actuellement est horrible.

Je tremble comme une feuille, j'ai la trouille d'affronter les gars.

Notre secret désormais dévoilé, je ne saurai leur mentir.

Hélas, Je crains leur réaction.

Imagine qu'ils s'opposent à nous deux ?

Et s'ils se moquent ?

S'ils se mettent en colère ?

Je voulais notre idylle discrète pour protéger notre cocon d'un quelconque méfait.

Maintenant, j'ai peur.

Peur, que l'on me sépare de toi.

Peur, que l'on nous juge,

Et que tu finisses par t'éloigner de ma personne.

J'ai confiance en mes frères, pourtant je n'arrête pas de douter.

Si cela arrive aux oreilles de notre management, des médias,

Quel sort nous attendra ?

Te verront-ils avec mes yeux ?

Eux, ils s'arrêteront à tes poignées d'amour, tes rondeurs, ton âge,

Ils ne sauront voir la femme surprenante, celle qui me comble,

Ils ne sauront déceler ta réelle valeur.

Tu possèdes une place de choix, dans mon être tout entier, depuis cinq mois déjà.

Tu mérites tellement mieux,

Un homme qui sache assumer ses sentiments pour toi,

Une personne courageuse, aimante, sincère,

Digne de la reine que tu es.

Debout dans le couloir, je vous observe discrètement à vous amuser dans le salon. Entre les éclats de rire et les messes basses, tu demeures enjouée comme si de rien n'était. Un karaoké improvisé s'invite dans cette célébration fortuite. Votre Army-Bomb à la main, ainsi qu'une bière, les filles et toi entamez les premières paroles de Mic Drop. Vos voix aussi fausses, les unes que les autres, créent une réelle cacophonie, générant l'hilarité chez mes amis pliés de rire, à l'exception de Namjoon. Les bras croisés, il semble déconnecté de cette bulle festive.

Je pose à nouveau mon regard sur toi. Tu sembles gênée car tu sais que les autres savent pour nous, mais personnes n'osent en parler, alors qu'ils veulent tous savoir. Et pendant ce temps, moi le petit-ami que je suis, se cache dans un coin.

Tu es si courageuse et moi si lâche.

En ce moment, j'enchaîne les conneries avec toi. Mais s'il te plaît, ne me quitte pas.

Ne me quitte pas, même si je n'ai pas le droit d'être avec toi en vérité.

Ne me quitte pas, même si les autres n'approuvent pas notre relation.

--

Je baisse la tête et je ferme les yeux.

Je me laisse imprégner par la douce senteur cannelle et vanille des bougies parfumées. Des images défilent dans ma tête, celles de notre première rencontre.

- Les garçons je vous présente votre nouvelle kinésithérapeute, Madame Kang Nana, elle nous vient de Détroit.

- Enchantée messieurs, ravie de faire partie de votre équipe.

Je t'avais détestée avant même de pouvoir réellement te connaître. Je me rappelle encore mon regard assassin sur toi.

Cette aura bienveillante, confiante, épanouie, m'insupportait. Tu semblais trop bien dans ta peau, alors que tu pesais sans doute trois fois le poids des filles de cette agence. Je méprisais cette confiance que tu dégageais. Car j'avais beau me regarder dans la glace, je n'étais jamais assez parfait.

Tout ce temps, j'ai été ignoble et méprisant avec toi. Et toi que faisais-tu ? Tu étais patiente. Tu arrivais à me clouer le bec par la dérision. Ton sens de la répartie m'agaçait plus que tout.

Tout ceci dura environ quatre mois. Puis, arriva cette fameuse crise un jour d'automne.

- Jungkook non ! avais-tu crié.

Je n'ai pas eu le temps de bouger le petit orteil, que tu me tirais déjà par le col de mon blouson, m'éloignant des extrémités du toit. Tu étais essoufflée et en état de choc. Moi dans les vapes, ne réalisant pas ce que je m'apprêtais à faire. Je te vois me claquer le visage, tandis que des larmes coulaient sur tes joues.

- Ne fais plus jamais ça, tu m'entends !

J'avais balbutié quelques mots pour t'expliquer que tout ceci était la faute de cette voix dans ma tête. Une sorte de « fantôme démoniaque », m'ayant poussée à sauter dans le vide.

Toute cette histoire parce que j'avais interrompu mon traitement sans l'accord médical.

J'ai eu tellement honte que j'ai fini par m'effondrer en larmes comme un enfant.

Je n'oublierai jamais tes mots réconfortants, dépourvus de jugement.

Tes bras me serrant fort, canalisant mes angoisses.

J'étais si fragile et pourtant tu n'as à aucun moment, profiter de cette situation pour te venger. Au contraire, tu m'as protégée et indirectement le groupe aussi, d'une terrible épreuve.

- Tout va bien maintenant, je suis de ton côté Jungkook !

Par la force des choses, je t'ai accordée ma confiance. Nous sommes devenus amis. Des intimes. Des confidents. Sans aucune ambiguïté.

Jusqu'à cette soirée, organisée par l'agence. Tu portais une robe courte style cocktail, à la teinte rubis. Elle m'était en valeur ta poitrine et laissait entrevoir ce fameux tatouage le long de ta cuisse droite. Tu étais particulièrement séduisante et sulfureuse. Alors dès l'instant, où j'ai croisé ton regard, ce soir-là, j'ai arrêté de te voir comme une simple amie et j'ai vu en toi la femme fatale.

Je te désirais.

Plus j'y pense et plus je réalise que tu es entrée dans ma vie, au moment où j'en avais le plus besoin.

--

Un silence apaisant s'installe dans la maison. Vous êtes tous affalés sur le divan en regardant le plafond.

Sans que je ne comprenne comment, je m'avance dans la pièce, pris par un élan de confiance et ma voix s'élève : « Kang Nana, je veux que tout le monde ici présent, sache que je suis fou de toi, je t'aime ! »

Ces mots si simples mais tellement significatifs.

Un brouhaha survient au sein du groupe me mettant mal à l'aise. Nos amis semblent si heureux pour nous, bien que mon leader semble réticent à cette nouvelle.

Taehyung s'approche de moi hésitant et finit par m'enlacer. Contre toute attente, je me mets à pleurnicher me confondant en excuse.

- Je...je m'en veux grand frère ! soufflais-je. De t'avoir caché ce si beau secret.

- Non mon ami, sois heureux, m'avait-il affirmé. Le passé n'est-il pas derrière nous ? Je t'aime Kookie, je te protégerai toujours.

Je suis si minable mais tellement amoureux.

Une fois les autres partis, rien que toi et moi, tu te lâches enfin.

- Jeon Jeongguk, t'es complètement malade !

- Complètement malade de toi Kang Nana, te murmurais-je à l'oreille en t'enlaçant contre moi.

Je t'aime Nana, mais j'ai encore peur [...]

📲 Va falloir que l'on parle de ta « relation🤨 » demain matin dès que tu rentres🧐😒.
sms de Rap Monster à 3h27.

[...] car il m'est interdit de t'aimer.

Peur, n. f. : Sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger.

A SUIVRE

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1050 Mots, le 23/11/21

📌 Coin publicité : Ce soir je vous présente METANOIA par Amarantine_Sky

Je vous ai déjà présenté cette auteure avec Vellichor, maintenant c'est dans un tout autre registre qu'elle nous fait voyager. Un style épuré, poétique nous narrant le récit de l'esclave XIII arraché à sa terre natale vers un pays inconnu. Survivre, s'adapter, comprendre, aimer, adoucir ces âmes pieuses, partez à la conquête de la Grèce Antique et ses mœurs aux côtés de Jungkook.

Je suis une personne assez fleure bleue donc particulièrement fan du style d'écriture, employé sur cette fiction historique.

Retrouvez METANOIA sur le profil de l'auteure ou dans mes listes de lecture.

Joyeux Anniverssaire à l'Artiste de l'Année, nominé aux Grammy pour la deuxième année consécutive, World Wide Handsome, ma vitamine quotidienne qui me donne le sourire. Sois heureux dans la vie cher monsieur.

💜

Thanks for reading,
More update to come soon.

Please take care of you.

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