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Iғ I ᴍᴇᴛ Gᴏᴅ﹐ Iᴍᴍᴀ ᴍᴀᴋᴇ ʜɪᴍ ᴇxᴘʟᴀɪɴ
Wʜᴇʀᴇ ᴡᴀs ʜɪs ʜᴇʟᴘ ᴡʜᴇɴ I ᴡᴀɴᴛᴇᴅ ᴛᴏ ᴄʜᴀɴɢᴇ
Sicheng,
Quand tu te réveilleras, j'serais déjà mort, tu vas probablement remuer ciel et terre pour me retrouver. Ça te fera mal, peut-être l'une des pires douleurs que t'auras jamais connu, mais j'sais que toi tu sauras relever la tête, parce que t'es fort Sicheng. Tu sauras parfaitement refaire ta vie sans moi, tu parviendras à te construire un avenir brillant, un futur magnifique, des projets que t'aurais jamais pu aboutir avec un type comme moi. Tu vas vivre, et moi j'vais mourir, comme le destin l'avait prédit. J't'ai moi-même emprisonné dans ce cercle vicieux, c'est à moi de t'en libérer. J'te rends ta liberté, Sicheng.
Faut que tu vives, que tu sois heureux, j'veux pas que tu te raccroches à moi, parce que j'en vaux pas la peine, et tu le sais aussi bien que moi. J'aurais pas pu t'offrir l'avenir que tu mérites, je l'aurais saccagé si j'étais resté. Dans tous les cas, j'suis qu'un putain d'égoïste. J'suis égoïste de partir, j'aurais aussi été égoïste de rester, je t'aurai séquestré dans mes tourments, et tu le mérites pas, comme moi, j'te méritais pas.
C'était pas toi qui voulais une romance clichée, Sicheng ? Bah voilà, tu l'as ton histoire, une foutue romance clichée et tragique. C'est peut-être pas le genre que t'aurais souhaité, mais bon, j'étais d'jà pas capable de te rendre heureux, considère ça comme mon cadeau d'adieu. Putain, j'suis défoncé, j'ai l'esprit broyé. Mais t'sais, même avec cet état détruit, j'suis toujours capable de les ressentir, ces sentiments que j'te porte. J't'aime, bordel. Je t'aime tellement. Et c'est justement pour ça que j'dois partir, que j'dois te laisser tranquille. C'est bon, j'rends les armes, Sicheng, t'façon j'm'en suis jamais servi.
Quand j'suis parti cette nuit, la seule chose que j'ai pu voir c'était ton visage abîmé, une destruction que j'avais moi-même causé à cause de ma parano. Hier, j'ai pété un câble, et j't'avais frappé pour la énième fois, à cause de ce mec à qui tu parlais. Tu sais, j'ai vu vos messages, j'ai vu qu'il essayait de t'aider à te sortir de cette impasse dont j'étais la personnification.
J'sais toujours pas qui c'est ce type, mais en tout cas, j'espère que lui, il pourra te rendre heureux, puisque moi j'ai pas été fichu de te faire décrocher un sourire ces dernières semaines. Mais c'est pas le sujet, j'm'en veux, si tu savais comme j'me déteste actuellement. Je m'étais servi de toi comme punching-ball afin de desservir ma haine artificielle sur quelqu'un. Non, je cherche pas à me trouver des excuses, parce que j'suis impardonnable, moi-même j'me pardonnerais pas.
C'est fini Sicheng, j'te laisse filer, j'retire le collier qui te rattachait à moi. C'est fou, j'ai l'impression de parler d'un clebs, mais c'était un peu pareil. J'te retenais enfermé dans cet appart' puant la mort alors que toi, tu voulais juste courir librement en m'offrant ton amour. Sauf que cet amour, j'l'ai déchiré devant tes yeux, j'l'ai réduit en cendres. Mais maintenant, c'est bon, Sicheng, tu peux partir en étant libre, t'as plus à t'inquiéter pour moi, tu peux revivre.
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