La lumière du jour rend tout plus joli, même les êtres les plus immondes. Et c'est cette lumière qui illumina le corps nu d'Eren. Il était allongé dans son lit, complètement nu, sa couverture cachait son pénis.

Il repensait à ses actes, à ce qu'il avait fait il y a deux jours.

— « Ce n'est pas vrai, je n'ai pas fait ça, je ne l'ai pas fait ! » cria t-il. Il essayait de se convaincre que l'odeur qu'il sentait n'étais pas celle d'un cadavre en décomposition.

Mais il avait besoin de le savoir, alors il se leva et marcha vers le bout de son lit. Dans ses souvenir il avait déposé le corps d'Aldo là. Et il le trouva. Où il devait être. Et comment il l'imaginait.

— « Non, NON PAS ÇA ! » s'exclama t-il devant le corps inerte de son amant ; les larmes lui montèrent doucement aux yeux.

Il avait bien commit l'irréparable, Aldo était mort, et il était seul avec son malheur et sa haine.

Son coeur tambourinait fort à l'intérieur, et il cria aussi fort qu'il pouvait, se souvenant d'il y a deux jours, du fusil, de son cri à lui et de son visage horrifié.

— « JE SUIS DÉSOLÉ ALDO, PARDONNE MOI ! » et il s'avachit sur le corps pâle d'Aldo.

— « Je suis tellement désolé, je regrette ! Reviens moi bordel ! Et on baisera autant que tu voudra, mais reviens juste ! »