— « Eren Jaeger ? » demanda Aldo.

— « Oui, qui est-il d'après vous ? » l'interrogea la passante.

— « Qui est-il ? » redemanda Aldo. « Une personne dégoûtante qui ne pense qu'à elle, qui laisse mourir des innocents et qui se lave dans le sang des blessés. Qui se laisse dépasser par ses idées et par son égoïsme. » il marqua une pause et plongea son regard bleuté dans celui de la passante, et reprit. « Mais je n'aurais pas dis ça il y a 6 ans. Eren Jaeger est mort. Celui que je connaissais est mort en ne laissant que le chaos. » il s'arrêta, et partit.

Il traversa la ville, bousculant les gens sur son passage, il était dévasté. Il avait envie de le tuer. De ne laisser que son corps inerte dans son cabanon de merde.

Plus il avançait, plus son coeur battait fort, il n'entendait que le bruit de son organe cogner contre sa poitrine. Plus il se rapprochait, plus l'heure fatidique arrivait, mais il n'en savait rien. Personne ne savait.

Ses pensées se bousculaient. C'était le chaos aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Tout le monde hurlait et agitait ses mains dans tous les sens.

— « COMME SI FAIRE ÇA VOUS AIDERA ! » cria t-il, seul dans la rue.

Il n'y avait personne qui agitait ses mains et hurlait. Et il secoua sa tête, se demandant s'il n'était pas fou. Il arriva devant la porte de la maison de son amant et sentit encore le poids de la trahison peser sur lui. Il poussa la porte, et là, les gens hurlaient. Ses fidèles serviteurs essayaient de calmer l'homme fou.

— « Eren ? » demanda t-il innocemment.

— « PARS ALDO ! » cria Frock aussi fort qu'il pouvait.

La détente a été pressée, la balle est partie plus vite que le son. Et le cri d'horreur de Aldo eu à peine le temps de sortir de sa gorge. Il a crié, crié fort, très fort. Son ventre lui faisait atrocement souffrir. Mais il n'était pas mort, enfin, pas encore.