𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎
Nous marchions durant une heure dans la forêt, nous étions quasiment arrivés sur la route principale. Il ne fallait plus qu' attendre que l'ami de Sanzu nous prenne et nous emmène loin d'ici.
Avant qu'on quitte la forêt, nous prenions tous nos téléphones et les cachions à l'intérieur des feuilles mortes avant d'aller en direction de la route.
Arrivés devant le voie principal, nous pouvions apercevoir un véhicule de luxe s'approcher de nous et s'arrêter devant nous. Nous entrions tous à l'intérieur. Je saluai Kokonoi de la main, il était très heureux de nous revoir d'après son sourire.
Il demanda au chauffeur de démarrer, chose qu'il fit. Pendant ce temps, les garçons eut le temps de se changer. Je ne pouvais pas me changer devant eux étant donné que j'étais une fille. Il y avait aussi Violetta qui n'avait pas changé. J'irai me changer après lorsque je serai seul.
Le début du trajet se passait bien, aucune personne ne venait puis soudainement j'entendis les sirènes retentir la police était à nos trousses. Il y avait une deux voitures derrière qui nous couraient dessus ainsi qu'un hélicoptère en haut.
On pouvait entendre quelqu'un crier sur le haut-parleur en haut. Il nous disait de coopérer et de s'arrêter. Nous, coopérer non merci je ne voulais pas finir en prison.
Le chauffeur accéléra pour les fuir mais cela ne marcha pas au début. Il étaient collés à nous, il dépassait la limite de vitesse afin qu'on puisse avoir une chance de fuir.
Kokonoi préparait déjà les malles de billets afin de les corrompre au cas où mon chauffeur n'arriverait pas à les fuir. Il avait un calme si incroyable, je voulais avoir le même. C'était impressionnant comment Kokonoi était calme. Violetta et Sanzu étaient morts de rire, ils prenaient cette course poursuite comme un jeu. Moi, j'étais neutre, j'avais confiance au chauffeur. C'était évidemment un mensonge, je mourrai intérieurement. J'avais très peur d'autant plus que Sanzu avait la valise sous ses pieds.
Il aurait pu mettre dans le coffre, il n'avait fait aucun effort. Nous passions sous un tunnel. C'était plus difficile à leur échapper. J'avais cru que c'était mes derniers instants de liberté mais non, on avait trouvé une solution pour s'échapper d'eux.
Kokonoi demanda au chauffeur d'éteindre les feux de circulation et de dépasser la voiture qui était devant nous. Le chauffeur a fait ce qu'avait demandé son patron sous le mécontentement du chauffeur derrière nous qui nous klaxonnaient. Je le comprenais, les clignotants n'étaient pas sur la voiture pour faire beau.
Après le chemin se séparait en deux et le chauffeur prenait la sortie à gauche au lieu de prendre celui de droite. C'est ainsi que nous avons pu échapper à la police. C'était ce que je croyais jusqu'à ce que je vois une autre voiture de police.
À ce moment-là, Sanzu s'était énervé et demanda à les éliminer. Kokonoi lui dit de se calmer et ordonne au chauffeur de s'arrêter dans un coin. Ce dernier lui obéit et il s'arrêta.
La voiture de police s'arrêta aussitôt et deux agents sortirent de la voiture. Kokonoi sortit à son tour de la voiture avec les malles qu'il avait. Je regardai derrière ce qui se passait. Il avait l'air de négocier. Il va pouvoir les corrompre pour qu'on puisse partir tranquillement.
Après plusieurs longues minutes de discussion, Kokonoi remet en main les malles remplies de billets. Les policiers les ouvraient avant de vérifier si ces billets étaient vrais. C'est uniquement qu'après qu'ils ont eu eu la confirmation qu'il s'agissait de vrais billets qu'ils nous laissent partir. Kokonoi nous rejoignit l'air satisfait et donna l'ordre au chauffeur de démarrer.
Les policiers nous ont laissé tranquille après cela et nous avons pu continuer la route dans le calme et la sérénité. Mikey n'arrêtait pas de me coller et d'embrasser ma joue. C'était amusant de le voir ainsi mais parfois c'était énervant. Je le laissais faire ne voulant pas le vexer.
Sanzu et Violetta étaient bizarres avec leur blague lourde.
- Hina, je peux te poser une question, demanda Violetta.
- Oui ?
- Stiti !
-Tu n'en as pas de tes blagues relous ?
- Jamais, c'est ma raison de vivre ce genre de blague.
- Grandis dans ta tête, c'est le seul conseil que je te donne.
- Tu n'es pas drôle. Apprendre à faire de l'humour, c'est un excellent moyen de nous détendre.
Je l'ignore sous risque de la tuer. Je ne voulais pas lui faire de mal étant donné que si je le faisais, Sanzu et Mikey seraient contre moi et je n'avais pas envie d'être contre Mikey sachant qu'ils étaient assez influents.
Après quelques minutes, nous nous sommes arrêtés dans un parking désert où il y avait une autre voiture qui était aussi luxueuse que celle- ci.
Kokonoi nous demande de descendre, chose qu'on fait tous sans comprendre.
- Nous allons changer de véhicules afin de ne pas réveiller les soupçons. Les policiers qui étaient derrière nous étaient sympas mais il y en aura d'autres et ceux-là pourront être plus coriaces que d'autres. Nous avions eu de la chance que l'hélicoptère ait pris le mauvais chemin et qu'il ne nous soit pas parvenu à nous retrouver jusqu'à présent mais cela ne durera que quelques temps avant qu'il retrouve notre trace. C'est pour cela que j'ai décidé de changer de véhicules afin d'avoir plus de chance de s'évader mais avant de partir, nous devons nous débarrasser de la valise et pour cela nous devions la jeter dans la mer. Et on s'en fout de la pollution des océans. Un déchet de plus ne tuera personne vu la quantité qu'il en a en ce moment. Cela restera inaperçu et en plus ce genre d'endroits est la meilleure cachette pour cacher un cadavre étant donné que personne n'ose s'y aventurer là dedans. Enfin bref, le port est à trois heures d'ici. Les filles changez vous dans la voiture et pendant ce temps là, je dois discuter avec les garçon.
Nous rentrions toutes les deux dans la voiture et nous nous changions. J'avais opté pour un style qui ne m'appartenait pas mais il n'y avait que ce genre de vêtements dans le tiroir à vêtements. Je sortis rapidement de la voiture et allai en direction des garçons.
Mikey me prit immédiatement dans ses bras et me dit qu'il m'aimait. J'étais contente d'entendre ces mots de sa part et l'embrassa sur ses lèvres. Kokonoi toussa disant que ce n'était pas le moment de se faire des câlins. On s'excusa et nous rentrions tous dans la voiture. Sanzu met la valise dans le coffre avant de nous rejoindre.
Kokonoi ordonna au précédent chauffeur d'agir comme avant si la police le retrouvait et de ne rien dire sur notre changement de voiture.
Ils allaient le deviner s'ils l'attrapaient. Nous remercions tous le chauffeur de son aide avant de quitter le parking avec la nouvelle voiture. Cette fois-ci, c'était Kokonoi qui conduisait.
Tout se passait bien, la police n'était pas encore là. Nous discutions de tout et de rien comme si rien n'était passé. Nous avions encore commis quelque chose de grave et cette fois-ci nous avions deux témoins en plus. De plus, ces témoins étaient tous les deux fous. Je n'arrivais pas à leur faire confiance mais Mikey leur faisait confiance.
Étant donné que je faisais confiance à Mikey, je ne disais rien.
Point de vue de Violetta :
Je m'amusais bien avec mes nouveaux amis. Ils étaient tous très cool mais Sanzu était beaucoup plus amusant qu'eux. Eux, ne riaient pas à mes blagues contrairement à lui. Ils vont voir un jour les poussins domineront la planète et ils devront se plier à nos exigences et nos blagues.
Je riais avec Sanzu à cause d'une blague qu'il avait fait sous le regard noir d'Hina. J'avais l'impression qu'elle voulait me tuer, je voulais croire que c'était une impression mais avec ce qu'elle a fait à Inès je devais éviter de l'énerver. Elle n'était pas aussi douce qu'on le croyait.
Je n'aurais jamais cru dire ça un jour mais j'avais peur d'Hina. J'avais peur qu'elle me tue, elle était capable de trahir ses amis alors elle était capable de faire le pire sans qu'elle puisse se rendre compte.
Elle était folle, elle devait avoir un rendez-vous chez le psychiatre et elle avait de la chance d'avoir à ses côtés une futur psychiatre. J'allais l'aider à guérir et à aller de l'avant mais d'abord il fallait que je guérisse mon mari qui était drogué.
Je devais d'abord l'empêcher de se droguer et après je pouvais aider Hina à aller mieux. J'allais aussi aider Mikey à contrôler ses crises de colère.
Pendant que je réfléchissais à ma stratégie d'avoir des clients et de gagner beaucoup d'argent grâce à eux, Sanzu m'embrassa.
- Alors à quoi pensiez-vous mademoiselle Sanzu Violetta.
J'étais aux anges lorsqu'il m'appelle comme ça, c'était beaucoup mieux que les " mon amour, mon bébé " et tout ce genre de surnoms qui me dégoûtait. Je sautais dans ses bras et le serrais très fort en lui disant à quel point je l'aimais.
Point de vue d'Hina :
J'étais inquiète à l'idée de se faire attraper par la police mais Mikey me rassura avec sa main sur ma cuisse puis chuchota un " nous sommes presque arrivés, ne t'en fais pas nous allons fuir ce pays ". Ses mots m'ont permis de retrouver le sourire. Les trois heures de trajet sont passées vite et nous sommes arrivés au port. Kokonoi se gara un peu plus loin du port afin que les caméras de surveillance ne puissent détecter la plaque d'immatriculation de la voiture.
Nous nous couvrions tous le visage avant de quitter le véhicule et Sanzu reprit la valise qui était à l'arrière de la voiture avant de nous rejoindre. Kokonoi verrouille avec sa clé magnétique la voiture et nous allons tous en direction de l'accueil afin de pouvoir louer un bateau pour quelques jours. Kokonoi entra à l'accueil et demanda la possibilité d'avoir un bateau maintenant. La dame qui était sur les lieux accepta et demanda à ce dernier de remplir un formulaire. Chose qu'il fit mais je pouvais voir qu'il avait mit un faux prénom et un faux nom de famille pour ne pas qu'on nous traque. Il paya après avoir rempli le document pour une somme de deux millions de yens.
Après cela, elle lui donna les clés et nous laissa s'en aller. Je demandai à Kokonoi s'il avait un permis bateau et ce dernier répondit par la négation mais qu'il avait un ami à lui qui l'avait et qui pouvait conduire à sa place.
J'étais rassuré, maintenant nous pouvions fuir ce pays pour ne pas avoir de problèmes avec la justice.
Nous étions face à ce bateau après avoir marché pendant cinq minutes. Le bateau avait l'air luxueux et connaissant Kokonoi, j'en étais sûr. C' était la définition même du luxe.
Nous rentrions rapidement sur le quai et attendions l'ami de Kokonoi qui arriva dix minutes après nous. Durant ce temps, nous avons pu en profiter pour visiter le bateau. C'était magnifique, grand et luxueux. Nous nous installions au sous-sol lorsqu'on vit cet ami.
Il a fallu vingt minutes avant que nous quittions le quai. Nous étions presque libres. Il ne restait plus qu'à dépasser la frontière japonaise qui était à trois heures de route en bateau.
Je m'étire et décide de faire une sieste. Je m'allongeai et posai ma tête sur les genoux de Mikey. Je fermai les yeux et réussis à dormir après quelques secondes.
Je sentis quelqu'un secouer mon épaule. Je me réveillai et me levai. C'était Violetta, elle me disait que nous avions réussi à quitter la frontière maritime territoriale japonaise.
Nous étions enfin libres, je sortais de ce sous-sol et allais sur le pont supérieur. Sanzu avait pris un des bateaux de secours et avait posé la valise dessus avant de le laisser en plein milieu de l'Océan. À présent, Inès était partie pour de bon, ils n'avaient plus aucune chance de retrouver son cadavre à moins qu'il ait de la chance et que le bateau de secours atterrisse dans les terres japonaises ou d'un pays quelconque.
Nous étions à présent libre et nous avons échappé à la police japonaise. J'entendis Violetta crier de joie, je souriais en la voyant ainsi.
Maintenant le Japon est de l'histoire ancienne et à présent nous devions tourner la page et aller de l'avant.
Á suivre...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top