𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟎











— 𝐁 𝐀 𝐍 𝐀 𝐍 𝐀   𝐁 𝐑 𝐄 𝐀 𝐃 —











𝐑𝐄𝐂𝐄𝐓𝐓𝐄 𝐃𝐔 𝐁𝐀𝐍𝐀𝐍𝐀 𝐁𝐑𝐄𝐀𝐃

𝑰𝒏𝒈𝒓𝒆́𝒅𝒊𝒆𝒏𝒕𝒔 :

𝟔𝟎 𝐺𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑢𝑟𝑟𝑒 / 𝟒 𝐵𝑎𝑛𝑎𝑛𝑒𝑠 / 𝟐 𝑂𝑒𝑢𝑓𝑠 / 𝟖𝟎 𝐺𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑐𝑟𝑒 / 𝟓𝟎 𝐺𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 𝑑'𝑎𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 / 𝟏𝟓𝟎 𝐺𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑟𝑖𝑛𝑒 / 𝟔 𝐺𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑣𝑢𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑖𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 / 𝟏𝟎𝟎 𝐺𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝é𝑝𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐𝑜𝑙𝑎𝑡 / 𝟏𝟎𝟎 𝑀𝑖𝑙𝑖𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑖𝑡

𝑷𝒓𝒆𝒑𝒂𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 :

𝐵𝑒𝑢𝑟𝑟𝑒𝑧 𝑒𝑡 𝑓𝑎𝑟𝑖𝑛𝑒𝑧 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑎 𝑐𝑎𝑘𝑒 𝑑'𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛 𝟐𝟔 𝑐𝑚 𝑑𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔.











Debout dans la cuisine de Charles, appuyé contre l'îlot central, Max chantonne silencieusement.

Sous ses doigts experts, la recette d'un Banana Bread prend forme lentement à mesure qu'il incorpore les différents ingrédients en veillant à suivre les dosages à la perfection. Cette recette, il la connaît par cœur à force de l'avoir faite et refaite tellement de fois qu'il est presque sûr de pouvoir la faire les yeux fermés.

Pendant qu'il s'applique à la réalisation de son gâteau favori, Max fredonne, perdu dans ses pensées. Derrière lui, quelque part dans l'appartement, résonne le son d'une douche qui coule sans interruption, apportant une touche de chaleur réconfortante au bourdonnement de sa voix grave.

L'odeur de la pâte à gâteau, le son de l'eau qui coule, la vision de quelques flocons timides qui tombent tranquillement sur la principauté par les grandes fenêtres du salon, il y a une forme de perfection reposante au spectacle qui entoure Max, comme si le temps de faisait que s'étirer encore et encore jusqu'à recréer une bulle à part, hors de ce monde.

Le Néerlandais est si perdu dans ses pensées, qu'il n'entend pas immédiatement le son de la douche qui s'arrête de couler, ni la porte de la salle d'eau qui s'ouvre silencieusement.

Le clapotis d'une paire de pieds nus et encore mouillés attire son attention alors qu'il termine d'incorporer la levure à la préparation, mais il ne bronche pas, habitué depuis le temps à la présence du propriétaire des lieux.

La silhouette du Monégasque se dessine dans son dos, toujours silencieuse et attentive, alors qu'il se penche pour saisir la brique de lait et le verre doseur, le murmure de sa chanson pendu sur les lèvres.

- Qu'est-ce que tu prépares ? Souffle le brun au-dessus de son épaule.

Si la proximité de Charles le surprend un peu, il ne l'a pas senti s'approcher, Max ne fait rien pour l'éloigner et se contente d'un petit sourire discret que Charles ne peut pas voir depuis sa place sur l'épaule de Max, heureux de pouvoir parler de sa passion pour la cuisine.

- Banana Bread, il parle doucement, d'une voix profonde. Pour t'éviter d'avoir à les jeter.

- Je ne savais même pas que j'avais des bananes, note l'autre.

Le rictus amusé du blond glisse vers quelque chose de plus doux, presque attendri, on ne refera pas Charles.

- C'est pour ça qu'elles étaient en train de s'abîmer dans leur coin. Tu peux aller t'asseoir, j'ai presque terminé.

- Non, Charles secoue la tête. J'aime bien te regarder faire.

Max ne bronche pas, c'est devenu une sorte d'habitude entre eux, Charles reste toujours dans les parages pour le regarder faire, l'expression à mi-chemin entre l'admiration et l'incompréhension. Le Néerlandais doit aussi bien admettre qu'il trouve ça mignon.

Le Monégasque reste près de lui, appuyant sa hanche contre le marbre et croise les bras sur son torse, un petit sourire amusé sur les lèvres, sans rien ajouter, regardant Max exercer sa magie avec émerveillement.

S'il doit être tout à fait honnête, Max est tenté de dire qu'il oublie parfois la présence de Charles, dans ces moments-là. Entre sa concentration passionnée et le silence ravi de son hôte, s'installe souvent un silence de cathédrale, une ambiance douce et relaxée qui lui permet de se détendre et parfois même, de s'autoriser à respirer un peu mieux.

Ce qu'il ne prévoit pas, en revanche, c'est la main, chaude et affectueuse, de l'autre garçon qui vient se perdre sur son épaule, la pulpe de ses doigts qui coule contre sa nuque et vient se perdre dans ses cheveux un peu trop longs qu'il a tardé à couper.

Surpris, le blond sursaute et tourne la tête sans chercher à se dégager pour autant, tombant immédiatement dans les prunelles saisissantes et malicieuses de son vis-à-vis qui arbore un petit sourire canaille.

- Charles ? Qu'est-ce que tu...

- Je me suis toujours demandé, Charles pense à voix haute. S'ils étaient aussi doux qu'ils en avaient l'air.

Max reste bouche bée, sans trop savoir quoi répondre. Merci ? La marque de son shampoing ? Les joues rouges, intimidé, le blond entreprend de trouver un autre sujet, afin de détourner l'attention de lui et des doigts de Charles qui masse toujours délicieusement son cuir chevelu.

Uniquement pour s'apercevoir de la tenue de l'autre.

- Merde, Charles, son souffle se bloque dans sa gorge. Va mettre des fringues.

Face à lui, pieds nus sur le sol, uniquement vêtu d'un short de sport porté beaucoup trop bas sur les hanches pour le bien-être mental de Max, le torse encore humide de sa douche et les cheveux détrempés vaguement ondulés, Charles est à tomber.

Il se contente d'ailleurs de hausser les épaules accentuant avec indécence la courbe saillante de ses clavicules, précipitant la chute de quelques gouttes traîtresses le long de ses pectoraux gonflés et de ses abdominaux dessinés.

- J'ai monté le chauffage, explique le Monégasque.

Max secoue la tête, autant de désapprobation que pour se redonner une consistance et décoller les yeux du glorieux spectacle d'un Charles presque nu et visiblement conscient de l'effet qu'il lui fait.

- Tu es malade, le Néerlandais insiste.

- Je vais mieux, il sourit. Et puis de toute façon, j'avais mieux à faire.

- Mieux à faire que de t'habiller ?

Max hausse les sourcils, pas convaincu pour deux sous et le sourire de Charles s'agrandit un peu plus alors qu'il hoche la tête, sûr de lui.

- Je te l'ai dit, il souffle. J'aime te regarder cuisiner.

Soufflé, le blond détourne le regard, posant les yeux sur ses mains pleines de farine et sur la préparation en cours, un peu trop conscient de ses joues rouges et de la main du Monégasque, emmêlée dans ses cheveux blonds.

- Ça n'a rien de très impressionnant, il murmure doucement.

Amusé par sa soudaine timidité de son rival, Charles secoue la tête lentement, ses prunelles traçant la courbe définie de ses épaules, le tranchant de sa mâchoire et la finesse de son visage.

- Je ne suis pas d'accord, il contredit. Tout à l'air facile quand c'est toi qui le fais.

Sa remarque arrache un petit sourire au blond.

- Il suffit de suivre la recette, explique le champion. Et de ne pas se tromper sur les quantités.

Le brun hoche la tête, attentif, avant d'exercer une douce pression sur l'arrière de la nuque de son vis-à-vis qui se retient tant bien que mal de fredonner de plaisir.

- C'est ce que je dis, tout est plus facile quand c'est toi, s'amuse Charles.

- C'est parce que tu ne fais pas d'effort, rétorque l'autre.

Max pensait que ça pique lancerait un nouvel échange d'amabilités entre eux comme ils en ont l'habitude, mais Charles garde le silence, sa main glissant jusqu'à quitter son crâne et il craint d'avoir été trop loin.

Soucieux, il lève les yeux de sa préparation pour tomber sur la mine indéchiffrable de Charles.

Ils ne se quittent pas des yeux durant une longue seconde, juste le temps pour Max d'avaler difficilement sa salive avant qu'un nouveau sourire délicat ne vienne fleurir sur les lèvres du pilote Ferrari.

- Tu me montres ?

Tout en parlant, il pointe du doigt le saladier et le blond ne peut rien faire d'autre que hocher silencieusement la tête, essayant de retrouver un peu de concentration et d'occulter un peu la présence écrasante de Charles à ses côtés.

- J'ai terminé la pâte alors il ne reste plus grand-chose à faire, il commence. Ensuite, il faut beurrer le moule et...

De nouveau perdu dans ses explications, Max se déconnecte de la réalité aussi, il ne retient pas un couinement paniqué lorsqu'un corps se presse contre son dos et que deux mains viennent entourer sa taille.

- Charles ?! Il panique. Mais qu'est-ce que...

- Je ne voyais pas, ronronne le brun. Tu peux continuer, je t'écoute.

En son for intérieur, Max en panique total, se demande comment, par tous les dieux, il est censé pouvoir reprendre son cours pour débutants en pâtisserie comme si de rien n'était.

Le torse brûlant de Charles est pressé contre ses omoplates, son menton, appuyé contre l'épaule du blond qui peut sentir son souffle ardent érafler la cambrure de sa nuque, tout contre sa carotide. Enfin, deux mains soudainement immensément grandes trônent à plat sur son ventre, calées contre les os proéminents de ses hanches, par-dessus son t-shirt, mesurant innocemment la fréquence de ses respirations laborieuses.

Max à la tête qui tourne, il ne parvient plus à formuler de pensée cohérente et pire que tout, il est certain que Charles peut sentir chacun des frissons qu'il déclenche sur son corps tendu.

- Je ne suis pas certain que ça soit le meilleur endroit pour observer, il bégaie tant bien que mal.

Il peut presque entendre la malice dans la réponse du plus jeune.

- Détends-toi, Maxy, souffle Charles à son oreille. On ne fait rien de mal, découpe tes bananes.

Bien sûr, plus facile à dire qu'à faire.

Max ne sait pas s'il doit remercier sa bonne étoile de lui fournir une dose de courage supplémentaire ou bien la maudire de le clouer sur place, mais il ne fait aucun geste pour s'extraire de l'étreinte de Charles et, au contraire, inconsciemment, il se coule un peu plus contre le torse de l'autre garçon dont la moue charmeuse se fait un peu plus prononcée.

- En général, je préfère faire une purée de bananes et en garder une de côté pour l'ajouter à la fin, Max reprend tant bien que mal ses explications.

Le brun hoche la tête lentement pour montrer qu'il écoute, frottant doucement son menton contre l'épaule de Max qui tressaille fort peu discrètement.

- Je pourrais t'écrire la recette, si tu veux ? Il propose. Pour que tu puisses la faire toi-même.

- J'adorerais ça, souffle l'autre contre son oreille.

Le triple champion du monde dégluti, le stress et la forme du corps de Charles pressé contre lui le font mourir de chaud, mais il n'ose pas bouger pour chercher un peu d'air.

Tant qu'il reste concentré sur la cuisine, tout devrait bien se passer. Pas vrai ?

- Tu vas mettre des pépites de chocolat ?

- Ça dépend des recettes, il secoue la tête. Tu veux que j'en mette ?

- C'est toi le chef.

Max ne bouge pas, les pépites de chocolat sont dans le placard de l'autre côté de la cuisine et il n'est pas sûr qu'elles vaillent la peine qu'il se déplace jusqu'à elle.

C'est également ce que doit penser Charles, puisqu'il fredonne de satisfaction contre lui, ses pouces se mettant lentement en mouvement, caressant le ventre du blond qui serre les lèvres pour retenir un son compromettant.

S'il devait se poser cinq minutes pour réfléchir à ce qui lui arrive, à ce qui leur arrive, Max en viendrait sans doute à la conclusion qu'il doit être en train de rêver parce que jamais, dans la réalité, une situation pareille ne pourrait se produire. Charles ne deviendrait pas soudainement aussi entreprenant et il n'y a aucune chance pour que Max puisse gérer la situation aussi bien qu'il ne le fait maintenant.

Mais heureusement pour eux deux, il semblerait qu'après des années de pratique, Charles est suffisamment bien cerné le caractère de Max pour ne pas le laisser divaguer hors de leur actuel et très intéressant sujet de conversation.

- Alors Maxy, c'est quoi la suite ?

Ramené à la réalité par un Charles toujours plus proche, le plus âgé prend une grande inspiration pour tenter de calmer son rythme cardiaque et essuie ses mains moites dans un torchon à proximité.

- Ensuite, on verse la préparation dans le moule et on ajoute les morceaux de banane qu'il nous reste par-dessus pour...

La respiration du blond se bloque dans sa gorge lorsqu'une paire de lèvres avides caressent la courbure de son cou dans une traînée enflammée jusqu'à atteindre son point culminant, un ovale de peau particulièrement sensible au creux de son oreille qui propulse ses sens au septième ciel.

Charles ne laisse pas à la surprise le temps de faire son chemin dans l'esprit embrumé de l'autre homme pour appuyer un peu plus ses mains contre son ventre, fondant leurs corps l'un contre l'autre. Contre lui, Max ne résiste pas, semblable à une poupée de chiffon et le Monégasque le gratifie d'un autre baisé appuyé le long de la carotide.

Une fois le choc des premières secondes passé, le pilote Red Bull ouvre la bouche avant de la refermer, incapable de trouver quoi dire, quel son laisser sortir sans se trahir tandis que Charles continu de dévorer chaque centième carré de peau accessible tout en caressant son ventre avec une lenteur sensuelle.

Pressé entre le plan de travail et le corps bouillonnant de Charles, Max n'arrive pas à déterminer s'il s'agit du meilleur ou du pire jour de sa vie.

Une cascade de pensées plus ou moins cohérentes menace de saturer son esprit en surchauffe, perdu entre incompréhension et ébahissement pur et dur, mais encore une fois, il semblerait que Charles ait appris à maîtriser la diversion à la perfection lorsqu'il s'agit de Max.

Tranquillement, l'une des mains de Charles se détache du Néerlandais pour venir saisir une poignée de rondelles de bananes qu'il saupoudre négligemment au-dessus du plat à gâteau auquel Max est accroché comme si sa vie en dépendait, recouvrant la pâte de morceaux de fruits.

- Ensuite ? Il souffle d'une voix chaude.

Le blond déglutit bruyamment et cligne des yeux, le visage cramoisi.

- Ensuite, il faut mettre au four, quarante-cinq minutes à cent-soixante degrés, sa voix flanche.

La bouche de Charles a repris son chemin contre sa gorge, s'arrêtant de temps à autre pour sucer ou mordiller, lui faisant voir des étoiles à chaque fois.

- C'est dingue, susurre le brun tout contre lui. Quand c'est toi qui le fais ça à l'air tellement facile.

Tout en parlant, la pointe du nez du brun frotte contre le tour de son oreille, faisant vriller ses entrailles.

Les dernières miettes de conscience que Max avait réussi à sauver s'envolent alors que Charles s'avance pour embrasser le coin de sa mâchoire et il bascule la tête en arrière pour lui donner un meilleur accès, s'appuyant totalement contre le corps solide qui le maintien en place.

L'une des mains du blond vient rejoindre celles de l'autre homme sur son ventre, nouant leurs doigts, tirant sur le t-shirt.

- Charles...

Les yeux fermés de Max l'empêche de voir à quel point Charles le dévore du regard.

- Je peux être honnête ? Il chuchote à son oreille. Je suis vraiment très attiré par toi en ce moment.

La main qui n'est pas entremêlée aux doigts du Néerlandais rampe le long de son torse, effleure son visage et glisse de nouveau dans les mèches blondes, tirant un peu plus sa tête vers l'arrière et dévoilant toujours plus de peau que sa bouche s'empresse d'explorer.

- Est-ce que ça te va ? Il ajoute, leur position lui permettant de le surplomber de quelques centimètres.

Plusieurs réponses se bousculent dans sa tête, l'une d'entre elles consiste à hurler comme une fangirl, mais dans l'ensemble, Max est plus que d'accord avec ça. Il est absolument d'accord avec ça. Il est tellement d'accord avec ça qu'il ne comprend pas comment il n'a pas déjà sauté sur la bouche de Charles.

Une toute petite partie de son cerveau, celle qui n'a pas encore crashé, ne peut pas s'empêcher de se demander pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Quel est le déclencheur ? Et puis, ils n'ont pas vraiment parlé, mais est-ce que Max a vraiment envie de parler maintenant ?

Il finit par hocher la tête.

- Oui, il répond sobrement, sa voix plus rauque qu'il ne l'aurait imaginé.

Une réponse qui ne traduit absolument pas son niveau d'excitation, mais qui lui value une morsure enthousiaste de la part le Monégasque.

- Je peux ? Murmure Charles en décrochant sa main de la chevelure de Max.

Il faut quelques secondes à l'esprit embrumé du triple champion du monde pour comprendre qu'il parle du renflement bien visible à travers le tissu de son jogging, douloureusement pressé contre le bord du comptoir.

La voix enrouée du brun électrise le corps de Max qui ne se rappelle pas avoir entendu de beau son de toute sa vie.

- Attends, il dit précipitamment.

Avec des mouvements frénétiques, il se penche en avant pour écarter précipitamment le plat à gâteau et tous les ustensiles de cuisine qui pourraient les gêner avant de tourner sur lui-même dans les bras de Charles, lui faisant face, les joues rouges.

- C'est bon, il hoche la tête faiblement.

Charles hoche la tête aussi, ses mains retrouvent leurs places sur la taille de Max, rapprochant leurs corps. Il laisse ses doigts tracer des arabesques sur le tissu avant d'en soulever le bord pour découvrir la peau nue du ventre du blond, agitée de frissons, sans jamais le quitter de ses yeux envoûtants.

La mâchoire de Max se serre d'anticipation, il a imaginé ce moment tellement de fois et à présent qu'il se déroule sous ses yeux comme un rêve fiévreux, il craint de se réveiller à tout moment.

Les doigts du Monégasque remonte plus haut, caressant ses abdos avec dévotion avant de rapprocher leurs bassins, coupant la respiration de Max et arrachant un souffle tremblant à Charles.

Si Max craignait d'être le seul à ressentir une attirance, il a maintenant la preuve du contraire pressé contre la cuisse.

Cette constatation fait vriller ses entrailles alors que ses mains s'agrippent inconsciemment aux bras de l'autre pilote.

- Est-ce que je peux t'embrasser ? Charles demande presque trop poliment.

Sa voix est encore plus basse et il y a quelque chose qui brûle dans ses yeux clairs.

Le regard de Max se pose sur la bouche du brun. Elle est là. Il est incapable de penser à autre chose et il n'arrive pas à croire que Charles lui pose cette question. Il n'arrive même pas à se rappeler de combien de fois, il a rêvé de ça.

Perdue dans l'expectative, sa réponse met du temps à venir et Charles pince les lèvres, soudainement moins sûr de lui.

- Je suis désolé si ça te met mal à l'aise, il tente de s'excuser maladroitement. Je sais que je peux être un peu biza...

Mais Max ne le laisse pas finir sa phrase, il préférerait mourir que de laisser ce moment lui filer entre les doigts. Au lieu de ça, sa main quitte le biceps de Charles pour venir saisir ça l'arrière de sa nuque, à la base des cheveux et le tirer plus près, comblant l'écart entre eux pour de bon.

Charles inspire sous le coup de la surprise et Max est plus qu'heureux de le laisser lui voler son souffle. Il l'embrasse, le goûte, laisse grandir en lui la satisfaction de combler pour la première fois ce besoin qu'il a depuis des années, depuis qu'il l'a rencontré.

Le blond laisse échapper un soupir heureux et Charles s'empresse de lui rendre son baiser. Les premières secondes sont maladroites, pleines d'envie et de besoin, Charles saisit le visage de Max en coupe, leurs genoux se heurtent tout comme leurs bassins, leur arrachant à tous les deux un grognement de plaisir.

Ils forment un fouillis de membres uniquement poussé par le désir et la soif de l'autre. Max essaie désespérément de tirer le meilleur de ce baiser, de la graver dans ses mémoires, trop effrayé par le fait qu'il puisse s'arrêter à tout moment.

Charles n'est pas beaucoup plus doux. Il lui rend son baiser, essayant d'imposer son rythme. Peut-être qu'il y a plus de dents impliquées dans leur baiser qu'il ne le devrait. Peut-être qu'ils sont un peu trop impatients. Charles enfonce ses doigts dans les courtes mèches blondes de Max pour le maintenant en place. Max suce la lèvre inférieure de Charles et les bruits de leurs bouches résonnent dans toute la cuisine.

Charles laisse échapper des sons que Max n'est pas près d'oublier de sitôt.

Son érection légère s'est à présent transformée en une bosse douloureuse, inconfortable et évidente, qui se presse contre la taille du Monégasque sans lui apporter l'ombre d'une satisfaction. Les nerfs à vif de Max ne supporte plus la sensation des mains de Charles qui se baladent dans son cou et à l'arrière de sa tête, il a besoin de plus, il veut tout.

Il se penche difficilement en arrière, respirant avec peine et ouvre les yeux juste à temps pour voir Charles, la bouche légèrement entrouverte, chercher après ses lèvres.

Probablement l'une des choses les plus sexy qu'il ait jamais vue.

La mâchoire du Néerlandais se contracte alors qu'il sourit, satisfait de la vue.

En jetant un œil vers leurs bassins fermement pressés, Max découvre son jogging douloureusement tendu d'une manière évidente.

- Oh, ricane Charles.

Le blond releva la tête pour tomber sur le rictus amusé et les prunelles brûlantes de désir de Charles.

Sans prévenir, le pilote Ferrari attrape le sexe de Max, le tenant malgré le tissu et le caressant doucement avant de rétablir le contact visuel avec l'autre garçon, l'air particulièrement satisfait.

La gorge de Max laisse échapper un bruit embarrassant.

- Peut-être que l'on devrait faire quelque chose à ce sujet, hm ?

Charles sourit toujours tout en lui donnant une petite friction, mais pas assez au goût de Max qui serre les dents.

- Peut-être, il lui rend son regard brûlant. Qu'est-ce que tu proposes ?

Charles hausse les épaules. Avec sa main libre, il pousse Max un peu plus contre le comptoir, l'obligeant à s'y adosser et à y faire reposer son poids complètement, ce qui envoie une nouvelle vague de frisson dans la colonne vertébrale du blond. L'idée de devoir s'habituer à ce que Charles le manipule aussi négligemment, selon son bon vouloir avec ce regard dans les yeux, Max n'est tout simplement pas près de s'habituer à ça.

- Peut-être que je pourrais te branler.

Max ne peut pas s'empêcher d'ouvrir grand les yeux, surpris.

- Tu ferais ça ? Il demande.

Charles hausse encore les épaules, toujours avec son foutu sourire narquois et trop confiant.

- Oui, il acquiesce en se penchant plus près de l'élastique de son jogging, cherchant visiblement à le lui retirer.

- Attends, attends, l'arrête Max, un peu à contrecœur.

S'il est dans un rêve éveillé, il doit absolument en profiter pleinement.

Profitant de l'incompréhension de l'autre, Max s'écarte un peu et glisse ses doigts le long du ventre plat de Charles, découvrant le contour de ses muscles parfaitement formés de la ligne de poils sous son nombril jusqu'à ses clavicules saillante et ses tétons dressés.

C'est la chose la plus sexy que Max ait jamais vue. Pourquoi faut-il que Charles ressemble à un dieu grec, à une foutue statue sculptée ?

Après quelques secondes de silence qui ont permis à toute honte ou toute trace d'embarras antérieurs de quitter le corps de Max, Charles parle de nouveau.

- Tu aimes la vue ? Il plaisante.

La tête de Max tourne. Son esprit embrumé, parasité par des images et des idées coquines ; lécher tous les muscles de Charles en tête de liste.

Dieu, il apprécie vraiment la vue. Même si aucun mot ne semble vouloir quitter sa bouche, il finit par hocher la tête malgré tout.

Cet aveu fait rire Charles qui sourit en approchant de nouveau ses mains du jogging de max qu'il tire très lentement vers le bas. Souriant à lui-même, comme s'il était incapable d'effacer ce sourire narquois de son visage, il le fit glisser des jambes de Max, et s'arrêta pour regarder son érection encore plus évidente, sa queue douloureusement dure, faisant gonfler le tissu de son sous-vêtement.

La faim miroitant dans ses yeux, Charles la traça du bout des doigts. Ses mains sont grandes, elles ont la taille parfaite et Max a l'impression qu'il pourrait jouir rien qu'à cette pensée. Il n'a jamais ressenti autant de désir auparavant. La lueur dans les yeux de Charles est saisissante et il n'a jamais, même dans ses rêves les plus fous, imaginé qu'il le désirerait ainsi.

Jamais Max n'aurait pu imaginer ce regard dans les yeux de Charles.

On aurait dit qu'il le découvrait tout d'un coup, sans en perdre une seule miette. Comme s'il craignait de rater un centimètre du corps de Max s'il ne regardait pas assez attentivement. Cela perturbe complètement Max, en plus de le rendre plus excité que jamais.

Charles joue avec lui et il semble apprécier ça. Il caresse doucement le ventre du blond, de haut ne bas, si lentement que s'en est de la torture, tout en observant la façon dont les hanches de Max s'agitent, se soulèvent, de plus en plus désespérément. Il semble fasciné, content des réactions qu'il provoque alors que Max meurt littéralement d'envie de jouir.

- Veux-tu... S'il te plaît, fais quelque chose, dit-il, les dents serrées, dans un souffle douloureux, après quelques mouvements de la main. C'est de la torture.

- Désolé, sourit doucement Charles.

Sa main s'arrête et il se penche en avant, leurs nez se touchent avant de souffler sur les lèvres.

- Tu es magnifique. Putain, tu es tellement beau, leurs bouches se frôlent. Je ne sais pas pourquoi on n'a jamais fait ça avant.

Charles a à peine le temps de finir sa phrase que Max se jette sur ses lèvres, avalant le dernier mot.

Le Monégasque gémit dans le baiser, sa main erre toujours entre les jambes du blond s'arrêtant ici et là, comme si embrasser Max lui faisait perdre sa concentration. Cela fait rire ce dernier.

Déterminé, le triple champion du monde décroche l'une de ses mains du dieu grec qui le surplombe toujours pour venir guider la main de Charles avec la sienne puis une fois placée dans une position plus confortable, attraper à son tour l'entrejambe de Charles, sans oublier de sourire dans le baiser.

Max émit un bruit étranglé dès qu'il réalisa à quel point Charles est dur. Aussitôt, Charles se tend, mordant légèrement la lèvre de l'autre garçon. Il laisse échapper un souffle tremblant, avant de rompre le baiser.

- Tu devrais peut-être enlever quelques couches de plus ? Max sourit se sentant plus confiant qu'il y a quelques minutes.

Mais un éclair différent traverse le regard bouillonnant du Monégasque dont les lèvres s'étirent dans un sourire qui fait se comprimer la gorge du pilote Red Bull.

- Je crois que j'ai une meilleure idée, il murmure, énigmatique.

Sans laisser à Max le temps d'intégrer tous les paramètres, Charles recule d'un pas, juste de quoi séparer leurs corps avant de se laisser tomber à genoux, emportant le sous-vêtement du blond dans sa chute.

Quelque chose se brise en Max alors qu'un torrent de lave cascade en direction de sa queue, rendue douloureuse par l'anticipation de ce qui risque de se produire dans les prochaines minutes et il parvient à peine à déglutir.

Le choc et le désir ne doivent pas être bien difficiles à percevoir sur ses traits, car le sourire de Charles s'agrandit encore, carnassier, avant qu'il ne porte son attention ailleurs.

La vision seule de Charles se léchant les lèvres d'envie à quelques centimètres de lui suffirait presque à envoyer Max par-dessus bord, mais il serre les dents et ses mains agrippent le comptoir de toutes ses forces.

Charles a malgré tout l'air un peu trop confiant au goût de Max qui, dans une tentative de reprendre l'avantage, décroche l'une de ses mains du comptoir pour l'enfoncer dans la chevelure épaisse et soyeuse du pilote Ferrari.

Sans réfléchir, il en attrape une touffe à pleine main et tire dessus, entraînant le visage de Charles qui vient s'écraser contre son n'aine dans un soupir étouffé.

Le Néerlandais grimace, soucieux d'avoir été trop brusque, mais sous sa main Charles laisse échapper un gémissement rauque avant de relever les yeux vers lui, brumeux et amplis de luxure, pantelant.

L'expression de Max se fend d'un sourire prometteur alors qu'il avise l'érection plus qu'importante qui déforme le short de Charles.

- Je vois que tu apprécies ça, dit-il à voix basse.

Il est donc capable de rendre Charles dur comme ça ? Il aurait pu se mettre au travail plus tôt s'il l'avait su.

- Putain, oui, souffle Charles.

Ils échangent un long regard fiévreux et tellement prometteur.

L'une des mains de Max est toujours fermement agrippée au comptoir, l'autre enfouie dans les cheveux de Charles, le visage appuyé contre son n'aine, les lèvres roses et gonflées de leurs précédents baisers, les yeux percent, braqués dans les siens le mettant au défi de céder le premier.

- Alors montre-moi, il chuchote d'une voix enraillée.

Le sourire malicieux que Charles lui donne en réponse, vaut toutes les promesses du monde.

- Est-ce la première fois que quelqu'un te touche... ? Demanda Charles, curieux.

- Non, réussis à répondre Max à la hâte.

Il jurerait que Charles à l'air un peu déçu en posant ses lèvres dessus.

- Mais c'est... la première... fois que tu... nggh... le fait, bégaye Max, sa phrase entrecoupée de soupirs. Je n'ai jamais... ressenti ça avant.

À chaque fois que Charles passe sa langue sur lui, un peu fort, un plus vite, Max devient plus bruyant, comme s'il était enfin soulagé, satisfait, juste avant de se presser davantage contre le visage de Charles, désireux d'en avoir plus.

Et, au moment exact où Max eut l'impression que Charles en avait assez de le torturer, le brun esquisse un autre sourire dont il a le secret avant de reculer son visage, beaucoup trop loin au goût de Max.

- C'est dommage, soupire le Monégasque en faisant la moue.

- Hein ? Il bégaie.

Le brun secoue la tête, un petit sourire mi-amusé, mi-compatissant plaqué sur les lèvres.

- Je disais que c'est dommage que tu doives t'en aller, il répète, moqueur.

- Quoi ?

Tombé de son petit nuage, un peu trop rapidement, Max regarde le garçon se redresser et s'appuyer contre lui, une main charitable lui tapote le pectoral tandis que Charles se dresse sur la pointe des pieds pour venir lui voler un baiser.

- C'est l'heure de te réveiller Maxy, il ricane contre ses lèvres.

L'effarement sur ses traits doit visiblement être comique parce que les fossettes de Charles sont de plus en plus visibles alors qu'il se recule et lève la main pour recoiffer une mèche rebelle dans les cheveux blonds qu'il a lui-même décoiffer avant de lui faire une pichenette sur le front.

- Passe le bonjour à ton Charles pour moi, il ajoute avec un clin d'œil dont il a le secret. On se revoit dans tes rêves !

Le rire du Monégasque résonne encore dans ses oreilles quand Max ouvre les yeux en grand et se redresse dans le canapé comme un diable sorti de sa boite, le souffle court et le visage pâle comme un linge.

Hagard, le Néerlandais cherche à retrouver ses repères dans l'appartement de Charles.

Ils se sont endormis dans le canapé après que Max ait été le récupérer sur le bord de la route comme un poussin abandonné par sa mère, ensuite, la douche, le chocolat chaud et une sieste bien mérité. En baissant les yeux, le blond découvre la forme d'un Charles en train d'émerger, lové contre lui, une jambe passé au-dessus des siennes et les bras enroulés autour de sa taille comme un koala.

Le triple champion du monde s'autorise un soupir soulagé avant de passer une main tremblante sur son visage.

Les sueurs froides du réveil commencent à refluer quand un détail minime le frappe au coin de la figure avec la force d'un uppercut.

Max vient de faire un rêve érotique avec Charles, Charles qui somnole totalement enrouler autour de lui alors qu'entre les jambes de Max, trône fièrement une monstrueuse érection.

Seigneur tout-puissant.

Les couleurs à peine retrouvées quittent le visage de Max avec une rapidité digne d'un départ de Grand Prix alors que tout son corps se glace d'horreur et que dans son dos, résonne une voix qu'il n'a aucun mal à reconnaître.

- Ah Max, mon grand, contente de voir que tu es réveillé. Tu veux une tasse de thé ? Sourit gentiment Pascale Leclerc.

Le pilote Red Bull a à peine le temps de jeter un œil à la fenêtre la plus proche dans l'optique de se défenestrer que Charles, visiblement électrocuté dans son sommeil par la voix de sa maman se redresse dans le canapé, manquant de percuter Max de plein fouet au passage.

Soyons clairs, la situation est catastrophique, monstrueusement cauchemardesque, cataclysmiquement apocalyptique.

Mais ! Comme il y a longtemps que l'on n'avait pas eu un chapitre et que vous risquez d'avoir oublié que le patron (moi) à toujours pire dans sa poche, juste pour cette fois, nous allons encore monter d'un cran.

Parce qu'en se redressant précipitamment, la jambe de Charles glisse maladroitement sur le bassin de Max, frottant fort peu discrètement contre la trique titanesque de celui-ci, rendant le problème difficile à ignorer pour les deux jeunes hommes dont le regard se croise dans un rare instant de grâce au moment où la pétillante matriarche du clan Leclerc, à des années-lumière de se douter de quoi que ce soit reprend la parole avec entrain :

- J'ai aussi fait un banana bread pour le goûter ! Qui en veut une part ?



🍌🍌🍌🍌🍌



Moi ? Disparue ?

Mais Noooon ! :')

Coucou les copains ! J'espère que vous avez passé un bon été, le mien en tout cas a été très chargé, la preuve, j'ai plus ou moins disparue sans laisser de traces haha (sorry sorry)

Mais ! Une promesse est une promesse et cette histoire (comme toutes mes histoires) aura le droit à sa fin. Je vous retrouve donc pour ce chapitre qui, on ne va pas se mentir, ne fait pas réellement avancer l'histoire, mais qui fait toujours plaisir aux yeux haha ! C'est d'ailleurs la première fois que j'écris une scène un peu olé olé, j'espère que c'était à la hauteur de vos attentes, il me reste encore beaucoup de points d'amélioration je crois donc n'hésitez pas à me faire remonter vos critiques et avis, je prends tous vos conseils ! <3

Eh oui, tout n'était qu'un rêve, le reflet des espoirs de Max après ces derniers jours forts en émotions aux côtés de Charles, désolé pour ceux qui y ont cru, mais au moins, maintenant, on sait que Max ne rêve que d'une chose : que Charles prenne les commandes !

Bonne nouvelle pour tout le monde, je suis de nouveau animé par le feu sacré de l'inspiration créative, donc j'espère pouvoir tenir le rythme d'un chapitre tous les mardis en plus de quelques surprises tout au long du mois de septembre. J'espère que vous êtes prêts les copains, parce que vous allez beaucoup entendre parler de moi !!

Petite mention spéciale à ma sœur adorée qui lit BB et me cuisine des Banana Bread depuis quelque temps dans l'idée de me faire subtilement comprendre qu'il était temps que je me bouge les fesses, vous pouvez la remercier, la peur qu'elle m'empoisonne me motive à écrire :')

Dans le prochain chapitre, Max à la trique, Charles panique et Pascale est aveugle, à moins que... ? ;)

Bye les copains ♡


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