❝ J'ai été assez étonnée de voir que t'avais accepté de sortir avec moi alors que mon cancer m'avait menée en phase terminale.

Avec ta beauté et ta popularité, il n'est pas difficile de se trouver quelqu'un. Et malgré cela, t'as entretenu une relation avec moi alors que j'étais sous mes pires états: mes cheveux avaient pratiquement fini de tomber, j'avais perdu une bonne dizaine de kilos...mon aspect était pitoyable quoi.

Avant toi, je n'ai pas eu l'opportunité de sortir avec qui que ce soit. Savoir que j'allais mourir sans jamais avoir goûté à l'amour me rendait triste.

Tu ne peux pas imaginer le grand bonheur que t'as ajouté à mes derniers instants de vie en acceptant de me côtoyer en tant que partenaire jusqu'à ce que la mort nous sépare.

De toute façon, tu connais. Têtue comme je suis, j'aurais été capable de tout faire pour t'avoir. Si je voulais tant sortir avec toi c'était parce qu'au fond, je ressentais réellement quelque chose pour toi. Mais par peur de gâcher notre amitié, j'ai toujours préféré me taire. Et voilà que j'arrive à me déclarer seulement à un pas de la mort.

Nos petites sorties, les nombreux bouquets de fleurs que tu m'apportais, les attentions que tu me donnais...j'ai pu découvrir la plaisante sensation d'être désirée malgré les circonstances négatives et mon aspect dévalorisant.

Hélas, je me sens coupable de te laisser comme ça. Je suppose que lors de ces derniers jours passés en ma compagnie, un sentiment d'attachement s'est quand-même créé. J'avoue que ma demande a été égoïste pour le coup. Merci du plus profond de mon cœur mourant pour tout ce que t'as fait pour moi. Sache que je ne t'en voudrai pas, si par hasard tu décides de refaire ta vie avec une autre fille.

Quand tu liras cette lettre j'aurais déjà rejoint l'autre monde. Alors, même si nous nous sommes déjà fait nos adieux, je prends la peine de te les refaire via cette lettre et de te remercier une dernière fois.

Grâce à toi, Jiyong, je peux désormais mourir avec le cœur en paix.

Je te remercie d'avoir vécu cet amour avec moi 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓼𝓲 𝓬'𝓮́𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓽𝓸𝓷 𝓭𝓮𝓻𝓷𝓲𝓮𝓻 ❞