✰ Chapter 15 :échafaudage du plan final ✰
➳ Bienvenue au quinzième chapitre de Addiction !
Je vous souhaite une excellente lecture ❦
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✰ Chapter 15 : échafaudage du plan final ✰
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Mon jeu était presque achevé. Plus que deux survivantes, une seule va survivre et va avoir l'honneur d'être ma femme.
Certains me soupçonnent mais peu importe... Je suis inarrêtable.
Elles étaient quarante et maintenant plus que deux.
En plus d'avoir bientôt pour épouse la femme la plus courageuse de la ville je deviendrais bientôt millionnaire.
Je dois seulement continuer à attribuer de stupides défis à mes pions, et envoyer les vidéos des caméras à mes supérieurs.
Qu'est-ce qu'il passe ? Je ne la vois plus !Les caméras ? Où sont t'elles ?
Il faut que je lui remette par tout les moyens !
-PDV Béatrice-:
Après mon rendez-vous avec Karl les jours et semaines passent, rien de nouveau.
Aucun nouvel indice, aucune preuve supplémentaire. Rien. Et les autres avaient raison Luke était un gars en or, il m'appréciait vraiment. Pourquoi voudrait t'il ma mort ?
J'étais maintenant heureuse que mon amitié avec Karl c'était rétablie. Et qu'on avait pu prouver mon innocence. Même si je me demandais constamment qui avait pu faire ça. J'aurai dû le demander à mon ami lorsque je l'ai vu dans les jardins.
La réponse me restera sûrement à tout jamais inconnu.
Lors d'un instant d'agacement je me rue sur mon téléphone, non pas pour regarder ma tâche du jour mais pour adresser un message au créateur :
« Cher créateur,
jusqu'à quand vous allez m'utiliser ?Pour me détruite jusqu'à la mort ? Vous n'êtes qu'un lâche à ne même pas oser vous montrez !
Vous n'êtes qu'un faible qui a peur, un poltron ! Qui n'assume même pas ses conneries. Sur ce je vous laisse et je pris chaque soir pour que Satan vienne vous punir ! »
Comme vous l'avez vu, je me suis déchaînée. Déjà que j'ai un sang chaud mais alors là...
Visiblement il attendait presque un message de ma part. Il m'en envoya un en réponse au miens.
« Chère Béa,
je suis ravie d'apprendre que tu vis bien ces défis. Sache que c'est bientôt la fin de toutes ses épreuves.Plus qu'une à surmonter.
Lorsque l'anneau sera au doigt tout les problèmes seront réglés...
Sache que tu es mignonne lorsque tu t'énerves... »
Il se fout de moi en plus cet abruti.
Plus qu'une épreuve ? Je peux largement le faire après tout ce que j'ai enduré !
Quel anneau ? Je ne comprends pas.
La dernière phrase écrite m'était familière. Ayant l'impression de l'avoir entendu auparavant. Mais oui ! Luke me l'a déjà dit !Je suis sure qu'il me l'a déjà dis.
C'est lui ! C'est lui le créateur ! J'en suis maintenant certaine et il va payer pour ses conneries...
Je m'empresse d'écrire à mes amis, en leur précisant de ne surtout pas prévenir la police. Et j'ai une idée pour le coincer, je vais l'inviter en faisant mine de rien savoir.
En me faisant passer pour la fille naïve qui me rend pas compte que ce mec est le plus grand des abrutis.
Je vais l'inviter à passer et on le bloquera, nous le trio. Je lui envoie donc un message :
-À Luke :
Salut Luke !☺️
Comment vas tu ?
Ça te dis qu'on se
voit demain ?
Il répondit quelques minutes après que mon message soit distribué.Et m'écrit ceci :
-De Luke :
Je suis ravi de recevoir
enfin un message de
de ta part 😋
On se voit demain où
et à quel heure ?
-À Luke :
Chez moi à 18h 🤫
-De Luke :
Hâte de te voir 😏
Je lui laisse espérer des choses de ma part pour mieux le piéger.
Je préviens tout le monde et leur explique le plan.
Pour penser à autre chose que la mission de demain, je propose à ma meilleure amie qu'on se voit cette après-midi au fleuve our profiter du beau temps pas toujours présent en France.
Elle accepte et je l'a rejoins après avoir enfilé un short en jean et un top dentelé.
Nous passons un agréable moment, rigolant. Puis un sujet douloureux pour elle est abordée :
– Tu t'en remets pour Mike ? Tu vas faire quoi ?
— C'est la vie écoute... je lui souhaite d'être heureux avec un homme qui le rendra joyeux... Je compte attendre avant d'être en couple et me mettre à l'avenir dans une relation plus sérieuse, m'apprit t'elle.
— Bonne décision ! la félicitais-je.
Elle sourit enfin, reflétant la lumière sûr ses dents. Et ses yeux pétillaient grâce au soleil. Je lui rendis son sourire timide et repris le fil de la discussion.
— Dis Leila pourquoi as tu autant changé pendant tes études ? je souhaitais réellement une réponse après cette préoccupation qui me hantait.
— Je n'ai pas changé... j'ai juste enfin appris à avoir confiance en moi et croire en moi..., elle marque une pause dans son explication et continue.
— J'ai toujours vécu dans ton ombre Béa.. On se préoccupait toujours de toi mais jamais de moi... Car je n'avais pas de caractère j'étais fade ! Depuis que je ne me laisse plus écraser par des imbéciles je suis heureuse !
— Je n'aurai jamais pensé ça... je n'ai jamais fais attention à ça...
— Normal car tu ne t'occupais pas de moi ! Tu n'as donc pas remarqué ma souffrance ! Tout le monde te trouvait jolie, génial, belle, intelligente et on se fichait complètement de la p'tite Leila..., je n'aurai jamais crus ça d'elle.
— Et bien on peut voir que tout a changé, maintenant c'est moi dont on s'en fiche royalement... Je comprends maintenant ce que tu as vécu, concluais-je déconcertée.
— Non ! Tu ne vis pas ce que j'ai vécu. Tu as Mike, Joy et moi et pleins d'autres qui t'aiment contrairement à moi où personne ne m'appréciait...
— A part moi ! rétorquais-je sachant parfaitement qu'elle se trompait.
Nous hésitons chacune à nous prendre dans les bras mais décidons de faire une petite tape sur le dos à l'autre d'amitié.
— Pas trop peur pour la mission de demain ?me questionna t'elle.
— J'aimerai évité d'aborder le sujet mais effectivement j'appréhende...
— Je ne pensais pas Luke comme psycopate... j'imaginais déjà votre mariage..., plaisanta t'elle.
— Depuis le départ je pensais que c'était un perver psycopate armé !
— Donc toi tu embrasses les criminels, se moqua t'elle.
— Seulement ceux qui sont craquants ! riais-je jusqu'aux larmes.
— Je suppose que tu ne ressens plus rien pour lui ?
— Évidemment j'ai faillis perdre la vie a mainte reprise par sa faute ! Je me demande pourquoi il m'inflige cela ? A quoi cela sert t'il ?
— Aucune idée ! Et avec Karl des nouvelles ?demanda cette commère voulant tout savoir de mes sentiments visiblement.
Nous passâmes l'après-midi à rigoler entre amies, en ayant appris davantage de l'autre. Cela fut un moment inoubliable.
**
Je venais de recevoir enfin une proposition intéressante, j'ai toujours rêvé d'aller chez elle. Enfin nous allons pouvoir passer un moment intime.
Mais quelque chose clochait... Il y'a anguille sous roche... pourquoi m'avoir longtemps recalé voudrait t'elle que j'aille chez elle ? Est-ce un piège ? Je ferai mieux de me méfier !
Bientôt mon incroyable jeu va prendre fin, plus qu'à tuer cette fille lâche pas capable de se battre pour sa vie ! Et enfin je vivrais le grand amour en roulant sûr l'or.
Je me rendais au domicile de l'incapable femme qui n'avait même pas tenu un stupide défi ! Grâce à sa localisation, j'apprends qu'elle est seule à son domicile... Je prépare mon poignard,le taillant pour qu'il soit plus efficace. Je mis une cagoule et des gants. Et sortit avec ma moto et rejoignit sa maison.
Son portail était grand ouvert, ainsi que ses fenêtres je me glissais par l'une d'entre elles de l'étage. Je tombais nez à nez à la fille concernée. Ce meurtre sera plus facile que je ne le pensais.
Elle ne bougeait pas d'un poil, excepté son mignon petit tremblement des lèvres. Ses cheveux semblaient très doux, voire soyeux. Sa peau pâle délicate. Pas le temps de continuer à la fixer. Je sors le couteau, et m'apprête à trancher sa gorge. Mais quelque chose m'en empêchait... Peut-être sa beauté addictive qui me rendrait amoureux en un seul coup d'œil ?
Mais je ne peux pas ! C'est une perdante ! Et jamais je sortirai avec une traînée pareil même avec la beauté d'une déesse. Je la prends donc par le cou, l'empoignant violemment.
Elle ouvre doucement les yeux ne semblant pas comprendre ce qui se passe, sa respiration s'accélère. Je la regarde une dernière fois et lui plante l'arme.
Elle pousse un dernier cris persan, résonnant dans toute la demeure. J'entends des bruits de pas, qui ont sûrement dû entendre le son. Elle n'est pas seule. Je jette un dernier regard à son corps inanimé.Et m'enfuis pas la fenêtre comme je suis venu, repassant par la même porte. Je brûlais mes gants, mon poignard et ma cagoule dans un incinérateur. Et fuis comme un voleur !
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J'espère encore une fois que ce début vous plaît !On approche de la fin du livre !
Par rapport au coronavirus,restait chez vous,sortez peu.Lavez vous les mains.
Faites attention à vous ❥
A bientôt !
Eva
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