095


Dehors il fait plutôt beau .
Les feuilles mortes tombent, les nuages sont légèrement gris et les écolier passe devant les café sur le chemin de leur lycée.

Une douce odeur de chocolat parvient à mes narines.
La serveuse me sert un verre et repart aussitôt.

J'admire le paysage urbain et ses couleurs, feuilletant un des livres proposés dans ce café où lecture et jazz sont aux rendez-vous.

Il s'agit d'une petite pièce de théâtre, assez drôle et loufoque.
Les auteurs sont si doués ! Arrivé à transmettre toutes ses émotions c'est fascinant.

Après avoir profité quelques minutes de la musique de fond, j'enfile mon casque que je garde toujours dans mon petit sac à dos.

J'avais pris une décision, supprimer la photo de Thanos , je ne veux pas lui gâcher la vie, par pure principe.

Ma dernière chance sera donc ce jeu .

Je sort mon téléphone et compose le numéro au dos de la carte, en attendant une réponse je sirote ma boisson encore chaude. La texture est légèrement lourde, les petits grains de noix viennent relever le goût du chocolat, mais à peine ai-je le temps de m'y laisser allé que l'on répond déjà.

_ nom prénom taille.
Répond une voix froide, à la limite du robotique.

_ Ae-cha Park 1m 70 .

_ vous êtes enregistré, rendez-vous à vingt trois heures à ××××× le ××/××/2024.

Puis il raccroche . C'était rapide et efficace, des adjectifs que tout le monde aime voir ensemble, mais pour la première fois j'en ai eux peur.

Je finis mon chocolat chaud , va aux toilettes pour remplir ma gourde et retourne vagabonder un ville .

Le rendez-vous est dans deux jours, alors je décide de me rendre au lieu donné avant ce soir, j'y trouverais bien une chambre avec les quelques wons qui me restent.

☆☆☆☆☆

Le fameux moment était arrivé.
Il faisait nuit , mon téléphone a clapet n'arrête pas de vibré à cause des appels de mon employeur ( cherchant sûrement à récupérer son appareil photos) , j'y jette un coup d'œil mais ne décroche pas.

Le vent glacial des nuits d automne me fait plonger le bas du visage dans le colle de ma bonne vieille veste.

Je tourne ma tête en entendant un véhicule arrivé, une grande voiture noire qui s'arrête à ma hauteur.
Je m'approche et la porte s'ouvre directement.

_ identité ?
Me demande le conducteur passager.

_ Ae-cha Park
Dis je tout en prenant place sur les sièges.

En quelques secondes je remarque déjà plusieurs détails étrange.
Les autres passager sont tous endormi, le conducteur et le copilote son en combinaison rose fluorescente et porte des masque.

La porte ce referme dans un bruit de coulissent puis un * BOOM * assourdissant.

Prise de panique je tente désespérer de l'ouvrir en tirant sur la poignée.

_ fait vite elle a compris.

_ elle ne peut aller nulle part de toute façon.
Un petit * clic * retentit et de la fumée sort du plafond.

Je retiens ma respiration et fais semblant de tomber dans les pommes.
La peur commence à le gagner, pourtant je suis obligé de faire comme si de rien était, au risque de me faire exécuter sur le champ.

Un tas de questions ce bouscule dans ma tête, en parallèle, c'est le monde autour de moi qui bouge. Je crois qu'on est désormais sur un bâteau, ce trajet me semble un éternité, et une fois arrivé, nous voilà transporter, puis posé sur des plaques d'opération...

J'entends les pas de ceux qui font ça, tout est ordonné à la perfection, comme si il s'agissait de soldats.

C'est au moment où je compris à leur touché qu'on retirait mes vêtements que j'ouvre les yeux et bondit d'un coup.

_ Reviens là toi !

Alors que je m'étais à peine levé et débuté ma course qu une main me plaques un masque à gaz sur la bouche.
Mes hurlements sont atténués et mes cours inutiles.
Autour de moi un tas d'autres personnes inconscientes et de soldats rose entrain de les fouiller et changer leur vêtements.

Je me sens partir.
Je vais donc finir comme ça ? Dans un trafic humain.

☆☆☆☆☆

A mon réveil j'ai l'impression d'avoir dormi durant des années. Comme un long et paisible sommeil avant l'enfer.

Je ne reconnaît pas l'extérieur, ni l'hôtel ou j'avais passé la nuit y a deux jours.
A la place, je fais face à un tas de lit empilés les un sur les autres, et des inconnus dans tous les coins. Ils portent tous une sorte de survêtement vers et blanc ainsi qu'un numéro exposé sur le côté gauche de la poitrine.
Je me met en boule , les genoux désormais collé à mon menton je distingue que moi aussi je porte cette accoutrement.

" 095 " c'était mon numéro.

Je frissonne.
Tout le monde est perdu, cherchant à comprendre ce qui ce passe, du moins d'après les nombreuses conversations que j'entends ici et là  .

J'aimerais bien demander de l'aide ou poser des questions, mais je ne sais pas à qui .

C'est là que je l'ai remarqué. Elle était seule, debout, regardant un peu de partout autour d'elle. Au départ je ne voyais pas sont visage, perché sur mon lit je ne distinguais que ses cheveux en carré.

C'est uniquement quand elle ce tourna dans ma direction que je vis ses traits de visage. Doux ,ils étaient doux .

Quand nos regards ce croisent je détourne vite le miens et recule plus loin dans le lit .

De là je pouvais voir la grande porte en face de toutes ces structures.
Des portes qui finissant par s'ouvrir.

_ nous vous souhaitons la bienvenue à tous.

C'est quoi ce cirque ?

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