PROLOGUE #2 | Pas ma fille
{. Ce que je crains c'est de passer toute une vie sans te voir, c'est ça qui me fait mal, c'est ça qui me fait vieillir... toute une vie sans te voir .} Véronique . Sanson
1948 mots
- Le 2 mai 1998 -
Soudain, elle resserra ses poings sur la couverture de Teddy quand elle crut apercevoir ses cheveux rose. Mais ce qu'elle voyait de loin ne la rassurait pas du tout...
suite... ↓
Elle se mit à marcher d'un pas rapide vers ce point luisant de rose, son cœur battant plus vite que jamais, écrasé sous ses côtes. Ses jambes qui marchaient à une allure rapide tremblait sous ses pas, ses chevilles se tordaient, prête à lâcher tout son corps lorsque ses chaussures à talons se prendrait dans les dalles mal agencé de la Grande Salle. Mais elle continua à marcher le plus rapidement qu'elle pouvait, ses yeux sombres fixé sur ce point, ses cheveux abondamment frisé se soulevant dans son dos au rythme de ses pas, sa robe voletant autour de ses jambes, le petit Teddy bercé par cette cadence.
Cependant une main l'arrêta dans cette entrain. Elle tourna brutalement sa tête vers l'objet de cette arrêt, prête à dévorer celui ou celle qui l'empêcherait quoi que ce soit. Son visage était tendus, sa forte mâchoire toujours aussi serré et ses yeux furieux se tournèrent vers une petite femme replète aux cheveux roux dans tout les sens, la robe de travers et tachée de poussières. Molly. Elle l'a connaissait de nom et de vue. Un de ces meilleurs amies n'était d'autre que son défunts jeunes frères. Les yeux marron de Molly si similaire à son frère étaient rempli de chagrin et de peine, autant que son visage qui paraissait abattu...
- Lâchez moi, lui dit sèchement Andromeda.
Tout le monde connaissant son caractère l'aurait fait, sauf Molly. Andromeda avait beau être une personne adorablement gentille et doté d'un cœur d'or, personne n'avait intérêt à l'énerver ou à l'empêcher de faire quelque chose. De plus, par son éducation, Andromeda se montrait toujours forte et ne voulait que personne ne la voit perdre ses moyens. Ce qui était précisément l'endroit, le moment et le lieu pour perdre ses moyens...
- Je suis désolé Andromeda.
La brune commença à respirer rapidement et sa gorge ne laissait passer que très peu d'air. La phrase de la petite rousse signifiait que son pire cauchemar était bien vrai et que son appréhension s'était malheureusement réalisé...
- Ils sont là-bas, dit Molly d'une voix éteinte en montrant du regard l'estrade. A côté de Fred...
Andromeda ne comprit pas sa dernière phrase... Pourtant c'était bien là qu'elle avait cru voir un reflet rose. Andromeda dégagea son poignée de la petite main de Molly qui la serrait plus fort, mais avant qu'elle est pu faire un pas de plus, une jeune fille aux long cheveux flamboyants s'interposa à côté de Molly. Elle avait écouté toute la scène assise derrière elles.
- Je peux le prendre si vous voulez, le temps que... , dit-elle d'une voix confuse de son visage bienveillant, montrant d'un doigt peu assuré la poitrine d'Andromeda.
Elle réalisa soudain qu'elle avait encore Teddy dans ses bras, l'ayant oublié tant il était collé contre elle. Elle détacha le petit bébé aux cheveux roses. Elle avait eu tellement l'impression qu'il faisait partit d'elle... Elle le regarda intensément alors qu'elle le tenait encore dans ses bras, un long moment. Il ressemblait tellement à Nymphadora, déjà de part les cheveux qu'il arborait, et par ses petits yeux bleu océan qui la regardaient grands ouverts. Dora avait eu les même étant bébé, jusqu'à ce qu'ils changent eux aussi à ses un ans. Des larmes remontèrent dans ses yeux, coupant sa respiration.
Elle tendit immédiatement Teddy à la jeune fille qui le prit. C'était mieux comme ça, songea-t-elle. Il lui rappelait trop sa fille, son bébé à elle, et puis Teddy n'avait pas à vivre sa propre tristesse. Elle ne jeta pas un regards de plus à Teddy, se sentant coupable, et partit en direction de l'estrade.
Beaucoup de gens l'a regardait avec de drôle d'air quand elle traversa le reste de la Grande Salle, ses talons résonnant sur la pierre froide, sa jupe voletant toujours autour de ses jambes qui marchaient à grand pas. Elle baissa la tête, se cachant derrière ses long cheveux noir et frisé. Voyaient-ils ce trait physique qu'elle ne pouvait caché et qui l'a confondait avec la plus cruelle et la plus fidèle des Mangemorts de Voldemort ? Tout le monde faisait l'erreur... mais pour l'instant Andromeda n'en avait rien à faire. Tout ce qui importait été sa fille.
Soudain elle se stoppa. Elle était arrivé à l'endroit en question. Son coeur sembla crier de douleur, comme si elle avait poussé un cri sans qu'aucun son ne sorte. Elle plaqua une main sur sa bouche. Ses entrailles se contractèrent et lui firent tellement mal qu'elle aurait voulu les arracher pour ne plus rien ressentir.
Nymphadora était allongé, pâle, immobile. Ses beaux cheveux roses qu'elle, sa mère, avait tant critiqué, était éparpillé autour de son visage tellement pâle. Remus, à ses côtés, paraissait plus vieux que jamais. Leurs mains se touchaient presque, comme s'ils se tenaient la main avant de... On aurait presque dit qu'ils dormaient paisiblement sous le ciel étoilés de la Grande Salle, seulement ce n'était pas le cas...
Andromeda avala de l'air à grande bouffé aigus et saccadé, elle avait l'impression qu'elle manquait considérablement d'oxygène. Le décor tournait autour d'elle, les lumières de la salle étaient insupportable et semblaient l'écraser. Des larmes froides coulèrent le long de ses joues, ruisselant nombreuses sur son nez pointu pour s'écraser sur le sol. Elle ne pouvait plus bouger, tout tournait autour d'elle, tout sauf le corps de sa fille dont ses yeux rempli de larme ne décrochait pas.
Pas Nymphadora, cria Andromeda dans sa tête. Pas ma fille, pas ma Nymphadora, ma jolie Nymphadora. La seul personne qui l'a raccroché à Ted, qui lui rappelait ce qu'elle était vraiment. Sa fille, le fruit de leur amour, la raison pur et dur pour laquelle elle avait définitivement décidé de s'enfuir de sa famille de sang pur. Le fondement de ses idées, de ce en quoi elle croyait, de ce qu'elle défendait, ce qu'elle avait toujours pensé. Toute sa vie, toute sa raison de vivre. Dora n'était plus...
Tout en elle criait. Tout se déchirait. Sa seule et unique fille, son bébé auquel elle avait donné tant d'amour, était partit. Elle aurait pardonné toute ses bêtises, toutes ses colères rouges, toute ses comédies d'enfant, tout ce qu'elle avait cassé, toute les fois où elle lui avait menti parce qu'elle avait fait des bêtises, tout les moments où elle renversait ses verres de lait, ses tasses de café sur la table et où Andromeda l'avait violemment réprimandait. Ses innombrables tâches d'encre sur ses uniformes d'écoles, sur ses petites mains d'enfant, toute les fois où il avait fallu aller à Sainte Mangouste pour ses problèmes de Métamorphosisme, à cause de son fort caractère, toute ses crises d'adolescente, son obsession qu'on l'appelle Tonks et pas Nymphadora qu'elle n'approuvait pas, ses couleurs de cheveux vives, ses vêtements moldues et d'un style particulier qu'elle avait tant critiqué, ses grosses chaussures pleine de boue quand elle rentrait dans la maison après ses entraînements d'Auror, toute ses fugues, ses mures qu'elle faisait en pleine nuit, et son courage qui l'a poussait à prendre des risques et qu'Andromeda avait tant détesté pour son bien. Elle aurait tout pardonné pour l'avoir auprès d'elle maintenant, elle l'aimait tant. Elle aimait toute ces choses chez sa fille qui l'a faisait s'énerver, en faite, elle les adorait parce ce que c'est tout ce qui faisait que c'était sa fille. Elle l'aimait. Si on lui offrait une seconde chance elle l'aurait couverte d'amour encore plus, elle n'aurait pas été si dur avec elle, elle ne l'aurait pas si souvent disputé pour sa maladresse et son fort caractère, et elle ne l'aurait laisser partir cette nuit sous aucun prétexte...
Elle aurait tout fait pour l'avoir vivante en face d'elle.
C'en était trop. Andromeda sentit ses jambes faiblirent et elle tomba accroupit par terre, la tête dans les mains, essayant d'étouffer ses pleures sans grand succès.
Pourquoi avait-elle tout perdu ? Pourquoi la guerre avait été si cruel envers elle ? C'était le destin qui se vengeait sur elle pour avoir quitter sa famille de sang-pur ? Pourtant elle semblait le croire, elle, Sirius mort, ils avaient eut de grand malheur...
Andromeda n'avait plus de famille, plus personne. Sa seule envie était de rejoindre sa fille et son mari dans la mort. Elle ne voulait plus vivre. Pas sans eux.
Soudain elle sentit une main douce et légère se poser sur son épaule.
- Laissez moi !! cria-t-elle dans un sanglot sans vouloir en savoir plus.
Cependant la personne qui avait posé sa main ne le fit pas. Andromeda releva la tête et elle eut soudain envie de vomir face à ce qui se présentait à sa vue. Elle se releva d'un coup, le visage rempli de haine et de colère, le nez retroussé, la bouche ronde et ses yeux fusillant la répugnante chevelure blonde qui se tenait devant elle. Celle d'une ancienne personne qu'elle connaissait particulièrement bien et qu'elle n'avait pas revu depuis bien longtemps... Mais une personne qui n'était plus rien pour elle. Narcissa.
Ni la blonde ni la brune ne rompirent le silence pesant qui était bien leur seul lien, et qui dévoilait beaucoup de chose. Alors que Narcissa paraissait confuse et indécise, Andromeda débordé de souffrance, de rage et de colère qui ne tardèrent pas à exploser et à rompre ce silence.
- Vas-t-en, lança-t-elle d'un ton froid et sans équivoque.
Pourtant, la sale blonde ne bougea pas d'un pouce, ses yeux débordant de larmes.
- Qu'est-ce que tu veux vipère ? Ne pleure pas. C'est répugnant. Tu n'en a pas le droit. Tu n'as rien perdu à part ton... maître ! Vas-t-en ! Hurla Andromeda le visage empli de rage.
Cette femme n'était personne. Ce n'était qu'une petite idiote, ça n'avait toujours été qu'une petite idiote qui suivait ses grandes sœurs sans réfléchir, et surtout une de ses grandes sœurs. Elle ne pouvait supporter sa présence, en particuliers dans ce moment, car trop de chose remontait en elle à la vue de cette blonde. Le coeur d'André était déjà brisé, ratatiné. Que cette sale blonde ne vienne pas l'a regarder avec son air de pitié. Elle ne voulait pas de sa pitié. Elle ne voulait rien d'elle ! Sa présence lui donnait la nausée...
Andromeda comprit alors... lorsqu'elle vit de loin un groupe de personne habillé de noir et portant des ceintures enlacé de serpent entouré de membres de Poudlard et d'Auror. L'un d'eux lui rappelait un jeune blond qui surestimait trop sa personne...
- Tu es pathétique, lui dit-elle d'une voix grave et dégoûté, la blonde se morfondait sur son sort parce que son sale mari de Mangemort arrogant s'était fait capturé, quel peste.
- Ce n'est pas...
Elle tourna les talons et s'engouffra dans une salle mitoyenne à la Grande Salle avant d'avoir entendu la suite. Au départ c'était seulement pour échapper à cette sale blonde, mais cela devint bien vite autre chose. Le destin n'était pas prêt à la laisser tranquille... Son cœur s'arrêta quand elle vit ce que cette pièce habitait...
à suivre ↓
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Pourquoi son cœur s'arrête ? Devinez ?
N'hésitez pas à donner un avis !
PaulaTena 💜
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