o3. Entre la réalité et les souvenirs
{. Il y a des jours où l'on n'est plus personne, alors on ferme les yeux un instant, quand on les rouvre tout est comme avant .} Yves . Duteil
3237 mots
- Le 1 septembre 1964 -
- Comme tu veux... , murmura le Choixpeau, mais je tiens quand même à Poufsouffle. Ton cœur cherche quelque chose qu'il n'existe que là bas. Je le vois dans ta tête que tu n'as pas réellement envie d'aller à Serpentard. Que vais-je faire. Hum... difficile... élève très difficile. Alors ? Poufsouffle ? Non. Vraiment ? Mais tu n'es pas sur de toi. Très bien, alors ce seras...
suite... ↓
- SERPENTARD ! s'écria le Choixpeau. »
- Le 3 mai 1998 -
Serpentard, Serpentard, Serpentard... ce mot résonnait à ses oreilles comme un son infecte et insidieux. Serpentard, Serpentard, Serpentard... elle avait choisi Bella. Cette même Bellatrix qui, maintenant, lui avait tout enlevé. Comment, à un moment de sa vie, avait-elle pu vouloir la suivre ? Andromeda le savait... parce que la vrai sœur qu'elle aimait avait été étouffé par la Bellatrix folle d'amour pour son Seigneur des Ténèbres. Celui ci lui avait volé sa sœur... puis la seconde et ensuite il avait dévasté le monde des Sorciers. Cette Bellatrix dans ses souvenirs n'étaient pas la même que celle qui avait brisé des vies entières. À cette entré à Poudlard, elles vivaient encore dans l'insouciance... en tout cas sans avoir Voldemort qui la fasse basculer.
Et si je n'étais pas allé à Serpentard mais à Poufsouffle ? se demanda Andromeda. Est-ce que ça aurait changé quelque chose... dès le début... ?
Elle se leva des escaliers du château où elle s'était assise si longtemps qu'elle en avait des courbatures. Il était temps de partir.
Elle transplana à l'entrée de Poudlard. Elle réapparu devant sa maison, à la campagne. Elle était grande et faites de briques rouges. Depuis le début elle l'avait toujours trouvé absolument magnifique. Mais là, en posant ses yeux dessus, sa seule envie aurait été de s'enfuir à toute jambes pour ne pas avoir à y entrer.
Le jardin de devant était fade et triste malgré les quelques fleurs colorés et les petits arbustes l'entourant. Mais le plus déchirant était le petit portail devant elle. Ce portail peinturluré par des petites mains il y a bien longtemps...
« - Le 5 Août 1981 -
- NYMPHADORA !
Une Andromeda beaucoup plus jeune marchait à grands pas vers le portail du jardin de devant. Une petite fille aux cheveux arc-en-ciel se redressa. Ses cheveux devinrent soudain bleu foncée quand elle vit sa mère arriver l'air furieuse. Elle cacha son pinceau et son saut derrière son dos, l'air de rien.
- Qu'est ce que tu as fait à la porte de ta chambre !!! Ce n'est pas...
Les yeux sombre de sa mère s'agrandirent quand ils se posèrent sur ce qu'elle était en train de faire.
- NYMPHADORA ! Cria-t-elle, son visage contracté de colère. Mais enfin qu'est ce qui te prend !?
- Je voulais juste décorer un peu... mettre de la couleur, répondit la petite du haut de ses huit ans, essayant de sourire à sa mère qui gardait son même air consterné.
- On ne peint pas sur des murs ! Ni sur le portail de la maison ! Tu vas me laver ça tout de suite !! s'écria Andromeda en pointant son doigt vers le portail.
- Mais...
- Il n'y a pas de mais !
- Je veux dire, mais c'est impossible...
Andromeda l'a regarda accablé, ne sachant comment déchaîner sa colère. Elle prit une bouffé d'air et reprit plus calmement.
- Bien sûr que si, c'est possible, tu va remonter tes manches, aller chercher une éponge, du savon et de l'eau, et t'y mettre immédiatement ! Ou alors tu peux oublier ta place à la coupe du monde de Quidditch de l'an prochain...
- AU NON ! S'écria Dora.
Dans son ahurissement elle ne fit pas attention et lâcha son sot de peinture qui se renversa sur le sol, répandant de la peinture magique "arc en ciel" partout. Sa mère poussa un cri de rage.
- TED ! Appela Andromeda en soupirant, essayant de garder son calme le plus possible.
- Oui ? Demanda sa voix qui provenait de la maison.
- Viens tout de suite s'il te plaît ou je ne répondrais plus à aucun de mes gestes !!
Dora baissa les yeux devant sa mère, bras croisé et regard furieux. Ted apparu à la porte et ses propres yeux s'agrandirent devant le désastre qu'avait provoqué sa fille.
- Dora ! S'exclama-t-il en s'approchant. Tu n'as pas utilisé cette peinture !
- Cette peinture ? S'écria Andromeda d'un ton furieux.
- Ben oui Papa, lui dit Dora d'un air penaud, tu m'avais dit qu'elle ne s'enlevait pas... alors comme je savais que Maman n'aurait pas aimé que je rajoute un peu de couleur...
Andromeda regarda alternativement sa fille, la peinture répandu sur tout les cailloux, son mari, la peinture arc-en-ciel sur le portail, sa fille et Dromeda sentit la colère déborder dans toute ses veines.
- Occupe toi d'elle Ted ! Cria-t-elle. Moi je n'en peux plus ! Mais qu'est-ce qui te prend par la tête Nymphadora ! Gronda-t-elle. Pourquoi as tu toujours des idées aussi farfelu !
- Tu peux pas comprendre !! répondit la petite, ses cheveux devenant rouge foncée.
- Non en effet !!
- T'es trop vieille et trop méchante !!
Le coeur d'Andromeda bondit.
- Dora, tu te rend compte de ce que tu dis ! L'a reprit Ted. Là c'est toi qui est méchante. Meda, va dans la maison, je m'en occupe.
Andromeda garda son regard rond fixé sur sa fille... »
- Le 3 mai 1998 -
Elle regrettait tellement... C'est vrai que Dora n'avait pas été tout le temps facile mais c'était comme tout les enfants... Elle ne se rendait pas compte que c'était mal, elle voulait faire plaisir à sa famille en mettant de la couleur dans leur maison un peu triste à cette époque de guerre...
Andromeda soupira nerveusement alors qu'elle pleurait déjà, la main sur le portail toujours arc-en-ciel depuis ce jour. Elle se disait "j'ai été si dur... si dur... trop dur... j'aurais dû être plus gentille... plus compréhensible... moins sévère...". Elle s'était rattrapé ces derniers mois... pourtant ce n'était pas assez...
Sa fille était partie. Partie. Elle aurait tellement voulu lui dire qu'elle l'aimait, qu'elle était désolé d'avoir été si dur avec elle. Andromeda se rendit compte qu'elle ne lui avait jamais dit qu'elle l'aimait...
Elle se sentait coupable, c'était sa faute si Dora était partie. Si elle avait été plus gentille avec sa fille enfant, adolescente et adulte, elle n'aurait pas eu la ferme envie de lui désobéir ce fameux soir. Elle l'aurait écouté et serrait resté avec elle et son fils. Tout était sa faute. Sa faute.
Andromeda rentra dans sa maison, de l'eau dégoulinant sur ses joues pâles et creusé par les cillons des si nombreuses larmes qu'elle avait déjà versé. Bloquant son esprit à tout autre tourment douloureux, elle monta les escaliers et se rendit dans sa chambre. Pourquoi ? Juste pour s'allonger et attendre. Attendre que ça passe. Attendre que sa tristesse se dissipe comme la marrée, laissant un tas de petites blessures comme le sable qui s'insinuera partout en elle, qui la rongera et qui, jamais, ne disparaîtra. Attendre que la sonnerie sonne et que Harry lui rapporte Teddy dont elle devra s'occuper comme si elle était sa mère... comme si rien tout était normal...
Mais Andromeda était resté sur le palier, figé, son regard sur la porte qui se distinguait de loin. La fameuse porte de sa chambre qui avait subi l'attaque de peinture multicolore. Elle réfléchi. Elle voulait y aller. Et puis non. Et puis si. Enfin peut-être. Si. Non. Merde ! s'écria-t-elle dans ses pensées.
À pas lents elle s'avança vers cette porte qui l'attirait comme un trou noir... ce grand écriteau " Nymphadora "...
« - Le 9 juillet 1989 -
- Tu n'as pas fais ça Maman !
Dora était devant la porte de sa chambre, debout sur un tabouret et essayait tant bien que mal d'enlever l'écriteau ou était écrit son prénom « NYMPHADORA » en grosse lettre rose.
- C'est pour te récompenser de tes BUSE ma chérie, dit Andromeda d'une voix enfantine.
- C'est une idée de ta mère mais je trouve cela très ingénieux, sourit son père.
Dora poussa un grognement en se rendant compte qu'elle n'arrivait pas à enlever cette fichu pancarte au dessus de sa chambre.
- C'est beau hein ? Et tu ne pourra jamais l'enlever. Et tu as vu, les lettre sont peintes en roses.
- Je m'en fiche du rose, vous êtes ignoble, marmonna Dora en descendant de son tabouret, la moue boudeuse.
Ses parents se mirent à rire en même temps, la regardant avec un air gai. Nymphadora fronça les sourcils mais ne put s'empêcher de sourire. Elle croisa les bras sur sa poitrine :
- J'ai pas dit mon dernier mot, marmonna-t-elle. J'aurais mérité mieux quand même ! Je n'ai eu que des Optimal partout ! s'écria-t-elle. Bon sauf en Histoire de la magie et en Divination... mais franchement qui se soucie de ces matières ?
Son père passa un bras autour de ses épaules qu'elle repoussa.
- Ma chérie, regarde ta mère, rigola son père.
Dora tourna rapidement sa tête vers Andromeda qui avait un sourire lui dévorant les lèvres. Elle sortit de derrière son dos... un magnifique balais, un Comète 260 entouré de ruban rose sur le bout ! Dora poussa une exclamation et se jeta dans les bras de sa mère, criant des " MERCI " !!! »
- Le 3 mai 1998 -
Ce souvenir heureux réussit à lui arracher un sourire sur ses lèvres humides. Ah... les BUSE de sa fille, sa plus grande fierté après son admission dans l'équipe de Quidditch en tant que batteuse. Quel beau souvenir.
Ses yeux rempli d'étoile se posèrent sur cette affiche :
" TOQUEZ ! Mais n'entrez pas ! À l'adresse de Maman : surtout ne cris pas " Nymphadora ! " ou je te jette un sort, ensuite tu pourra entrer si je t'en donne la permission ; pour Papa : tu peux entrer Papounet chérie "
Andromeda soupira, nostalgique...
« - Le 25 Octobre 1992 -
- Non mais quel culot.
- Meda, c'est normal en même temps. Elle est grande et c'est tout à fait compréhensible qu'elle ne veuille plus qu'on entre sans prévenir.
- Oui mais tu as vu ce qu'elle a écrit pour moi ?! Et toi par contre tu as le droit à un petit surnom et le droit d'entrer sans problème.
- Oh Meda, elle a dix-neuf ans... elle rigole.
- Tu dis ça parce qu'elle t'a mis un mot gentille !
Ted laissa échapper un rire devant l'air déconfit d'Andromeda.
- Quand elle va rentrer des Aurors je lui en toucherais un mot. Et sans toi.
- Oh laissa là tranquille mon coeur.
- Pfff, soupira Andromeda. »
- Le 3 mai 1998 -
En fin de compte elle ne l'avait pas eu cette discussion avec Dora, parce qu'elle était déjà trop occupé avec les Aurors. À cette époque Dora avait beaucoup de travail, elle était toujours fatiguée en travaillant toujours plus. Elle l'admirait pour ça, sa petite fille devenu grande et qui bossait comme une dingue, tout ça pour devenir Auror.
Ce souvenir était aussi heureux que le précèdent et chassa un peu toute la culpabilité qu'elle avait ressentit. Parce que, un peu en dessous, à hauteur d'un mètre, un grand soleil était peint avec cette même peinture multicolore. Juste à côté trois bonhomme grossièrement dessiné se tenait la main : une grande avec des long cheveux frisé (elle), celui du milieu plus petit avec un grand sourire (Dora), un grand monsieur avec un petit ventre naissant (Ted).
Et pour finir, sur un écriteau accroché à la poignée : attention ! danger pour les yeux ! Rajouté quand Remus était venu habité ici. Toute l'explication de cette écriteau se trouvait dans la chambre même de sa fille, dans l'antre du loup.
La brune actionna la poignée et la porte s'ouvrit. Une explosion de couleur et de motif s'afficha sur sa rétine. On pouvait dire que dans sa chambre, tout l'espace était utilisé, des quatre murs au plafond en passant par le sol jonché de tout et n'importe quoi. Andromeda se demanda comment Remus avait-il pu supporter ce désordre pendant si longtemps... Le lit à deux places au milieu de la pièce était même encore défait...
Andromeda y entra et referma la porte derrière elle. Elle ne savait par où commencer à regarder tellement il y avait de choses, d'affiches, de couleur, de photo, de banderole, d'affaires, de vêtements, de guirlande et de bazar ! Mais contrairement à d'habitude, elle aimait cette ambiance, ce bazar justement. Elle s'assit sur le lit et soupira en regardant tout autour d'elle. Elle ne pouvait rien toucher de ce capharnaüm qui lui rappelait sa fille. Et que même si elle avait toujours critiqué l'état de sa chambre, maintenant elle comprenait que ce défaut chez sa fille, elle s'y était habitué. Trop habitué peut-être parce qu'elle se sentait si troublait dans sa chambre... un peu trop troublé...
Andromeda renifla et passa une main sur son visage.
Sur le mur en face d'elle, Dora avait peint elle même les lettres T-O-N-K-S en rose vif. Lorsqu'elle était revenu ici avec Remus, elle avait ressortit sa peinture et avait peint juste à côté R-E-M-U-S. Il y a à peine deux semaines, Remus, avec Teddy dans ses bras, l'avait regardé peindre en bleu le nom de leurs enfants, relié par un fil à REMUS et TONKS. Des petits coeur entouré leurs trois prénoms. Chacun avait plongé sa main dans la peinture et au milieu, trois mains était gravé dans le mur : une grande et forte, une petite et mince et une minuscule et potelé. Dans sa lancé, Dora était grimpé sur une échelle et avait écrit au dessus de son nom : ANDROMEDA et TED, qui descendait par un trait droit sur son nom à elle. Le mur était fichu, peinturluré mais magnifique... juste magnifique. C'était leur arbre généalogique, leur tapisserie de famille et la plus belle du monde.
Sur le mur de droite, le balais que ses parents lui avaient offert était pendu au mur par deux accroche. Juste à côté une grande affiche animé des Harpies de Hollyhead chevauché par une affiche des Bizarr'Sisters qui lui faisait des clins d'oeil. Au dessus un reste d'une grande banderole de Quidditch de Poudlard où était marqué "Allez POUFSOUFFLE", en jaune et noir, une autre juste à côté disait " TONKS et STONE défoncez SERPENTARD". Andromeda eut un petit rire en lissant cette dernière. Et elle avait gagné tant de fois contre Serpentard. Son équipe avait aussi gagné contre Gryffondor, ce qui avait fait rager son amie, Charlie Weasley, capitaine des rouge et or.
Ah... Andromeda balaya la pièce du regard. Sur une armoire basse était posé un tas de bonbons dans des verres, sûrement périmé depuis le temps. Un pouf usé était grossièrement par terre, des vêtements y était posé, enfin posé... laissé là au hasard. Son bureau était entreposé de feuilles, de dossier, de stylo et aussi de vêtements. En dessous de celui ci, plusieurs pairs de chaussures avait été jeté là. Au dessus du bureau, Dora avait épinglé une guirlande lumineuse de toute les couleurs qui, quand on éteignait la lumière, projeté toutes les couleurs de l'arc en ciel dans la pièce. Il y avait aussi des collage transparent aux fenêtres, ce qu'il faisait que de dehors, on repérait tout de suite la chambre de Dora.
En tournant la tête vers le gauche, Andromeda vit alors la valise de Remus, ainsi que la chaise sur laquelle était posé correctement ses vieux vêtements. C'était sûrement le coin le plus rangé de la pièce.
Soudain un bruit l'a fit bondir. Quelques choses claquait à la fenêtre. Andromeda se leva sur le tapis en forme de cœur au bout du lit et regarda en direction du bruit, serrant sa baguette dans la poche de sa robe. Heureusement ce n'était qu'un hiboux, encore petit, les plumes grises et de grand yeux brillant. Il s'agitait devant la fenêtre, une lettre dans le bec.
Andromeda partit lui ouvrir et attrapa la lettre qu'elle ouvrit aussitôt, intrigué :
" Si vous voulez on peut garder Teddy jusqu'à demain, vous viendrez le chercher à la maison. En plus on a besoin de vous pour faire quelques préparatifs, alors ce serra l'occasion ? Vous viendrez à l'heure du gâteau, Maman sera ravi d'en faire un. Ça nous changera à tous les idées je crois... Qu'en dites vous ? Comme cela, vous pouvez vous reposer un peu ce soir, Maman à tout ce qu'il faut pour le bébé (elle a garder toute mes affaires en souvenir, dans un placard). Envoyez moi une réponse.
Ginny et Harry. "
Andromeda ressentit aussitôt de l'amitié pour Ginny. Elle aimait vraiment bien cette fillette. Elle se dépêcha de prendre une feuille qui traînait sur le bureau de sa fille et répondit :
" Il n'y a aucun problème, c'est d'accord pour demain. Pour Teddy, merci, j'espère qu'il ne vous causera pas trop de soucis, il ne fait pas encore ses nuits. Alors à demain.
Andromeda. "
Le petit hiboux gris s'envola nerveusement avec le bout de parchemin et disparu bientôt à l'horizon.
Andromeda se rassit sur le bord du lit, son œil fut attiré par des photos qui était posé sur la table de chevet. Elle attrapa les deux cadres : la première était une photo de Dora et Remus côte à côté tenant le petit Teddy qui agitait ses mains potelés vers l'objectif. C'était Andromeda qui l'avait prise, elle s'en souvenait très bien. La seconde datant de beaucoup plus longtemps, Dora devait avoir huit ans ou moins, elle lui tenait la main, ce jour elle avait choisi des longs cheveux roses. Elle souriait de toute ses dents, enfin presque, il lui en manquait quelques unes, un sourire d'enfant. Et elle lui tenait la main, elle la femme aux ses longs cheveux châtain foncée frisé pendu dans son dos. C'était le jour de son anniversaire, avant qu'ils ne partent mangeait au restaurant moldues comme leur avait demandé Dora. Ted prenait la photo et il réussit à se glisser dedans par un petite photo qu'avait rajouté Nymphadora. Ils étaient au complet.
Andromeda sentit son cœur s'alourdir. Ces photos étaient si belle... lui rappelant sa fille et son mari qui n'était plus...
Elle se laissa tomber dans le lit défait de sa fille, s'allongea recroquevillé, les photos contre elle.
Elle voulait rester comme ça pour toujours. Dans cette chambre dont l'odeur de sa fille était plus que présente et qui lui rappelait tant de bon souvenir...
Quelques secondes plus tard, Andromeda s'endormit sans s'en rendre compte, sûrement comblé par sa tristesse, sous les photos de sa famille perdu...
○○○
Bonjour !
Petit code lecture (au cas où) : tout ce qui est en italique sont ses souvenirs, normal c'est la réalité.
Ah j'allais oublié : MERCI POUR LES PLUS DE 100 VUES !!! C'EST EXTRA MEGA GIGA SUPER !!! MERCI A TOUS ET PLEIN DE BISOUS !
Alors ça vous a plu !! N'hésitez pas à voter et à commenter si c'est le cas, ça me ferait super plaisir !
BISOUS ! à Dimanche !
PaulaTena
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