ÉPILOGUE | 14 ans plus tard
Été 2014
Andromeda enfonça la clé dans la serrure argenté et tourna une fois. Un cliquetis se fit entendre et elle poussa la porte en bois marron. Elle tendit la main pour saisir sa valise mais Teddy l'a prit avant qu'elle ait pu poser la main dessus.
- Laisse moi la prendre, lui dit-il avec un sourire.
Andromeda rendit son sourire à son petit fils et grimpa les quelques marches pour rentrer dans sa maison, suivit par Teddy qui monta les deux grosses valises et les posa dans le couloir.
Andromeda prit une grande respiration. Sa maison sentait le renfermé mais elle avait toujours cette odeur particulière de forêt ou de bois qui l'a rendait heureuse dès qu'elle l'a humait. À chaque fois que cette air remplissait ses poumons, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Ted et Dora. Un sourire mélancolique l'a prit, elle posa ses sacs, enlevant par la même son manteau léger.
La porte claqua et Teddy posa aussitôt sa veste en cuir sur le porte manteau, surexcité de revenir ici.
- Je vais ouvrir les fenêtres ! S'exclama-t-il en rentrant en trombe dans le salon.
Andromeda adorait la bonne humeur, l'enthousiasme de son petit fils, ça lui rappelait toujours celle de Dora. Ce trait de caractère avait été héréditaire.
Alors que la pièce principale commençait à s'illuminait et à s'aérer, Andromeda se dirigea vers la cuisine, ayant comme idée de préparer un bon gâteau au chocolat pour féliciter Teddy de l'obtention de ses BUSE.
Ils avaient eut les résultats hier, le huit juillet. Étant professeur d'Arithmancie à Poudlard, Andromeda était resté là bas avec Teddy jusqu'à hier pour des questions d'organisation. Ils avaient reçu les résultats de ses BUSE et son petit fils n'avait eut que des Optimal ! Elle était très fier de lui, il était aussi excellent et talentueux qu'elle avait put l'être, que l'était son grand-père, sa mère et il était aussi travailleur que son père. C'était un garçon plein d'entrain, d'énergie, de joie et de talent. Il avait été nommé préfet cette année, et elle était sûr qu'il serait nommé préfet-en-chef durant sa septième année.
Andromeda poussa un soupir heureux. Elle était comblé avec lui. Son métier, sa famille, ses amies, tout l'a comblé.
Cela faisait bientôt quinze ans. C'était bien long quinze, mais cela été passé si vite qu'elle n'avait pas vu son petit fils grandir. Le petit bébé aux cheveux bleu étaient devenus un grand garçon gringalet qui l'a dépassait déjà de taille, le visage joyeux, semblable à celui de son père jeune. Sa famille de coeur s'était agrandi, les Potter, les Weasley, les jeunes de dix-huit avait eut aussi grandi et leur avait offert un tas de petits enfants merveilleux, construisant une famille dont Andromeda et Teddy faisait partit. Elle les aimait tous, si joyeuse famille qui l'avait accueilli. Andromeda s'était rapproché d'eux tout en gardant soigneusement son indépendance avec Teddy qui allait souvent manger chez Harry, son merveilleux parrain.
Enfin, soupira Andromeda avec un sourire. Puis elle mit son tablier, sortit sa baguette de sa jupe et l'agita légèrement. Le sac de course qu'elle avait laissé dans le couloir arriva. Les ingrédients en sortir et toujours avec sa baguette elle déplaça un plat et commença à mélanger les œufs qu'elle cassa à la main, y ajoutant ensuite le sucre.
Ça lui manquait de ne pas faire à manger à Poudlard, même si d'un côté ça l'avait soulagé de ne plus avoir à penser tout le temps à cuisiner. Andromeda avait déjà eut assez de boulot avec Teddy enfant... elle se souvenait de tout, des goûtés au chocolat, des déjeuné, des repas familial accompagné de son petit Teddy chérie.
Six ans maintenant qu'elle avait accepté le poste de professeur d'Arithmancie à l'école de sorcellerie. Jamais elle ne l'avait regretté. Minerva McGonagall lui avait déjà demandé de venir enseigné bien avant, mais elle avait Teddy encore petit, et elle ne voulait pas le laisser. Elle avait décidé d'accepter la demande de Minerva quand il irait lui même à Poudlard. Entre temps, Minerva McGonagall était devenu une amie qu'elle n'aurait jamais soupçonné, elle était toujours là pour elle et les deux femmes se voyait quelques fois pendant les vacances pour prendre un thé. Après une énième demande de la part de la directrice de Poudlard, Andromeda avait en fin de compte elle avait cédé un an avant ce qu'elle avait prévu, et Teddy était allé vivre à moitié chez Harry à moitié à Poudlard avec elle. À dix ans déjà il avait été un grand habitué de Pré-au-Lard où il raffolait aller !
Ses parents seraient si fière de lui, ce dit-elle en faisant tourner le fouet dans le plat. Andromeda se répétait souvent cette phrase, très souvent, presque tout les jours.
En quinze ans Andromeda avait eut le temps de faire enfin son deuil. Cela avait été difficile mais elle y été arrivé, au point qu'aujourd'hui si elle pensait à Dora ou Ted, son coeur ne ce serrait plus douloureusement. Puis, avec ses problèmes de coeur elle s'était fait une raison. Il n'aurait pas fallu qu'il lui arrive quelque chose à elle aussi... Teddy se serait retrouvé seul, sans famille. Elle s'était reprit en main et peu à peu elle avait retrouvé goût à la vie, se faisant nourrice de tout les petites tête rousse (ou blonde et brune) des Weasley pour retrouver un travail.
Soudain, alors qu'elle était en train de verser sa patte finit dans un moule, Teddy apparu à l'arcade de la cuisine.
- Lettre pour toi Mameda ! Ça vient juste d'arriver par hiboux.
Il agitait la lettre en question dans sa main. Elle allait lui dire de l'a poser sur la table mais quand elle mit ses lunettes d'astigmate sur son nez et vit l'insigne de Sainte-Mangouste... !
- Tu veux bien prendre le relais ? Demanda-t-elle à Teddy qui hocha immédiatement la tête.
- Dans ce cas je pourrais lécher le plat ? Demanda-t-il d'une voix excité, le début de ses cheveux ébouriffé prenant une couleur jaune.
- Bien sûr, rigola-t-elle.
Elle attrapa la lettre tendit que Teddy prit le plat de patte qu'il continua de verser à la main dans le moule.
Andromeda regarda la lettre où était inscrit son nom et son adresse, au coin gauche était dessiné un os croisé avec une baguette verte. Elle l'a retourna, en effet, au dos était marqué la provenance de cette lettre : hôpital pour sorcier Sainte-Mangouste.
Elle s'assit à la table intrigué et entreprit de déchiré le haut de l'enveloppe. Elle en sortit une feuille de parchemin qu'elle déplia avec curiosité et empressement.
À Madame Andromeda Tonks,
Comme vous le saviez déjà, des recherches étaient en cour depuis très longtemps au sujet du mystérieux sort qui avait touché votre fille et votre gendre....
Andromeda sentit son coeur se serrer douloureusement... Ne pouvant en lire plus pour l'instant, elle leva les yeux de sa lettre et jeta un coup d'oeil à Teddy qui plongeait un doigt impatient dans le plat encore plein de patte au chocolat.
Andromeda se leva discrètement et sortit de la cuisine, le laissant avec son chocolat. Elle sortit dans le jardin, prenant l'air frais qui se diffusait ce matin de juillet, et continua sa lecture appuyé sur le mur de la terrasse.
... J'ai dirigé mes nombreuses recherches vers ce sort. Après ces dix dernières années de recherches intensives, j'ai le plaisir de vous annoncer que mon équipe et moi avons enfin réussi. Votre fille et votre gendre sont réveillé, ils leur a fallu du temps pour revenir à eux mais ils sont en ce moment définitivement de retour parmi nous. C'est une énorme réussite pour nous, et nous sommes heureux de vous offrir cette nouvelle. J'imagine qu'elle vous rendra plus qu'heureuse, vous et votre famille.
Je vous prit de bien vouloir vous rendre dans mon service le plus rapidement possible.
Veuillez croire, Madame Tonks, en mes sentiments les plus distinguées.
Guérisseur Sony
Ses mains se mirent soudain à trembler, presque autant que ses jambes qui lâchèrent. Ses genoux claquèrent sur le carrelage de la terrasse. Sa main lâcha la lettre qu'elle tenait encore. Elle plaqua sa main sur sa bouche, sa respiration rapide soulever douloureusement sa poitrine.
Elle ne savait pas si cette état était dû à son choc ou à la joie qui l'a remplissait. Des larmes de joies débordèrent de ses yeux et son coeur soutenait un rythme rapide et euphorique.
Elle rattrapa la lettre qu'elle venait de lâcher et relut les mots... une fois, deux fois, trois fois. De retour parmi nous.
Elle laissa sortir un sanglot de joie. Elle n'y croyait pas tellement ça paraissait trop beau pour être vrai. Quinze ans que son espoir s'était terré sous son deuil... quinze ans qu'ils croyaient tous que tout était perdu, et maintenant... ?!!!
Sa fille ne pouvait pas en ce moment même être debout sur son lit d'hôpital et pester ouvertement d'être enfermé dans une chambre d'hôpital ? Elle sourit en s'imaginant cette scène. Son coeur s'emballa et un sentiment de joie incommensurable monta en elle. Sa fille, vivante !
Elle n'eut qu'une seule envie s'était de vérifié la nouvelle de ses propres yeux.
Andromeda se leva ni une ni deux sur ses jambes et rentra dans sa maison. Elle essuya son visage et essaya de prendre un ton désinvolte :
- Teddy ?!
- Quoi ? Répondit celui ci encore dans la cuisine.
Elle le vit arrivé le plat vide entre ses bras, une cuillère dans la bouche. Andromeda ne put s'empêcher de sourire, un grand sourire qui prit tout son visage. Son petit fils n'était plus orphelin, il venait à l'instant de retrouver ses deux parents, sans le savoir ! Le savoir... Andromeda reprit un sourire un peu plus naturel et décida de ne pas lui avouer tout de suite. Il fallait qu'elle soit sûr avant de lui exposer cette nouvelle.
- Je pars faire deux trois courses, tu gardes la maison. Je reviendrais dans peu de temps.
- D'accord, mais on vient pas de faire des courses là ? Juste avant ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.
Andromeda ne pouvait pas lui dire. Harry et elle n'avait déjà su comment lui dire que ses parents n'étaient pas réellement mort... Alors lui dire maintenant qu'apparemment, à partir d'aujourd'hui, il n'était plus orphelin... Non. Il fallait d'abord le préserver. Il avait déjà eu un peu de mal cette année en se rendant compte que Poudlard était le lieu où ses parents étaient mort, que s'était sa propre grande-tante qui avait tué sa mère, alors que celle ci aurait dû rester à la maison avec lui. Teddy avait découvert tout ça à son insu et elle ne voulait pas qu'il souffre plus. Il lui avait dit des choses qui l'avait fait frissonné... « je l'es déteste parce qu'ils sont mort, ils m'ont laissé alors maintenant fichez moi la paix avec eux »... elle n'avait su quoi répondre et ces mots résonnaient encore très mal en elle. Peu à peu Teddy s'était calmé là dessus. Cependant il fallait faire attention... et Harry et elle y veillait fort.
- Je me suis rendu compte que j'ai oublié certaine chose, se justifia Andromeda.
- C'est quoi cette lettre ? Demanda-t-il.
Il n'était pas dupe ce petit. Elle sourit tout de même. Cette facette têtu et borné était bien son côté Black.
- Ce n'est rien d'important, un petit rappelle pour une visite médicale, tu sais pour mon coeur.
- Ah, dit-il.
Teddy n'avait pas l'air convaincue mais il se contenta de remettre la cuillère pleine de chocolat à sa bouche et de partir dans la cuisine les sourcils asymétrique, la pointe de ses cheveux actuellement vert d'un jaune canaris.
Andromeda replia la lettre dans la poche de sa robe et sortit sa baguette. Pensant très fort à sa fille, une colombe argenté en sortit et partit aussitôt par la fenêtre. Harry et Ginny recevrait le message juste avant qu'elle ne transplane chez eux.
Elle sortit dans la couloir, ne prit même pas la peine de mettre sa cape, attrapa son sac et ouvrit la porte. Traversant le jardin d'un pas rapide et pressé, ses pensées allaient et venaient vers sa fille. Son excitation étant au maximum, le sourire aux lèvres et le coeur dans un nuage elle transplana.
Elle arriva dans un quartier de Londres au coin d'une rue. Andromeda se dirigea avec précipitation vers la rue parallèle, bien plus tranquille que le reste du quartier. Elle avança jusqu'à la maison numéro sept cent dix et une fois devant la grande porte en bois noir, elle toqua. Aussitôt la porte s'ouvrit sur la petite Lily du haut de ses six ans.
- André !! s'exclama-t-elle de sa petite voix fluette en lui adressant un sourire édenté.
- Bonjour Lily, répondit-elle en passant par la porte qu'avant grand ouvert la petite rousse.
Alors qu'elle avait à peine mis un pas dans la couloir un ploc sonore retentit derrière elle.
- Je n'ai même pas pris la peine de transplaner à côté quand j'ai reçu votre patronus au ministère ! S'exclama un Harry anxieux qui rentra directement dans le couloir. Bonjour ma joli frimousse, dit-il à Lily qui sautilla de joie en sautant dans les bras de son père. C'est vrai ?!! demanda-t-il en écarquillant les yeux, le visage très expressif de son excitation intérieur.
- Oui Harry, c'est vrai, dit-elle en lui tendant la lettre.
Soudain le porte qui menait à la cuisine s'ouvrit sur Ginny, le regard rond et le sourire aux lèvres.
- Vous êtes là ! André vous ne rigolez pas ?!! s'exclama Ginny car Harry semblait soudain sans voix.
- M'amuserais-je à faire des blagues là-dessus ! Rigola-t-elle, le joie débordant enfin sur son visage, montrant Harry absorbé dans sa lecture.
- C'est vrai, dit Harry en relevant la tête, un sourire sous sa barbe. Non et puis Andromeda qui fait des blagues ce n'est pas courant ! Ria-t-il en s'avançant vers Ginny, secouant la lettre devant ses yeux.
- Comment c'est possible ? Demanda Ginny dont la joie débordé aussi.
- C'est le guérisseur qui faisait des recherches. Si on veut en être sûr il suffit de vite ce rendre à l'hôpital ! Et croyait moi je n'ai jamais été aussi excité de toute ma vie de me rendre à Sainte-Mangouste !! s'écria Andromeda.
- Vas-y Harry, dit Ginny, je garde les enfants mais envoie moi vite un message pour me confirmer la nouvelle !
Ils partirent tout sans pouvoir dire plus aucun mot. Ils n'attendaient plus que de voir de leur propre yeux la nouvelle, se situant en ce moment entre la paradis vivant et l'impression que ce n'était pas possible.
Quinze ans qu'ils étaient endormi profondément, dans un sommeil éternel. Quinze ans pendant lequel tout le monde s'était reconstruit, que la famille s'était largement agrandi et que Teddy venait enfin d'avoir ses BUSE. Quinze où Dora et Remus n'avait pas bouger d'un pousse, restant exactement les même qu'après leur mot...
Comment vous dire qu'ils étaient impatient !
Ils savaient que ce moment arriverait peut-être un jour. Le moment où ils reviendraient enfin parmi eux. Mais même après s'être préparé ils étaient encore hébété.
Ils transplanèrent à deux devant la vieille vitrine sans faire attention aux Moldues.
- Nous venons voir Nymphadora Tonks et Remus Lupin qui...
Le mannequin hocha vivement la tête avant qu'Andromeda n'est finit de lui murmurer la raison de leur visite. Ils traversèrent la vitrine et entrèrent dans Sainte-Mangouste.
Une ambiance très joyeuse semblait avoir pris l'hôpital. Même les malades qui attendaient leur tour souriant, parlait avec excitation pour ceux qui le pouvait et les médicomages étaient regroupé par groupe, se parlant et souriant de toute leur dent. Une des femmes en habit vert se détacha d'eux alors qu'Andromeda et Harry se dirigeaient vers l'accueil, jetant des regards oblique autour d'eux.
-Andromeda Tonks ! S'exclama soudain l'infirmière qui s'était détachait.
Une jeune fille à la mâchoire carré et aux sourcils broussailleux s'approcha d'eux. C'était Alice Bones, la petite fille de Amelia qui lui ressemblait comme deux goûtes d'eau et qui avait été son élève en septième année.
- Vous êtes enfin arrivé !! s'exclama-t-elle ravi de revoir Andromeda, et Harry que tous connaissait. Tout le monde ne parle que de ça ici ! Andromeda tu as reçu la lettre ? Oui je me suis moi même beaucoup impliqué pour ta fille ! J'ai failli t'envoyer un message mais je me suis dis qu'ils allaient le faire eux même ! Venez je vais vous emmenez dans leur chambre ! On essayes de les isolé un peu ! Tout le monde veut voir si c'est vrai ! C'est fou ! Même moi je n'y crois pas !
Jamais au grand jamais Andromeda n'avait vu Alice aussi surexcité, Harry semblait aussi étonné par l'excitation de la jeune fille.
Andromeda suivit Alice d'un pas nerveux, elle commençait à trembler d'impatiente et son coeur était serrer dans un étau. Harry était si ahuri qu'il gardait cette expression de surprise sur son visage pendant qu'ils marchaient le long des couloirs sinueux.
Enfin, ils arrivèrent devant la fameuse porte, le coeur d'Andromeda bondit dans sa poitrine. Le temps qu'Alice ouvre la porte parut infiniment long pour tout le monde dont le coeur battait deux fois plus fort. Ils avaient tous l'impression qu'il allait s'arracher de leur poitrine pour tomber par terre.
La porte blanche était maintenant grande ouverte, leur yeux cherchaient et cherchaient avec impatiente mais des panneaux caché la vue de tout ce qui s'y trouvait.
Soudain une voix leur parvint avant qu'ils aient pu rentrer :
- ... laissez moi sortir ! Il n'y a même pas de fenêtre ici !
Andromeda se mit à pleurer sans contrôle et rentra la première dans la pièce avec impatiente. Cette voix avait comprimé son coeur et avait fait trembler tout ses muscles. Elle avait cru ne jamais réentendre cette joli voix perdu à son oreille, et pourtant... Andromeda se précipita au milieu pièce, tournant la tête de gauche à droite, elle l'a vit enfin...
Dora était devant elle, bougeant, les yeux ouvert, le regard expressif, à genoux sur le lit dans sa robe d'hôpital blanche. Ses cheveux roses en pointe sur sa tête, son visage pâle en forme de coeur exprimant son indignation.
Andromeda crut qu'elle allait s'évanouir à cette vision. Tout son corps se figea. Ses jambes flageolantes semblait bloqué. Andromeda avait l'impression que tout se passait au ralentit autour d'elle. Le visage de sa fille adoré tourna doucement et ses grands yeux brillant se posèrent sur elle. Ils s'agrandirent aussitôt. Andromeda sentit son corps se liquéfier de l'intérieur et elle se mit à pleurer une main sur la bouche.
Rêvait-elle ? Sa fille, vivante, devant elle ?
Son sang ne fit qu'un seul tour et elle couru vers sa fille. Se rapprochant de plus en plus d'elle, mais trop lentement à son goût, Andromeda tendit ses mains vers sa fille. Dès qu'elle fut plus près elle les posa sur ses joues. Le visage hébété de Nymphadora était maintenant juste sous ses yeux embué de larmes. Animé et rosit, vivant et doux. Sentir sa peau chaude sous ses mains l'a rendait plus heureuse que jamais.
- Ma chérie, c'est bien toi, sanglota Andromeda un sourire dévorant son visage.
- Heu... oui...
Andromeda l'a prit aussitôt dans ses bras, l'a serrant le plus fort possible contre elle, sentant le corps vivant de sa fille contre elle, sa chaleur. Ses cheveux roses lui chatouillant le visage, sa joue était contre la sienne et sa main gauche resté son autre joue.
Le coeur d'Andromeda était comme libéré d'un poids et elle ne put s'empêcher de le libérer encore plus. Sanglotant, pleurant et souriant tant le bonheur qui l'a transperçait était grand.
- Tu m'as manquais ma chérie, tu m'as tellement manqué. Je t'aime, je t'aime, je t'aime mon bébé. Je t'aime plus que tout et je t'interdis de partir encore une fois. Je t'aime ma puce.
Elle serra sa joue contre la douce peau de sa fille et lui fit le maximum de bisous qu'elle pouvait, caressant ses cheveux roses, cherchant à tout pris à sentir sa fille, son bébé adorait qui l'avait quitté pendant quinze ans. Nymphadora resta figé, semblant aussi perturbé que sa mère, ne sachant ce qu'il se passait exactement, elle se laissa câliné.
- Vous êtes vieux, murmura alors celle ci qui avait tourné ses yeux écarquillé vers le lit à côté d'elle.
Harry était assis près du lit de Remus, partageant un accolade cordiale et chaleureuse. Pourtant les yeux de Harry était plus brillant que jamais... il avait enfin retrouvé son aîné, son professeur, son protecteur. Remus.
Andromeda ne releva pas l'interrogation de sa fille et se posta juste devant son visage éberlué.
- Je t'aime ma puce. Ne me quitte plus jamais.
Des pleures de joies se déversèrent à nouveau sur ses joues pâles.
- Oh je t'aime, je t'aime.
Elle ne pouvait dire rien d'autre. Elle avait tant envie de lui dire. Elle se sentait submergé par tout son amour pour sa fille. Dora eut elle même les yeux baigné de larmes...
- Je t'aime plus que tout, tu es tout pour moi ma chérie. Je t'aime. Ma petite Nymphadora...
Pour la première fois, Dora se tut et prit elle même l'initiative de prendre sa mère dans ses bras, ne formant plus qu'un...
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