12. Nymphadora
{. C'est comme un guignole spectacle permanent. C'est travail famille patrie les gentils, c'est la retraite à vingt ans les méchants .} Michel . Fugain
1155 mots
- Le 14 Août 1972 - Deux semaines plus tard
- La situation est grave Andromeda.
Les mains dans le dos, debout, cette dernière leva ses yeux vers sa mère, assise posément dans son grand fauteuil de velours bleu.
- Assis toi ma chérie, lui dit-elle en restant le plus calme possible.
Andy s'exécuta et se posa noblement sur le canapé d'en face.
- Il faut qu'on parle de...
- Mère, la coupa-t-elle aussitôt, je ne veux pas changer d'avis, dit-elle immédiatement et fermement. Je ne changerais pas d'avis.
- Andro...
- Excusez moi mère, la coupa-t-elle une seconde fois, ce qui provoqua des éclairs dans les yeux de la blonde. Laissez moi m'expliquer, ajouta-t-elle avec précaution.
Druella se redressa soudain, son visage se contracta puis se décontracta. Elle ferma les yeux et entrouvrit la bouche pour respirer calmement. Elle ouvrit à nouveau les yeux en poussant une profonde respiration. Andromeda admirait le contrôle que sa mère avait sur elle même juste en utilisant sa respiration. Elle se promit d'essayer la même chose, elle qui ne contrôlait pas si bien que ça ses nerfs...
- Très bien Andromeda, finit-elle par lui répondre d'une voix calme.
- Merci mère, répondit-elle avec chaleur, la remerciant du regard.
Elle s'empressa alors de continuer.
- Je ne pense pas comme vous, je ne pense pas que les né-moldus soit inférieur ou différent, parce que j'en connait un, et qu'il est l'homme le plus gentil qu'il me soit donné de connaître, et je l'aime...
Elle vit le visage de sa mère se contracter, les muscles de son cou se tendirent au maximum et son regard vacilla. Mais Andromeda continua avec force.
- Et je n'ait plus envie de cette vie. J'ai envie de travailler, d'avoir un mari que j'aurais choisi, et qui m'aime aussi, j'ai envie de vivre dans une simple petite maison de campagne, de faire partit du monde d'en bas, j'ai envie d'avoir plein d'enfant... que j'élèverais moi même. Je n'ai plus envie de cette vie là, de ces bals mondains et des fanfreluches des sang-purs, continua-t-elle en voyant les muscles de sa mère se contracter. Mère ne m'en voulait pas. Je vous aime, vous, Bella, Cissy, père et tout le personnels. Vous êtes ma famille et vous aurez toujours une grande place dans mon coeur. Mais je ne veux plus vivre comme vous... j'en suis désolé mais j'ai bien réfléchi. Je suis adulte et je sais prendre des décisions pondéré. Laissez moi la chance de vivre comme je le souhaite, sans pour autant être rejeté par la famille que j'aime.
Druella regarda sa fille qui avait une détermination démesuré dans le regard et dans la voix, une assurance qu'elle ne lui avait jamais vu auparavant. Sa fille si douce d'habitude, si gentille, si pondéré... avec une telle assurance ! Elle aurait plutôt cru cela de Bella et non de sa douce Andromeda. Elle sut alors que sa fille pensait vraiment ce qu'elle disait, qu'elle voulait vraiment changer de vie... sa toute petite fille...
Andromeda vit le visage de sa mère s'adoucir, ses grands yeux bleu était rempli de larme. Simplement elle se leva, sans pouvoir trouver ses mots, elle prit sa fille dans ses bras. Andromeda resserra l'étreinte de sa mère, inhalant son parfum si caractéristique, sa propre madeleine de Proust.
Elle aimait sa peau douce entouré de ce parfum de lilas. Sa mère était vraiment son modèle. Elle se dit aussitôt qu'elle aurait quand même du mal à vivre sans son amour... mais l'idée de lui emprunter un de ses foulards avec elle, pour se rappeler son odeur même quand elle ne serait plus avec elle, la rassura quelque peu. Ce foulard lui rappellerai à quel point elle l'aimait.
Druella se décolla de sa fille, tamponnant élégamment ses yeux.
- D'accord ma chérie. C'est d'accord.
Andromeda crut ne pas avoir bien entendu. Elle ouvrit la bouche par étonnement.
- Chut, laisse moi terminé. Demain midi tu l'annonceras officiellement...
- Demain ? Au repas ? Et père ? se demanda aussitôt Andy.
- Il faudra bien qu'il le sache. Mais l'occasion du déjeuné sera la plus approprié pour calmer ses nerfs. Il aura du mal mais je serais là, tu n'as pas à t'inquiéter, lui dit-elle en souriant.
- Tout le monde connaît le pouvoir apaisant que vous avez sur père, rigola doucement Andromeda. Merci. Merci de tout mon coeur mère. Vous ne savez pas à quel point je vous aime.
- Je sais mon ange, moi aussi... je t'aime plus que tout, murmura-t-elle en lui prenant les mains, et c'est justement pour cela que je t'accorde mon consentement. Mais, rajouta-t-elle, son visage changea soudain, je ne veux pas me retrouver dans le même pièce que ce...
- Ted Tonks, répliqua Andromeda avec un léger goût amer dans la bouche.
- Peu importe son nom moldu.
- Si je l'annonce, je veux qu'il soit là ! dit-elle d'une voix entraînante. Peut-être même que vous le trouverez aussi gentille que moi ! Que vous changerez d'avis sur les né-moldus ! J'aimerais vraiment que vous le rencontrez !
- Pour que ton père le tue ! s'écria-t-elle à la suite.
Andromeda s'affaissa soudain dans le fauteuil, refroidie. Elle se rendit compte que ce n'était pas si beau qu'elle l'avait ressentit il y a deux secondes. Son père... était vraiment capable de commettre un tel acte envers... un né-moldu...
- Meda, se reprit calmement Druella.
- Juste cette fois, continua Andromeda avec un peu moins d'entrain, mais qui ne voulait pas faiblir sur l'occasion de cette rencontre. Et au mariage, c'est tout. Ensuite je viendrais juste avec... toute seul, corrigea-t-elle immédiatement.
Andromeda se sentit mal... à quelque secondes près elle allait lui dire « je viendrais juste avec le bébé »... qu'elle idiotie...
Druella ferma les yeux et les rouvrit tout en respirant profondément.
- Juste pour cette fois et... et pour le... le... le mariage.
Andy ne contrôla pas sa joie et sauta au cou de sa mère.
- Je vous aime tant. Merci, merci mère, lui dit-elle avec chaleur. Jamais je ne pourrais vous rendre ce que vous me faites comme cadeau !
- Tu es ma fille, et te voir heureuse, cela me suffit. Je... je pourrais tout subir pour te voir heureuse... Ma petite nymphe, lui murmura-t-elle d'une voix douce.
Andromeda sourit. C'était son surnom. Enfant, de part sa douceur, sa peau pâle, son visage en forme de coeur parfait et délicat, ses grands yeux brillant, cela avait était son surnom. Quand elle était petite, sa mère l'appelait toujours ma petite nymphe... »
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Joyeux Noël !!
Ce chapitre est un petit cadeau de Noël, en attendant la suite qui arrivera très vite ! J'espère qu'il vous plait !
Vous aimez l'explication du prénom de Nymphadora ?! Je crois bien qu'il fallait une bonne explication pour qu'Andromeda appelle sa fille ainsi, non ?
Ce n'est pas fini, ne vous inquiétez pas pour ça !
Bisous !!! Plein de loooove !
PaulaTena
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