𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟒












—    A  M  E    A  S  S  E  R  V  I  E    —






武士は食わねど高楊枝
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             DEVANT MOI, nombre d’écrans s’étalent dans cette pièce sombre. Assise sur un fauteuil devant la large console grâce à laquelle se commandent les caméras, je peux observer le déroulé de l’examen.

             Car celui-ci est enfin arrivé et l’épreuve fixée n’est pas des moindres. Les élèves doivent se battre en binôme contre des professeurs qu’ils ont pour mission de capturer. Autant dire qu’il ne s’agit pas là d’une mince affaire.

             Pourtant, je n’ai observé aucun des combats jusqu’ici. Mes yeux étant concentrés sur les copies que m’ont rendue les élèves il y a quelques jours, quand j’ai donné cours seule.

             Après ma classe, une fois que les feuilles contenant des lignes sur les alters de chacun et comment exploiter leurs faiblesses pour les renverser m’aient été rendues, Aizawa est venu me voir. Il m’a alors expliqué sans trop de cérémonie que ce devoir comptera comme une partie de l’examen héroïque, une sorte de point bonus. Alors je me dois de les corriger.

             Ainsi, depuis le début de l’examen, pas une seule fois je n’ai levé les yeux en direction des élèves affrontant leurs professeurs.

— Equipe Todoroki, Yaoyorozu. Epreuve pratique. Prêts ? Partez.

             Aussitôt cette voix retentit-elle que je lève les yeux vers la retransmission du terrain numéroté quatre présentant un lotissement. Quelques rues séparent des blocs de maisons et des arbres sont plantés pour décorer les lieux. Il s’agit ni plus ni moins d’une configuration urbaine.

             Ils s’apprêtent à affronter Aizawa.

             Grâce aux caméras, je parviens à les voir, courant dans les rues et s’enfonçant dans une ruelle. Quelques instants durant, je les perds de vue. Aussitôt, ils jaillissent dans un autre endroit qui est filmé. Mes sourcils se froncent quand je les vois s’arrêter pour discuter.

             Ce n’est sûrement pas le moment pour tailler la causette.

             Et, effectivement, très vite, leurs yeux s’écarquillent. La caméra recule, laissant voir dans son champs la silhouette d’Aizawa. Il les a approchés à pas de loup et, obnubilés par leur conversation, ils n’en ont rien entendu.

— Tu parles d’une erreur de débutant, je grommelle dans ma barbe.

             Suspendu, la tête en bas au bout de son écharpe qu’il maintient enroulée autour de câbles électriques, le professeur les guette telle une chauve-souris, ses cheveux tombant autour de son visage.

             Aussitôt l’aperçoit-il que Todoroki esquisse un mouvement du bras en arrière pour le percuter. Mais, retombant au sol sur ses pieds, l’homme l’évite. Le garçon tente alors un coup de pied mais son professeur saute en arrière tandis qu’il hurle quelque chose à l’intention de sa camarade.

             Mes yeux s’écarquillent quand je la vois quitter les deux en courant, s’éloignant précipitamment. Est-ce un plan ? Essaye-t-elle de faire le tour ? Non. Cela n’aurait aucun sens. La vérité est bien plus déconcertante.

             Elle est en train de fuir.

— Bordel, Momo, qu’est-ce que tu fais !? je m’exclame à voix basse, remuant sur mon siège à cause du stress.

             Je n’aime pas ce que je viens de voir. Il lui hurle quelque chose et elle s’enfuit ? Lui a-t-il vraiment ordonné de quitter les lieux ? Après l’humiliation qu’il a subi de ma main au championnat Yuei, je peux comprendre qu’il souhaite recouvrer du poil de la bête en bouclant seul un professeur tel que l’ingénieux Eraser Head.

             Mais il se montre abruti, sur ce coup.

             Et, en effet, Aizawa fend soudain l’air, courant à toute vitesse en direction de Todoroki. Et, à l’instant où il dépasse le garçon, il enroule solidement son écharpe autour de son corps dans un geste si vif et complexe que je ne le comprends pas.

             Aussitôt, faisant coulisser le tissu sur les câbles électriques auxquels il était précédemment accroché, l’homme hisse l’élève en l’air avant de coincer l’autre bout du lien en le nouant autour du poteau. Tout est allé très vite. Le gamin est maintenant pris au piège.

             Pour s’assurer qu’il ne tente pas de rompre la corde, le noiraud lance quelques objets noirs sous sa position. Un gros plan me permet de voir qu’il s’agit de shuriken dont les bords tranchants menacent le bicolore.

             Rien d’insurmontable, néanmoins.

             Aizawa ajoute quelques mots, faisant tomber quelques gouttes dans ses yeux avant de quitter les lieux en enroulant son écharpe autour d’un autre câble électrique et se servant de cette prise pour se propulser dans les airs. Bientôt, l’élève se retrouve seule.

             Todoroki maitrise bien son alter. Nombreuses sont les façons pour lui de s’en sortir. Il peut créer un tobogan de glace qui le fera glisser jusqu’à une position plus éloignée, en sécurité après avoir brisé ses liens. Il peut aussi créée de la glace pillée, une fine poudre dont il recouvrirait les objets au sol afin de pouvoir tomber sans rien craindre. Ou même — bien que cela demande du temps — hisser un bac de glace dont le fond entourerait les shuriken, les rendant inutilisable et, à l’aide de ses deux alters, remplirent le récipient d’une eau tiède pour se laisser tomber dedans sans crainte.

             Les issues sont particulièrement nombreuses. Qu’elle n’est pas ma déception alors quand je le vois demeurer immobile.

             Vaincu.

— Mais il est aussi con que son père ou quoi ? je ne peux m’empêcher de m’exclamer face à son manque d’ingéniosité.

             Exploiter son alter jusque dans ses failles, voilà ce que je leur ai enseigné, après qu’ils m’aient rendus leur copie. Bakugo l’a compris, par exemple. Il ne se sert pas de ses explosions dans l’unique but d’occasionner des dégâts mais aussi pour aller plus vite en s’envolant. Mais Todoroki, lui, ne semble pas prêts à diversifier les usages de ses mutations.

             Si cela ne tenait qu’à moi, étant donné ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, il n’aurait même pas la moyenne.

             La caméra se concentre sur Momo qui court encore. Dans son dos, l’ombre planante et menaçante d’Aizawa se fait, terrifiante. Bientôt, il enroule son écharpe autour de son bras droit, l’attrapant. Mais, faisant germer un cylindre grossissant de sa peau, elle glisse son poignet hors de ce nouvel objet pour se libérer et fait demi-tour, se remettant à courir.

             Perché sur un toit non loin de là, il la suit des yeux. Un sourire satisfait nait sur mes lèvres. Elle va enfin montrer de quoi elle est capable.

             Bientôt, elle atteint Todoroki et je devine à sa bouche largement ouverte qu’elle cri. Il la regarde, les yeux écarquillés tandis que le héros dans leur dos les rejoint, courant sur les câbles.

             Remarquant la présence du professeur, elle semble céder à la panique. Successivement, elle regarde les deux hommes, visiblement perplexe. Bientôt, son camarade lui hurle quelque chose et elle répond. Au-dessus d’eux, Aizawa bondit, prêt à en finir.

             Mais, à ce moment-là, projetant divers objets à sa taille, la noiraude les envois d’un geste précis à hauteur du professeur. Celui-ci, les regardant, semble comprendre qu’ils sont de mauvais augure car cherche à les balayer d’un geste de la main.

             Cependant il est trop tard. Un éclair de lumière fend la scène. Mes yeux s’écarquillent à cette vision.

             Des grenades flashs. Le point fort d’Aizawa étant les yeux, elle l’a aveuglé.

— Magnifique, je murmure.

             Depuis le championnat où elle a connu une défaite retentissante, cette jeune fille n’est pas la même, à mon grand damne. Celle qui, fière de ses habiletés, m’avait concocté différents vêtements, il y a quelques semaines, a fuit aujourd’hui une scène d’examen.

             Mais elle est revenue. Et en force.

             Tandis que, atterrissant au sol la main sur les yeux, Eraser Head semble se remettre lentement de ses émotions, elle rejoint le nœud qu’il a fait autour du poteau qu’elle défait, faisant coulisser son camarade jusqu’au sol.

             Puis, tandis qu’ils se placent tous les deux devant l’homme, face à face, Todoroki défaisant ses liens en jouant des muscles, Aizawa lève ses lunettes composées d’un grillage dorés, jetant un regard à la jeune femme. Un gros plan se fait sur son visage.

             Un sourire esquisse ses traits.

             A cette vision, mon cœur rate un battement et je sens une dense chaleur s’insuffler en moi. Cet homme est beau. Un pincement se fait dans ma poitrine à cette pensée mais ses longs cils encadrant son œil noir, sa barbe de trois jours et ses cheveux en bataille forment un tableau plaisant. Tout comme la fierté sur ses traits.

             Je crois que j’aimerai qu’il me regarde ainsi.

             Aizawa se pose sur un toit, non loin. Les deux le suivent du regard en discutant visiblement de leur plan. Puis, lançant son écharpe en leur direction, il parvient presque à les toucher mais ils s’éloignent d’un bond.

             Todoroki s’avance, tendant la main en direction du professeur. Or rien n’en jaillit. L’alter d’Aizawa paralyse ses propres capacités.

             Aussitôt, Momo l’entraine, s’éloignant en courant. Aizawa les suit, courant sur l’un des câbles électriques. Le temps d’un instant, je crains le pire. Mais en la voyant discuter avec le garçon, je réalise qu’ils fomentent un plan.

             Je souris légèrement. Je suis fière de la voir reprendre confiance en elle.

             A nouveau, le professeur projette son écharpe. Mon estomac se crispe. Le lancer est précis. Trop précis. La pointe du tissu se dirige précisément vers l’avant-bras du garçon et je sais qu’elle l’atteindra. Mon cœur bat rapidement. Il va de nouveau se faire attraper.

             Le lien frôle sa peau. Celle-ci se couvre soudainement de givre.

             Mes yeux s’écarquillent. Le pouvoir de Todorki lui est revenu. Il peut de nouveau manier la glace. Eraser Head n’efface plus son alter.

             Comment est-ce possible ?

             Je n’ai le temps de me poser davantage de question. Soudain, jaillissant une pluie d’épines, une construction de glace apparait. Sa progression est fulgurante et, de ses simples doigts, elle s’élargit à une vitesse ahurissante. Tel un mur épais et hérissé, s’élevant bien au-dessus des câbles électriques — la limite qu’Aizawa peut atteindre — et s’étendant sur divers pâtés de maison, un véritable rempart se dresse. Impressionnant.

             Tout est allé si vite que je peine à réaliser ce qu’il vient de se produire. Un battement de cil et cette gigantesque glace a pris place sur les lieux.

             Le professeur n’a d’autres choix que de reculer.

             J’observe la scène, abasourdie. La cicatrice sur la pommette du noiraud me revient. Vestige de son affrontement contre La Ligue des Vilains. Midnight m’a parlé de la violence du combat et des blessures sévères de l’homme, les mêmes qui l’ont poussé à demander une assistante — moi.

             Je ne sais pas comment je ne suis pas parvenue à le réaliser plus tôt mais Momo, elle, l’a fait. La vue du professeur a baissé. Ou plutôt, l’un de ses nerfs optiques s’est fragilisé et il cligne des yeux plus souvent.

             Todoroki a profité de cette faille pour faire naitre une sculpture de glace et leur donner du temps.

             Malgré moi, son cœur se serre et mes entrailles se nouent face à la nouvelle. Jamais il ne m’a parlé de ses problèmes visuels. En même temps, nous n’étions pas en bons termes. Mais j’avoue être singulièrement attristée par celle-ci et je ne sais même pas pourquoi.

             Un gros plan se fait sur Momo, présentant la jeune femme donnant naissance à des longues bandes semblables à celles servant d’écharpe à Aizawa. Je croise les bras sur ma poitrine, curieuse de voir l’issu du combat.

— Je ne comprends pas, monsieur Aizawa ne se lance pas à leur poursuite ? retentit une voix féminine dans mon dos.

             Je tourne la tête, Ochaco et Izuku regardent attentivement les écrans, eux aussi.

— Il doit avoir les yeux fatigués par le combat, répond le garçon.

             Mon cœur se serre. Ce n’est pas exactement cela.

             Soudain, de l’endroit où se cachaient Todoroki et Momo émergent deux silhouettes couvertes de capes. Aussitôt, Aizawa s’élancent en leur direction en usant d’une faille dans les remparts et projetant son écharpe qui s’enroule autour d’eux. Mais, au moment où il la tire vers lui pour les amener sous sa garde, la vérité se fait voir.

             La jeune femme, accroupie au sol à côté d’une catapulte, tient dans une main un bâton au bout duquel se trouve un mannequin habillé du tissu noir. La personne de droite que tous ont cru voir, courir sous un manteau — le professeur aussi — est en réalité un leurre qu’elle brandissait.

             Mes yeux s’écarquillent. Cette fille est vraiment intelligente.

             Coupant une corde de la catapulte, elle projette l’écharpe similaire à celle du noiraud en sa direction. Il l’évite en bondissant. Mais Todoroki, ficelé sous l’autre cape et prisonnier, use tout de même de ses mains libres pour projeter des flammes au sol.

             Les sourcils se haussant, je regarde les nouvelles bandes blanches flotter autour d’Aizawa tandis que, sous ses pieds, un incendie condamne le sol et l’illumine de couleurs rougeâtres. Les liens se referment brutalement sur lui. L’immobilisant. Ses bras sont plaqués le long de son corps. Mon souffle se coupe.

             Eraser Head ne peut plus bouger.

             Il ne me faut pas beaucoup de temps pour saisir ce qu’il se passe, voyant les silhouettes des deux élèves fixer leur professeur solidement attaché, devant eux.










             Todoroki et Momo viennent de gagner.







































— Qu’est-ce que tu en as pensé ? résonne une voix, dans mon dos.

             Debout devant un distributeur de café, le couloir vide derrière moi s’étendant, illuminé par la vaste lumière du soleil filtrant par les baies vitrées, j’émets un rictus en entendant la voix d’Aizawa. Après l’avoir vu se faire ficeler, j’ai laissé mes copies sur une table et ai tourné les talons, ayant grand besoin d’une boisson.

             Visiblement, il m’a suivie jusqu’ici.

— Que tu vieillis, je lâche dans un rire sarcastique, appuyant sur le bouton relié à ma boisson.

             Me retournant, je surprends un faible rictus sur son visage qu’il abandonne dès qu’il remarque que je le regarde. Cette action enfantine m’amuse davantage et je penche la tête sur le côté, charmée.

             Ses cheveux lâchés tombent sur ses épaules, ses mains ont retrouvé leur place dans ses poches et il enterre une partie de son visage derrière son écharpe.

— Tu veux un café ? je demande.

— T’as trouvé l’argent où ? répond-t-il en fronçant légèrement les sourcils quand je glisse une pièce dans la fente.

— Après une énième remarque sexiste, j’ai donné pour punition à Mineta de reverser deux pièces à chaque personne envers qui il a mal agit. Les filles ont prévu de s’acheter des bricoles pendant la pause avec, j’explique.

             Un froncement de sourcil désapprobateur me répond.

— Tu sais que les punitions classiques se résument à des heures de colle, des exclusions ou des lignes à recopier ? remarque-t-il.

— Ouais. Mais j’avais très envie d’un café.

             Sans attendre d’autres expressions mécontentes de sa part, je retire le café bouillant de la machine et le tend à l’homme qui le saisit, visiblement surpris par mon geste. Je ne suis même pas étonnée qu’il ne me remercie pas, fixant le breuvage, les sourcils très légèrement haussés.

             Il ne pensait pas que je ferais un jour un geste de la sorte envers lui. Alors, évidemment, il est trop saisi pour parler ou même songer à me remercier.

             Me retournant, je glisse à nouveau une pièce dans la machine — ma dernière — et sélectionne mon café. Un vrombissement brutal retentit quand le liquide coule, je me tourne alors vers le professeur, attendant que mon breuvage soit prêt.

— Sinon, plus sérieusement, je suis ravie des progrès de Momo. Et merci pour ce que tu as fait, j’ajoute.

— Je ne l’ai pas laissée gagner, objecte-t-il immédiatement.

— Justement. Elle s’en serait rendue compte si tu l’avais fait et n’aurait pas pris conscience qu’elle est aussi douée — non, en réalité plus douée — que le garçon avec qui elle travaillait.

             Buvant une gorgée de son café, il lève les yeux vers moi en entendant mes paroles.

— Plus douée que Todoroki ? répète-t-il. Beaucoup le considère comme le plus fort de l’école malgré sa deuxième position au championnat.

— Il est doué mais a pris un nombre de décisions stupides incalculables au cours de l’examen. Sans compter le fait qu’il n’a pas réussi à répondre à la question que j’avais posé en classe. Sa copie ne comporte que trois lignes.

— Et ?

— Ma consigne était d’analyser son propre alter et tenter d’y trouver ses failles pour mieux les combler. En bonus, certains pouvaient essayer de trouver les défauts dans le mien, j’explique. Et les seuls mots qu’il a écrits sont une tentative maladroite d’analyser le mien et seulement le mien.

             L’homme acquiesce faiblement.

— Il a pris une décision sans donner à Momo la possibilité de répliquer, s’est lancé à corps perdu dans l’examen en se convaincant qu’il était le seul à le mener et, quand je lui ai demandé les failles de son alter, il n’en a pas trouvé. Je sais qu’il ne vit pas une période facile en ce moment mais cette façon de se comporter comme si son alter était inarrêtable est stupide et le mènera à se perte.

             Mes derniers mots, je les ai prononcés avec ardeur. Le regard d’Aizawa sur moi se fait insistant. Nous savons tous les deux que je ne parle pas seulement du garçon, là.

             Le jour où Han est mort, j’ai fait la même erreur.

             Debout sur un toit, poursuivie, je l’ai poussé dans le vide pour l’aider à fuir, convaincue que je pourrais faire germer une structure de sable qui le rattraperait en douceur dans sa chute. Mais l’alter d’Aizawa a alors immobilisé le mien.

             Et mon époux s’est écrasé, quelques mètres en contrebas. Mort.

— Je suis d’accord avec toi, lâche le professeur au bout d’un moment d’une voix calme. Même s’ils ont gagné et que cela leur fera avoir la moyenne, il ne la mérite pas, à mon avis.

             J’acquiesce faiblement.

— Et en ce qui concerne Momo ? demande-t-il. Tu lui mettrais…

— La note maximale.

             Les sourcils de l’homme se haussent.

— Elle a quand même commencé par fuir les lieux. Bien qu’il s’agissait d’une demande de son collègue, elle n’était pas forcée de s’y soumettre.

— Je suis d’accord, mais les points qu’elle a perdu en exécutant ce faux-pas, elle les a gagnés sur mon exercice, j’explique.

             Penchant la tête sur le côté, il m’enjoint silencieusement à poursuivre.

— Mon point faible. Parmi les vingt élèves, professeurs, docteurs et même au sein de ma belle-famille, personne ne l’avait trouvé. Pas même Han.

             Je ne sais réellement si je suis inquiète, déconcertée ou vivifiée. Quoi qu’il en soit, cette petite est vraiment particulièrement intelligente. A un point qui en devient saisissant.

             Lorsque j’ai donné cette consigne bonus, il y a quelques semaines, jamais je n’aurais cru que quiconque trouverait la réponse.

             Alors ma mâchoire s’est décrochée lorsque les mots de Momo sont tombés sous mes yeux.












Aizawa, cette gamine est sans doute la seule personne qui puisse me vaincre.

 


















武士は食わねど高楊枝





















3102 mots

chapitre de transition
pour un nouvel arc

j'espère qu'il vous
aura plu

:)

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