𝐀𝐦𝐚𝐫𝐞

C'était un beau soir, la lune sublime d'un blanc nacre doux se montrait plus magnifique que jamais et elle illuminait tendrement un cimetière dont les pierres polies en marbre étaient d'une élégance que jeune fille ne saurait décrire. Les ombres inconnues des défunts enterrés en ce noble lieu bougeaient librement sans être emprisonné sans se soucier d'être aperçue au flagrant délit par l'œil curieux d'un passant nocturne.

Le vent battait fort, les feuilles des vieux arbres se décrochaient lentement en cette période automnale et la pluie menaçait de s'abattre violemment sur la terre d'humains idiots. Les cheveux ébènes* de cette femme détachés de sa queue-de-cheval habituelle virevoltaient au gré du souffle glacial pendant qu'elle claquait des dents. Elle tremblait à cause du froid, c'était normal pour une adolescente à peine vêtue.

Avant de pouvoir réfléchir du pourquoi du comment elle se trouvait ici et maintenant, un vif sursaut l'avait prit quand quelque chose de plus glacé que le vent, mais tant chaude la toucha le visage. Une main douce palpait le visage pris de surprise au ton mât de l'intruse du cimetière. Une autre jeune fille à la face pâle quant à elle, était là. Elle avait des lèvres fines d'une tendre couleur rose bonbon si intense mais si doux et avec des pupilles magiques d'un doré qui m'ensorcelait. Elle semblait littéralement flottée devant la noiraude.

Et plus étrange dans tout ça, elle la touchait avec une curiosité enfantine, mais elle ne trouvait pas ça dérangeant de se faire toucher par le spectre irréelle. C'est quoi si les mains qui la tripotaient - elle faisait vraiment ça - lui procurait une chaleur nostalgique de réconfort, mais aussi un sentiment glacial de trahison et de haine, que d'émotions contradictoires qui ne faisait juste perdre la tête à la jeune fille vivante.

Celle a la chevelure nuit ne savait pas ce qu'elle faisait là. Les souvenirs qu'elle tenait d'avant n'existaient plus, les habitudes et les mots n'étaient que dans les oubliettes, plus rien ne comptait à ses yeux d'un beau violet améthyste.

Elle ne savait pas non plus qui était la fille aux vêtements somptueux et bouffis remplis de froufrous, mais comme elle ressemblait à une reine avec ses habits qui lui semblait de bon goût, la noiraude la considéra alors comme sa reine, celle qui lui avait transpercé le cœur d'une flèche fatale dont le sang coulait était son amour pour elle sans fin, qui n'était qu'éternelle.

Elle avait tout oublié, seulement cette vue qui l'enchantait, les bras de la femme à la chevelure nacre qui l'emprisonnait tel le bel oiseau blanc pur dans sa cage doré aux fines barres dont il ne pourra jamais s'échapper. 

Enfin, arrivent ses mains jusqu'à les molles lèvres de la noiraude qui sentait le rouge montait à ses joues et son corps de chauffer d'une excitation incontrôlée. Le visage pâle de la reine se rapprocha encore et encore, semblant s'amuser de l'impatiente de son nouveau sujet sous son charme. Sachant ce qu'elle voulait, même dans une discutions muet, la blanche ne fit plus attendre longtemps sa dulcinée. Les bouches des deux femmes se frôlèrent et leurs peaux étaient si proches que la chaleur de la noiraude détint sur la fille glacée. S'ensuit un baiser endiablé alors que la pluie commençait doucement à tomber, plus paisiblement qu'on ne le pensait. 

Mais soudain, un grand revers bouleversa leur bulle de bonheur qui ne dura qu'un instant. Une expression d'effroi traversant la mine de la blanche qui fut pris de frissons incontrolâbles et de chaudes larmes qui fuyais alors loin, loin de sa flamme qui ne cherchait désespérément qu'à la trouver.

Sans que l'esprit sain ni le cerveau intellectuel de la brune, le corps de celle-ci poursuivit sa belle amante d'une nuit, ne voulant pas la perdre, convoitant la vie permanente à ses côtés, enlacée de ce corps merveilleux et embrassé chaque jour de ses bises fantastiques.

" Ne me quitte pas ma Reine ! " Avait pu crier celle aux yeux mauves dans une voix rauque pendant que des gouttes d'un liquide inodores ainsi qu'incolores se formaient aux coins de ses mêmes yeux magnifiques et qui coulèrent bien trop tôt sur ses joues couleur cafés rougissant à cause du froid qui la pris tout aussi tôt quand son âme-sœur l'avait lâché. La tentation d'être aux côtés de sa maîtresse était trop forte pour que celle au teint mat ne puisse avoir ne serait-ce qu'une lumière de lucidité, l'amour était trop puissant pour qu'elle ne puisse sans défaire.

Sa chair la poursuivait comme sa vie en dépendait, traversant les allées en pierre taillés moisis ou nouvelles, les tombes en marbres clairs blanches ou en noir luisant tel un onyx, les petits escaliers dont elle avait failli trébucher bons nombres de fois qu'elle ne comptait plus et n'ayant même plus le temps d'observer les somptueux hôtels de prières à Dieu.

Le temps fut venu, il s'était écoulé et le rêve fou d'amour d'une adolescente en manque d'affection prit fin, comme un miroir brisé au moindre impact.

Elle tomba sur le sol sale pendant que sa dulcinée se retourna une dernière fois vers la jeune fille avec un visage plus que triste murmurant des choses inaudibles aux tympans de tous, les dernières larmes tombant au sol avant que tout devint noir.

" Je suis réelle. Mais ne me cherche pas, je viendrai sûrement à toi. " 

" Alors je t'attendrai tout le temps qu'il faille ma bien-aimée Amare. "

Une jeune âme brisée au bord d'une fenêtre d'hôpital c'était reconstituée d'une façon inattendue d'un vœu illusoire, mais qui s'en importait de toute façon ?

Les cicatrices de guerre sur ses bras témoignaient de son courage.

Les cernes sous ses yeux témoignaient son combat contre la vie.

Les larmes coulant sur son visage exprimaient à présent son bonheur d'avoir à nouveau goût à son existence.

Son sourire ne faisait que dire qu'elle avait repris espoir, et que de l'autre côté du mur noir se trouvait la lumière qu'elle avait tant convoité.

Reprenez espoir, ne laissez rien vous abattre, reprenez vie comme cette petite fille au teint mat, aux yeux étranges et aux cheveux charbons qui avait enfin grandi aux fils de ses douleurs. Elle n'avait pas succombé aux démons de la noirceur de son cœur et tout était clair maintenant.

L'humain est né pour être libre, il est destiné à être heureux s'il est vivant.

Alors, soyez heureux le plus possible.


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1055 mots

Merci d'avoir lu ma première histoire sur ce compte n'ayant aucun lien avec une univers déjà existant quelconque, même ma première fiction n'ayant aucun lien avec KNY sur ce compte :D

C'était sensé être un devoir pour le français, mais je l'es améliorer pour qu'il soit plus long, d'ailleurs j'ai du le rétrécir dans mon devoir car il faisais plus de trente ligne alors que j'avais écris d'une manière minuscule XD

Bref, j'espère que ça vous a plus, la plupart de mes original fictions seront des girl x girl je pense puisque ça décrit un peu peut-être un pas ma manière de pensée :3

Bye 💖

06/12/20

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