𝕾𝖔𝖚𝖘 𝖑𝖊𝖘 𝖗𝖔𝖚𝖊𝖘, 𝖑'𝖆𝖘𝖕𝖍𝖆𝖑𝖙𝖊
('ℭ𝔞𝔲𝔰𝔢 ℑ 𝔪𝔞𝔶 𝔟𝔢 𝔟𝔞𝔡 𝔟𝔲𝔱 ℑ'𝔪 𝔭𝔢𝔯𝔣𝔢𝔠𝔱𝔩𝔶 𝔤𝔬𝔬𝔡 𝔞𝔱 𝔦𝔱, 𝔖𝔢𝔵 𝔦𝔫 𝔱𝔥𝔢 𝔞𝔦𝔯, ℑ 𝔡𝔬𝔫'𝔱 𝔠𝔞𝔯𝔢, ℑ 𝔩𝔬𝔳𝔢 𝔱𝔥𝔢 𝔰𝔪𝔢𝔩𝔩 𝔬𝔣 𝔦𝔱)

Entre l'amour et la haine, il n'y avait qu'un pas, que Jeongguk franchissait toujours allègrement.

yoonminkook
gangster!au (même moi je ne saurais décrire cet os lol, disons juste que c'est des bad bad boi)
younger jimin
car!sex
dirty talk
orgasm denial
bottom!jimin
top&bottom!jeongguk
top!yoongi

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Jeongguk, Jimin et Yoongi n'étaient pas vraiment ensemble. Enfin si... mais non. Disons que c'était compliqué.

Ils ne savaient pas vraiment ce qui ils étaient, quels liens les unissaient; et pourtant cela n'avait pas l'air de les déranger pour le moins du monde. Et, de la même façon, ils ne savaient pas vraiment où ils allaient, Yoongi au volant d'une voiture de marque qu'ils avaient piqué sur un parking désert, la veille, crochetant la serrure avec facilité. Quel était leur but, leur raison de vivre, la chose qui les faisait avancer, eux-mêmes ne sauraient dire.

Tout ce qu'ils savaient, là maintenant, c'était que la nuit venait de tomber, qu'ils étaient la seule paire de phare de l'autoroute; que Yoongi avait eu envie de partir loin de la ville et de leurs emmerdes, même si ce n'était que pour un week-end; et peut-être s'arrêter à un motel, aussi, mais lequel? Ils n'avaient pris que quelques affaires de rechanges, un sac à dos, tout au plus, que Jeongguk avait balancé sans ménagement dans le coffre du petit bolide, alors que son hyung aux cheveux argentés lui intimait de se dépêcher.

Quelques T-Shirt et caleçons, rien d'extravagant, mais Jimin savait pertinemment qu'il y avait un paquet de cigarette un peu froissé dans la poche arrière du jean moulant du conducteur, une liasse de billet bien serrée dans l'autre, et un Colt 45 dans la boîte à gant -- quand Yoongi l'avait rangé là, avant de faire vrombir le moteur, le cadet avait retenu avec difficulté un frisson, non pas de peur, mais d'excitation. 

C'était le même frisson qui parcourait sa colonne vertébrale, quand ses hyungs posaient leurs armes sur la table de chevet avant de se loger entre les cuisses chaudes et accueillantes de l'ange blond. Avant, ils laissaient même une ou deux liasses; mais ça, c'était avant. Avant d'en avoir tous les deux marre de ne pouvoir apprécier ses caresses qu'une fois la nuit tombée.

Tout ce dont Jimin avait conscience, à ce moment-là, ce n'était pas de savoir quelle était leur destination, ni de savoir quand est-ce qu'ils arriveraient, ou encore ce que leur hyung avait derrière la tête alors qu'ils dévoraient kilomètres sur kilomètres.

Tout ce dont Jimin avait conscience, à présent, c'était la façon dont le tableau de bord illuminait la peau de son petit-copain de la plus douce des manières, le rougeâtre des commandes lui rappelant celui des néons qui décoraient le club de strip-tease de Namjoon. Ses bras tatoués, que le plus jeune adorait avoir autour de lui quand le soir tombait -- que ce soit pour rapprocher leurs deux torses transpirants et haletants, ou encore pour laisser le blond se plonger dans la chaleur de son cou, confortablement pelotonnés sous un plaid -- étaient visibles malgré la lourde veste en cuir, qui lui donnait toujours un air dangereux; laissant planer quelques ombres intrigantes sur son épiderme. Il avait même avoué à mi-voix, un jour, qu'il préférait que son hyung ne porte pas ses mitaines en cuir cloutées, juste pour le plaisir de voir ses phalanges habillées de mystérieux tatouages quand il conduisait -- et même si l'argenté adorait lesdits gants, il ne pouvait décemment rien refuser à son ange. 

Et surtout, tout ce dont Jimin avait conscience, c'était des longs doigts de Jeongguk dans sa bouche, tandis qu'il avait la tête rejetée en arrière, les yeux mi-clos, alors qu'il suçotait doucement et paresseusement les phalanges de son autre petit-copain. Ses lèvres effleurant ses bagues en argent que le jeune homme adorait avoir autour de son cou, tandis que le noiraud laissait un sourire moqueur gracier ses lippes charmantes. Si Jimin adorait les tatouages de Yoongi, il adorait tout autant les piercings de Jeongguk, surtout quand ce dernier passait une lèvre tendancieuse sur le piercing de sa lèvre inférieure; retenant avec difficulté un gémissement, déjà tellement excité.

"Tu devrais le voir, Hyung, dit Jeongguk, un sourire en coin audible dans sa voix. Je n'ai qu'à claquer des doigts pour qu'il écarte les cuisses, je sais qu'il ne me refusera rien. Ça ne te dérange pas si je le saute sur la banquette arrière, n'est-ce pas?

Et malgré le brouillard de plaisir qui commençait doucement à l'aveugler, Jimin eut tout de même conscience de la façon dont les doigts de l'argenté raffermissaient leurs prises autour du volant en cuir, la mâchoire serrée et le regard noir, quand il jetait un coup d'œil à l'expression de débauche du blond à travers le rétroviseur.

Depuis le début du trajet, Jeongguk n'avait pas arrêté de le provoquer; et le fait qu'ils soient tous les deux derrière, pouvant faire ce que bon leur semblait -- enfin, ce que le noiraud voulait, Yoongi savait très bien que Jimin était prêt à tout pour faire plaisir à ses petits-amis -- rendait l'aîné un brin fou. Il aurait dû s'y attendre, pourtant.

Il y avait toujours eu cette sorte de compétition entre lui et le noiraud, pour savoir qui était le mieux pour Jimin, qui il préférait. Qui l'embrassait le mieux. Qui le baisait le mieux. Qui le protégeait le mieux. Qui le cajolait le mieux. Qui le complimentait le mieux. Qui le gâtait le mieux. Le blond n'aimait pas trop ce challenge permanent qu'ils avaient dans leurs yeux; pas du tout, en fait. Mais, paradoxalement, c'était quand ils étaient tous deux énervés qu'ils étaient le plus... bestial. Une fois, plusieurs fois même, Jeongguk avait été contraint de regarder, les poings serrés et fulminant, alors que Yoongi abusait allègrement la prostate de son petit ange blond, gracié par un chant de gémissements tous plus indécents les uns que les autres.

Oh oui, leur relation était indécente. Mais malgré toute la prétendue haine que les deux aînés avaient l'un pour l'autre, ils savaient parfaitement tous les trois qu'ils s'aimaient. Ça ne payait sûrement pas de mine, mais Jimin en avait conscience. La façon dont, alors qu'il pensait que tout le monde dormait, Yoongi venait recouvrir les corps dénudés de ses deux amants assoupis, un doux sourire sur ses lippes. La façon dont Jeongguk avait nettoyé avec attention les blessures que le tatoué avait à l'abdomen, à la suite d'une rixe de gangs, les yeux inquiets, et embrassant doucement sa tempe une fois que tout était fini.

Mais de tels moments étaient rares. Précieux, certes, mais rares, au point que là, tout de suite, Yoongi avait juste envie d'arracher Jimin à l'étreinte de l'arrogant, l'orgueilleux Jeongguk. Si le blond était obéissant, doux, docile, malléable, ne souhaitant rien d'autre que de rendre fier son hyung, le noiraud était tout le contraire. Il ne faisait que de tester les limites que Yoongi avait installé pour que cette relation fonctionne, se rebellant et répondant toujours avec un sourire en coin à son aîné. Et c'était exactement ce qu'il faisait depuis un bon bout de temps déjà, trompant son ennui en jouant avec Jimin, deux doigts dans sa bouche, tandis que ses lèvres s'affairaient à marquer la peau délicate du cou du blond. La compétition entre les deux hyungs allaient jusqu'à compter le nombre de traces rougies qui bourgeonnaient sur ses clavicules. Son autre main, elle, était en train de pincer les boutons de chairs du plus jeune à travers son T-shirt, ce qui ne le laissait guère indifférent.

Et depuis plusieurs kilomètres déjà, Yoongi essayait tant bien que mal de ne pas crasher la voiture, trop déconcentré par les halètements et les gémissements peu silencieux de son petit-ami adoré.

"Gguk, arrête ça, j'essaye de conduire, merde à la fin, grogna le tatoué.

Mais l'intéressé ne fit rien de tout cela, se contentant d'offrir un rictus plein de défi à travers le rétroviseur, alors qu'il porta impudiquement ses mains sur les cuisses de Jimin, emprisonnées dans le denim et si délicieuses.

"Mais hyung, je m'ennuie, et il faut bien que je m'occupe de Jiminie, regarde son état.

Yoongi entendit quelque chose de chuchoté, mais assez fort pour qu'il puisse tout de même entendre, qui ressemblait à quelque chose comme "Viens, doll, montre à Hyung combien tu as envie de te faire prendre, là, violemment sur les sièges. Dis à Hyung ô combien tu as envie de jouir, à quel point tu as envie de venir, au point de salir ton joli haut qu'on t'a offert la semaine dernière".

Et s'il ne l'était pas déjà par les paroles obscènes susurrées par le noiraud, l'argenté était à présent bel et bien à l'étroit dans son jean, après avoir jeté un autre coup d'œil vers l'arrière, et après avoir vu l'état de débauche de son petit prince blond: les cheveux déjà humides à cause de la sueur, décoiffés, les lèvres rougies par tous les baisers, sa belle chemise déboutonnée pour laisser apercevoir quelques suçons violacées dans son cou... et surtout, cette lueur de désir à l'état brut qu'il avait dans ses prunelles, alors qu'il murmurait dans un souffle :

"H-Hyung, s'il-te-plaît... j-j'en ai tellement e-envie... 

Jimin avait plus ou moins trois personnalités, trois facettes, trois attitudes qui le rendaient unique, et qu'il présentait selon la situation. 

Il y avait le Jimin sûr de lui, un peu hautain et arrogant aussi -- il s'était de toute évidence beaucoup inspiré de Jeongguk--, quand il grillait sa cigarette et qu'il jouait machinalement avec son Zippo, une aura dangereuse autour de sa personne, les cheveux décoiffés et la veste en cuir retombant de son épaule, les yeux durs et magnétiques; un poing américain enfilé sur ses phalanges, que Yoongi lui avait offert, et qu'il portait plus comme accessoire de mode plutôt qu'un véritable moyen de défense -- même s'il savait parfaitement en faire usage. 

Il y avait le Jimin séduisant, aguicheur, ensorcelant et désirable, quand il dansait sur l'estrade, les néons habillant sa peau dénudée avec délice et luxure, le maquillage prononcé autour de ses yeux polaires et hypnotisants, les lèvres pleines tournées dans un rictus satisfait et insolent, laissant ses mains glisser le long de son torse, la tête rejetée en arrière; ne portant rien d'autre que de la lingerie fine et un manteau en fourrure blanc, opulent, fastueux, s'accrochant à la barre de pole dance pour faire tournoyer son corps dans l'air, vision enchanteresse qui laissait toujours ses petits-amis à l'étroit dans leur pantalons. 

Et il y avait le Jimin à la merci de ses hyungs, les paupières lourdes de désir, la lèvre inférieure capturée entre ses lèvres, vulnérable, prêt à tout pour leur faire plaisir, prêt à se laisser abuser pour entendre les soupirs de bien-être de ses amants, et de pouvoir lui aussi arriver plus prêt du Nirvana; les gémissements implorants quittant sa bouche, un chapelet de prières pécheresses et obscènes, la peau humide par l'effort et les cuisses ouvertes, accueillantes, impatientes, comme une drogue, comme un besoin. 

Et c'était certainement le Jimin que Yoongi préférait, alors qu'il l'admirait dans le miroir du rétroviseur, vision de lubricité et de lascivité qui tira un grognement au conducteur; arrachant ses yeux de sa contemplation, à contre cœur, pour éviter de causer un accident. C'était dangereux, beaucoup trop pour son petit cœur -- et son entre-jambes, au passage. 

"Gguk, arrête ça je te dis, gronda le conducteur. 

Non pas qu'il ne voulait pas admirer Jimin, son Jimin, mais peut-être préférerait-il le faire dans d'autres circonstances, pas quand il avait le sort de leurs trois vies entre ses mains. 

"Pourquoi, Hyung? Tu n'aimes pas le spectacle? 

Il y avait toujours ce rictus insolent et plein de défi, et Yoongi ne pouvait s'empêcher de laisser un juron bas. 

"Gguk, dit-il d'un ton sans appel. 

"Regarde, Hyung, poursuivit-il sans infléchir, il est si avide, si gourmand autour de mes doigts... Tu voudrais quelque chose d'autre, Jiminie? Quelque chose de plus gros? Me montrer ce que tu peux faire avec cette bouche, hm? 

Et le jeune homme dû physiquement se mordre la lèvre pour retenir un soupir impatient. 

"S-S'il-te-plaît...

Jeongguk fit un son désapprobateur en glissant sa main dans la tignasse blonde et ébouriffée pour tirer ensuite quelques mèches, suffisamment fort pour que Jimin relève la tête et le regarde avec des yeux implorants. Inutile de le préciser, mais le noiraud avait toujours aimé voir son petit-ami à sa merci, à genoux devant lui quand il grillait sa clope; quand il embrassait l'intérieur de ses cuisses alors qu'il était en train de compter de l'argent, un frisson de luxure et de concupiscence parcourant son échine; ou encore quand il était camouflé par le bureau et qu'Hoseok venait traiter d'affaires de la plus haute importance avec lui. 

Jimin avait toujours eu l'air d'un ange déchu, ainsi; le péché lui faisant comme une deuxième peau alors qu'il tirait des soupirs tremblants de son hyung. Et Jeongguk ne put s'empêcher de devenir de plus en plus désireux -- mais tous savaient qu'il ne céderait pas en premier. Il prendrait son mal en patience, et attendrait que Jimin vienne le supplier de lécher son membre. 

"Tsk, tsk, tsk, voyons doll, ce n'est pas comme ça qu'on demande poliment... 

"S-S'il-te-plaît, Hyung...

"Qu'est-ce que tu veux, Jiminie? Dis à Hyung ce qui te ferais plaisir. Dis à Hyung ce que tu veux dans ta bouche, doll. 

Cela faisait facile une bonne heure que le noiraud poussait le petit ange blond à bout, et ce-dernier avait tellement envie de jouir, tellement envie de leur faire plaisir, tellement envie d'être pris violemment sur la banquette en cuir, tellement envie de faire embuer les vitres par sa chaleur corporel; et c'est donc la voix toujours tremblante, et ses petites mains se posant, tout sauf innocemment, sur la boucle de ceinture de son aîné, qu'il reprit: 

"S-S'il-te-plaît, Hyung, laisse moi t-te faire du bien... Laisse-moi t'avoir e-en bouche...

Et alors que le noiraud allait encore le forcer à expliciter réellement ce qu'il voulait, Yoongi intervint, les phalanges presque blanches autour du volant, la mâchoire contractée et le ton un brin menaçant: 

"Bordel, Gguk, laisse-le te sucer, qu'on n'en parle plus, vous me déconcentrez putain. 

A peine ces mots franchirent ses lèvres que l'aîné comprit qu'il venait de faire une grave erreur; alors qu'il entendit le bruit métallique de la ceinture qu'on ouvre et de la braguette qu'on descend, et que le noiraud, effronté comme il était, ne put s'empêcher de commenter:

"Allez, doll, montres-moi ce que tu sais faire avec ta bouche. Montres moi ce que Yoongi-hyung t'as appris. Rends Hyung fier, Jiminie, et fais-moi une petite démonstration de tes talents. 

Et le tatoué n'aurait vraiment pas dû laisser l'ange blond céder aux demandes de ce satané Jeongguk, parce qu'il paraissait que le noiraud allait être plus que bavard pendant que Jimin léchait son membre de toute sa longueur, commentant chaque action, la façon dont ses lèvres étaient si serrées autour de son gland, la façon dont sa bouche était si chaude et si étroite, la façon dont ses gémissements vibraient contre la peau tendue de son sexe. Et à peine l'argenté entendit le plus jeune gémir, avant de lécher timidement la base du membre fièrement dressé de Jeongguk, qu'il lâcha une flopée d'insultes: Jimin gémissait toujours avant de se mettre en besogne, comme un signe d'impatience, ou de promesse. 

Et à présent, les grognements obscènes et les bruits de succion tendancieux emplissant l'habitacle, l'imagination perfide de Yoongi lui montra des visions, des souvenirs, de son Jimin entre ses jambes à lui, le regardant de ses yeux qui se voulaient innocents, ses lippes enroulées autour de son membre alors qu'il léchait la peau palpitante comme une friandise. 

Le tatoué jeta un coup d'œil vers l'arrière, avec une curiosité mal placée; et là encore, il se dit qu'il n'aurait pas dû. Jeongguk était là, le pantalon qui lui arrivait au niveau des genoux, la tête rejetée en arrière, la bouche entrouverte qui laissait passer quelques soupirs tremblants, une main enfouie dans la tignasse blonde de leur petit-copain. Et Jimin... dieu, Jimin était là, la ceinture de sécurité ne le retenant nullement, une main s'occupant de la base du membre de son hyung, l'autre crochetée à sa cuisse pour lui permettre de garder un semblant d'équilibre; tandis que sa bouche délicieuse était enroulée autour du sexe du noiraud, les yeux clos, les joues rougies et creusées.  

Bordel. 

A cette vision, Yoongi faillit franchir la ligne d'arrêt d'urgence, mais se retint de justesse; son érection, en revanche, ne comprit pas le signal et continua de prendre de plus en plus de place dans son boxer.  

"Putain, Hyung, dit Jeongguk dans un gémissement étranglé, ça valait bien toutes les fois où tu baisais sa bouche sans que je puisse faire quoique ce soit... Maintenant -- oh bordel --, maintenant je n'ai plus besoin de le guider, il se débrouille comme un grand, il s-sait comment me faire venir...

Bordel bis, pensa Yoongi en pestant, abaissant la main de son volant à son jean pour tirer un peu dessus et laisser son sexe palpitant respirer un temps soit peu. Malgré toute la haine qu'il portait envers son cadet, il était indéniable qu'il savait comment le pousser à bout, comment le frustrer sexuellement. Parce que là, à présent, tout ce que l'argenté voulait, c'était de s'enfouir dans la bouche si chaude et si douée de son ange blond pour vérifier que c'était pareil que dans ses souvenirs. 

"On dirait qu'il est né pour ça, Hyung, continua Jeongguk avec son putain de sourire en coin, on dirait qu'il est né pour être obéissant et me laisser abuser sa petite bouche... Tu t'en souviens, ce que ça fait, Yoongi-Hyung? La façon dont il gémit autour de notre gland? La façon dont il suçote juste ce qu'il faut? 

Et Yoongi sentit qu'il était en train de craquer. Qu'il était en train de perdre le contrôle, de la voiture, de son esprit, de Jeongguk parce qu'il n'avait pas à être aussi insolent, de tout, en fait. Les bruits obscènes et les gémissement impudiques n'aidaient absolument pas à garder une direction droite. Tout ce dont il avait envie de faire, c'était de retourner le noiraud et de marteler sa prostate contre le siège en cuir, juste pour lui rappeler sa place. 

"J'espère que tu as faim, doll... souffla Jeongguk, la voix se brisant presque; et quand Yoongi comprit qu'il était proche de son acmé, le conducteur prit la bretelle qui menait vers une aire d'autoroute de manière très serrée, les pneus crissants et la voix grondante, quand il ordonna: 

"Jimin, arrête ça tout de suite. 

Et le jeune homme blond détacha immédiatement ses lèvres du membre toujours tendu de Jeongguk, tandis que ce dernier laissa passer un juron ou deux -- il était à deux doigts de jouir dans la bouche de son trésor, et voilà que leur hyung faisait de sienne et leur demander d'arrêter de jouer, provocant presque un accident au passage. Jimin, lui, jouait nerveusement avec ses doigts, attendant avec appréhension ce que le tatoué allait leur dire; ce n'était pas sa faute, s'il avait poussé à bout son petit-copain, il voulait aussi faire plaisir à son autre amant et lui faire du bien. 

Au bout de quelques secondes de freinage intensif, où Yoongi avait gardé son sang-froid et sa mâchoire fermement contractée, avant de finalement se garer dans le parking presque désert de l'aire d'autoroute. Mis-à-part la station service, un peu plus loin, et quelques lampadaires solitaires, il n'y avait aucune source de lumière, rendant Jimin un brin nerveux; encore plus quand son aîné se retourna, le regard lançant des éclairs et le visage dur. 

"Gguk, qu'est-ce que tu n'as pas compris dans la phrase "arrête, je suis en train de conduire"? 

Et le Gguk en question adorait le fait qu'il ait réussi à pousser à bout son hyung: après tout, le sexe en était encore plus délectable quand le tatoué était énervé, ses coups de reins plus profonds et plus plaisants, leur murmurant des compliments tendancieux de sa voix suave et beaucoup plus grave. 

Le noiraud offrit donc à son hyung un sourire en coin, son sexe toujours fièrement dressé et si appétissant contre son bas-ventre; et alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la bouche, Yoongi l'interrompit, un doigt en l'air dans un geste désapprobateur: 

"Tu ne pouvais pas attendre qu'on soit arrivés pour baiser, non, c'est pas possible pour toi? T'es pire qu'une chienne en chaleur, Gguk, penses avec ta tête pour une fois, et pas avec ton sexe, merde à la fin. 

Ce que l'argenté n'avouerait guère, en revanche, c'était qu'il s'avérait être compliqué de sortir ces mots, pas quand Jeongguk avait une expression de débauche et de désir sur le visage, la chemise déboutonnée complètement et son membre à l'air libre, encore un peu luisant grâce aux baisers humides de Jimin. Le blond, quant à lui, avaient les joues cramoisies, mais les lèvres tout aussi rougies, tout aussi pleines, délicieuses, et les clavicules comme un véritable appel pour que Yoongi pose ses lippes sur la peau chaude et délicate de son cou. 

"Mais ça n'aurait pas été drôle, hyung..., contredit le noiraud avec son éternel sourire en coin, que Yoongi avait envie de cogner pour le lui faire ravaler. Et puis, regardes-toi et oses me dire que tu n'as pas apprécié le spectacle. 

Les yeux du jeune homme se posèrent sur la bosse déformant le jean serré de son petit-copain, son rictus insolent jouant toujours sur ses croissants de chairs, et Yoongi ne put répondre que par un grognement bas, qui manqua de faire gémir d'anticipation Jimin. Le conducteur se pinça l'arrête du nez en respirant fortement par le nez, la lumière toujours aussi rougeâtre du tableau de bord dansant avec les ombres sur les tatouages de ses doigts longs et osseux; avant de baisser la fenêtre, laissant l'air frais chasser un temps soit peu l'odeur de sexe dans l'habitacle -- non pas qu'il n'aimait pas ça, il adorait le parfum muscadé et capiteux qu'avaient leurs draps alors qu'ils retombaient sur les oreillers, transpirants et épuisés par l'effort, reprenant avec difficulté leur respiration. Seulement, Yoongi savait parfaitement qu'il n'arriverait pas à se concentrer si l'odeur entêtante de dépravation continuait à flotter dans l'air. 

Jeongguk, lui, avait manqué de lâcher un sifflement d'inconfort quand l'air nocturne avait chatouillé la peau encore bouillante et palpitante de son membre; et alors qu'il levait la main pour la replonger de nouveau dans les cheveux de Jimin pour qu'il se remette en besogne, Yoongi l'interrompit: 

"Tu ne peux pas t'en empêcher, c'est ça? demanda-t-il d'une voix plus calme, pleine de défi, alors qu'il coinçait une cigarette entre ses lèvres. Jiminie, petal, tu me passes le feu, s'il-te-plaît? ajouta-t-il en direction de l'ange blond. 

Ce-dernier palpa ses poches machinalement, à la recherche de son Zippo adoré; et quand il le retrouva, il présenta la flamme à son hyung, appréciant la façon dont les étincelles venaient éclairer les tatouages intriguant qu'il avait dans le cou. Tout était parti d'un briquet, à la base: ou comment Yoongi avait approché cet homme avec cette aura sombre autour de lui, pensant qu'il était un des gardes du corps qui surveillait le club de strip-tease de Namjoon et qu'il était en train de se faire une pause clope; avant de découvrir avec stupéfaction que celui qu'il pensait être un homme de main était en réalité la star du show pegi 18, le corps se mouvant sur scène de la plus pécheresse des façons; et comment cette nuit avait fini une nouvelle fois par un briquet, quand Jimin, dénudé et enroulé dans les draps d'une des backroom du club, avait allumé la cigarette post-sexe de son hyung -- la première et certainement pas la dernière. 

"Je t'ai posé une question, Gguk, pressa-t-il alors qu'il tirait une longue taffe de sa tige de nicotine. 

"Hyung, si c'est encore un de tes tests à deux balles, je-

"Je veux que tu prennes Jiminie sur le capot de la voiture. 

Il avait dit cela avec un air tellement sérieux, tellement sûr de lui, tellement autoritaire, que cela laissa Jeongguk dubitatif, et manqua de tirer un autre gémissement d'impatience des lèvres du blond. 

"Hyung, c'est une blague? 

"Tu m'as très bien compris. 

"Putain mais si quelqu'un de la station service nous voit, ou si les mecs qui sont garés là reviennent? 

Le tatoué laissa la fumée blanche s'échapper de ses lippes, tournées dans un rictus satisfait, puis répliqua: 

"La station service est trop loin pour vous voir, et puis il est trois heures du matin, je doute qu'il y ait énormément de monde qui se balade sur une aire d'autoroute à cette heure-là. Et puis... c'était un ordre, Gguk, pas une proposition. 

Les deux aînés se défièrent un instant du regard, un sourcil levé du coin de Yoongi, avant que le noiraud ne remonta rageusement son jean sur ses hanches, ne prenant pas la peine de refermer correctement la braguette et la boucle de sa ceinture, avant de sortir du bolide en furie, claquant la porte rageusement et lâchant un "Je t'emmerde" et un "Viens, doll, Hyung veut qu'on se donne en spectacle". Jimin jeta un regard hésitant en direction du conducteur à travers le rétroviseur, avant de sortir à son tour et de contourner la voiture volée. 

A peine arriva-t-il devant Jeongguk que celui-ci le retourna brutalement, pour le plaquer contre le capot lisse et poli, de façon à ce que Yoongi, toujours confortablement installé sur le siège conducteur, puisse admirer avec délectation les expressions de pur extase de son ange blond, quand Jeongguk le papillonnerait avec force, par derrière. 

Et le noiraud ne se fit pas prier, frottant son excitation toujours présente contre les fesses appétissantes du blond; et grâce à la fenêtre qu'il venait de baisser, Yoongi put percevoir le râle d'impatience qui quitta les lèvres pleines de son petal, presque assourdissant dans le silence de la nuit.

"Gguk. 

"Quoi? lâcha-t-il, énervé au possible, alors qu'il arrêta ses mouvements de hanche pour lui jeter un regard assassin à travers le pare-brise. Tu as quelque chose à redire, peut-être? 

"Tu pensais sérieusement que je t'aurais laissé le sauter tranquillement sans te dicter ce que tu devais faire? 

Jeongguk ne vit pas le rougissement qui s'étalait sur les joues tendres du cadet, alors qu'il reprit, la voix toujours aussi dure et plein de défi: 

"Qu'est-ce que tu veux que je fasse? Le baiser sur la voiture, ce n'est pas déjà assez suffisant? 

Un sourire machiavélique naquit sur les croissants de chairs du tatoué, tandis qu'il tirait sa dernière bouffée de sa cigarette: 

"Bien sûr que non, ce n'est pas suffisant. Je veux que tu le prépares, et pas avec tes doigts. Ensuite tu pourras faire ce que tu veux de lui. Mais si tu me désobéis, je viens te chercher par la peau du cul et tu ne veux certainement pas ça. Est-ce que je me suis bien fait comprendre, Gguk? 

Une nouvelle fois, ils se défièrent du regard un instant. Et, comme toujours, Jeongguk baissa les yeux en premier: ce n'était pas parce qu'il aimait être insolent avec son Hyung, à tester les limites, à faire tout son possible pour l'énerver, qu'il ne savait pas quand est-ce qu'il fallait faire un pas en arrière pour laisser Yoongi asseoir complètement sa dominance. Même s'il détestait ça. Descendant rapidement le jean du petit trésor blond qui n'avait toujours pas fait de bruit, puis jetant un coup d'œil de gauche à droite pour s'assurer qu'il n'y avait personne pour les espionner à par leur aîné, il se mit à genoux, prêt à obéir aux ordres du conducteur. 

Yoongi ne vit pas ce que fit Jeongguk, puisque le capot le camouflait; pourtant, il eut tout le loisir d'admirer la réaction presque instantanée de Jimin, les yeux papillonnant et la tête se cabrant en arrière sous l'effet des sensations multipliées, la bouche entrouverte dans un gémissement silencieux, et s'appuyant sur ses avants-bras, les mains à plat sur la carrosserie comme s'il s'agissait des draps de leurs chambre et qu'il avait besoin de se raccrocher à quelque chose pour ne pas sombrer. 

A cette vue, l'excitation du tatoué se fit sentir de nouveau, et ce-dernier ne put que retenir un grognement, alors que le cadet laissa une prière étranglée couler de sa bouche. Jeongguk avait toujours été doué pour les cajoleries orales, et à présent cela ne faisait plus aucun doute, alors qu'il l'imaginait avec le visage entre les fesses rebondies de leur amant, jouant de ses piercings pour tirer quelques gémissements impudiques chez le blond. Jimin était tellement beau, comme cela, se concentrant dans son plaisir personnel et un peu coupable, les traits décontractés, les cheveux lui collant un peu au front. 

"Hyung...

Yoongi sortit de sa contemplation, alors que Jimin venait de gémir son nom, les yeux entrouverts qui le regardaient directement, à présent, avec un regard de braise. Le conducteur ne pouvait pas se retenir bien longtemps, et se débrouilla pour descendre son propre pantalon sur ses cuisses, laissant sa main caresser son érection douloureuse au travers de son caleçon. Il aimait ça beaucoup plus qu'il ne l'aurait imaginé; et alors que le plus jeune lâcha un autre long gémissement à cause de la langue de Jeongguk qui venait gracier avec bonheur son intimité, le tatoué enroula ses longs doigts autour de son membre, pour commencer de longs vas-et-viens. Il savait qu'il ne tarderait pas à venir, s'il ne faisait pas attention. 

Jimin, quant à lui, ne put s'empêcher de se mordre la lèvre pour éviter d'être trop bruyant, mais c'était une mission délicate: la sensation de la langue de Gguk au plus profond de lui, la friction de sa propre érection contre son jean et contre la voiture, et la vision de son Hyung en train de lentement se masturber en face de lui: tout le poussait un peu plus, irrémédiablement, au bord de l'abîme de l'extase. 

"Mets tes doigts dans ta bouche, petal, je sais que tu aimes ça, demanda Yoongi de sa voix grave, retenant une insulte la seconde d'après alors qu'il vit les phalanges de son protégé disparaître dans sa bouche si tentatrice. 

"Gguk, c'est bon, tu peux y aller. 

Yoongi crut entendre quelque chose qui ressemblait à un "Putain, enfin", et avant qu'il ne s'en rende compte, le noiraud était déjà enfoncé jusqu'à la garde dans l'antre délicieusement chaude et serrée de son petit copain -- qui laissa échapper un sanglot étouffé, balbutiant des "oh mon dieu, oui, comme ça, vas-y". Jimin avait toujours aimé quand il était bien préparé, quand on le baisait sans protection pour sentir les veines proéminentes des membres de ses copains, quand on tenait fermement ses hanches, quand on pilonnait sa prostate en suçotant quelques marques dans son cou, quand on lui murmurait des paroles obscènes dans son oreille, quand Jeongguk le prenait pas derrière et quand Yoongi laissait son sexe rentrer dans sa bouche. Parfois, il aimait aussi quand il n'était pas assez préparé, quand ça faisait mal et quand il gémissait d'inconfort -- combien de fois avait-il eu des difficultés à s'asseoir, après une session bestiale et rapide? --; mais il savait que ses aînés aimaient quand c'était bien chaud et fluide, et il avait appris à aimer ça aussi, rien que pour eux. 

L'air sembla lui manquer, alors que le noiraud commença avec un rythme soutenu, endiablé presque, son corps bougeant en même temps que ses coups de reins, les gémissements bloqués dans la gorge tellement les sensations sont puissantes, le dos cambré et ses yeux mi-clos de nouveau. 

"Tu aimes ça, doll? Te donner en spectacle pour tes Hyung? Montrer à quel point tu m'accueilles si bien en toi? 

Et Jeongguk susurrait des questions de sa voix grave dans son oreille, des questions qu'il savait que Jimin ne pourra répondre, trop occupé à essayer de réguler sa respiration erratique, frénétique, tandis qu'il tentait tant bien que mal de s'accrocher à quelque chose, n'importe quoi. Le fait de faire cela dehors, à la vue de tous, de se montrer pour son autre petit-copain, de sentir l'air frais caresser ses boutons de chairs... cela l'excitait grandement, et c'était bien quelque chose que ses amants avaient appris, avec le temps. Les orgasmes salvateurs et destructeurs qu'il avait eu quand Yoongi l'avait pris sur ses genoux, dans une cabine d'essayage; quand Jeongguk l'avait pris contre les parois des toilettes d'un restaurant huppé; ou quand il se glissait sous les bureaux de ses aînés, les cajolant pendant que sa propre main faisait des vas-et-viens sur sa propre verge, bien trop excité par le fait qu'il pouvait entendre les conversations du rendez-vous. 

Et c'était mal, c'était malsain, c'était exhibitionniste, c'était tendancieux, quand Jimin regardait, à travers un brouillard de plaisir, sa propre érection laisser quelques gouttes tomber sur la carrosserie impeccable de la voiture de luxe. 

"Tu penses que Hyung aimes ce qu'il voit, doll ? Te faire sauter comme une vulgaire prostituée contre une voiture de luxe? Te voir déjà au bord de l'extase, en train de pleurer parce que je sais comment te faire du bien? 

Et Yoongi grogna bassement en entendant les mots érotiques et sensuels et tellement impurs, tandis que l'ange blond laissa un autre long gémissement quitter ses lèvres si tentatrices, gémissement qui ressemblait vraiment à son nom. C'était ça, que le tatoué aimait. Malgré le fait qu'ils soient à trois dans cette relation complètement messed up, malgré le fait que Jeongguk était en train d'allègrement abuser sa prostate pour l'envoyer vers le septième ciel en un temps record, Jimin continuait toujours à gémir le nom de son hyung, comme si c'était lui qui lui faisait du bien, comme si la vue des phalanges recouvertes d'encre autour de son membre était suffisante pour lui faire perdre les pédales. 

Et Jeongguk continuait ses questions si pécheresses, mais Jimin ne l'entendait déjà plus. N'arrivait plus à lui répondre. N'arrivait plus à ouvrir correctement les yeux. N'arrivait plus à se concentrer, et si le noiraud ne le tenait pas fermement par la taille, ses cuisses se seraient sûrement dérobées sous lui. N'arrivant même plus à dire qu'il était tout proche de son acmé, que quelques coups de reins suffisaient pour l'envoyer vers le Nirvana. Tout, le surplus de sensations, de dépasser les limites, de valser dangereusement entre la frontière de la tolérance, alors que les coups de reins étaient beaucoup trop impitoyables, beaucoup trop puissants, que la vue de son hyung se masturbant devant les expressions de plaisir était beaucoup trop insurmontable, que Jimin s'autorisa lui-même de se laisser aller. 

Et même si des années d'entraînement lui ont appris qu'il ne pouvait pas jouir sans que l'un de ses deux copains ne lui en donne l'autorisation, il se laissa aller quand même, parce qu'il savait que ni Jeongguk ni Yoongi le punirait pour cela: il avait été si beau et si sensuel, que ses deux petits-amis étaient trop fucked up pour réprimander leur ange blond d'une quelconque manière. 

Et ses lèvres laissèrent passer un cri silencieux, les yeux révulsés par la puissance de son orgasme, ses muscles se tendant, tandis que des rubans blancs vinrent décorer la peinture lisse et polie du capot de la voiture volée. Jeongguk ne put s'empêcher de laisser un grognement de bien-être quitter ses lippes, alors qu'il sentait l'antre si délicieuse de son amant de compresser autour de son membre. 

"H-Hyung... oh putain, je v-vais...

Parce que oui, malgré toute cette défiance qu'il avait envers son aîné, Jeongguk lui aussi avait appris avec le temps qu'il fallait toujours demander la permission à Yoongi avait de pouvoir se laisser aller dans les limbes du plaisir charnel. 

"Non, Gguk, retires-toi et viens-là. 

Yoongi s'était préparé, à la série d'insulte qui suivit son ordre, alors que le noiraud usa de toute sa volonté et de son sang-froid pour obéir à la demande rauque, se retirant à contrecœur de l'intimité encore délicieusement chaude de son ange blond. 

"Putain mais Yoon', qu'est-ce qui ne va pas chez toi? hissa-t-il, irrespectueusement, alors qu'il remontait avec difficulté son jean et qu'il faisait signe à Jimin de monter dans la voiture. 

Yoongi recula un peu son siège, intimant à Jeongguk devenir de son côté, son jean serré toujours descendu, son membre toujours fièrement dressé alors qu'il continuait ses douces caresses, le temps que le noiraud vienne s'accroupir devant lui et finir la besogne. Ce-dernier avait très bien compris ce que voulait son hyung, et avec le regard noir et assassin, il se cala entre les cuisses tendancieusement ouvertes de son petit-copain; alors que Jimin venait à peine de s'asseoir sur le siège passager, reprenant difficilement sa respiration. 

Et alors que Jeongguk s'installait à genoux, Yoongi tenait son érection douloureusement palpitante d'une main, la présentant à ses lèvres, un sourire en coin: 

"Aller, babe, fais-moi la même chose que t'a montré Jiminie, je sais que tu peux le faire. 

Et c'était tellement paradoxal, la façon dont son regard était obscur de haine, tandis qu'il était en train d'enrouler lentement ses lèvres autour du gland rougi de son aîné; ce qui provoqua, presque immédiatement, un râle de satisfaction de la part de l'argenté, alors que la langue joueuse et défiante venait caresser la veine proéminente du dessous de son sexe. Ses yeux sombres étaient toujours fixées dans celle de Yoongi, traduisant toute la fureur, l'insolence, mais aussi le plaisir qu'il éprouvait, alors qu'il entendait avec délice les soupirs étranglés du conducteur. 

Bien rapidement, une main tatouée vint se glisser dans les mèches ébènes de son cadet, et dans un murmure gémissant, il le complimenta, disant ô combien il était beau ainsi, soumis et tellement à sa merci, combien il faisait du bien à son hyung et qu'il devait se rappeler de sa place. Si Jeongguk était plutôt friand des commentaires parfois dégradant lors de leurs parties de jambes en l'air -- faisant arquer le dos de Jimin tant il était excité par ces paroles sacrilèges --, Yoongi était plutôt adepte des compliments, auquel l'ange blond ne pouvait s'empêcher de rougir, lui aussi: ô combien ils étaient magnifiques, les yeux brillants de luxure et son membre tendu entre leurs lèvres rosées. Et même si ces mots étaient moins durs que ceux du noiraud, il n'empêche qu'ils étaient du même effet. 

Jeongguk vint prendre la totalité de son membre dans sa bouche, son nez frôlant la peau de son bas-ventre, et remonta, centimètre par centimètre, ajoutant un gémissement sourd qui fit frissonner son hyung. Encore une fois, il était doué pour les cajoleries orales: et ce n'était pas parce qu'il voulait lui aussi asseoir son autorité et son aura de dominant qu'il ne pouvait pas non plus se plier en quatre pour les désirs du tatoué, battant des cils quand il le complimentait, léchant avec avidité son membre pour lui montrer que lui aussi aimait ce qu'il lui faisait. 

"H-Hyung...

Yoongi eut tout le mal du monde pour se tirer de la contemplation de la belle créature aux cheveux corbeaux, là, entre ses jambes, pour reporter son attention en direction de son petit ange blond. Ce-dernier avait les joues en feu, c'était indéniable, et il n'arrêtait pas de se mordre la lèvre inférieure alors qu'il regardait, les yeux lourds de sous-entendus, Jeongguk cajoler son hyung -- il ne pouvait jamais laisser ses mains tranquillement à leur place, quand ses deux aînés, ceux qui pourtant se battaient constamment pour lui, abandonnaient leurs querelles puériles pour venir s'abandonner dans les bras de l'autre. 

"H-Hyung... est-ce que... est-ce que je peux? 

Yoongi n'eut pas de mal à comprendre ce que le plus jeune de ses petits-copains voulait; et avec un sourire, il glissa son autre main derrière la nuque du blond pour approcher son visage du sien. Après un bref baiser, il força doucement la tête de son petal à venir joindre celle de son babe, autour de son membre. 

Jeongguk se décala un peu, du mieux qu'il put, pour laisser un peu de place à son cadet: et l'instant d'après, ce n'était plus une, mais deux bouches, qui venaient embrasser avec ferveur l'érection douloureuse de leur aîné. Une main dans les deux tignasses, Yoongi aurait pu penser qu'il était au paradis, tant les sensations étaient divines; les lippes léchant, embrassant, suçotant, créant mille frissons chacune de leurs côtés. Parfois, l'argenté laissait passer un juron, alors que devant lui, ses deux amours étaient en train de s'embrasser à pleines bouches, juste au-dessus de son gland, parfois avec un peu de chair entre leurs deux bouches. C'était de toute évidence la vision qui allait causer sa perte, se sentant de plus en plus proche de son apogée -- mais qui ne le serait pas, quand deux bels éphèbes comme ses petits-copains s'occupaient avec attention et ferveur de le rapprocher de plus en plus de l'extase suprême? 

Jeongguk commençait à gémir de plus en plus autour de son entre-jambe; et, curieux, Yoongi ouvrit avec difficulté une paupière, avant de la refermer avec un juron bas. En effet, Jimin, bien qu'allongé de tout son long en travers de la console et de la boîte de vitesse, avait réussi à glisser un bras le long des cuisses du noiraud, pour pouvoir, en même temps que ses caresses buccales, appliquer de longs vas-et-viens autour du membre négligé de son autre hyung. 

Et bientôt, les deux aînés étaient pantelants: Yoongi fermant les yeux fortement, la respiration hachée, alors qu'il se sentait venir de plus en plus rapidement; Jeongguk, qui n'embrassait plus que paresseusement la verge tendue du tatoué, la tête rejetée en arrière, alors que leur petit ange blond s'occupait tellement bien d'eux. 

Un coup de langue et un coup de poignet plus tard, les deux hommes vinrent dans un râle sonore; petal lapant tout reste de sperme autour du sexe sensible, doll caressant doucement le gland de l'autre pour l'accompagner à travers son orgasme. 

Ils restèrent tous les trois ainsi, pantelants, les joues rouges et les cheveux qui collent au front, dans l'habitacle de la voiture de luxe, qui puait le sexe et la dépravation. 

Une fois nettoyés et les jeans remontés, bien que l'esprit toujours embrumés par la vague de plaisir qu'ils venaient de se recevoir en pleine figure, Yoongi se retrouvait là, toujours sur le siège conducteur, une nouvelle cigarette coincée entre ses lèvres, tandis que Jimin se retrouvait sur les genoux de Jeongguk, la tête calée dans son cou. Il était impossible pour lui de ne pas avoir son câlin post-orgasme, et qui étaient ses hyungs pour lui refuser quoique ce soit? Alors, même si c'était plutôt dangereux de les avoir tous les deux ainsi sur le siège passager, le tatoué n'en pipa mot, laissant son ange blond lui allumer sa tige de nicotine par habitude. Une, deux taffes, un soupir de contentement, et le conducteur tendit sa clope au noiraud, alors qu'il allumait le moteur. 

"Je peux conduire tranquillement, maintenant? 

"Je t'emmerde, souffla Jeongguk, même si à présent, il n'y avait plus d'agressivité dans sa voix. 

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ok bon lui y avait pas vraiment d'intrigue, mais j'espère qu'il vous a plu!!

n'hésitez pas à me dire quel prochain pairing vous voudriez voir!
oh, et n'oubliez pas de commenter, voter, partager, ça fait toujours plaisir ;)