°▪︎Akaza x Reader▪︎°

Oui c'est dans l'univers de Demon Slayer pour une fois ^^.
Il y aura un peu de spoil sur l'arc du quartier des plaisirs donc si vous ne voulez pas vous spoiler, bah ne lisez pas.
J'ai changé un peu l'histoire pour que ça concorde donc c'est normal si des fois, vous voyez quelque chose qui ne s'est pas passé dans le manga.

Cet OS sera très court car je l'ai écrit juste sur un coup de tête 😅.

Sur ceux, bonne lecture !
______________________________________

Pdv externe :

La ville. L'entrée d'un quartier réputé. Les maisons closes. Les clients habitués. Les courtisanes. La maison en particulier. L'intérieur. Les couloirs. Les chambres. Les collègues de travail. Une oiran.

La jeune femme salua la gérante de la maison et ses collègues de travail d'un léger sourire qui faisait rosir les joues, avant de remonter au deuxième étage, là où se trouvait sa chambre. Dans le couloir, les personnes se retournaient sur son passage, même le personnel, pourtant habitué à sa présence et son apparence hors du commun qui pourrait faire pâlir les plus belles déesses.
Elle était irréelle...
Sa marche était aussi douce que des pétales de cerisier se posant délicatement sur l'herbe, un après-midi de printemps, sa silhouette était fine et délicate et la couleur de sa peau avoisinait celle la porcelaine qu'on astiquait avec dynamisme. Cette peau d'ivoire était mise en valeur par des ornements pâles, telles que les bijoux de glace qui pendaient à ses oreilles. Ses (l/c) cheveux (c/c) étaient rassemblés en une coiffure élaborée qui avait sûrement nécessité du temps et de la patience et les fines mèches qui s'échappaient, se balançaient au gré de ses pas. Les accessoires piqués dans sa chevelure scintillaient sous la lumière et mettaient en valeur les traits harmonieux de son visage, tandis que ses yeux (c/y) éclatants reflétaient une gentillesse et une bienveillance sans nom. Sa fine bouche rosée s'étirait pour former un léger sourire qui ne laissait personne indemne.
Elle était belle, même une divinité ne pouvait le nier. Cela expliquait peut-être pourquoi cette jeune femme était oiran alors que cela faisait seulement quelques mois qu'elle avait rejoint le quartier des plaisirs. C'était certes étrange qu'une femme comme elle se soit mise à vendre ses charmes dans ce type d'établissements alors qu'elle pouvait certainement avoir tous les hommes à ses pieds, mais la gérante de la maison s'en fichait, trop heureuse d'avoir une telle recrue dans ses rangs.

Indifférente aux personnes qui l'entouraient et à l'émotion qu'elle procurait, la jeune femme arriva jusqu'à sa chambre, entra et prit soin de bien refermer le panneau de bois derrière elle. Elle enleva ses chaussures, prit des vêtements plus confortables que ceux d'oiran qu'elle portait actuellement et alla se changer derrière un paravent. Tandis qu'elle faisait glisser le tissu modeste sur sa peau, un léger sourire étira ses lèvres lorsqu'elle entendit de légers pas derrière le paravent.
Une fois habillée et satisfaite d'avoir retrouvé un semblant de confort, T/p s'avança jusqu'à sa coiffeuse où un petit miroir reposait. La jeune femme s'assit sur le sol et commença à enlever tous les ornements accrochés dans ses cheveux. Ôtant une à une les épingles dorés, elle prit la parole.

- Bonjour Akaza.

- Bonjour T/p... répondit le démon, qui se trouvait maintenant derrière elle, la fixant dans le miroir.

Le regard qu'il posait sur elle était sérieux, fermé et stoïque.

- Je sens que tu as une multitude de questions à me poser, alors vas-y je t'écoute, lança la courtisane, en commençant à se démêler patiemment les cheveux.

- Une trace des pourfendeurs ?

T/p secoua la tête négativement, dans un mouvement plein de grâce.

- Aucune et ce n'est pas faute d'avoir cherché.

- Ils doivent avoir déguerpis depuis longtemps vu la situation. Sinon la disparition de Daki n'a pas inquiété ?

- Humm, si un peu. Elle était une oiran renommée et son caractère de princesse de glace était connu dans les environs. La gérante de la maison où elle était, semblait dans tous ses états.

- Je vois. Le maître ne t'as rien redit sur cette mission ?

- Non, pourquoi ?

- J'irais le voir pour lui dire qu'il n'y a plus besoin que tu restes ici pour rechercher les pourfendeurs. Cette mission ne sert plus à rien.

T/p ne répondit pas. Elle leva la tête pour le regarder dans les yeux et attendit qu'il la regarde à son tour. Elle sourit et soupira, légèrement amusée.

- Tu veux bien démêler mes cheveux derrière ? Je n'arrive jamais à correctement les coiffer tout seule, lança la jeune femme en tendant la brosse à Akaza.

Pdv Akaza :

Je fis mine de lever légèrement les yeux au ciel lorsqu'elle me tendit la brosse puis m'assit derrière elle et prit l'objet pour commencer à la coiffer. Ses (l/c) cheveux (c/c) étaient déjà un peu démêlés mais il restait encore quelques nœuds. Je passa et repassa la brosse dans ses mèches, savourant le plaisir unique de passer mes mains à travers sa douce chevelure. Je ne l'admettra jamais mais la coiffer était quelque chose que j'appréciais énormément. Voire ses mimiques lorsque je tirais sur un nœud ou lorsqu'elle penchait légèrement la tête en arrière, en fermant les yeux, à l'aise, m'emplissait d'un doux sentiment agréable. Quelques minutes passèrent sans que l'un de nous deux parlent. Ce silence nous convenait très bien mais je devais lui demander quelque chose.

- Tout va bien ici ? Ce n'est pas trop dur ? osais-je demander, doucement.

- Trop dur de quoi ? D'être une démone ou d'être une oiran ?

- Les deux...

- Humm... d'être une démone, c'est facile. Tu le sais déjà, j'ai toujours eu plus de facilités à résister à la chair humaine que les autres donc c'est supportable même si des moments ça devient entêtant. Mais personne ici ne pense que je suis une créature venue des plus grands contes pour enfants, ils pensent juste que je suis extrêmement belle et cela leur convient. Mais être une oiran c'est un peu plus compliqué. Des clients tout au long de la journée, sans cesse devoir afficher un sourire bienveillant, être polie et gentille c'est vrai que c'est ennuyant. Jouer l'humaine qui vend ses charmes m'ennuie un peu. Et puis il y a les hommes compliqués, ceux qui veulent à tout pris avoir une courtisane pour eux seuls.

- Est-ce que l'un d'eux t'a touché ? demandais-je, en plissant les yeux.

- Non, de toute façon qu'ils essaient. Je n'appartiens qu'à une seule personne et seule cette personne a le droit de me toucher, déclara-t-elle, en relevant le menton.

- Et qui est cette personne ? demandai-je, tout en sachant pertinemment ce qu'elle allait me dire.

En attendant la réponse, je posa la brosse à côté de moi et me rapprocha d'elle pour pouvoir passer mes bras autour de sa taille. Elle tourna la tête vers moi, en souriant.

- Toi, murmura-t-elle.

Les coins de ma bouche se recourbèrent légèrement. Puis une de mes mains quitta sa taille pour toucher du bout des doigts les boucles d'oreilles, gouttes d'eau glacés, qui pendaient au milieu de ses cheveux (c/c).

- Elles te vont bien...

- N'est-ce pas ? Je les ai gardés car elle me rappelait quelque chose, dit-elle, complice.

Sa réaction m'amusa lorsque je compris qu'elle parlait de mon pouvoir sanguinaire. Je m'apprêtais à répondre lorsque quelqu'un frappa à la porte. Je me redressa et après avoir échangé un regard empressé avec la jeune femme, j'alla me cacher derrière le paravent, au fond de la chambre. J'entendis T/p se déplacer et ouvrir la porte.

- Bonjour, oiran T/n, je suis navrée de vous déranger si tard mais on m'a demandé de vous transmettre un message.

- Oh bonjour, ce n'est pas grave, de quoi s'agit-il ?

T/p et la courtisane discutèrent pendant un moment avant que l'oiran n'écourte la conversation et congédie son interlocutrice. Lorsque la porte claqua, je sortis de ma cachette et avança vers la jeune femme. En me voyant ressortir, elle m'adressa un petit sourire d'excuse qui fût vite remplacé par une expression tendre lorsque je l'attrapa par le poignet pour la tirer vers moi. Elle ne se gêna pas pour posa ses mains sur mon torse, ses yeux envoûtants levés vers les miens tandis que mes bras se refermaient dans son dos. Elle me fixait avec ce regard qu'elle n'adressait qu'à moi et mon cœur se gonflait de bonheur lorsque je me souvenais que j'étais le seul à mériter cette flamme qui brûlait inlassablement au fond de ses yeux (c/y).

Pdv T/p :

- J'ai hâte que tu finisses cette mission pour pouvoir quitter le quartier des plaisirs, dit Akaza dans un souffle.

- Et pourquoi ça, Monsieur Akaza ? demandais-je, en le taquinant.

- Tu l'as dit toi-même. Il n'y a que moi qui puisse te toucher.

- Je t'ai dit que personne n'avait posé la main sur moi.

- Même, répliqua la lune supérieure avant de poser ses lèvres sur les miennes.

Il m'embrassa fougueusement. C'était un baiser rempli d'impatience, de désir mais aussi de tendresse et de manque. Du Akaza tout craché. La pression sur mes lèvres s'accentua et je sentis une des mains d'Akaza remonter le long de mon dos pour plonger dans mes cheveux c/c. Je ne l'arrêta pas, au contraire et prolonga notre baiser.
Un lien puissant unissait nos deux coeurs et, malgré notre humanité perdue et délaissée depuis longtemps, nous ne pouvions vivre l'un sans l'autre.
Ni moi sans lui, ni lui sans moi.
Puis nos lèvres se séparèrent à notre grand regret, avant de se retrouver avec force, le temps que le démon remonte ses mains jusqu'à mes joues. Le simple fait de sentir ses mains sur moi enflammait mon être d'une ardeur féroce. J'aimais Akaza de toute mon âme et espérais secrètement qu'il m'aime aussi profondément que mes propres sentiments...

Lorsqu'on se sépara pour une seconde fois, je recula très légèrement.

- Je t'aime Akaza... soufflai-je, en me perdant dans ses iris ambrées.

Je le vis plisser les yeux puis au lieu de me répondre par des mots, préféra doucement poser ses lèvres sur mon front avant de chuchoter :

- Moi aussi...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top