update

bonjour

déjà, j'espère que vous allez bien, et que tout se passe comme vous voulez dans votre vie parce que vous le méritez :))

je sais que je suis grave pas active sur ce rantbook mais en même temps j'ai jamais rien à dire donc ?? où est l'utilité

fin du coup j'ai jamais rien à dire jusqu'à maintenant

mais je vous avoue que ça fait pas mal de temps que je me tâtais à écrire cet update

et c'est maintenant, à 1h du matin, que je trouve les bons mots alors que je suis censée dormir et que j'ai une migraine horrible depuis 3 jours mdr

mais bon bref, je sais que si j'écris pas maintenant je le ferais jamais, d'ailleurs je sais pas si j'aurais encore l'envie de poster ça demain mais bon, on verra bien

pardonnez moi d'avance, ce dont je vais vous parler n'est pas très gai, mais ça peut pas toujours l'être non plus :')

si vous avez lu la partie précédente ("hello") vous savez que ça va pas. mais cette partie a été écrite une semaine avant que je vois ma psy pour la première fois donc je manquais encore cruellement d'éléments. là, ça fait 6 mois depuis le premier rdv et je la vois une fois toutes les 3 semaines à peu près. ça me fait beaucoup de bien, parce que j'ai l'impression d'avancer, mais c'est pas gagné pour autant.

déjà, la nuit qui précédait le premier rdv, j'ai dormi seulement 3h, à cause d'une énorme crise d'angoisse. je venais de recevoir le résultats de mes partiels et c'était une catastrophe, j'avais pas encore de projet pour l'année suivante, et je savais que j'étais absolument pas capable de refaire une année comme celle que je venais de passer, pour le bien de ma santé mentale je pouvais pas.

heureusement, le lendemain avec ma mère et ma psy, on en a convenu que c'était mieux que j'arrête les études temporairement. et ça a été un soulagement pour moi, vous pouvez même pas imaginer.

le problème, c'est que je me sens toujours pas capable de retourner suivre des cours en septembre prochain. on est même pas encore en 2020, je sais, mais tout le monde autour de moi me parle de ce que je vais faire l'année prochaine et c'est un énorme sujet d'angoisse pour moi, donc généralement j'évite la conversation. je vous promets, parmi toutes les heures que j'ai passé chez ma psy à raconter ma vie, c'est le seul sujet pour lequel je fonds en larmes à chaque fois.

mais passons, c'est un peu inutile de s'attarder là-dessus parce que c'est tout ce que j'ai à dire par rapport à ça.

donc. pendant le premier rdv chez ma psy, elle m'a posé bcp de questions basiques pour déterminer comment j'étais et comment ça se passait dans ma vie (elle m'a même demandé mon orientation sexuelle, et comme j'ai dit que j'étais bi elle fait l'effort de dire "une fille ou un garçon" à chaque fois qu'on parle de ma vie amoureuse mdr je l'aime (et elle connaît la pansexualité je-))

après ça, elle m'a fait répondre à un questionnaire. à chaque question, y'avait plusieurs degrés de réponses différents et selon celle que j'entourais, elle avait un résultat plus ou moins élevé. ensuite, elle m'a demandé si on pouvait inviter ma mère à entrer, j'ai dit oui, et c'estqu'elle a donné son diagnostic. elle a employé le terme "dépression sévère". ma mère s'est mise directement à pleurer. moi, j'ai absolument rien ressenti (c'est un sujet sur lequel je reviendrais plus tard).

si vous voulez, j'étais déjà "aware" avec le terme de dépression, mais c'était impensable pour moi de l'employer tant qu'un•e professionnel•le ne l'annonçait pas. donc, j'ai pas été surprise. mais c'est le "sévère" qui m'a intrigué. elle me l'a pas vraiment expliqué, mais a dit que j'en étais arrivée à un stade faut agir dans l'urgence si je veux pas que ça dure, ou que ça revienne plus tard (sachant que je n'ai que 19 ans et encore toute la vie devant moi, si on peut dire). elle l'a déduit aussi du fait que j'ai dit que ça faisait 4 ans que j'étais dans cet état, ce qui est assez long même si on s'en rend pas compte au final (j'ai dit 4 ans pcq c'est aussi loin dont je peux me rappeler, parce que j'ai complètement effacé les années collège de ma mémoire mais c'était pas mieux à cette époque)

et bizarrement, être diag m'a aidé à au moins me dire "bon, maintenant on sait ce que tu as, c'est plus qu'une question de temps".

et je sais pas pourquoi, mais j'ai ressenti le besoin d'en parler à mes amis (ma famille, ma mère s'en chargeait déjà mdr (ça m'a pas dérangé du tout hein))

et j'ai eu tout un panel de réactions différentes. y'a eu celleux qui ont directement été dans le soutien, et celleux qui ont d'abord été hyper surpris. "oh mais je m'y attendais pas, t'as vraiment pas l'air mal quand on te voit comme ça" bah ÉVIDEMMENT, je vais pas passer mon temps à pleurer non plus, pis quand je suis avec mes potes je suis bien, mais ça dure jusqu'à ce que je rentre chez moi, quoi. (bon, après il s'est rattrapé avec un "mais tu sais que je serais toujours là pour toi, je veux que tu soies heureuse" donc je me suis calmée mdr)

malheureusement, malgré que pour la plupart mes amis sont dans le soutien, y'en a à qui j'ose jamais en parler. parce que j'ai peur de les déranger, que je veux pas leur mettre le moral à 0 avec mes idées noires, que j'ai pas envie de "gangréner" mon groupe avec ma maladie. je sais que je pourrais, mais je le fais pas, parce que ce sont des gens qui ne savent généralement pas quoi dire et que j'ai pas envie de les mettre dans l'embarras ou quoi. malgré tout, c'est des personnes très importantes pour moi et que j'aime par-dessus tout. c'est juste comme ça que ça se passe.

j'ai constamment envie de mourir, je me dis que ce serait tellement mieux pour moi si j'avais plus toutes ces angoisses, et que la seule solution c'est de disparaître définitivement. mais je sais que je passerais jamais à l'acte. du moins, pas pour l'instant, mais je prie sincèrement pour que ça n'arrive jamais.

juste, je n'en peux plus de vivre comme ça. pour revenir au fait que je ne ressens rien, c'est surtout que je me sens vide. en permanence. et les seules émotions qui perdurent, c'est la tristesse et la mélancolie. les rares vrais moments de bonheur sont tellement éphémères que la redescente est super dure.

je n'arrive plus à me réjouir de quoi que ce soit, ou même me sentir triste pour un événement particulier. enfin, c'est des moments comme ça où j'ai des passages à vide. je suis tellement envahie par la tristesse que lorsque quelque chose de triste survient, bah ça change rien à mon état au final. j'ai l'impression d'être morte à l'intérieur, en fait.

heureusement, ce sont des périodes, parce que c'est très dur à vivre. je culpabilise sans arrêt par rapport à mes proches de n'avoir plus aucun sentiment, aucune émotion. et c'est ce qui se passe en ce moment.

le seul truc qui m'aide à tenir, c'est l'écriture. mes personnages, mes histoires, et les retours que j'en ai, ça représente le monde pour moi. c'est tellement important, j'ai pratiquement que ça en tête. (d'ailleurs, petite annonce sur une prochaine fanfic que je risque de poster bientôt (j'avais dit la même pour celle sur les maraudeurs mais je suis bloquée mdr, c'est l'écriture de cette nouvelle fanfic qui me prend tous mon temps girls-dreams tu vois de laquelle je parle cc)

donc heureusement que j'ai ça dans ma vie en fait, parce que ça m'aide vraiment à tenir.

et heureusement que j'ai Flore dans mon entourage proche TheFloreIsLava même si c'est une relation virtuelle pour l'instant, parce que c'est la SEULE personne avec qui je peux échanger sur la dépression et qui va pas seulement me dire "ça ira mieux, tu verras" parce que, évidemment, elle me les dit toutes ces choses (et toutes les personnes qui me le disent bah oui ça fait beaucoup de bien mais ça n'aide pas vraiment à avancer, sans vouloir blesser personne ❤) mais Flore, elle me comprend beaucoup mieux que d'autres. c'est comme ça que je le ressens en tout cas, parce que j'ai beaucoup d'amies sur cette plateforme qui m'aident à voir la lumière dans les ténèbres sans s'en rendre compte (je pense notamment à Marine et Ingrid, et puis Hélo et Naillou, qui sont de véritables soleils dans ma vie et avec qui j'ai passé les meilleures vacances de ma vie cet été 💛)

donc, oui, je suis très bien entourée. mais ça suffit pas. c'est d'abord un travail sur moi qui doit être fait, et c'est le cap le plus dur à passer.

ma psy voulait que je prenne des anti-dépresseurs. j'étais pas très chaude, et aujourd'hui le seul médoc que je prends c'est pour m'aider à dormir (d'ailleurs il est 2h je vais bientôt y aller)

je pourrais écrire encore tout un roman sur ma dépression et ce qui en découle, mais c'est un peu inutile parce que je pense qu'on a saisi le principal jpp (mais si vous avez des interrogations pas trop déplacées, évidemment que je peux y répondre <3)

juste pour dire, la guérison ne se fait pas en deux jours, après 6 mois de rdv chez la psy j'ai toujours cette opinion de moi même proche de zéro donc je sais qu'il va me falloir du temps. mais j'abandonne pas. en tout cas, pas pour l'instant.

je sais toujours pas quel est le but de cet update, mis à part le fait que j'avais besoin d'en parler ici

j'en profite pour vous dire que mes MP sont ouverts en permanence si vous voulez parler, je vous écouterais avec plaisir, même si on ne se connaît pas plus que ça

je remercie grandement mes amies d'être les piliers principaux dans ma vie, et je prie sincèrement pour toutes vous voir un jour ❤ parce que j'en ai vraiment besoin

je vous embrasse tou•te•s, et vous envoie des montagnes d'amour pour commencer la semaine

à bientôt pour une note un peu plus positive, j'espère

Marine

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