ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟝
(Petite intro sympa, cadeau de ma part et d'Akaza ! Bonne lecture 😉)
Le lendemain
Giyuu : Ben alors Akaza, t'a une sale tête aujourd'hui
Akaza : M'en parle pas ! Daki m'a harcelé de messages toute la nuit pour avoir la vidéo de Kyoj-Rengoku TwT . J'ai pas pu dormir, elle avait hacké mon tél pour avoir le son des notifs a fond. Et je pouvais pas envoyer sinon Rengoku allait m'en vouloir a vie !! Sauve moi Giyū *traumatisé*
(Ok c'est bon ça commence maintenant)
Les cours recommencèrent lundi et le calvaire reprit. Je n'étais vraiment pas bon en cours, sauf en sport. On avait des tonnes de devoirs et je passais ma soirée dessus, tellement que n'avais même pas le temps de griffonner quelques esquisses avant de tomber raide mort sur mon lit. J'avais de la chance d'avoir Sabito, il m'aidait chaque soir à réviser et grâce à lui j'avais un peu l'impression de m'améliorer. C'est une chance de l'avoir rencontré ! Au fur et à mesure que le moi d'octobre passait, nous devînmes très proches l'un de l'autre . On se racontait tout et Sabito n'hésitait pas a me câliner . Après, bon, je n'avais jamais donné mon accord pour qu'il le fasse... Je ne lui dirais pas mais j'aime bien quand il le fait ! Mais jamais je ne lui avouerais ! Ce serait de fois pire après ! J'étais aussi ami avec Sanemi même s'il criait tout le temps. Genre, vraiment tout le temps ! Et j'aimais bien a la Kamado team, ils étaient plutôt sympathique. Et puis il y avait "elle". Une fille absolument horripilante, qui malgré son sourire constant, n'arrêtait pas de venir me voir et de me taquiner pour tout et n'importe quoi. Qu'est ce que je lui ai fait ?! Bref passons. Rui était très sympathique malgré ses airs de dark Sasuke mais je n'avais pas vraiment eu l'occasion de discuter avec lui. Pareil avec Enmu, mais lui était totalement dans du prof de maths et n'avait d'yeux que pour lui. C'est sur ces pensées que j'entrai dans la classe de mathématiques suivi de près de mon inséparable Sabito. Je m'assure a ma place de base, devant Sabito et sortit mes affaires avant de le retourner vers mon meilleur ami
- T'a fini l'exo hier au final ? Il était vachement galère !
- Tu trouvés ? C'était assez simple je trouve pourtant... Tu voudras que je te l'explique quand on sera à la maison ?
La "maison" c'était en fait notre chambre. C'était plus simple de l'appeler comme ça. J'allais rétorquer que je n'avais pas besoin d'aide quand M.Kibutsuji entra dans la classe.
Tout le monde se tut instantanément sauf Enmu qui poussa un soupir en le voyant arriver .
Le cours se passa sans encombres, tout comme le reste de la journée.
- Dis Sabito ?
- Hum ?
- Tu veux bien porter mon sac ?
- C'est mort !
- Pu... rée de pomme de terre! Au moins, j'aurais essayé !
-...
-...
- Dis Sabito ?
- Oui ?
- T'a de la force ?
- Bien sûr que j'en ai ! S'exclama Sabito en montrant son bras musclé.
- Ok parfait ! Porte le sac d'un pauvre faible alors, m'exclamais-je.
Je lui mis le sac sur le bras et continua de marcher en le laissant en plan tout seul dans le couloir.
Je marchais tranquillement quand je sentis deux bras m'attraper les côtes et me soulever . Je me retournai instinctivement et me retrouvais face a Sabito qui me portait comme si de rien était.
- Si tu es si faible au point de ne pas pouvoir porter ce sac , marcher doit être un calvaire pour toi ! Laisse moi t'aider. S'exclama Sabito sans me laisser le temps de me défendre. Il me porta alors en princesse jusqu'à notre chambre. Et personnellement, j'étais assez content qu'il me porte enfin mon sac ! J'avais enfin découvert la technique secrète ! J'avais révélé son point faible ! La faille de sa muraille indestructible !
- Bon allez on est arrivés laisse moi maintenant ! Marmonnais-je tandis qui tentait tant bien que mal de chercher ses clés dans son sac.
- Vos désirs sont des ordres maître ! Répondit Sabito en me lâchant sur le sol.
- Argh ça fait mal ! T'as aucune délicatesse ! M'exclamais-je en me laissant mes fesses douloureuses du coup que je m'étais pris.
- Pff... Chochotte va.
Nous entrâmes dans la chambre et mon premier réflexe fut d'allumer le chauffage. On était déjà en novembre et il faisait vachement froid. Et j'étais aussi vachement frileux.
{•Ellipse•}
C'était un mercredi après-midi. J'étais a la cafétéria car Sabito était chez des amis à lui et que je ne le sentais pas d'y aller. J'étais donc allé à la cafette pour boire un verre et continuer mes devoirs. J'étais penché sur un de mes cahiers quand je sentis une main me tapoter l'épaule. Je le retournais surpris et tomba face a face avec un garçon aux cheveux blanc et au teint pâle. Je n'étais pas sûr mais il était a l'action ou vérité de la dernière fois...
- C'est toi Giyū ? Me questionna-t-il sans faire de détours. Simple et direct.
- Oui c'est moi pourquoi ? Lui répondis-je froidement
- Parfait. J'ai besoin de te parler et que tu m'aides à m'éclaircir les idées. Je vous ai longtemps observé, tout comme Akaza et Rengoku. Mais c'est vous que j'ai choisi car votre relation et simple et tendre alors que la leur est basée sur le sexe. Au fait, je m'appelle Rui
Beaucoup d'informations d'un coup ...
- Nous ? Qui ça "nous". Et comment tu sais que la relation Akaren est purement sexuelle !? M'exclamais-je surpris
- Heu, c'est pas important ! Et n'essaye pas de faire l'innocent, je sais très bien que tu es en couple avec Sabito ! Vous n'êtes vraiment pas doués pour le cacher d'ailleurs !
- Mais de quoi tu parles !? Je ne suis pas en couple avec lui enfin ! C'est simplement mon pote c'est tout !
- Moui... C'est vrai que je ne vous ai jamais vu vous embrasser ou ba*ser... Bon soit d'accord !
Heu attends quoi !? Moi faire ça... avec SABITO !? Y'a-Y'a un gros bug là ! Nanananananananan ne nous imaginons pas des choses !
- Bref si je suis venu te parler c'est parce que j'ai besoin de ton aide. Je t'ai choisi parce que je croyais que tu étais en couple mais tu ne l'est pas. Mais je pense aussi que tu sais écouter et comprendre quand les gens en ou besoin. Tu es calme et posé, avec un caractère similaire au mien. Donc acceptes tu de m'écouter et de me conseiller ?
Je réfléchis un instant. J'étais tenté de lui dire non car je n'en avais rien a faire de ses histoires mais j'avais vraiment l'impression qu'il avait besoin de parler à quelqu'un.
- Ouais vas-y.
- Merci. Tu vois Enmu ? Le fanboy du prof de maths de mes deux ? Bah c'est aussi mon meilleur pote et mon mec de chambre. On se connait depuis qu'on est potes tu voix.
Il fit une grosse pause, histoire dz reprendre son souffle car il avait l'air assez stressé. Je lui adressai un petit sourire d'encouragement pour l'inciter à continuer.
- Hé bien depuis plus de deux ans, j'ai des sensations étranges avec lui. Je souris beaucoup, je suis très souvent heureux, j'aime le voir rire et sourire, je trouve qu'il est incroyable et donc bah c'est pas normal pasquecestmonmeilleuramidoncjepeuxpasetreamoureuxdeluidoncvoilàjelaidismoquetoidemoi.
- Hein ?! Pas capté
- C'est pas normal pasque c'est mon meilleur ami donc je peux pas être amoureux de lui donc voilà .Je le trouve beau et drôle, même super canon, je pense vraiment souvent à lui mais j'ai aussi peur de briser notre amitié si je le dis, qu'il me trouve bizarre d'aimer son meilleur ami. J'ai vraiment peur et ça me tracasse depuis le début de l'année. Et le pire dans tout ça c'est qu'il aime un prof. Un putain de prof qui a 20 ans de plus que lui ! C'est pas normal ! Il est obsédé par lui, et pleure souvent a cause de lui ! Ça lui fait du mal de l'aimer et je peux rien y faire. Je suis vraiment perdu, je veux l'aider mais je l'aime aussi et j'ai peur de perdre cette amitié qui m'est si précieuse. Je suis désolé de t'avoir dérangé pour ça, je vais partir. Merci de m'avoir écouté.
Il fit mine de partir mais je le retins d'un bras car j'avais deux mots à lui dire
- Écoute. Je sais combien c'est dur de vivre ça même si je ne l'ai jamais vécu mais saches que je serais avec toi, tu peux venir me parler quand tu veux. Et si tu avais des doutes sur l'amour que tu lui portes, d'après mes maigres connaissances, je pense que tu l'aimes vraiment, d'un amour romantique et pas seulement amical et j'espère vraiment que ça va s'améliorer. Mais je te répète toujours que je n'aime pas Sabito (en amour, je l'adore en tant qu'ami !)
Il me gratifia d'un sourire radieux puis commença a partir quand son téléphone vibra.
- Allô Enmu ?... Ça va ?!... Qui ? Argh je vais buter ce bâtard !... Reviens a la maison j'arrive ! Il raccrocha puis s'expliqua
- C'est encore a cause du prof de maths. Je le déteste, comment ose-t-il faire pleurer une personne aussi merveilleuse que lui ! Bon bref à plus je vais le rejoindre !
Il partit en courant hors de la cafétéria me laissant seul comme a nouveau. Je me replongea dans mes devoirs et commanda un autre thé et un cupcake. Je ne pus que remarquer que ceux de Sabito étaient meilleurs. Mais ceux là étaient très bons aussi.
Pdv Sabito :
J'avais décidé de rester dormir chez mes amis, et j'étais assez songeur. D'après eux, j'avais passé l'après midi à parler de lui et j'avais d'ailleurs profondément soûlé plus d'un.
- Sérieusement on dirais un pur fanboy ! Avait dit Adriana d'un regard blasé semblable à celui de Giyū. T'es amoureux de lui en fait. Giyū par ci, Giyū par là !
- Hé mec, chuis sûr que tu t'es déjà br@nlé sur lui avoue ! S'exclama soudain Nils tandis que j'installais mon lit
Je faillit m'étouffer en entendant cela.
- Hein mais d'où tu me sors ça t'es littéralement teubé ! J'oserais jamais faire ça, c'est un truc de porc de se branler en pensant à son meilleur pote ! Et puis il est trop innocent pour ça de toutes façons !
- Rohlala casse couilles toi ! C'est pas la mort ! Dit tranquillement Alexy en prenant la défense de Nils
- Évidement que tu dis ça, c'est ton meilleur pote et ton mec du coup évidemment que tu l'a déjà fait !
Alexy me regarda sans rien dire
- J'avoue que... Finit par marmonner Nils, un peu gêné
- Quoi ? C'est vrai ?! Raconte moi tout en détails, je veux tout savoir ! S'écria Eva en se ruant sur Nils pour lui soutirer des informations.
J'éclatai de rire devant mes amis. Ils étaient vraiment merveilleux, j'aurais adoré que Giyū vienne avec nous pour le présenter ! Enfin, en y repensant, entre Eva et Nils les obsédés et Adriana la blasée le pauvre aurait été traumatisé !
Tandis que Eva harcelait Alexy et Nils de questions, Adri s'approcha de moi.
- Pendant que les autres imbéciles sont occupés, tu vas me parler de Giyū. Je sais très bien que tu ne parlerais pas d'un simple ami de cette façon. Tu parles de lui avec des étoiles dans les yeux et le visage rayonnant. Tu l'aimes n'est-ce pas ? Me lança-t-elle sans faire de détours. C'est ce que j'aimais bien chez elle. Elle savait analyser les gens et avait au fond un grand cœur.
- Je... Je sais pas... C'est un ami très proche on va dire... Enfin, je ne peux pas tomber amoureux de mon meilleur ami ! Et puis c'est un mec !
- Et tu vas t'arrêter parce que c'est un mec ! Vas dire ça a Eva tu vas voir ce que tu vas te prendre. On est chez elle en plus, elle peut te virer quand elle veut. Marmonna-t-elle dans sa barbe avec un petit sourire en coin
- Non enfin ce n'est pas ce que je veux dire mais est-ce que lui il va pas trouver ça bizarre ? Argh je sais pas si je l'aime c'est vraiment pas possible Adri ! À chaque fois que je te parles je finis avec le cerveau retourné !
- Hum j'ai un petit test pour toi. Enfin deux. Le premier consiste a imaginer que tu es seul sur la plage. Tout est calme et paisible. Soudain, tu entends des pas et tu te retournes. Qui est-ce ?
- D'accord. Et le deuxième ?
- Imagine que ce tel Gichii...
- Giyū abrutie ! M'exclamais-je en fronçant les sourcils
- C'est ce que j'ai dit ! M'énerve pas ou tu perdras mon aide amoureuse a tout jamais ! Enfin bon imagine que Giyū flirte avec quelqu'un. La fille papillon de ta classe tiens. Est tu jaloux ? Plus tu es jaloux, plus tu l'aimes ! Simple non ?
- Moui. Bon allez je vais aider ces pauvres mecs au prises d'Eva la yaoiste . Dis-je, pour me permettre de me dégager de cette situation un peu gênante.
- Tu ferais mieux de te dépêcher parce qu'elle va finir par savoir combien de temps il l'ont fait si ça continue !
J'éclatai de rire en entendant cette phrase puis partit en direction des agressés.
Le reste de la nuit se passa tranquillement même si Eva passa la soirée a essayer de me faire avouer que je l'aimais . Alors que c'était faux ! Enfin, je crois...
Pdv Giyū :
{•Apres avoir discuté avec Rui•}
Je décida de rentrer à la maison vers 18 heures. Sabito était normalement arrivé et j'avais hâte de le voir. Je me baladai un peu dans les couloirs puis décida de rentrer après avoir entendu ce qui se passait chez Akaza et Rengoku. Arrivé à la maison, je passa le pas de la porte sans faire de bruit, histoire d'essayer de faire peur a Sabito. Mais la chambre était vide. Tout comme la salle de bain et l'entrée.
- Sabito ? T'es où ? Si tu t'es caché c'est pas drôle ! Criais-je dans toute la maison en pensant que c'était une autre des blagues de Sabito.
- Sabito putain ! Commençais-je a paniquer a cause du manque de réponse.
Non Giyū, reprends toi ! Il est juste un peu en retard, c'est tout, me murmurais-je intérieurement. Aucune raison de stresser !
Je pris donc mon téléphone et lui envoya un message
Giyū_Tomioka
- Sabito t'es où ?
- Tu reviens a quelle heure au moins ?
-...
Au bout de 15 minutes, toujours aucune réponse
- Sabito tu me fais peur !
- Réponds ptn 😭
- T'es vivant ?
- S
- A
- B
- I
- T
- O
-😭😭😭
Une demi heure... Toujours rien. Je commençai a prendre peur car Sabito répondais toujours aux messages normalement. Et il était censé être rentré depuis longtemps.
Je finis par décider de faire le tour des dortoirs pour voir s'il était là, une boule au ventre .
Mais là encore, ce fût un échec. Aucune trace de lui, aucun signe de vie.
Je descendis tout de même a 20 heures pour manger, histoire de me revigorer un peu. Je mangea seul a une table pour la première fois depuis longtemps. Je n'avais pas remarque a quel point je dépendais de lui.
À 21 heures, j'étais de retour dans la chambre et je me précipitai sur mon téléphone pour voir si Sabito avait miraculeusement répondu. Mais non. Toujours pas. A partir de ce moment, mon esprit lâcha complètement les brides de la raison et je commençais à m'imaginer toutes sortes de scénarios.
Et si, en revenant, une voiture l'avait renversé ? Et si il avait eu un accident de bus ? Et si il s'était suicidé ? Peut être que il était triste, et le fait que son meilleur ami ne le remarque pas avait empiré les choses ? Et si il s'était sacrifié en sauvant un de ses amis. Toutes ces idées fusaient dans mon esprit et les larmes ne tardèrent pas a ma piquer les yeux. Pour moi, c'était sûr : Sabito était mort, possiblement par ma faute. Je ne le reverrai plus jamais.
Il y avait tellement de choses que j'aurais voulu lui dire. Que son amitié était incroyablement importante pour moi. Que sans lui, je serais toujours complètement renfermé et désagréable. Que sans lui ma vie ici aurait été un calvaire. Que je l'aimais plus que tout au monde maintenant que ma famille était morte. Je relevais la tête, complètement dévasté quand mon regard se posa sur son lit. Il y traînait encore quelques affaires qui lui appartenaient. Son sac. Un carnet. Un sweat.
S'il était mort, ça voulais dire que jamais je ne pourrais sentir son odeur si particulière. Un mélange de citron et de pêche, doux et agréable. Peut être que ses affaires portaient la même odeur que lui ? Sans vraiment savoir ce que je faisais, je me levais et m'effondrai sur son lit. Je récupérai son sweat et respira profondément son odeur. J'éclatai en longs sanglots en pensant à ses cheveux couleur pêche . Ses yeux glycine. Son odeur. Bizarrement, la tristesse de sa perte ne le faisait pas d'effet d'un blessure qu'on m'infligeai, mais plutôt comme si on plantai un couteau dans une plaie mal cicatrisé. Comme si j'avais déjà vécu sa perte. Je me relevai avec le peu de forces qui me restaient et me déplaçait jusqu'à l'armoire de Sabito. Je récupérai tout ses habits et les entassai sur son lit, sous sa couette. Puis j'enfilai son pyjama par dessus le mien, je glissai ensuite dans le lit de Sabito et me blottis contre les affaires de Sabito. Elles sentaient si bon. Je ne sentirais plus jamais cette odeur. Je ne savais pas comment, après cette perte, j'allais pouvoir continuer à vivre normalement. Même le seul fait de sourire me paraissait inconcevable sans Sabito. Sans son aura rayonnante et son sourire. Il était comme le soleil son sourire. Immense et il faisait mal aux yeux tellement il brillait. Mais, aujourd'hui, il s'était éteint. Et cela pour toujours. C'est sur ces pensées et entouré de l'odeur de Sabito que je m'endormis, le visage baigné de larmes. Sabito... Je voulais a tout pris le revoir, mais cela était maintenant impossible.
Pdv Sabito (hé non il n'est pas mort)
Quand j'ouvris les yeux, je fus d'abord étonné de ne pas me retrouver face au paysage typique de ma chambre. Puis je me rappelais que j'avais décidé a la dernière minute que je resterais dormir chez Eva avec tout mes amis au lieu de retourner au lycée comme prévu pour retrouver Giyū... J'avais la sensation d'oublier quelque chose mais je balayai cette sensation du revers de la main et alla dans la cuisine ou Enma (oui oui avec un N ), la petite amie d'Eva était déjà, en train de jouer a la Switch (Zelda Totk(mon jeu pref)). Je la saluait et m'assis a coté d'elle en attendant que les autres se réveillent. Il devait être vers 9 heures du matin mais je n'étais pas vraiment fatigué. En voyant Enma flipper pour la quinzième fois en jouant a son jeu, je lui demandais
- Je peux essayer de jouer ?
- Heu oui bien sûr ! Tiens je sauvegarde attends. Elle me donna la console et m'expliqua rapidement comment jouer. Autant dire que j'étais nul. Mais c'était quand même drôle d'y jouer. Le reste de la matinée se passa très bien et je rentrais a la maison vers 10 et demie. Je remerciais chaleureusement mes amis et marchais vers le métro impatient de retrouver Giyū. Penser à lui me dit repenser à ce que m'avait dit Adri. Mais bref. J'arrivai rapidement devant le lycée et montai dans notre chambre. Une fois entré dans la chambre, j'allai me laver les mains quand quelque chose me sauta au cou.
Pdv Giyū :
Je fus réveillé par le bruit d'une clé dans la serrure de notre chambre. Je fus d'abord déstabilisé car je n'étais pas dans mon lit mais dans celui de Sabito, entouré de ses affaires. Puis je me rappela d'hier. A cette pensées, la boule au ventre qui m'avait paru étrangement familière revint. Je décidai tout de même de me lever pour aller voir qui était l'individu qui était dans la maison. Arrivé devant la salle de bain, je me figeai de stupeur. La personne qui avait hanté mes rêves toute la nuit était là. Debout et bien vivante. Sans réfléchir, je lui sautai au cou, heureux jusqu'au plus profond de mon être. Je m'agrippai à lui et enfouit ma tête dans ses cheveux.
- Gi-Giyū ? Qu'est ce qui t'arrive ? Ça va ?
- J'ai cru que tu étais mort ! Que tu m'avais abandonné ! Je ne voulais pas te perdre. Pas une deuxième fois encore !
A ces mots, des larmes coulèrent le long de mes joues et allèrent mouiller les cheveux roux de Sabito. J'avais eu tellement peur. J'avais cru que je l'avais perdu pour toujours.
- Chuuut... Ne pleure pas, je suis là, tout va bien. Je suis vivant et je suis avec toi tu n'a plus de raison de pleurer.
Pdv Sabito :
J'étais un peu déstabilisé par le "une deuxième fois encore " mais je décidai de le passer outre et de réconforter mon ami.
Je le portais jusqu'à mon lit pour le reposer. Arrivé là bas, je remarqua que tout mes habits étaient éparpillés partout dans le lit. Je le posai donc mais il s'accrocha a moi et posa sa tête contre mon torse en continuant de pleurer.
- J'ai cru que tu étais mort ! Tu ne répondais plus à mes messages, aucun signe de vie de ta part depuis 18 heures !
Voilà ce que j'avais oublié, imbécile que je suis ! D'envoyer un message a Giyū pour l'avertir que je ne rentrerai pas ce soir !
Ne sachant pas quoi répondre, je me contentais de le serrer contre moi. Cela sembla le calmer un peu. J'avais ses cheveux couleur corbeau dans la figure, ce qui n'était franchement pas désagréable. Il étaient doux et sentaient un mélange de vanille et d'orange. Je lui frotta doucement le dos tandis que sa respiration se calmait peu a peu.
- Relève la tête Giyū . Je serais toujours là pour toi. Toujours tu m'entends ? Jamais je ne te quitterais. Je resterai toujours avec toi. Toujours.
Il me regarda dans les yeux puis des larmes pointèrent au coin de ses yeux. Je les essuyait a l'aide de mon pouce puis l'embrassai sur le front. Il se laissa faire et me rendis le baiser.
- J'ai vraiment crû que je t'avais perdu. Tu est ce que j'ai de plus cher. Je t'aime, je t'aime et je t'aime plus que tout au monde. Ne me quitte jamais.
Puis il ferma les yeux et se laissa aller dans mes bras. Je m'allongeai et l'allongea à mes côtés. Nous passâmes plus d'une heure dans cette position, sans rien faire. On était simplement heureux. Giyū avait enfoui sa tête dans mon cou et j'avais ses cheveux dans le nez. Je sentais son souffle chaud contre ma peau, réconfortant.
Quand il m'avait dit " je t'aime", même si ce n'était qu'a titre fraternel, une douce chaleur m'avait envahit le bas du ventre. Et elle n'était jamais partie, bien sûr contraire. Elle n'avait cessé de grandir, pour le meilleur et pour le pire.
Oui je sais, ce chapitre est en retard. Gomen TwT
Breef si il y a des fautes de frappe, n'hésitez pas a me le dire car j'écris le soir et je ne me relis pas spécialement bien.
Mais bon, pour m'excuser du retard, c'est un chapitre un peu plus long
Voilà ! J'espère que vous aimez toujours !
Kiss
//Vanille XP
PS: Avouez que les noms des amis de Sabito sont incroayables XD
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top