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Partie du côté de Kook et avec un bond dans le "futur" par rapport aux chapitres précédents.









Ivy ignora le reniflement de mépris de Suzy, lorsque Jung Kook s'excusa de l'avoir presque bousculée.

Le jeune homme l'avait retenue par la main, attrapant son portable de l'autre avant qu'il ne s'écrase au sol et lui avait offert un sourire à tomber.

Évidement, pour Suzy, le fait que son « Prince » puisse ne serait-ce qu'être dans la même pièce qu'elle, était une insulte.

Alors le voir se montrer si prévenant et poli, était presque un drame.

- Il est simplement bien éduqué, ne commence pas à t'imaginer des choses, gros tas ! Cracha la blonde décolorée.

Ivy ne prêta aucune attention à ses paroles sans intérêt, déjà concentrée sur l'homme qui l'accompagnait ce soir.

- Tout va bien ? S'inquiéta ce dernier en lui attrapant la main.

Ses grands yeux sombres étaient fixés sur elle uniquement et elle sourit en entendant Suzy pester à nouveau.

Comment un si bel homme pouvait être avec quelqu'un comme elle ? C'était sans aucun doute ce que la blonde se demandait.

Ivy n'était pas une sang pur, mais ce n'est pas uniquement ce qui lui valait le mépris de la décolorée et de la plupart des Ary.

Ce n'était pas ce qui avait rendu son enfance et une partie de son adolescence si difficile, que ce soit du côté humain ou du côté des « siens ».

Non, tout venait de la société qui considérait que faire une taille 40 était être « ronde », voire grosse.

Sur Terre, les magazines vous répétaient que la limite acceptable était un 38, vous poussant à être toujours plus maigre en imposant des objectifs irréalistes et dangereux.

Mais chez les Ary, c'était encore pire, car l'un des traits même de leur race était leur minceur.

Les femmes étaient toutes pâles, grandes et fines.

Évidement, elles n'étaient pas toutes considérées comme belles ou séduisantes et les proportions de leurs visages ou même de leurs corps, n'étaient pas forcément toujours des plus harmonieuses.

Mais elles étaient toutes maigres.

Même les sangs mixtes.

Étant le plus puissant, le sang Ary prenait le dessus sur tous les autres gènes.

Jamais aucune Ary n'avait dérogé à la règle avant Ivy.

La jeune femme était unique et son monde détestait les exceptions.

Seulement, la belle brune n'était pas du genre à se cacher ou avoir honte.

Bien au contraire !

Son superbe derrière ferme et ses hanches larges qui rendaient sa démarche si sensuelle, ne rentraient que dans un 46 et elle ne voyait aucune raison de changer ça ou de le cacher.

Ivy aimait son corps et chacune de ses formes.

Elle aimait même tout ce que beaucoup de femmes minces avaient tendance à détester chez elles.

Ses cuisses charnues, ses bras qui ne ressemblaient pas à des baguettes, son ventre sans abdos, ses joues légèrement rondes et les légers plis de son estomac lorsqu'elle s'asseyait.

La jeune femme se trouvait belle, séduisante, féminine et sexy.

Elle était bien dans sa peau et aucune des remarques qu'on pouvait lui lancer ne l'atteignait.

Elle était sportive, active, aimait profiter de la vie et prendre soin de son corps, contrairement à ce que les insectes comme Suzy aimaient dire.

46 ou non, son corps était ferme, tonique et elle ne se privait pas de porter ce qu'elle voulait, dont des vêtements près du corps, comme ce soir.

Moulée dans une robe noire qui flattait chacune de ses formes, elle se sentait incroyablement séduisante et son cavalier partageait ce sentiment, au vu de la façon dont il la dévorait des yeux.

Ce dernier était humain, comme le pub dans lequel ils se trouvaient et plus âgé.

Ivy s'était rendu compte à l'adolescence, que les garçons de son âge, attirés par elle, ne manquaient pas, mais qu'ils étaient incapables d'assumer leur désir, qu'ils soient terriens ou non.

Les premiers, parce que la société leur répétait qu'on ne « sortait pas avec une grosse » et les autres, car aucun Ary ne pouvait être attiré par une abomination.

Mais loin d'en être blessée, la jeune femme, une fois assez âgée, s'était simplement tournée vers ceux qui la désiraient sans honte et qui étaient prêts à tout pour l'avoir.

Chez les humains, c'étaient les hommes un peu plus vieux, qui souvent, en quittant le lycée et leur cercle d'amis stupides et superficiels, se détournaient des majorettes pour étreindre celles qui leur faisaient réellement de l'effet.

Et dans son monde, des mâles qui n'étaient pas des abrutis conservateurs et arrogants, pensant que leur sang les plaçait au dessus-tous.

Tout sauf des Ary donc.

Suzy eut l'air dégoûtée lorsque le beau brun élégant, qui accompagnait la « chose », se pencha pour murmurer à l'oreille de celle-ci, un compliment teinté d'érotisme.

- Écœurant ! S'exclama-t-elle. Les humains sont écœurants !

Elle chercha dans la foule celui qu'elle considérait comme son « prince », se mordant la lèvre en le voyant assis entre deux jumelles.

Jung Kook trouvait cela assez de drôle de voir à quel point, bien qu'identiques, les deux blondes étaient différentes.

Chacune tentait de le séduire à sa façon, aucune apparemment décidée à laisser sa sœur prendre le dessus ou finir dans son lit.

Elles ne voulaient même pas le partager, alors qu'elles avaient juré que tout ce qui était à l'une était à l'autre.

Pour le brun, ça n'avait pas réellement d'importance, puisqu'il finirait sans doute seul, aucune des deux n'étant assez amusante pour que ça aille plus loin.

Jouer, c'est tout ce que le jeune homme cherchait.

Il avait besoin de se divertir, de noyer le plus possible l'ennui qui finissait toujours par les rattraper lui et les siens.

Décoiffant ses cheveux qu'il avait coupés en délaissant les champs de bataille, il tourna la tête vers la piste, souriant en voyant ses trois frères danser.

Les jumeaux Taeyong et Lucas, encadraient Ten, le plus jeune, les trois corps bougeant dans une synchronisation presque fascinante, alors que les mèches platine, noires et rouges se mêlaient sous les lumières vives.

Au moins, du côté de ces trois-là, tout allait bien !

Lucas, le brun, était comme souvent tout en noir, portant un simple jean près du corps et un tee-shirt, son blouson de motard et son casque échoués quelque part près des banquettes occupées par le groupe.

Taeyong, sa copie parfaite, portait un treillis militaire et un débardeur large noir à motifs blancs, assorti au brassard accroché à son bras droit.

Ses cheveux platine, tirant sur l'argenté, étaient décoiffés, à l'opposé de ceux de son jumeau et ses yeux cernés de noir.

Si le brun ne portait aucun bijou visible, son frère avait une gourmette à chaque poignet, trois bagues en argent à la main gauche et une pierre noire à l'autre, anneau précieux offert par leur père.

Même s'il était plus jeune, Ten n'avait rien à leur envier niveau taille, sa silhouette, aussi élancée que les leurs, pressée entre leurs deux corps.

Fidèle à lui-même, il dansait comme s'il cherchait à allumer le club entier, sans pour autant prêter attention à qui que ce soit, autre que ses frères.

Son pull noir, assez ample, au large col rond, laissait entrevoir ses clavicules tatouées par des magnifiques symboles, un sur chacune, avec le prénom des jumeaux.

Son jean, aussi rouge que ses cheveux pétants, le moulait comme une seconde peau et se perdait dans des bottes hautes de motard, pas entièrement lacées.

Puis évidemment, comme toujours, sa langue était incapable de rester dans sa bouche, sortant sans complexe, exhibant le piercing argenté, assorti à son unique bague.

Rassuré de voir que l'inséparable trio s'amusait bien, Jung Kook tourna un peu la tête vers Young Bae, qui se déhanchait sensuellement avec une superbe partenaire métisse, à la crinière sombre.

Secouant la tête en souriant, il délaissa la piste, retenant difficilement un gloussement en voyant que Seokjin et Hoseok étaient à deux doigts d'étrangler Wooyoung, installé entre eux.

Le blond et le brun avaient les doigts crispés sur leurs verres, la mine renfrognée et leurs yeux lançaient des éclairs.

Bien évidemment, Wooyoung ne se rendait compte de rien, continuant sa conversation sans fin, passant d'un sujet à l'autre, sans aucune logique.

- Je veux dire, pourquoi on les appelle humains, mais aussi Terriens ?! Beugla-t-il. Ça n'a pas de sens ! Nous aussi, on vit ici, bordel ! On est des Terriens, pas des extraterrestres !

Il rit, se tournant vers Seokjin.

- Ça existe, au fait, les aliens, tu crois ? Demanda-t-il. Ou c'est des conneries, comme ces histoires de monde au-dessous de nous, avec l'enfer et le paradis ?

L'espace d'une seconde, Jung Kook crut que le blond allait perdre son calme.

Mais son self-control de noble était, comme toujours, impeccable et malgré la contrariété qui illuminait son regard gris clair, il n'explosa pas.

Déposant son verre, il se leva, tirant, bien qu'elle n'ait aucun pli, sur sa chemise blanche déboutonnée, qui tombait parfaitement sur son jean de créateur.

Jung Kook sentit les regards dévier vers son ami et il sourit, amusé.

Seokjin ressemblait à un mannequin, ou à une star de cinéma.

Forcément, il ne passait pas inaperçu.

En fait, aucun d'entre eux ne se fondait dans la foule.

Surtout pas au milieu d'êtres humains.

- J'ai besoin d'une cigarette ! Siffla le blond.

Hoseok bondit sur l'occasion, repoussant Wooyoung qui menaçait de vomir sur son pull hors de prix.

- Je viens avec toi ! Lança-t-il, le désespoir dans sa voix à peine dissimulé.

Jung Kook les suivit du regard, observant l'effet qu'ils provoquaient sur leur passage.

Seokjin marchait fièrement, la tête haute, donnant l'impression d'être sur un podium.

Il atteignit la sortie avec soulagement, retenant, de justesse, un soupire.

L'air frais, lui fit du bien, mais rapidement, les odeurs de vomi, d'urine et de sexe du quartier entier lui agressèrent les narines.

Il grimaça.

Vraiment, les humains étaient écœurants !

Mais ceux de leur race l'étaient tout autant, il devait l'avouer.

S'éloignant un peu du groupe de jeunes qui le regardaient comme s'il était une star hollywoodienne, il sortit une cigarette de son étui gravé du sceau de sa famille, le même que celui sur sa bague ou son pendentif.

- Hey, Seokjin ! S'exclama Suzy. Ça faisait longtemps.

La jeune femme était accompagnée de deux de ses « copines » en soutien, espérant pouvoir atteindre Jung Kook en passant par ses amis.

Elle n'était pas proche du brun et n'avait pas le droit de s'asseoir près de lui.

C'est donc en rusant et en utilisant d'autres personnes, qu'elle gravitait en permanence plus ou moi autour de lui.

Seokjin était un gentleman.

Mais plus que tout, il était rancunier et extrêmement protecteur avec les siens.

Ses parents lui avaient appris que les bonnes manières étaient la base de tout, mais que rien ne passait avant la loyauté.

Et il se souvenait encore des larmes que la décolorée avaient fait couler sur les joues de Ten avant qu'elle ne découvre qui il était.

Il voyait clairement le mépris qu'elle ressentait pour Young Bae et les regards affamés qu'elle lançait à Hoseok ou à lui-même.

Il savait aussi qu'elle pensait un jour finir reine, aux côtés de Jung Kook et qu'elle était loin d'être aussi stupide et inoffensive que son comportement de second rôle cliché de drama, pouvait le laisser penser.

Seokjin était un gentleman, mais Suzy n'était pas une lady.

- Je ne pense pas avoir autorisé que mon prénom sorte de la bouche d'une inconnue ! Rétorqua-t-il froidement.

La jeune femme rougit, alors que ses amies se retenaient de rire.

Elle leur avait assuré être proche du blond, comptant sur les bonnes manières de celui-ci pour faire illusion et maintenant, elle était morte de honte.

- Vo...Votre Altesse... Balbutia-t-elle.

Elle se courba malgré elle, baissant la tête, s'humiliant au milieu de tous ces immondes humains, qui ne comprenaient absolument rien à la situation.

Pensant à Jung Kook et à sa vengeance lorsque le trône serait enfin à elle, elle voulut s'excuser.

Mais en relevant la tête, elle vit que le blond pianotait sur son téléphone, sans lui accorder d'importance.

Secouant la main devant elle, comme si elle n'était qu'un vulgaire parasite, il lui fit signe de « dégager ».

Puis il s'éloigna, la laissant sans voix et plus humiliée que jamais.

Seokjin ne put retenir le rictus qui étira ses lèvres parfaites, alors qu'il se demandait où était Hoseok, sachant que son meilleur ami regretterait d'avoir raté ce moment.

Un frisson électrique caressa sa nuque, le secouant légèrement et il se figea près de la porte du club, se tournant instinctivement vers la droite.

Ivy était au téléphone, mais elle remercia tout de même le blond, lui offrant un sourire rayonnant lorsque ce dernier lui ouvrit la porte et se décala pour la laisser passer, retenant même de sa main libre, l'homme qui tentait de forcer le chemin.

Hoseok avait prévu de prendre l'air, mais en sortant, il avait été attiré par un parfum incroyable.

Même si la fragrance était très légère et diluée parmi les lourdes et nombreuses odeurs de la boîte de nuit, il s'y était accroché, cherchant à savoir où elle menait.

Seulement, après avoir traversé tout le club, il se retrouvait face à une veste.

Une simple veste oubliée sur une banquette.

Une veste dans laquelle il venait d'enfoncer son nez comme un vulgaire chien !

- Excusez-moi Votre Altesse, mais ça m'appartient.

Ivy, son portable en main, regardait le brun en tentant de cacher sa surprise.

Hoseok voulut lui hurler que non, ça n'était pas sa veste.

Que le vêtement n'était clairement pas à sa taille et qu'elle ne portait pas cette délicieuse odeur qu'il n'arrivait pas à définir.

Il eut envie de lui ordonner de dévoiler le nom de la vraie propriétaire du vêtement.

D'exiger qu'elle l'amène sur-le-champ, face à celle qui portait un tel parfum.

Mais mortifié par son comportement, la honte lui dévorant les entrailles et les joues brûlantes, il tendit la veste sans un mot et s'éloigna le plus rapidement possible.

Ivy secoua la tête, se souvenant qu'elle était au téléphone.

- Oui, oui, je l'ai retrouvée, personne n'y a touché ! Lança-t-elle en se dirigeant vers la sortie. Je serais là dans cinq minutes.

Elle avait dû écourter son rendez-vous, mais s'en fichait complètement, se sentant plutôt coupable d'avoir entraîné Pearl dans ce club.

Entrant dans le glacier ouvert toute la nuit et situé juste en face de la boîte de nuit, elle soupira lorsqu'elle vit sa « princesse », entourée par une bande de lourds, qui devaient tenter par tous les moyens de l'entraîner dans leurs lits.

Pearl était la perfection idéale que toutes les femmes Ary rêvaient d'incarner.

Le seul souci, c'est que Pearl était un homme.

Un homme avec un prénom féminin, que tout le monde prenait pour une femme.

C'était déjà assez pour être mis de côté, les sangs purs aimant rappeler que même s'ils avaient des traits délicats, leurs hommes étaient des guerriers puissants et forts, dont la "virilité" était impossible à remettre en cause.

Mais en plus de tout, Pearl était un sang mixte, dont les origines étaient inconnues.

Personne n'avait été capable de savoir ce qu'il était et pourquoi, comme pour Ivy, ce n'était pas le, normalement, surpuissant sang Ary, qui avait pris le dessus.

Alors évidemment, le jeune homme avait été rangé comme la brune, dans la catégorie « abominations à éviter ».

Rejoignant rapidement la table de son ami, Ivy cria son prénom et le visage de ce dernier s'illumina.

Son expression de chaton, ravi qu'on vienne le sauver, fit sourire tendrement la brune.

Il n'y a pas que physiquement que les deux « princesses » étaient différentes.

Pearl n'avait aucune confiance en lui, était discret, timide et se sentait mal à l'aise lorsqu'on lui prêtait trop d'attention.

C'est pour ça que ce soir, à peine entré dans le club, il avait angoissé et était sorti en courant, oubliant sa veste où se trouvaient ses clés et son porte-monnaie.

Les Don Juan s'étaient tournés vers Ivy, pas ravis d'avoir été interrompus.

Elle ne se laissa pas impressionner, les poussant pour atteindre son ami et déposer ses lèvres sur les siennes.

- Désolée du retard ma Princesse !

Pearl rougit, mais déposa un autre bref baiser sur sa bouche.

- Ce n'est rien... Souffla-t-il timidement.

Ce n'était pas la première fois qu'ils jouaient à ce « jeu », le jeune homme étant un véritable aimant à mâles en chaleur.

Ses prétendants pestèrent, certains soufflant même quelques insultes.

Mais ils s'éloignèrent, agacés d'avoir « perdu leur temps. »

La brune saisit la main de son ami.

- Ça va ? S'inquiéta-t-elle.
- Je suis désolé d'être parti comme ça, mais...
- Hey ! C'est moi qui suis désolée d'avoir insisté pour que tu viennes et disparue avec mon rencard vers le bar.

Pearl hocha négativement la tête, lui faisant comprendre qu'elle n'avait rien fait de mal et Ivy lui tendit son gilet blanc.

Les longs cheveux blonds du jeune homme étaient lâchés, dégoulinant sur ses frêles épaules et il les ramena sur le côté pour enfiler sa veste et ainsi couvrir sa peau nue.

Il portait un cache-cœur qui s'arrêtait à la taille et un jupon bouffant, le tout dans un rose poudré qui allait à merveille avec son teint de porcelaine.

Ses grands yeux clairs étaient légèrement noircis et sa bouche portait un gloss transparent, qui mettait en valeur la couleur naturelle de ses lèvres.

- Une vraie star des podiums ! Souffla Ivy.

Le jeune homme la frappa gentiment, secouant la tête, bien plus à l'aise maintenant qu'ils étaient en tête-à-tête.

Pourtant, la brune ne plaisantait pas.

Il avait réellement un physique de mannequin et s'était plusieurs fois fait remarquer par des chasseurs de têtes travaillant pour de grandes agences.

Il était grand, très mince et son androgynie apportait une touche particulière à son visage et sa silhouette en général.

Seulement, tout le monde l'abordait en le prenant pour une femme.

De toute façon, il était beaucoup trop timide.

Et incapable de se rendre compte de sa beauté.

Soupirant, Ivy lui attrapa la main, déposant un baiser sur le dos.

- Tu es magnifique, ma Princesse.

Pearl lui sourit simplement, avant de se pencher pour l'enlacer.

- Maintenant, arrêtons la guimauve et parle-moi des performances de ton très sexy professeur. Souffla-t-il à son oreille.






"Même les oiseaux fous ont le droit d'exister. Et même au fond d'un trou, j'apprendrai à voler."

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