Rebonjour... Ah, non - Partie 5

Bas-fonds de Mitras, 19 juillet 850

Deux jours étaient passés depuis qu'ils avaient localisé le lieu où Marion avait été emmenée. Livaï se tenait désormais en face de l'entrée sombre des Bas-fonds de Mitras, à la gauche Erwin, tous deux équipés de leur harnais de manœuvre tridimensionnelle. Derrière eux attendaient quelques soldats du Bataillon et des Brigades.

De la bouche béante remontaient des relents de renfermé, lui rappelant des résurgences de son ancienne vie. Un frisson de dégoût parcourut son échine. Dire que la mini-binoclarde est probablement dans cette crasse...

Ils entamèrent leur descente. Le petit homme pouvait entendre les combattants murmurer, peu rassurés. Au bout de quelques minutes, la ville souterraine se déploya devant ses yeux. Son cœur rata un battement.

Le sentiment, autrefois familier, d'être enterré et prisonnier, et ce désir d'exploser ce plafond pour découvrir la lumière du jour et le bleu du ciel, pesèrent de nouveau sur lui. Il continua de marcher, impassible. Ils arrivèrent bientôt au point de garde de l'escalier, et pénétrèrent la cité.

Sur signe du major, il prit la tête, et s'élança dans l'avenue principale. Les autres se mirent en formation, intimidés par ce climat de misère extrême qui régnait autour d'eux.

Il regarda autour de lui. Les façades étaient toujours délabrées, les rues, toujours crasseuses, et les habitants, aussi désespérés que cinq ans plus tôt. En somme, rien n'a changé.

Il ne leur fallut que peu de temps pour arriver vers le centre, où ils se séparèrent. Retrouvant déjà ses repères, il se mut entre les bâtiments rectangulaires avec aisance. Il arriva bientôt dans une ruelle plus sombre, et retomba à terre.

Il se retourna ; cela faisait un moment qu'un jeune homme blond l'épiait, dissimulé plus ou moins habilement derrière un mur. Il marcha à grand pas vers lui et l'attrapa avant qu'il ne prenne la fuite. L'autre tenta un uppercut, mais il n'eut aucun mal à l'immobiliser.

« Je ne vous dirai rien ! ragea-t-il alors. Vous... Comment est-ce que vous pourriez comprends la misère dans laquelle...

— Je ne suis pas venu t'arrêter, le coupa Livaï.

— Hein ? »

L'inconnu le regarda avec des yeux ronds. « Est-ce que tu as vu une jeune fille châtain, avec des lunettes rouges ? » demanda le combattant. Il hocha la tête, sidéré. « C'est... C'est Marion, dont vous parlez ? Vous êtes venus la chercher ? »

L'homme plissa les yeux. C'est quoi, ce bordel ?

« Ton nom ?

— Niko.

— Où est-ce que tu l'as vue ?

— Elle s'était enfuie de chez ses ravisseurs, et au début, on voulait la redonner avec rançon, donc on l'a enlevée, mais au final, elle nous a raconté un tas de trucs et on a décidé de la garder et de la protéger. »

Il le relâcha. Elle a réussi à s'enfuir ?

« Elle est où, maintenant ?

— Maintenant... Les gars ont vu des blessures bizarres sur son bras ce matin, mais on savait seulement qu'elle s'était fait tabasser. Ils lui ont demandé qui étaient ses kidnappeurs, elle a dit que c'était des ennemis de l'humanité, qu'elle voulait pas nous amener là-dedans, et tout. Du coup, elle y est retournée pour pas causer de problème. »

Il se raidit. Et cette imbécile y retourne...

« Où est-ce qu'elle est partie ? articula-t-il.

— On... On sait pas. Le chef a ordonné de la laisser. Enfin, je l'ai vue partir par là... Mais on m'a dit de pas la suivre... »

Je dois en informer Erwin. Il remercia le jeune d'un hochement de tête, qui partit sans demander son reste, et se percha sur un bâtiment. Il identifia rapidement la chevelure blonde de l'homme, qui se trouvait dans un quartier annexe.

« Donc, elle peut être n'importe-où ? résuma le major lorsqu'il lui expliqua la situation.

— Exact. Mais si son but de base était de retourner là-bas, elle y est peut-être arrivée.

— Le là-bas qui serait par là... Bien, envoyons nos hommes. Et continuons d'interroger les habitants. Il faudrait aussi aller voir le chef de Niko, bien entendu sans s'occuper de leurs activités. »

Livaï repartit en silence. Leurs « activités », c'est aux Brigades de s'en charger, de toute manière. Il savait pertinemment que les aborder de but en blanc ne mènerait à rien ; ils faisaient tout pour se cacher devant les militaires.

Il retourna dans la ruelle où était le dénommé Niko et se dirigea là où il s'était enfui dans l'espoir de le retrouver, en vain. Il arriva bientôt dans le quartier où il avait vécu pendant près de quinze ans. Ce n'est pas plus mal. Je pourrai leur parler facilement, s'ils me reconnaissent.

Il balaya l'amertume qui commençait à l'envahir et marcha un moment, et tendit l'oreille. Il repéra des bribes de conversation venant d'un toit. Il se retrouva dessus en une fraction de seconde, mais personne ne se présenta à sa vue. Ceux-là sont plus rapides, on dirait...

Des pas se rapprochèrent derrière lui. Il se retourna d'un bond, lames dressées, mais les baissa aussitôt en voyant un homme grand et balafré, à la peau légèrement mate, qui le regardait, sidéré.

« C'toi ? balbutia l'autre. Livaï ? J'rêve ? Tu... Qu'est-c'que...

— Sven. Je suis venu pour...

— T'es dans l'Bataillon ? C'est quoi, c't'histoire ? Y sont où, Isabel, Farlan ? Y sont là aussi ? »

L'intéressé se crispa un peu plus.

« Je n'ai pas le temps de bavasser, là. Tu as vu Marion ?

— Tu la connais ?! Ah, c'donc toi, le caporal-truc p'tit mais qui faut pas faire chier, là...

— Je te demande pardon ? »

En voyant son air effrayant, le chef recula en levant les mains.

« Nan, nan, c'pas moi qui l'dit, c'elle ! se précipita-t-il. Puis, elle doit êt' au moins plus p'tite encore... Fin, elle dit ça en connaissance de cause, quoi... Je dis pas qu't'es p'tit, nan, t'es plus grand qu'elle... Mais lui en veut pas, d'jà elle était bourrée, puis elle doit mal le vivre, de...

— Bref, coupa le petit homme. Tu l'as vue, donc ?

— Bah, Niko a dû t'dire, qu'on voulait la r'vendre et tout, y m'a raconté, 'fin bon, Mert l'a ram'née, elle était dans un sale état, mais on pensait qu'c'était une Rovoff, tu vois, pas d'pitié, ça rapporte des tonnes... Mais elle a pété un câble et a gueulé qu'c'était une quoi, déjà... Pas une Rovoff, en tout cas, quoi. Et qu'elle faisait partie d'l'Armée, mais qu'on l'avait enlevée, elle a accepté d'rester avec nous car elle nous a dit qu'elle pensait qu'personne viendrait car vous étiez occupé avec Shiganshitruc...

— Et ce matin ?

— Ah, ouais... Y avait des trucs gravés sur son bras, mais on a pas pu lire, elle s'est barrée en disant qu'ses ravisseurs c'était les gens qu'envoyaient des Titans sur nos gueules et qu'elle voulait pas qu'on y soit mêlés, et qu'on voulait pas non plus, 'fin bref, j'me suis dit, pour l'bien d'la bande, valait mieux la laisser partir, mais là, j'm'en veux un peu, pour l'coup, d'la laisser seule comme ça... »

Il y eut un silence. Le combattant s'apprêta à repartir, mais Sven s'avança.

« Eh, Livaï... J'vais pas te d'mander pourquoi tu t'es barré, ça m'regarde pas. Mais Isabel et Farlan... Y vont comment ?

— Ils sont morts. »

Il le regarda, profondément choqué. « Morts... », souffla-t-il. Il secoua vigoureusement la tête, chassant les larmes qui lui montaient aux yeux.

« Tu vas la sauver ? Marion, j'veux dire. Elle était persuadée qu'vous viendriez pas. Elle avait l'air désespérée, la p'tite...

— Oui, répondit simplement son interlocuteur avant de tourner les talons. »

Si je suis petit, ce n'est rien de plus qu'une naine, grogna-t-il intérieurement en se rappelant leur trois centimètres de différence. Il se concentra de nouveau sur sa mission, mais ne parvint pas à récolter plus d'informations.

Personne ne l'a vue après qu'elle se soit enfuie tout à l'heure, à part ce Niko. Il partit donc vers la direction qu'il lui avait indiquée, s'enfonçant un peu plus dans les quartiers glauques de la cité souterraine, où le trafic d'enfants était monnaie courante.

Si elle s'est vraiment barrée vers là, elle a dû se faire agresser en chemin plus d'une fois. A ce moment, une tache rouge attira son attention ; du sang à demi sec souillait le sol. En admettant qu'elle soit allée tout droit – elle n'a pas vraiment eu le choix, au vu de la tronche de cette rue... Ce qu'il s'est passé ici a dû arriver pas loin du moment où elle s'y trouvait. Soit elle a été témoin, soit...

« Eh, toi », s'éleva une voix, le tirant de ses pensées. Un homme blessé à l'épaule se dirigea vers lui, de mauvaise humeur. « T'es de la police, c'est ça ? Tu viens pour l'autre salope, là ? » Le caporal-chef plissa les yeux.

« Marion ?

— Ouais, peut-être, une connasse avec des lunettes rouges, on est d'accord ?

— Marion, lâcha-t-il.

— Vous allez faire quelque chose, j'espère ? »

Je présume qu'ils n'ont pas fait ami-ami.

« Pour ? demanda-t-il prudemment.

— Elle a failli tuer mon pote ! tempêta-t-il. Puisque vous êtes là, vous allez faire quelque chose pour ça, hein ? Elle est introuvable, et je peux pas m'en charger seul, là, comme tu peux le voir. Vous allez faire votre boulot, du coup ?

— Raconte. »

Le criminel lui décrivit comment la jeune fille les avait aguichés avec sa chemise déboutonnée, puis s'était enfuie en courant. Il parle bien de Marion, qui va se pisser dessus dès qu'un homme l'approche seul à seule ? « Du coup, normal, on était à fond tu vois, on l'a poursuivie en lui demandant de revenir, on allait rien lui faire dans l'absolu, on voulait juste des explications, faut qu'elle soit prudente dans cette zone-là... »

Il déclara finalement qu'elle s'était retournée et avait poignardé son ami dans le ventre, avant de l'attaquer lui. « J'ai cru qu'il était mort, je me suis barré, elle était dangereuse cette nana, une vraie psychopathe, mais quand je suis revenue quelqu'un avait fait un pansement à mon pote, il est resté étendu là jusqu'à mon retour. » Il désigna les traces pourpres. « Donc vous allez la coffrer ? Faire quelque chose d'utile, pour une fois ? »

L'autre resta muet un moment. Il finit par lui mettre une violente droite, l'écraser à terre, et lui enfoncer sa chaussure dans la bouche.

« Pour résumer », articula-t-il, menaçant. « Vous l'avez vue courir vers là, vous vous êtes dit que vous alliez la baiser, vous l'avez poursuivie, et elle a fini par se défendre car elle ne pouvait pas s'enfuir. J'ai raison ? » L'inconnu se démena, les larmes aux yeux. Il appuya un peu plus sur sa semelle, avant de la retirer.

« Je vous dis qu'on a rien fait, bégaya-t-il.

— Oh ? »

Il sortit sa lame en un éclair et la plaqua contre sa gorge. Une goutte de sang perla.

« Tu es sûr de toi ?

— Peut-être qu'on a un peu abusé, pleurnicha l'inconnu, terrorisé. Je pensais pas... Je voulais pas lui faire de mal, moi !

— Ne te fous pas de ma gueule, lâcha-t-il d'un ton dangereux.

— Je suis désolé ! hurla le délinquant. Je vous jure... Je recommencerai pas ! J'ai compris la leçon, laissez-moi partir, je vous en supplie !

— Une dernière chose. »

Il le gratifia d'un regard de lapin affolé. « Tu l'as vue, aujourd'hui ? » Il secoua la tête, pâle comme un linge. Livaï le relâcha et le laissa prendre ses jambes à son cou. Dire qu'elle a même fait un pansement à l'autre dégénéré. Je ne sais pas comment elle a fait pour sortir de là vivante...

Seulement, si elle était repassée par là, il y avait de grandes chances qu'elle se soit réellement fait attaquer. Bien qu'il doutait fortement que sa situation ici soit pire que chez ses kidnappeurs, il accéléra le pas, aux aguets.

Des murmures effrayés attirèrent son attention. Il tendit l'oreille. « ... qui rôdait par là ce matin, je sais pas s'il est encore dans les alentours, personne ose sortir... » Il s'avança à pas de loup. « ... dirige les Brigades Centrales ? Non, il en fait peut-être seulement partie, je... », Le bruit s'affaiblit ; il dut se concentrer encore pour percevoir la suite. « ... le Trancheur de Gorges... »

Il se figea. Kenny ! Ses dents se serrèrent d'elles-mêmes. C'est à ça que faisait référence l'autre paumé dans « la cité de nulle part où on tranche les gorges », il l'avait aussi mentionné ! Comment est-ce que j'ai pu rater ça ?!

Sans attendre, il se lança à pleine vitesse parmi les bâtiments, esquivant avec habileté les obstacles qui se dressaient devant lui. S'il fait partie de nos ennemis... Il faut absolument que je prévienne les autres !

Un signal de fumée verte se dressa à sa gauche. Ils ont trouvé le repère ?! Il changea de direction. Déjà, des coups de feu se faisaient entendre. Et merde ! Il accéléra encore. L'air siffla dans ses oreilles, et fit voleter sa cravate blanche au passage.

Il repéra enfin le groupe de soldats, caché derrière un mur. Celui-ci était criblé de balles en provenance d'en face, où cinq hommes, plantés devant une maison à deux étages dotée d'un soupirail grillagé, tiraient sans relâche à l'aide de fusils courts et épais, visiblement pris de court.

Il chercha des yeux l'homme au chapeau, en vain ; il n'était nulle part autour. Toujours se placer en diagonale derrière sa cible... Il regarda dans les directions répondant à cette règle qu'il lui avait apprise, plus de vingt ans auparavant, mais ne trouva pas une trace de sa présence.

Ce n'est pas le genre à rester passif lors d'un évènement pareil, grommela-t-il en son for intérieur. Mais il dut se rendre à l'évidence ; son ancien mentor était introuvable. Qu'est-ce qu'il foutrait dans les Bas-fonds, si ce n'est pour une scène comme ça ?

Il regarda la baraque, les yeux plissés. Il est peut-être dedans. Mais il n'est pas du style à se terrer... Quelque chose ne tourne pas rond. L'un des assaillants s'avança alors vers la cachette des hommes d'Erwin, sourire aux lèvres et pistolet au poing.

Immédiatement, le petit homme s'élança, lames dressées. L'autre l'esquiva de justesse. A défaut de le couper en deux, il lui trancha le cou ; son ennemi tomba à terre, inerte. Il se retrouva alors dans la ligne de mire des autres, et fut forcé de repartir sur un toit. Les balles sifflèrent dans son dos. Il les avait évitées de justesse.

Il sortir son arme à feu et abattit deux opposants, imité par ses alliés. Il s'apprêta à en tuer un troisième, lorsqu'une voix féminine, en provenance de la maison, s'éleva en une plainte déchirante.

Un homme blond aux yeux vairons sortit sur le palier, trainant sans ménagement une jeune fille châtain, aux cheveux fraîchement coupés et habillée en blanc de la tête aux pieds. Son visage était recouvert d'un sac de toile légèrement déchiré ; au vu de son silence soudain, elle venait d'être bâillonnée.

La fusillade cessa, et le blondinet descendit les escaliers, poussant brusquement l'adolescente devant lui, qui manqua plusieurs fois de trébucher. Un pendentif doré pendait à son cou. Le collier des Rovoff qu'on a confié à la mini-binoclarde... reconnut-il. Ne me dites pas que...

« On va faire un marché ! » clama l'étranger, parlant allemand dans un accent particulier. Il prit Marion par les cheveux, et exposa sa gorge, contre laquelle il appliqua un poignard tranchant. Elle émit un sanglot étouffé.

Erwin et les autres jetèrent un œil à la scène et se levèrent d'un bond, carabine en joue. Une tension électrique envahit l'espace. « Je m'appelle Rhys, et j'ai commandé cet enlèvement », annonça-t-il en souriant. « Si vous faites un pas de plus, j'égorge Marion », les prévint-il d'un ton subitement menaçant.

Ils se figèrent. Seul Erwin garda son calme, et baissa son arme. Si je viens par là, il aura le temps de la tuer. A moins que j'aille plus vite que lui... Mais il reste Kenny, qui peut sortir de n'importe-où.

« Bien, vous comprenez vite ! Voici ce que je vous suggère : vous voyez, si on se combat maintenant, il y aura d'importantes pertes, comme un fin stratège et le soldat le plus fort de l'humanité. Et, en plus, cette pauvre petite serait décédée, et ne servirait plus à rien ! »

Il resserra un peu plus sa prise ; elle gémit, désespérée. Une pointe de colère piqua le caporal-chef. Il étudia l'angle d'une éventuelle attaque, épiant les moindres mouvements de Rhys.

« Donc, vous partez, il n'y a aucun conflit, et on la garde précieusement, sans la tuer de quelque façon que ce soit ! Je vous garantis de ne pas vous prendre par surprise, ajouta-t-il, radieux.

— Pourquoi devrions-nous vous croire ? demanda posément Erwin.

— Elle nous est utile, nous ne nous permettrions de gâcher sa vie que dans le cadre d'une situation critique, comme ici.

— J'ai dû mal m'exprimer. Pourquoi est-ce que vous ne nous planteriez pas un poignard dans le dos ? »

L'autre hésita un moment. En une fraction de seconde, le petit combattant chargea, mais l'un des adversaires se jeta sur son chemin. Ce fut lui qui se fit éclater le ventre. Il jura et rejoignit les autres d'un bond ; le blond ennemi éclata de rire.

« C'est bien dommage ! » Il enfonça sa lame dans le cou de Marion ; du sang gicla au sol. Il retira son arme et lâcha sa victime avec dédain. Livaï la vit avec horreur s'effondrer au sol, secouée d'un ultime spasme.

Cette gosse vient de mourir sous mes yeux. Son approche n'avait pas été assez précise, il n'avait pas été assez attentif à son environnement, l'impulsion qu'il avait donnée n'avait pas été assez puissante ; à cause de cela, elle gisait devant lui, inerte, après qu'ils aient commis l'erreur de la confier aux Brigades et qu'elle se soit faite enlever.

Les derniers jours de la jeune chercheuse de tout juste dix-sept ans s'étaient résumés en des coups et du sang, si ce n'est du harcèlement sexuel. Une haine froide l'envahit. A quoi servira sa mort ? Il ne trouva aucun moyen de la rendre utile, ne serait-ce que d'un iota.

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