Les bip du cardiogramme résonnait encore dans son esprit, alors qu'il n'était plus à l'hôpital depuis longtemps.

Le froid qu'il sentait chaque jours là-bas recouvrait encore sa peau. Sa peau blanche qu'il cachait sous de gros pull.

Cette odeur forte de médicaments et de désinfectants qui lui faisait mal au nez ; il avait encore l'impression qu'elle l'entourait de part en part.

Cette perfusion à son bras, il l'a sentait toujours.

Le lit sur lequel il était toujours allongé avant, il avait l'impression d'encore y être.

Pourtant, il n'y était pas.

Il était assis sur le canapé large de sa grand mère, enveloppé dans un gros plaid. Il écoutait la télé, il ne la regardait pas. Il voyait, à la limite, des images flous et colorés bouger devant ses yeux. Mais il ne parvenait pas à réagir.

Il pouvait bien sentir son ventre gargouiller, crier famine, mais il ne bougeait pas pour autant. Il se sentait pourtant si faible.

Il avait faim, froid. Il avait mal. Il avait sommeil aussi.

Il avait l'impression de devenir fou.

Ses cheveux, d'habitudes si beau, argentés, bien coiffés, tombaient un peu sur ses épaules. Ils avaient poussés, et cela faisait un moment qu'il devait les couper. Mais depuis ça, il n'avait rien fait.

Ses ongles avaient poussés, il ne les avaient pas coupés non plus. Lui qui avait l'habitude de s'épiler, il n'avait pas touché à son corps depuis. Prendre des douches devenait une épreuve, plutôt qu'une chose logique pour lui.

Ses yeux lui faisaient mal. Ils étaient rouges, gonflés, et fatigués. Ses si beaux yeux bleus, devenus ternes, grisâtre.

Son téléphone vibra.

Avec difficulté, il sortit son bras du plaid ; c'était sûrement sa grand-mère qui voulait lui acheter quelque chose pour lui remonter un petit peu le moral.

Mais ce n'était pas ce contact là qui s'afficha à son écran.

Un de ses deux amis. Bryce n'eut pas la force de décrocher. Il n'avait pas la force de parler. Alors il laissa la sonnerie s'arrêter toute seule. Puis il reçut un message.

Xavier :
J'aurai du envoyer un message dès le départ, je savais que tu n'allais pas répondre. [14h03]

Est-ce que ça va ? [14h04]

Bryce ne savait pas quoi répondre. Lui mentir ? A quoi bon ? Xavier saurait qu'il ne lui dirait pas la vérité. Et il ne savait quoi dire. Que dire ? Se plaindre ? Au risque d'à nouveau pleurer ? Il ne savait pas. Il était perdu. Lui si intelligent, si libre, parfois réagissant de façon spontanée, tout en étant d'une attitude lunatique, et calculateur sur la réaction des gens... Il se trouvait à ne plus rien savoir faire. A ne plus savoir quoi dire. Il était perdu, livré à lui même dans ce monde, qu'il ne voyait plus de la même manière.

Budup.

Un nouveau message.

Xavier :

Je me doute que tu vas mal Bryce. Tu le sais, si ça ne va pas, n'hésite pas à venir. On se connaît depuis toujours après tout, pas vrai ? [14h17]

On s'inquiète pour toi, tous les trois... [14h17]

Tout les trois... Tout les trois. Qui était le troisième ? Bryce ne savait pas vraiment si ce garçon là était dans son cercle d'amis. Cet abruti sans non avec qui il se dispute, avec qui il se bat, à chaque fois. Ils ne se supporte pas tout les deux.

Est-ce que cet abrutis à la coiffure impossible s'en faisait vraiment pour lui ? Bryce ne savait pas. Réfléchir devenait impossible.

Il se laissa tomber sur le canapé, allongé, les jambes ramenées contre lui, complètement enveloppé dans ce fichu plaid.

Bryce avait mal.

Bryce souffrait.

Et il ne savait pas parler.

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Et hop, une nouvelle Fanfic Inazuma Eleven
Rah lala
En plus elle n'est pas joyeuse

Bref, j'espère qu'elle vous plaira, dites moi ce que vous en pensez

Et oui, ce prologue est bizarre, comme moi mdr

Sur ce, Mark l'idiot vous salue

Ah, et je dédie l'histoire à _ChiaraCat_ parce que j'en ais envie