3- SOUS L'ARDENT DES FLAMMES
|SARAH's POV|
Il arrivait parfois qu'une simple braise encore chaude puisse raviver une flamme.
Cette flamme pouvait à son tour se propager et provoquer un véritable incendie.
Tout comme le volcan endormie, Beth pouvait à tout moment provoquer l'éruption et je ne craignais que le magma qui sommeillait en elle depuis trop longtemps puisse à nouveau voir le jour.
La mort de Winston l'avait considérablement affecté, si ce n'est plus que nous toutes réunies.
De tout le Camp, Beth était cet enfant à la fois forte et fragile à la carapace de verre. Je ne savais pas si le fait d'être la cadette y était pour quelque chose mais nous la considérions toutes comme notre petite protégée.
Je savais que Roz ne s'était pas remise du fâcheux épisode Sam, l'avoir tué avait été comme perdre un morceau de son âme, une partie d'elle même.
Mais malgré tout je maintenais le fait qu'elle avait pris la bonne décision.
Mes yeux convergèrent d'eux mêmes vers la petite métisse et une moue contrite vint se peindre sur mon visage. L'adolescente regardait ses pieds s'enfoncer désespérément dans les microscopiques particules de sable, les yeux vitreux.
Je pus presque sentir mon cœur se fendre en deux et d'un regard, j'incitai Eather à la rejoindre ; ce qu'elle fit très rapidement, déposant sa tête sur l'épaule de l'ex Cartographe.
Comme de coutume, un sentiment d'inquiétude s'empara de moi alors que j'observais Minho envoyer valser l'une de nos gourdes, signe que les réserves en eau n'allaient pas tarder à chuter.
Janson avait raison.
S'échapper du Labyrinthe était une chose, mais survivre dans la Terre brûlée en était une autre, et pas des plus aisée. Nous laissions déjà un membre derrière nous, qui savait ce qui pourrait arriver la prochaine fois ?
Il fallait que j'en sache davantage quant aux intentions du brun.
- Thomas ? L'interpellais-je alors qu'il pivotait légèrement la tête. C'est quoi la suite maintenant ? Je veux dire, où est-ce qu'on va, qu'est-ce qu'on fait ?
- Elle a raison, on t'a suivi jusqu'à là mais pour aller où ? Continua Newt.
- Je les ai entendus discuter à propos d'un certain Bras Droit, il se cacherait dans les montagnes.
- Donc, c'est ça le plan ? On est censés te faire confiance et te suivre à l'aveugle ?
Le jeune brun entrouvrit la bouche comme pour confirmer les propos de Eather mais fut coupé par le bruit d'un métal qui rencontre le sol.
- Putain mais t'es con ! Rugit Roz qui était restée silencieuse depuis tout ce temps.
- Roz. Tentai-je de la calmer et lui attrapant la main.
- Tu veux aller voir ce type, on sait absolument rien de lui ni où il se trouve. Tout ce qu'on sait c'est qu'il "se cache dans les montagnes" et qu'il "peut nous aider". Je refuse d'exposer une fois de plus mes sœurs au danger. J'ai déjà fais trop d'erreurs...je ne veux pas que celle-ci soit fatale.
Au cours de son monologue Roz n'avait pas lâché ma main une seule seconde, la serrant avec plus au moins d'intensité en fonction de ses mots. Cette ultime phrase elle l'avait prononcé droit dans les yeux embués de Beth, tel un dernier pardon.
- Excuse moi d'essayer de sauver nos putains de vies Roz. Se justifia-t-Il tout en reprenant chemin.
- On pensait que t'avais un plan, surenchérit Eather en se postant face à l'ancien sujet A.
Thomas ne répondit pas et resta le temps de quelques secondes à fixer l'azur des yeux de la blonde. Puis, il se contenta de poser deux mains sur ses solides épaules et de la contourner le plus doucement possible.
Minho, Aris, Frypan, Teresa et lui s'activèrent de nouveau, Newt ne tardant pas à les rejoindre après m'avoir confié :
- Si y'a bien quelqu'un qui peut nous sortir de cette merde c'est Thomas, faites lui confiance.
Je le regardai s'éloigner avec un léger sourire alors que l'énième soupir las de la Capitaine retentissait.
Un dernier sourire encourageant, et nous repartions de plus belle.
|ROZ's POV|
J'étais assise par terre, les genoux ramenés contre ma poitrine. A côté de moi il y avait Sarah, la seule personne capable d'apaiser la furieuse colère que je ressentais envers Thomas. D'ailleurs, je n'hésitais pas à lui lancer des regards meurtriers dès qu'il posait ses yeux sur moi. Beth et Eather discutaient joyeusement avec Frypan qu'elles essayaient de faire sourire. La mort de Winston était encore profondément ancrée dans les mémoires, et je savais que me comporter comme une furie n'aidait pas le Groupe A. Je soupirai, encore, et décidai d'ignorer Thomas pour la soirée.
-Vous vous souvenez de ce qu'on faisait pendant la soirée de deuil ? lançai-je avec un petit sourire à l'encontre de mes sœurs.
Les garçons nous regardaient d'un air interrogatif.
-On chantait, continuai-je. On chantait toute la nuit des chants qu'on avait inventé.
Les filles rirent en se rappelant ces doux souvenirs. Et doucement, d'abord, Sarah fredonna un air calme et enjoué à la fois. J'esquissai un sourire mi-nostalgique mi-ravi en reconnaissant la chanson le chant des cerisiers. Je commençai à taper en rythme dans mes mains. Beth, qui avait une aussi jolie voix que Sarah, commença à chanter les paroles. Eather, qui comme moi, savait chanter aussi bien qu'elle savait voler se chargea de frapper en rythme sur sa gourde métallique.
Finalement, cédant à la tentation, on les rejoignit pour le refrain.
A la fin, chacune riait aux éclats sous les applaudissements des autres.
-Pourquoi on a jamais fait ça ? demanda Minho avec une tête éberluée.
Je lui balançai une poignée de sable dans la tête en répondant :
-C'est parce que vous êtes des grosses brutes sans cervelle !
Pour se venger il me renvoya mon sable dans la figure, sauf que moi j'avais des cheveux donc ils se coincèrent tous dans ma masse brune.
-Oh toi ! grondai-je en me levant.
Il se leva précipitamment mais je le poursuivis. Il courrait en riant, me narguant. Thomas esquissa un geste pour nous demander de revenir, mais Newt posa sa main sur son bras, l'en dissuadant.
Brusquement, Minho s'arrêta et me fit face, un air de défi dans le regard.
-Aller Moustique, voyons ce que tu vaux, se moqua-t-il.
-Quand tu veux Cloporte, répliquai-je sur le même ton.
Il sourit, mais déchanta vite quand il vit que je fonçai sur lui. Je criai sauvagement, et lui sautai dessus.
-YAHAAAAA !
De leur côté, les autres nous regardaient, amusés.
-OK, je parie sur Roz, lança Sarah en pouffant.
Elle tourna la tête vers Newt d'un air de défi. Il sourit, et posa les yeux sur Minho et moi. Il secoua la tête.
-Désolée de te décevoir, mais Minho va en faire qu'un bouchée !
-DANS TES RÊVES BLONDINET ! hurlai-je à plusieurs mètres d'eux.
Minho ricana et me fit une balayette qui me fit tomber par terre à plat ventre. Déjà l'asiatique se baissait pour me porter le coup final, mais souple comme jamais, je projettai mes jambes autour de son cou et le forçai à tomber au sol en me retournant.
-Pas moyen, Roz va le battre facilement, confirma Beth.
-Vu de quel bois elles sont chauffées, j'ai peur pour Minho, grimaça Frypan.
Thomas donna un petit coup d'épaule au cuistot.
-Fry', tu connais Minho quand même ! protesta-t-il gentillement de peur que la colère de Roz à son égard ne se multiplie si elle entendait sa remarque.
Teresa restait silencieuse, observant d'un air passif le duel qui se déroulait sous ses yeux.
-Mais c'est pas toi qui t'es fait agressé en essayant de la réveiller ! contra-t-il en désignant Eather qui sourit d'un air angélique.
-En plus Roz c'est notre Cap'taine, renchérit la blonde avec un sourire féroce. J'vous dis, votre Minho il va pas tenir deux minutes.
Comme pour appuyer ses propos, le cri de l'asiatique retentit quand je lui tordis l'épaule. J'étais assise sur son dos, un main sur son épaule et l'autre en train de menacer de déboiter cette épaule.
Sarah lança un regard du type "tu-vois-je-te-l'avais-dit" à Newt. Ce dernier se leva et vint s'asseoir à côté d'elle pour avoir une meilleure vue sur le combat.
-C'est pas terminé, prévint-il, énigmatique.
Effectivement ce n'était pas terminé, parce que si j'avais l'avantage, cet idiot était musclé et pesait son poids. Il me fit basculer par terre, et se releva. Je fis de même, et nos regards se toisèrent. Arrivés au sommet d'une petite dune, on n'entendait plus les autres parler.
-Tu commences à me chauffer les nerfs trouduc, grinçai-je.
-Faut pas s'énerver tocarde, répondit-il avec un sourire narquois.
Il voulait visiblement que je l'attaque, et c'était pour cela que je ne bougeai pas. Alors il se rua sur moi. Fulgurante, je l'évitai en faisant un grand saut sur la droite, avant de me retourner et de le pousser de toute mes forces avec le plat du pied. A cause de cela et de son élan, il ne put s'arrêter et tomba tête la première dans le sable. Puis, parce qu'il était sur la pente de la dune, il roula jusqu'en bas entendant mon rire hystérique pendant toute sa descente.
-A plus ! lançai-je joyeusement du haut de la dune.
Puis je le laissai là, l'entendant me hurler dessus qu'il devait remonter tout et que ça le faisait chier. Je retournai gaiement vers notre camp de fortune sous les regards fiers de mes Campeuses.
-Salut, fis-je, l'air de rien.
Puis quand Sarah éclata de rire, je mêlai le sien au mien.
-Qui c'est qui avait raison ? s'exclama Eather. Sérieusement vous avez cru que le Labyrinthe A surpasserait Labyrinthe F ? On est les meilleures !
Pendant que la blonde se vantait de la supériorité du Groupe F, ce qui, entre nous, dura un moment, Newt posait de nombreuses questions à Sarah.
-Pour vous la Capitaine c'est un genre de... Chef de Bloc ?
-Oui, c'est ça, acquiesca la jolie brune. Sauf qu'on appelle ça le Camp, et pas le Bloc.
-C'est comme les Piqueurs, pas vrai ?
Elle sourit en hochant positivement la tête.
-Pour vous c'est les Griffeurs ?
-Ouais. Vous aviez des coureurs ?
-Des coureuses, rectifia Sarah. Roz et Eather par exemple.
Redressant la tête, je les interrogeai du regard. Sarah se tourna vers moi, et je pus clairement voir le blond afficher un petit air déçu en voyant que l'attention de mon amie ne se portait plus exclusivement sur lui. Je souris intérieurement.
-On parlait des différences entre les Labyrinthes, m'expliqua mon amie.
Aris releva la tête, lui aussi concerné en tant que seul membre du Groupe B.
-Par exemple, vous dites medabys pour medjacks, continua Newt.
-Me dites pas que vous avez pris le "med" de "médecin" et rajouté le prénom d'un de vos médecins ? l'interrompit Aris en riant.
-De notre première medaby, plus précisément, sourit Beth.
-Donc Jack, pour nous, et Aby pour vous, réfléchit Frypan.
-Exact, acquiesça Eather.
-Nous on a juste appelé ça médecins, soupira Aris.
Tout le monde rit légèrement. Puis après, un silence s'installa. Beth vint se blottir dans mes bras, et je la serrai de toutes mes forces.
-J'aurais jamais pensé dire ça un jour mais... le Bloc me manque, lâcha Frypan.
-Le Camp me manque aussi, souffla la jolie métisse.
-Les levés de soleil sur l'océan avant d'entrer dans le Labyrinthe, c'était ce qu'il y avait de plus beau au monde, renchéris-je en fixant le feu.
Quelques secondes passèrent avant qu'une voix essoufflée ne retentisse dans mon dos.
-L'océan ? Carrément ? Bah y'en a qui ont eu plus de chance que d'autre !
Je me retournai, un sourire aux lèvres pour voir Minho plein de sueur s'avachir par terre.
-T'as enfin escaladé la dune de la défaite ? rétorquai-je d'un air moqueur.
-Tu m'as pas battu, tu m'as jeté dans le vide, y'a une différence ! répliqua-t-il, encore essoufflé.
-Ben voyons, j'ai juste abrégé tes souffrances Cloporte, ricanai-je.
-J'suis sûr que t'as jamais vu de cloporte de ta vie, marmonna Minho, couvert par les rires des Campeurs.
La soirée continuait, et tout le monde avait retrouvé le sourire. Il avait fallu expliquer aux garçons ce qu'étaient les mindières, les poncieuses, les tisseuses ou les tartares, mais au final ils en étaient resté à comprendre : gardes, pêcheuses/ nageuses, couturières et messagères. En retour ils purent brièvement expliquer ce qu'étaient les sarcleurs, les trancheurs, les briquetons ou les coffreurs. Le plus grand débat fut certainement de savoir qu'elle était la meilleur insulte entre raté pour le groupe B, tocard pour le groupe A et trouduc pour le groupe F.
-Nan, nan, nan ! La vrai histoire c'est que les torcheuses ont embêté Roz avec des histoires assomantes et qu'elle a décidé de les appeler les trouducs parce qu'elle était énervée ! me contredit Eather avec un sourire plus grand que le visage.
-Charmant, se moqua Minho.
Je roulai des yeux et réprimai un sourire.
-Allez entendre le discours sur le fait qu'elles doivent être mieux considérées et avoir une place plus respectée dans la société pendant deux heures et on verra si vous êtes aussi moralisateurs, maugréai-je.
-En tout cas depuis ce jour, trouduc est devenu une insulte ! conclut Sarah en riant.
-OK, on fait pas le poids, céda Aris en souriant. Cette histoire est bien mieux !
-Je maintiens que tocard c'est mieux, s'exclama Minho.
J'appuyai sur sa tête pour qu'elle s'enfonce dans le sable. Il se débattit et me fusilla du regard pendant que j'affichais une mine innocente.
-Trouduc, l'insultai-je en riant.
-Tocarde, rétorqua-t-il.
Au final, personne ne gagna. Minho et moi étions les plus fervents supporteurs de nos insultes respectives, si bien que Sarah comme Newt savaient très bien que s'ils ne nous stoppaient pas l'un de nous deux allait se retrouver en bas d'une dune.
-Minho c'est quand même un phénomène, glissa Sarah à Newt.
-Oof, votre Roz n'est pas mal non plus dans le genre, sourit-il. Et je ne parle même pas d'Eather.
-C'est vrai, admit-elle en riant doucement. Il faut s'habituer. Parfois l'humour est la dernière chose qu'il reste pour ne pas craquer.
Newt observait minutieusement chaque trait du visage de la brune. Ses paroles étaient pleines de sens. Les avait-elle elle-même expérimentées ?
Finalement, la nuit étant déjà bien entamée, chacun s'intalla pour dormir. Sarah chercha mon regard. Elle posa ensuite les yeux sur Beth, et formula une question silencieuse. Je secouai la tête, elle était libre de dormir où elle le souhaitait. J'allais veiller sur la cadette cette nuit. D'ailleurs, instinctivement celle-ci s'allongea à côté de moi. Face à face, j'observais le visage de ma sœur.
-Tu tiens le coup ? chuchotai-je.
-Pas le choix, sourit-elle d'un air à la fois résigné et triste.
-On s'en sortira, d'accord ? soufflai-je.
-Je sais. Je te fais confiance, dit-elle sincèrement.
Elle attrape ma main et la serra dans sienne.
-Tu devrais aller lui parler, à Thomas, continua la jeune fille. Vous opposer entraînera des problèmes ; vous unir, des solutions.
Je la regardai longuement avant d'étouffer un rire.
-Tu es bien sage ce soir, gloussai-je le plus silencieusement possible.
-J'ai préparé cette phrase tout l'après-midi, avoua-t-elle avec une petit sourire.
Je me redressai et posai mes lèvres sur son front.
-Bonne nuit, p'tite sœur.
Je m'assis par terre, et observai notre camp de fortune. Non loin de nous dormaient Eather, Frypan, et Minho, et de l'autre côté du feu, Newt et Sarah, puis Aris et Teresa. Thomas était un peu à l'écart.
Je me levai le plus silencieusement possible, et me dirigeai vers ce dernier. Je lui tapotai l'épaule du bout de la chaussures.
-On va parler, murmurai-je simplement.
Puis, certaine qu'il me suivait, je continuai mon chemin, m'éloignant des autres.
-Écoute, je ne sais pas si... commença-t-il.
-Tu sais pas beaucoup de choses, c'est ça le problème avec toi, l'interrompis-je.
Je me laissai tomber par terre, les fesses enfoncées dans le sable.
-Je veux être sûre que ton plan ne mette pas en danger la vie de mes sœurs.
Un long silence s'installa.
-Pourquoi tu les appelles comme ça ? finit-il par demander.
Je fermai les yeux, et un soupir plein d'émotions franchit mes lèvres. Je plantai mes yeux dans ceux de Thomas, qui vacilla sous l'intensité de mon regard.
-Elles sont la seule chose que j'ai. Je les aime. Elles sont mes sœurs, répondis-je simplement.
Il hocha la tête, puis s'assit à mes côtés.
-C'est pour ça que je vais te suivre, Thomas, lachai-je.
Surpris, il attendit mon explication.
-On a nulle part où aller. Partout, W.I.C.K.E.D. est à nos trousses, et j'ai aucun plan, admis-je. Toi, t'as ce qui ressemble à peu près à un plan pour sauver notre peau, me moquai-je.
Il sourit en se grattant la nuque. Il paraissait gêné, et je voyais bien qu'il était aussi incertain que moi.
-On va vous suivre, toi et tes gars. Mais je ne te promets pas que si une de mes sœurs... commençais-je.
Je m'interompis, fermant les yeux pour échapper à la vision de mes Campeuses mortes.
-Si une de mes sœurs meurt, repris-je, perturbée par les images qui défilaient dans mon esprit. J'te tue.
Sans attendre sa réponse, je me levai et époussetai mes vêtements. Sans un regard pour Thomas, je rejoignis notre camp provisoire, m'installant près de la cadette qui s'était endormie.
Je fermai les yeux et m'endormis presque immédiatement.
Il me semblait qu'il s'était écoulé à peine écoulée cinq minutes entre le moment ou j'avais fermé les yeux et celui ou je les avais ouvert. Réveillée par le cri de Thomas, j'entendis distinctement Eather proférer des menaces à l'encontre du brun. Quand je posai mes yeux au loin, je faillis avaler de travers.
-Oh bordel, soufflai-je.
-Qu'est-ce que... lança Beth, les yeux écarquillés.
Devant nous, une énorme tempête se rapprochait.
-COURREZ ! hurlèrent en même temps Sarah et Thomas.
Alors nous prîmes la fuite pour ce qui me semblait être la millième fois depuis deux jours, une nouvelle fois poursuivis par la silhouette de la mort.
|FIN|
Voici la fin de ce troisième et long chapitre.
Nous espérons que « l'évolution » de l'histoire vous plaît toujours autant.
Dans ce chapitre de nouveaux termes apparaissent ^^
Si vous avez la moindre question concernant chaque métier, je vous invite à vous rendre dans l'espace commentaire ou d'aller jeter à oeil à notre livre spécialement conçu pour la vie au Camp.
Et à la semaine prochaine pour un nouveau chapitre ! <3
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