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Cette nuit là je n'avais pas réussis à dormir. Je n'avais pas arrêté de penser à lui, ce qui m'avait valu malencontreusement une nuit blanche.

C'est dans les alentours de midi, comme la vieille que j'avais décidée de me lever et de retourner à cette endroit insalubre. De mon vielle appartement miteux à cette endroit honteux, la route n'était pas très longue .

Il ne me fallut pas moins d'une demi heure pour me retrouver devant ce night-club à l'apparence trompeuse. La devanture n'avait rien avoir avec l'intérieur, elle faisait plutôt référence à un bistrot, où les hommes venaient y boire et fumer.

Restant cloîtrée devant la porte je ne remarqua pas quand celle ci s'ouvrît laissant la place à un homme....

« - Ah tu es revenue finalement ? » Me demande t'il en passant une main dans ces cheveux

Je releva lentement la tête en reconnaissant cette voix qui m'avait tant tourmentée la veille. Je finis tout de même par baisser la nuque ne supportant pas son regard insistant sur la personne.

« - N'est ce pas ce que vous vouliez ? » Murmurais je en articulant

J'entendis son rire sarcastique, ce même rire qu'il avait tendance à émettre lorsqu'une situation était à son avantage ou qu'il voulait tout bonnement nous prendre de haut.

Il mit ces doigts sur ma joue la caressant tendrement avant de positionner ces doigts sur mon menton et ainsi me faire relever la tête.

Un fin sourire apparut sur son visage en voyant ma mine déconfite. Un sourire que je qualifierais de carnassier et qui ne présageait rien de bon, pas très étonnant venant de la part de cette homme qui ajouta à mes dépends :

« - Ne joue pas à la plus maligne avec moi »

Sa voix était grave, roque. Ce qui alternait parfaitement avec son souffle chaud à chaque fois qu'il s'approchait de moi je sentais sa respiration dans mon cou et je ne pouvais pas m'empêcher de me crisper automatiquement.

C'est ce qui accentuait encore plus son besoin d'avoir le dessus sur moi. Malgré que nos regards s'écorchaient sans se lâcher et que je pensais à tout moment défaillir il vont me tendre la main. Surprise je ne réagis pas à l'instant ne comprenant pas où il voulant en venir, le petit rictus qu'il affichait n'arrangeait pas non plus les choses mais j'en fis vivement abstraction ce qui laissa l'opportunité de prendre sa main et de me relever.

Nous rentrâmes alors dans le hall calmement. Il me lâcha alors la main pour se diriger derrière le comptoir où je le rejoins assez rapidement.

Le Brun ouvrit un cahier qui se trouvait en bas du comptoir et en sortit plus tard un stylo, qui servirait sûrement plus tard à prendre des notes. Il reporta son attention sur moi en me disant qu'il devait me poser quelques question. Bien sûr au début réticence je ne savais pas si répondre était la bonne solution. Mais il m'assura qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter.

Voyant à quel point il était persuasif je finis par céder et à répondre à toutes ces questions.
Parfois celles ci étaient un peu.... Comment dire ? Explicite. Il n'y avait pas d'autres mots pour les qualifier mise à part ça. Et encore j'essayais de trouver un mot approprié pour répondre à toutes ces questions les plus obscènes les unes que les autres qu'il s'évertuait à me poser :

« - Tu sais pourquoi tu es ici ?  »

« - Non »

Il leva un sourcil en me disant de répondre franchement. Je soupira en lui disant que je ne savais pas. Puis comme un tic nerveux il appuya plusieurs fois sur son stylo émettant à plusieurs reprises des petits cliquetis, me laissant assez perplexe.

« - Oh ne joue pas à ça avec moi. »

« - Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ! » Balançais je en élevant la voix

Il sourit quelques peu en me disant sèchement « - Bon, puisque tu t'en tête je te le dis tout de suite. Nous n'avons pas besoin de femme de ménages et encore moins d'une faiseuse de petit gâteux. Ici on bosse, on a besoin de filles pour le night-club. Soit tu danses et tu participes aux frais de cette entreprise soit tu dégages »

Sans que je puisse le contrôler mon cœur se mit à battre de plus en plus vite non pas parce qu'il me proposait ouvertement un boulot, mais plutôt parce que j'avais peur des représailles. J'avais peur qu'il m'emmène une nouvelle fois au sous sol, à côté de ces gens...

Je ne voulais pas l'avouer mais j'avais peur de ce qu'il pouvait faire. Parce que je savais qu'il avait de l'ascendance sur moi. Qu'est ce qui n'allait pas chez moi ? Qu'est ce qui m'avait pris de revenir ici ? Dans ce lieu de débauche où règnait l'insanité ? Par quel démon étais je pris de vouloir sans cesse me rapprocher de ce qui était source de malaisante ?

« - Est ce que tu as bien compris ? » Dit il au creux de mon cou

J'hocha la tête machinalement étant incapable de bouger, et surtout de lui répondre après ce qu'il venait de se passer.

« - Bien » Dit il me scrutant quelques peu avant de rajouter. «- Passons » Avant de ranger son carnet et de déposer son stylo

Après ça Le Brun contourna le comptoir étant de nouveau devant moi alors que cette fois ci rien ne nous séparait. Il me fit signe de le suivre ce que je fis sans réfléchir en laissant bien évidement une certaine distance entres nous.

Nous arrivâmes finalement dans un fil de sac. Dans la position où j'étais je ne pouvais voir ce qu'il y avait devant nous, mais je commençais vivement à regretter de l'avoir suivit dans cette endroit.

Restant là sans boucher ayant son dos pour seul vu je finis par entendre un bruit. Un bruit que j'avais déjà connus auparavant mais auxquels je n'avais plus souvenir...

« - Qu'est ce que tu fais ? Dépêche toi. » Me crie il alors qu'il était déjà dans l'ascenseur

Le ton qu'il avait employé en me disant ça ne plaçait pas totalement mis en confiance, et j'eus malheureusement le réflexe de reculer ce qui eut dont de l'énerver.

« - Je ne veux pas retourner là bas. » Dis je finalement d'une voix basse mais audible en voyant qu'il était prêt à crier

Son regard changea du tout au tout. Je ne sais pas si ça avait un rapport avec la façon dont je l'avais dis, d'un ton apeuré et craintif peut être que le fait tout juste de lui avouer avait éveillé en lui un sorte de faible compassion vis à vis de moi ?

« - Qui a dit que tu retournais la bas ? » Me demande à t'il calmement

« - Si je n'y retourne pas pourquoi tu veux me faire repartir là bas ! »

« - C'est pour te montrer quelques choses. » Dit il calmement « - Allez vient » Dit il en maintenant le bouton de l'ascenseur afin que les portes ne se referment pas

À vrai dire je ne crut pas vraiment à ces paroles mais je ne devais pas avoir peur. Partout où j'allais Dieu à toujours été avec moi, dans les moments tristes comme dans les moments heureux et ce n'est pas aujourd'hui que je devais commencer à douter et à avoir peur. Parce qu'il ne le laisserait pas me faire du mal, j'en suis sure j'ai fois en lui.

Je monta alors dans l'engin qui devait nous conduire au sous sol jusqu'à ce que je vois sa main se rapprocher devant moi. Je sursauta malgré moi quelques peu me retrouvant presque au sol tant la frayeur avait pris or dessus sur moi. Il haussa soudainement un sourcil avant d'appuyer sur le bouton qui indiquait le sous sol, tout en me regardant d'un air désespéré sans même essayer de m'aider à reprendre mes esprits.

Il fallait que je pense à autre chose. À des choses qui faisaient que je me sente à l'aise et que je puise poursuivre le travail que j'étais venu chercher à bien sans problèmes.

Et puis..... je commençais petit à petit à comprendre la personnalité de cette homme si mystérieux. Il était assez calme, étant sûrement dans la vingtaine, n'ayant ni femme ni enfants il devait sûrement ce servir de ce maudit business pour se satisfaire. Il n'y avait aucunes cernes sous ses yeux mais il semblait tout de même fatigué, le brun avait le même regard que la veille. Tout aussi sombre, ne nous permettant pas de voir dedans et de découvrir vraiment ce qu'il pensait.

Il n'y avait pas non plus besoin de lunettes pour voir à quel pont il était réservé. Cette homme avait de réel difficulté avec les gens. Je doutais même du fait qu'il devait avoir des amis. Ça ne m'étonnerait pas que les seules personnes qu'il côtoyait soit les hommes qui traînaient à longueur de journée dans cette endroit. Pile le genre d'amitié qui devait lui concerner.

Mais..... d'une part je devais aussi avouer qu'il y avait un côté chez lui qui était plutôt... mesquin, joueur déloyal, pervers et j'en passe. Et quand il était dans cette phase là plus rien ne pourrait l'arrêter. Je suis sûr qu'il serait même capable de vendre une de ces filles à un homme aux hasards juste par pur envie.

Un vrai sadique cette homme !

« - A quoi tu joues ? » Me demande il en soupirant

Nous étions déjà arrivé ? Depuis combien de temps m'étais je perdue dans mes pensées. Oh non..... j'espère vivement ne pas avoir pénétré à haute voir. Contrairement à ce que je pensais je n'avais pas parler à haute voix mais par contre j'étais restée longtemps à l'observer sans rien dire et maintenant que nous étions arrivés au sous sol je ne descendais pas.

Il me prit par le bas et me poussa hors de la cage métallique en grognant tout en
poussant de multiples injures à mon égard. gars

Je sortis timidement de l'ascenseur restant la plus proche possible de Sasuke après qu'il est lâché ma main, bien sûr tout en laissant un
Petit espace entres nous en espérant que rien ne m'arrive entres temps.

Trop concentrée sur ma marche, les yeux rivés aux sols ne supportants plus de voir des femmes en tenues très légères et des hommes boites et tendre de l'argent à celle ci.

C'est comme ça que je finis par me cogner contre quelques choses de dur. La douleur se propagea assez rapidement vers la partie qui avait heurté ce corps étranger. Je me toicha délicatement le front le massant avant de me rendre compte que ce que je venais de heurter n'était autre que le dos du brun qui s'était retourné en sentant le choc, tout en arborant une mine en colère.

« - Si tu arrêtais de me coller hum ? » Dit il d'un ton sec en me poussant «- Tu es revenue ici ce n'est pas pour rien. C'est que tu savais ce qui t'attendais, donc tu étais déjà préparé à voir ça alors relève la tête et par pitié arrêter de faire la choquée » Finit il par me dire en soufflant

« - Je suppose que vous avez raison » Répondis je incertaine

Il se contenta d'hocher la tête signe d'affirmation montrant qu'il était alors d'accord avec les propos que j'avais marqués, et surtout qu'il ne voulait pas s'éterniser sur ça. Passer à autres choses et avancer.

Nous continuâmes d'avancer dans cette grande salle qui semblait être la salle principale, celle où tout les événements se passaient. Il y avait un petit coin avec des chaises en cuirs rouges ou les hommes avaient l'air d'attendre quelques chose, sûrement qu'une fille se libère.

Devant nous on pouvait clairement voir la scène où les danseuses y faisaient leurs prestations tandis que les leds violettes et rouges s'agitaient donnant une ambiance beaucoup plus tendue.

Je scruta le brun du coin de l'œil en voyant s'il se rinçait l'œil alors que non. Son regard était droit braqué droit devant, il ne dérivait à aucun moment et ne chercherait pas à se laissez tenter par ce qu'il se passait à côté.

Je ne sais pas pourquoi je me sentis rassuré. Comme si le fait de savoir que malgré le fait qu'il côtoyait ce monde il n'en était pas moins à l'écart de tout cela et sans le vouloir je rougis en pensant qu'il n'avait jamais prêter attention à ces filles.

Toujours dans mes pensées je ne remarqua que peu après qu'il s'était arrêté au milieu d'un groupe d'hommes qui étaient assis confortablement des verres de saké à la main, avec des filles autour d'eux.

Le Brun ne perdit pas de temps en criant aux filles de dégager ce qu'elles filles tout de suite sans rechigner passant à côté du brun puis à côté de moi pour retourner dans l'endroit qui devait leurs permettre de se reposer.

Je n'avais pas put m'empêcher de les suivre du regard, m'attardant sur leurs tenus provocantes ainsi que leurs bâillas, leurs bracelets de chevilles et leurs colliers qui semblaient donner un autre aspect à leurs personnes.

Les hommes qui étaient restés assis,  semblaient plutôt énervés que Le Brun ne leurs ait pas laissez la possibilité d'en profiter encore un peu. Évidement que cette homme lugubre était resté neutre s'en fichant éperdument de leurs avoir privés de leurs moments de plaisirs.

« - Bon écoutez tous. » Dit il en captant leurs attention

Il se retourna et vu que j'étais tout juste derrière lui alors il me fit passez devant en posant une main sur ma hanche et en disant « - Je vous présente.. » Puis il marqua une pause en me demandant quel était mon nom, je rougis face à la position dans laquelle nous étions puis je lui répondis simplement pour qu'il puise poursuivre.

« - Sakura Haruno. Désormais elle travaille ici et elle sera peut être malgré elle convié à se rendre ici de temps en temps. Pour faire court personne à droit à la toucher. Je le dis une fois et je ne le répéterais pas, vous avez droit à toutes les femmes qui sont ici mis à part elle. Et si j'entends malencontreusement que quelqu'un à oser là toucher je m'occuperais personnellement de son cas. » Dit il d'un ton calme et posé

Pendant tout son monologue j'avais essayée de  retenir ma respiration. Je n'avais pas eut envie de bouger et de réduire encore plus la distance qui nous séparait. Par contre j'étais bien obligé d'avouer que la mise en garde qu'il avait fait m'avait plus. Il avait parlé de moi comme si j'étais sa propriété en leurs disant qu'ils n'avaient pas intérêt à me faire du mal alors que c'était tout autre.

Je riais intérieurement en voyant qu'il était en même temps macho et qu'il se croyait dominant. Enfin que disais je ? Il l'était face à eux qui avait besoin de LUI besoin de lui pour avoir CES filles.

Haha j'en riais mais il étais fort. Cette homme était très fort..

« - À partir de maintenant tu travailles pour moi » Dit il en chuchotant contre mon oreilles sous le regard avisé de ces hommes devant nous 

Après ça nous nous retirâmes pour aller plus loin et parler plus amplement du contrat qu'il me proposait ... qui il fallait se l'avouer paraissait assez controversée.

« - Si tu ne veux pas rester là, je ne te forcerais pas mais alors remonte maintenant. Sache juste que rien ne peux t'arriver ici »

Je souris quelques peu face a sa déclarions qui avait pour but de me rassurer, mais je ne pouvais pas m'empêcher dans un sens de penser que j'étais piège et qu'il n'y avait pas d'issus.

Mais je finis tout de même par le remercier tout en faisant machine arrière en me précipitant, manquant à plusieurs reprises de tomber pour atteindre au plus vite l'ascenseur qui m'éloignerait le plus possible de tout ces hommes.

Malgré sa déflation je ne lui accorderais pas ma confiance. En tout cas.... Pas de si tôt

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