𓆜; 𝐒𝐡𝐨𝐭𝐚 𝐀𝐢𝐳𝐚𝐰𝐚,
⸻𝖘𝖍𝖔𝖙𝖔 𝖆𝖎𝖟𝖆𝖜𝖆;
𝐒𝐄𝐀𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐍𝐄.
ᅳ𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲ᅳ
Shota venait à peine de rentrer, faisant claquer la porte d'entrée derrière lui, je levais alors immédiatement ma tête en sa direction. Posée sur le canapé, il me suffisait juste de tourner mon visage sur le côté pour apercevoir sa silhouette faire son entrée dans notre appartement. Je souriais, refermais rapidement le livre que je tenais entre mes mains puis me levais gentiment afin d'aller le rejoindre.
« bonsoir, ta journée s'est bien passée ? »
Je glissais mes doigts sur ses épaules voûtées et déposais un tendre baiser sur sa bouche, Shota soufflait immédiatement, laissant son visage se réfugier dans le creux de ma nuque dénudée. Il passait furieusement ses bras autour de ma taille, compressant ainsi ma silhouette à la sienne.
« je suis crevé.. » il marmonnait.
Le ton de sa voix me laissait comprendre que, en effet, il était bel et bien épuisé. Une moue assez attristée prenait alors place sur mon visage et je m'empressais de déposer de tendres baisers le long de sa mâchoire jusqu'à bécoter tout doucement ses lèvres. Shota me laissait faire, respirant doucement contre mon épiderme.
« tu es bouillant. » j'osais lui partager.
« j'ai été surpris par un vilain en rentrant. » il m'expliquait brièvement.
Surprise, je le dévisageais du regard.
« ne commence pas à paniquer, je ne suis pas blessé. Il était juste là pour faire son cirque, je l'ai maîtrisé le temps qu'il me déblatérait toute sa vie. » s'impatienta-t-il.
Je soupirais légèrement de soulagement, glissant ensuite mes mains sur ses épaules jusqu'à ses bras, j'humais son odeur en osant me laisser perdre dans ses yeux fatigués.
« tu veux aller prendre un bain ? » je lui proposais. « tes yeux sont secs, ça te ferait du bien. »
Sa main glissait rapidement du creux de mon dos pour remonter jusqu'à ma nuque. Shota me contemplait silencieusement avant de fermement avancer ses lèvres jusqu'au mienne et ainsi m'embrasser. Un grognement s'échappait de sa bouche et il mouva lentement ses croissants de chair aux miens. Je souriais gentiment face à sa douce salutation et le laissais faire avant qu'il ne se recule de moi. Une fois satisfait, Shota allait se gratter la nuque et jeter un coup d'œil au couloir menant à notre salle de bain.
« t'as dîné ? » il me demandait.
« mhh. » j'acquiesçais. « je savais pas à quelle heure tu allais rentrer et je mourrais de faim... » avouais-je.
Shota restait silencieux, m'admirant l'espace de quelques minutes. Il alla ensuite rapidement soupirer puis planter un baiser sur mon front avant de s'éloigner de moi jusqu'à rejoindre la salle de bain. En cours de route, il commençait à retirer son t-shirt -dévoilant ainsi les sensuelles courbes et muscles de son dos- s'attacher les cheveux en un chignon négligé puis sortit rapidement de mon champs de vision. J'entendais peu après la porte de la salle d'eau se refermer.
La pièce fut de nouveau replongée dans le silence. Je me tournais rapidement vers le canapé et saisissais mon petit livre afin d'aller le ranger dans la bibliothèque à quelques mètres de là, une fois cela fait, je rejoignais la cuisine. Allant rapidement me servir un verre de vint et en prenant rapidement une gorgée dans celui-ci, je laissais un profond soupir me quitter. Je sentais le froid du plan de travail faire doucement frissonner ma peau à travers la paume de ma main, mes poils s'en hérissaient.
Une fois mon verre d'alcool consommé, je jetais un coup d'œil à l'heure sur le micro-onde et me décidais à enfin sortir de là. Mes pas me guidaient instinctivement jusqu'à la salle de bain d'où j'entendais d'ailleurs quelques bruits d'eau s'en échapper de là où je me situais. Une fois la poignée de la porte entourée dans le creux de ma main, je me raclais la gorge puis allait interpeller mon fiancé.
« Shota ? »
« mhh ? Tu peux entrer, je t'attendais. » me répondait-il alors.
Esquissant un gentil sourire, je faisais rapidement mon entrée dans la pièce. Je fis abstraction de la buée et de la chaleur étouffante qui émanait de là pour nous enfermer, croisant d'ailleurs au même moment le regard de Shota.
« je me suis déjà lavée, et je suis trop fatiguée pour te rejoindre. » je l'informais en m'étirant longuement.
Shota me regardait faire, assit dans la petite baignoire et la tête coiffée d'un rapide chignon aini que basculée en arrière. Il me fit cependant rapidement signe de le rejoindre, ce que je fis sans hésiter. La baignoire était écartée des murs et d'un style assez royal, me permettant ainsi de m'asseoir sur ses bords tout en glissant mes doigts le long de son bras et avants-bras. Shota frissonnait sous mes caresses, plantant ses yeux brumeux dans les miens et je ne pus que lui sourire gentiment en retour.
Un petit détail attirait cependant rapidement mon attention, me faisant froncer mes sourcils.
« la cicatrice risque d'être permanente. » je constatais.
Cela faisait quelques temps déjà que l'Alliance avait attaqué les enfants et que Shota avait été blessé. Il avait été soigné, évidemment, mais allait garder cette vilaine cicatrice, témoignant de son courage et de sa force. Je ne pouvais pas m'empêcher de la frôler légèrement de la pulpe de mes doigts et de frissonner du bout de mes doigts et de sentir la différence entre la texture poilue de son bras puis celle de sa blessure. Shota m'admirait faire, bouche bée par l'instant que nous partagions.
« ce sera pas la première. » il finissait par marmonner.
« et pas la dernière, malheureusement. » je concédais dans un soupir.
Shota remontait une de ses jambes dans la baignoire, déposant son pied contre le fond du meuble et je le contemplais rapidement gémir en ondulant ses épaules dans un geste d'inconfort. Il fermait ses yeux, laissant l'eau bouillante lui faire un bien fou tandis que je continuais mes caresse sur sa peau meurtrie.
« tu devrais me rejoindre. » il soufflait.
« mhh, non merci. Il fait bon ici aussi, Shota. »
Rapidement, je glissais mes doigts jusqu'à son épaule et pressais mes empruntes sur son épiderme. Shota se crispait doucement, fronçant légèrement ses sourcils tandis que je commençais à sentir la présence indésirable de ses muscles tendus.
« quand est-ce que tu vas apprendre à te reposer convenablement ? » m'emportais-je doucement. « arrête de dormir dans des positions aussi inconfortables et dans des lieux tout sauf appropriés pour, c'est dangereux. »
« je suis fatigué. »
« c'est exactement ce que je cherche à t'expliquer, bon sang. » je le sermonnais. « tu es épuisé parce que tu dors mal et tout le temps. »
Je me levais gentiment du bord de la baignoire et glissais mes mains sur ses deux épaules, les frôlant délicatement tout en observant la salle d'eau. Je trouvais rapidement le petit tabouret juste à côté du lavabo et le plaçais derrière Shota avant d'y prendre place. Le noiraud ne déclarait rien, gardant les yeux clos et profitant de la chaleur étouffante dans laquelle nous étions immergés. Il frémit cependant puissamment lorsque je déposais mes deux mains sur son dos.
« merci.. » je l'entendais alors grogner.
Shota se détendait immédiatement lorsque je commençais à gentiment presser mes pouces sur ses muscles tendus. Je me focalisais sur sa respiration rythmée et observais les traits de son visage, ils étaient si jolis que j'avais l'impression de n'en avoir jamais assez. J'aurais pu passer une éternité entière à contempler la beauté de mon fiancé, elle m'apportait des souvenirs, des espoirs, des pensées et des sensations indescriptibles. Quelques mèches de ses cheveux frôlaient mes doigts puisque la plupart n'arrivaient pas à tenir dans son chignon, il était bien trop négligé pour.
J'entendais des bruits d'eau de temps à autre, signe que Shota bougeait, puis peu après il grognait ou soupirait d'aise. La fatigue et les courbatures l'empêchaient clairement de rester calme, je faisais alors de mon mieux afin de l'aider à alléger ce poids présents sur ses épaules. De temps à autre, je m'autorisais à baiser sa peau, la dorant de chaleureuses attentions. Son corps était chaud et humide, je le malaxais et dénouais ses nœuds avec une facilité très agréable. L'instant passait lentement, j'avais l'impression d'être là depuis des heures, alors que cinq petites minutes avaient dû s'écouler.
« tu veux manger quelque chose après ? » je lui demandais.
« pourquoi pas. »
Shota rouvrait les yeux et je remarquais directement la différence entre leur état actuel et celui précédent. Ils semblaient moins secs et fatigués. Je voyais rapidement ses paupières papillonner afin de s'habituer à la forte humidité présente ici avant de croiser son regard. Un petit sourire naissait sur mes lèvres, je me sentais rapidement envahie d'une douce sensation. Être le centre d'attention de Shota était une chose merveilleuse, il était si silencieux et mystérieux, j'adorais lorsqu'il ne voyait que moi.
« qu'est-ce que tu aimerais manger ? » repris-je en continuant de le masser.
« je sais pas, je suis fatigué. J'ai pas eu le temps de me poser la question en rentrant. » il m'avouait dans un grognement.
« mhh.. » je marmonnais rapidement en fonçant mes sourcils. « tu veux quelque chose de complet ? » demandais-je.
« non, je crois que j'aimerais un truc sucré. » il répliquait.
Mes mains glissaient rapidement de ses omoplates jusqu'à ses épaules puis pour finir sur ses bras. Je descendais une traînée de baisers le long de sa tempe jusqu'à sa bouche avant de gentiment lui sourire puis de retourner à notre petite séance de massage. Shota m'avait contemplée tout le long, et je l'avais senti énormément frissonner.
« une pâtisserie, alors ? » concluais-je.
« mhh, mais je doute que des boulangeries soient ouvertes à cette heure. » il observait.
Je ne pus que hocher la tête. Il était vrai qu'il était assez tard, et je doutais même avoir les ingrédients ni les compétences pour lui préparer une telle chose. Je pressais mes doigts sur sa peau, continuant de la sentir fondre contre moi et d'admirer l'expression froncée de mon fiancé. Ce fut alors à mon tour d'adopter une mine contrariée.
« tu es un homme compliqué, Shota. » marmonnais-je.
Je l'observais tendrement me sourire avant qu'il ne se détache du bord de la baignoire pour venir s'étirer.
« hey, je viens à peine de commencer. »
Mon exclamation le fit rapidement se tourner vers moi. Je le surprenais à m'observer l'espace de quelques secondes, passant de mes yeux aux traits de mon visage jusqu'à mes lèvres. Son regard fatigué me parcourait, comme la plus douce des caresses. Une telle beauté s'échappait de cette instant que j'en perdais la faculté de respirer, ma poitrine devenait brusquement importante, elle me faisait suffoquer. Shota était absolument ravissant, je ne pouvais pas m'empêcher de le contempler et de frissonner en croisant de nouveau son regard.
Rapidement, je sentais sa main saisir la mienne et il se rapprocha de moi, je fis de même. Nos nez se frôlaient et ses lèvres se collaient sur les miennes -sans pour autant m'embrasser-
« t'es complètement crevée, ça se voit. » observa-t-il. « allons nous coucher, je nous ramènerai à manger demain. »
« tu es sûr ? Je suis pas vraiment pour que tu te couches le ventre vide.. » j'osais lui partager.
Shota plantait un rapide baiser sur mes lèvres, il déposait sa main libre sur le haut de ma tête au même moment. Il se relevait ensuite, quittant la baignoire. Shota allait rapidement se sécher puis enfiler son sous-vêtements et son bas de pyjama. De mon côté, je rangeais le petit tabouret et le rejoignais vers la sortie de la salle de bain.
Face à mon fiancé, j'allais rapidement glisser mes doigts le long de ses bras en m'approchant de lui. Shota enroulait doucement ceux-ci autour de ma taille, me laissant délicatement déposer les paumes de mes mains sur son torse. Son souffle s'échouait sur mes lèvres, je sentais mon rythme cardiaque perdre le contrôle.
« tu m'as manqué. » je lui chuchotais.
« je suis parti que quelques heures.. »
Mes yeux se perdaient dans les siens et je me laissais aller contre lui.
« je crois que tu ne pourras jamais comprendre à quel point je me sens bien à tes côtés. » riais-je doucement. « rien au monde ne peut remplacer la sensation de tes mains sur mon corps.. »
Je sentais au même moment sa prise sur mon corps se crisper puis grossièrement se raffermir. Shota grognait et plongeait son regard dans le mien, me provoquant une brusque vague de chaleur.
Je frémissais et sentais mes tripes s'en retrouver chamboulées, l'air me manqua de nouveau. J'avais l'impression que si j'osais ne prendre ne serait-ce qu'une inspiration il risquait de s'éloigner de moi à jamais. Les secondes devenait des heures et les heures des années, le temps filait lentement lorsque je me tenais à ses côtés, comme si rien d'autre n'aurait pu m'importuner. Parce que plus rien d'autre au monde ne m'importait.
Shota caressait doucement la peau de mes hanches de ses pouces, nous laissant plongés dans ce silence apaisant. Les alentours étaient couverts de buée et j'avais les yeux vitreux. Qu'est-ce qu'il était beau, bon sang..
« tu es sûr que tu ne veux rien manger d'autre ? » j'insistais. « tu n'as pas une dernière petite envie ? »
Shota secouait la tête.
« j'ai juste envie de dormir. » il me répondait. « tu devrais aller te coucher pendant que je nettoie la salle de bain, je te rejoins dans deux minutes. »
« mhh, je t'attends alors. »
Nous nous lâchions, je ne pus cependant pas m'empêcher de glisser ma main dans la sienne. Et, alors que je m'éloignais de lui, je retardais le moment où je fus contrainte de l'abandonner. Nos doigts s'accrochaient à ceux de l'autre, Shota m'observait profondément et lorsque je le quitta enfin, un grand vide me submergea.
L'envie de me coller à lui, de sentir la pulpe de ses doigts me découvrir à nouveau, de sentir ses lèvres me noyer de tendresses et d'entendre sa voix me murmurer à l'oreille me rendit bouillante d'embarras. Je sortais en vitesse de là, confuse, et me réfugiais dans notre chambre conjugale. Ce ne fut alors qu'une fois la porte refermée de celle-ci que je m'autorisa à respirer.
Après avoir troqué ma tenue contre un des boxers de Shota ainsi qu'un crop-top, j'allais rapidement tirer les rideaux et entrouvrir la fenêtre. Un petit filet d'air se rapprochait de mon épiderme, le rafraîchissant puissamment, je fermais alors mes yeux. Il faisait bon dans la pièce, assez froid pour être honnête, mais je m'imaginais déjà réchauffée dans les bras de mon fiancé, confortablement installée dans notre lit, à l'abri de toutes les impuretés du monde, alors plus rien n'avait d'importance. Pas même la température de la pièce.
Je grimpais rapidement sur le lit et, au moment où je me glissais dans les draps, la porte de la chambre s'ouvrait. Shota fit rapidement son entrée et allait prendre place à mes côtés. Une fois allongé et couvert de nos draps, il se tournait vers moi.
« qu'est-ce que tu fais ? » il me demandait.
Je me tortillais sous ses yeux curieux, tentant de m'étirer maladroitement. Je finissais cependant par abandonner et à sentir mes muscles brusquement se détendre, me faisant puissamment rejeter la tête en arrière. J'étais vraiment dans le mal, fatiguée par l'effort et par l'envie que mes retrouvailles avec mon âme sœur cessent enfin de se terminer par un énième au revoir. Je me laissais alors tomber sur le matelas, les yeux fermés, et ne tardais pas à sentir du mouvement du côté de chez Shota. Mon fiancé se retrouvait rapidement au dessus de moi, à ma plus grande surprise.
Je plongeais un regard surpris dans le sien. Hypnotisée par façon dont mes yeux avaient de reconnaître les traits de son visage même dans l'obscurité, je sentais mon cœur s'emballer.
« Shota ? » je l'appelais.
Mais il ne répondit pas. Il préférait déposer une main à côté de ma tête pour se soutenir et attraper mon menton de l'autre. Il rapprochait mon visage du sien et me fit brusquement gémir en raffermissant la prise de ses doigts sur mon visage. Je sentais son souffle brûlant me caresser et l'intensité de ses pupilles sonder mon âme entière, je manquais d'air et avais terriblement chaud.. c'était insoutenable. Shota finissait par m'embrasser, faisant s'embraser mon être tout entier.
Sa bouche fondait passionnément sur la mienne et je glissais immédiatement mes mains sur son dos encore endoloris. Je le sentais tendu mais ses muscles bougeaient énormément pour arriver à suivre le rythme et à se soutenir au dessus de moi. Je soupirais d'aise à la sensation de l'humidité de ses lèvres rencontrant les miennes et il en profitait pour glisser sa langue dans ma bouche.
Sa salive fondait sous tous les recoins de ma cavité buccale et son muscle chaud se glissait contre le mien. C'était intense et doux, comme deux bras chauds m'entourant, je me sentais perdre le contrôle sous lui. J'entendais nos bruits humides se frotter aux murs de la pièce, tout comme ceux des draps ou de nos soupirs d'aise. Mes doigts se perdaient entre ses omoplates et ses hanches, toute la surface de son dos glissait entre la pulpe de mes mains, c'était doux et si chaud.. Je le sentais s'abandonner à mes caresses, me procurant une puissante sensation au bas ventre.
Sa main commençait à trembler contre le matelas et il soufflait fortement du nez. Nos bouches se rencontraient langoureusement, me faisant bientôt perdre la faculté de respirer. Et, au moment où je le sentais s'effondrer contre moi, un gémissement fort me quittait.
« bordel, mes seins.. » je me mettais à geindre. « Shota..! »
Mon fiancé se redressait rapidement et se laissait tomber à mes côtés.
« je me suis fais broyé les couilles, donne moi deux secondes. » je l'entendais murmurer.
Rapidement, je lui jetais un regard et ne pu retenir un petit rire amusé. J'apportais mes mains à ma poitrine et me permettais de la masser pour faire passer la douleur en observant l'expression démunie de Shota. Il avait les yeux clos, les traits froncés et se tenait fermement l'entrejambe de ses mains. Je grimaçais, quelque peu inquiète de son état avant de me rapprocher de lui. Une de mes mains glissait sur son bras, attirant presque instantanément son attention.
« ça va ? » je lui demandais. « tu peux toujours assurer notre descendance, mhh ? »
Aizawa attrapait ma main dans la sienne et me tirait gentiment jusqu'à lui. Il me fit tomber sur son torse et glissait son bras autour de mes hanches afin de me tenir fermement contre son torse. Je le laissais faire, perdant mes yeux dans l'intensité de l'instant et déposant une de mes mains sur son corps. Quelques rayons lunaires passaient la barrière du rideau, me permettant ainsi de contempler sa somptueuse beauté, ce qui fit immédiatement s'emballer mon rythme cardiaque. Aizawa me serrait contre lui et fermait enfin les yeux.
« j'ai plus de force pour quoi que ce soit, dormons. » il déclarait.
Je ne pus qu'acquiescer, la fatigue commençait à me gagner aussi. Je trouvais ses bras bien trop confortables, ils me faisaient somnoler et frissonner. Je laissais alors ma tête retomber sur son torse et mes paupières se mirent à papillonner avant de se refermer définitivement. Shota embrassait furtivement ma joue en me souhaitant une bonne nuit.
« mhh, demain je te promets un petit-déjeuner du feu de Dieu. » je lui soufflais gentiment. « encore désolé pour tes sacs de munitions.. »
Il me serrait contre lui et je fis de même. Sa chaleur corporelle me faisait transpirer, ça devenait rapidement insoutenable. Mais pour rien au monde je n'aurait abandonné la sensation fantastique qu'il faisait se diffuser en moi.
⸻𝖊𝖓𝖉 𝖔𝖋 𝖙𝖍𝖊 𝖔𝖓𝖊 𝖘𝖍𝖔𝖙;
#𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐚𝐫𝐭
⸻ᅳ𝖜𝖔𝖗𝖐 𝖇𝖞;
@_𝐒𝐇𝐎𝐄𝐒𝐔𝐊𝐄_
ᴅᴇ; 𝟏𝟗𝐡𝟐𝟗
ᴀ̀; 𝟐𝟐𝐡𝟓𝟑
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top