Si certains redémarrent du bon pied, d'autres retombent encore plus profondément qu'ils n'étaient déjà. Le vent ne tourne pas toujours.

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Sous le couvert des arbres dans le parc, les feuilles d'automne tombaient doucement, les arbres commençaient à mourir. La jeune fille aux cheveux roux, ses lunettes rondes posées sur son nez, est assise sur un banc de bois. Sa longue chevelure attachée en deux tresses retombent sur ses épaules. Le livre sur ses cuisses reste fermé, et ses pensées semblent l'avoir emportée. Non loin d'elle, il y avait une zone dédiée pour enfants où les familles courraient après leurs enfant pour ne pas qu'ils abusent ou qu'ils se blessent. Son air pensif laissait croire peut-être qu'elle attendait quelqu'un qui n'était jamais venu, ou bien qu'elle avait eu besoin de prendre l'air.

Puis, après un petit moment, elle se redresse puis ouvre une page de son livre pour en sortir une petite carte de visite. Elle soupire à nouveau en la regardant, puis repose son bras dans le vide, comme désespérée, prise dans un dilemme, peut-être.

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Près d'une moto noire garée proche du parc, à l'abri derrière une haie, un jeune homme se tenait debout, les bras croisés, jetant de temps en temps un regard sur les passants. Sa veste, usé par les routes, lui collait à la peau, et son casque reposait sous son épaule. Ses cheveux colorés, rappelant le cassis, étaient légèrement ébouriffés par le vent frais, mais cela ne semblait pas le déranger. Ce qui attirait le plus l'attention, c'était le sourire étiré sur ses lèvres et son air tranquille. Dans sa main libre, il faisait tourner plusieurs petites cartes de visite entre ses doigts.

Un grésillement soudain provenant de la moto brisa le silence. Accroché au guidon, un talkie-walkie émit quelques sons parasites, avant qu'une voix féminine n'en émerge.

??? : « Alors ? Tout s'est bien passé ?»

Il se tourna vers l'appareil, son sourire s'élargissant encore un peu plus. Sans se presser, il s'approcha de la moto, décrocha le talkie et répondit, sa voix pleine d'assurance, typique d'un jeune adulte qui se pensait encore adolescent.

Seth : « Évidement, heh ! »

Il se redressa, se passant une main dans les cheveux pour se donner l'air d'un tombeur. Le ton de la voix féminine se fait plus... étrange.

??? : «Bon travail... Je te recontacte, roter hund~. »

Puis silence radio...

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Axel avançait d'un pas ferme, le col de sa chemine noire relevé . Ses lunettes rectangulaires reposaient sur l'arête de son nez, et ses cheveux gris, légèrement plus longs qu'à l'accoutumée pour un homme de son standing, balayaient son col au moindre souffle. Il marchait, sur un petit chemin du parc : c'était un raccourci. C'est alors que juste devant lui, une petite carte gisait, presque invisible parmi les feuilles mortes, mais assez pour que lui le voit. Sans vraiment s'arrêter, il hésita une seconde, puis s'accroupit pour la ramasser.  En relevant la carte vers ses yeux, il la tourna entre ses doigts pour regarder le recto et le verso. C'était une simple carte de visite, mais l'apparence sobre du papier noir mat éveillait en lui un sentiment d'inconfort. Un simple sceau représentant un scorpion rouge y était gravé, aucune adresse, rien qui puisse indiquer une provenance officielle. Seulement une phrase imprimée en argenté, qui, à la lumière du jour, paraissait presque luminescente.

Rejoignez Scorpio. Si vous recevez ceci, c'est que vous avez été choisi.

Il plissa les yeux derrière ses lunettes, relisant les mots une seconde fois. Qui avait laissé cette carte ici, sur son chemin précis ? Était-ce une coïncidence ou... une manœuvre soigneusement orchestrée ? Pour lui, les coïncidences n'existaient pas. Il regarda autour de lui, cherchant un indice, une présence, quelqu'un qui l'observerait peut-être à distance. Mais rien.

Axel : « Scorpio... » murmura-t-il pour lui-même. C'est alors qu'une voix s'écrit au loin.

??? : « Axel, bon sang, enfin... J'essaie de te joindre depuis au moins deux heures, crétin. » Il se retourne et découvre alors Perséphone, essoufflée. Elle n'avait pas l'air énervée, ayant un ton de voix qui allait vers celui que l'on pouvait avoir quand on parlait à un vieil ami. «Tu es impossible à joindre, qu'est-ce qui t'arrive ? »

Axel : «Ah bon ? Tu as... essayé de m'appeler ? »

Perséphone : « Je n'ai fait que ça ! » Il fronce les sourcils et sort son téléphone, mais quand il l'allume : écran noir avec seulement une image de scorpion, correspondant au même que sur cette fameuse carte. Il reste figé dans l'incompréhension. 

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-Mrs_Blue-
_d_e_a_r
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