Œuvre N°3
Voici le texte de -_Takao_-
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Une saint Valentin un peu spéciale…
Tout commençait comme une journée banale pour le vert de Shutoku. On était le 14 février certes mais il savait ô combien Bakao portait cette fête dans son cœur.
Oui oui Bakao ça faisait 6 mois qu'il était en couple avec celui-ci. Il se demandait bien pourquoi d'ailleurs, normalement les gens surexcités qui rigolent tout le temps et parlent à tort et à travers ont tendance à fortement l'agacer. Mais le petit faucon faisait sans doute exception à la règle. Enfin soit là n'est pas le sujet.
Il était déjà 7h et il devait aller au lycée à 8h30. Il écouta donc comme à son habitude son émission favorite de 7h sur l'horoscope du jour. L'astrologue disait de sa voix caverneuse :
《Les cancers aujourd'hui devront être prudent une ombre pèse sur eux, pour éloigner ce danger leur objet porte bonheur du jour sera une lampe torche. 》
"Hm étrange" pensa Midorima c'était vraiment la première fois qu'il avait un horoscope aussi négatif voire même un peu flippant.
Enfin soit, il fit sa routine du matin, prit sa lampe torche, la mit dans son sac et parti de chez lui en direction du lycée.
Une fois arrivé au lycée, rien ne semblait anormale hormis tous ces couples qui s'embrassaient à pleine bouche. Le spectacle ordinaire d'une St Valentin. Il s'imaginait embrasser le petit brun au milieu de tous ces autres couples mais déjà rien qu'en imaginant la scène il avait l'impression d'être seul au milieu de regards hostiles qui le fixaient et quand il regardait autour de lui c'est comme si le décor s'était remis en place et que plus personne ne faisait attention à lui.
Il avança dans la grande cour du lycée Shutoku. Cet idiot du village n'était pas encore là. Forcément, il arrivait toujours en retard... Il huma l'air et sentait un orage arriver. C'est vrai qu'aux nouvelles ils avaient dit qu'il y aurait tempête en ce jour. Mais comme c'était le 14 février, personne ne semblait s'en soucier.
L'heure passait et tous les élèves allèrent en cours. Bien sûr dans leur classe il manquait quelqu'un : Bakao...
Le prof arriva et commença son cours, le vert comme à son habitude écouta attentivement le cours et fit attention à bien prendre tout en note mais il pouvait s'empêcher de penser à son horoscope et à cette ombre qui était censée peser sur lui. Qu'est-ce que cela pouvait être ? La tempête prévue ?
Les heures de cours défilaient et le binoclard restait seul à sa table. Pas de nouvelles du brun qui avait comme disparu le temps d'une journée. Il était maintenant temps de manger et ils mangèrent à quatre : l'équipe de basket du lycée sans le faucon qui ne lui avait toujours pas donné de nouvelles. Même par portable rien du tout. En temps normal il l'aurait au moins prévenu par message qu'il était malade ou qu'il avait un empêchement qui l'interdisait d'aller en cours mais là nada, le vide. Bon et bien il devait faire avec.
Le temps du midi se finit et tous devaient rentrer en classe. Après une demi-heure de cours un puissant coup de tonnerre se fit entendre la pluie tambourinait contre les carreaux des vitres. La tempête venait de commencer. Quand il regardait autours de lui, le crabe ne vit que des visages remplis de surprise comme s’ils ne s'attendaient pas à ce qu'il y ait une tempête, comme si lui seul était au courant. Une impression de solitude lui enveloppa la poitrine. Il était noyé au milieu d'une marée de cris humains emplis de panique. La pluie et le vent frappait et soufflait tellement fort qu'il ne pouvait plus entendre les dires du prof. Plus le temps passait et plus les éléments au dehors se déchaînaient. Autour de lui plus personne ne disait mot la vague de panique de tout à l'heure s'était transformée en silence pesant. Comme si tout le monde s'était figé dans le temps. Cette constatation ne fit qu'augmenter l'impression de solitude dans tout son être.
Puis trois coups de tonnerre tonitruants se firent entendre. Au troisième, toutes les lumières s'éteignirent plongeant la classe dans une obscurité complète. Les seules lumières auxquels ils avaient accès étaient celles des éclairs fulgurants transperçant le ciel. Toute la salle était plongée dans une atmosphère de peur.
Puis le vert se souvint qu'il avait encore sa lampe de poche dans son sac. En essayant de faire des mouvements c'est là qu'il se rendit compte de la température glacée de la pièce, ses mouvements lui brûlait la peau tellement il faisait froid. Il arriva quand même après plusieurs mouvements à tâtons, à extirper la lampe torche de son sac. Il l'alluma. Il fit le tour de la pièce et éclaira celle-ci avec le faible faisceau lumineux de sa lampe. Mais ce qu'il vit lui glaça le sang : tous les visages de ses camarades étaient tournés vers lui et le regardaient avec un regard vide et sans âme. Sa panique était telle que son cœur accélérait sans cesse. Enrôlé par sa terreur, il prit ses jambes à son cou ignorant les brûlures du froid pour aller au plus loin de ces regards dignes d'un film d'horreur.
Il ouvrit la porte de sa classe et pris soin de la refermer pour ne pas que ses camarades le poursuivent. Le voilà maintenant dans le long couloir de son lycée menant à l'extérieur. Toujours dicté par son sentiment de peur profonde dû à ces regards il n'hésita pas une seule seconde à ouvrir la porte le séparant de l'extérieur où la tempête grondait. Une fois à l'extérieur c'était comme l'apocalypse. Il en avait vu des tempêtes mais jamais aussi forte que celle-ci, les éléments déchaînés avaient tout raflé sur leur passage. Il n'y avait plus de fleurs, tous les arbres étaient déracinés et par terre. Alors qu'il luttait pour rester tant bien que mal debout et marcher au moins. Un éclair aveuglant, tellement sa lumière était forte, s'abattit sur lui.
Le vert compris à cet instant même qu'il allait périr ici. Foudroyé par la foudre dans une tempête presque apocalyptique voulant fuir désespérément des élèves terrifiants. Quand l'éclair le toucha, il put ressentir une douleur fulgurante lui déchirant les entrailles. Il ferma donc les yeux. Et la dernière chose qu'il entendit étaient des rires démoniaques au-dessus de lui.
L'ombre avait eu raison de lui.
Le vert se réveilla dans une pièce chaude avec une délicieuse odeur de cookie autours de lui. Il était encore traumatisé par ce qu'il venait de se passer. Son cœur battait encore la chamade. Une voix bien familière vint le sortir de sa torpeur.
《Alors Shin-San t'en as pensé quoi? Hehehe t'as aimé ? 》
C'était évidemment la voix de Takao mais qu'est-ce qu'il faisait ici ? Et qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir dire ?
Il se passa la main sur son visage et remarquait qu'il portait une sorte de grand boîtier sur la tête. Il l'enleva donc et au premier abord il fut ébloui par la lumière. De la pièce.
Non loin de lui il pouvait entendre le faucon pouffer de rire.
《Ahahah Shin tu es tellement drôle. Ça a tellement bien marché sur toi ! Je suis trop fier ! 》
Ça y est le vert se remémore de tout maintenant le brun lui a fait essayer en Réalité virtuelle le nouveau jeu d'horreur.
《Pfff Bakao! Nanadayo…》
Takao arriva vers lui une assiette remplie de cookies dans les mains.
《Joyeuse St Valentin Shin-san! 》
NDA: Et voilà c'est fini. J'ai voulu faire quelque chose d'original pour la St Valentin. Quelque chose qui n'est pas un concentré de romantisme bien niais 😂 j'espère que ça vous a plus! 😂
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Merci pour la participation !
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