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— Majesté, je- Je ne comprends pas !

— Asseyez-vous, je vais tout vous expliquer.

Après de longues minutes à résumer toute son histoire, San se sentit encore plus coupable, envers eux, alors il s'excusa de nouveau.

— Je sais que je ne mérite pas votre compassion-

— Que dites-vous ? Je n'avais jamais vu Wooyoung si heureux depuis la mort de sa mère, alors merci. Et ce n'est en rien votre faute ce qu'il s'est passé. Vous êtes quelqu'un de bien, comme l'était votre défunt père.

— Merci. Merci beaucoup. Je vous fais la promesse de venger votre fils.

— Venger ne serait pas le mot à employer, car quoi qu'il arrive mon fils ne reviendra pas. Mais s'ils pouvaient être punis pour leurs crimes, ça m'arrangerait.

— Je ferais ce qu'il faut, je vous le promets.

Il resta dans la maisonnette plusieurs heures, repartant alors, tout en prenant son temps pour rentrer. Il devait réfléchir à comment cette situation avait pu arriver.

L'homme à la cicatrice, il le connaissait que trop bien, vu qu'il s'agissait de l'homme qu'il avait battu et banni du château, après qu'il ait su que celui-ci était allé voir Wooyoung sur ordre de la reine. Mais tout de même quelque chose n'allait pas. L'homme n'avait aucune raison de tuer Wooyoung et de plus, l'accès au château lui était interdit, alors il n'avait pas pu avoir contacte avec la reine, qui d'ailleurs n'était pas sortit depuis plusieurs jours. Mais autre chose clochait et ce n'était que maintenant qu'il s'en rendait compte. Comment la reine avait-elle su pour sa relation avec Wooyoung ? L'avait-elle découverte elle-même ou quelqu'un le lui avait-il dit ? Définitivement quelque chose ne collait pas.

Il se rapprocha du château et en arrivant devant, il décida de rentrer sans que personne ne le sache, c'est-à-dire derrière le château. Il y avait un passage que lui seul connaissait, alors il le prit, arrivant au niveau des cachots. Il divertit les gardes, pouvant y sortir sans problème. Il esquiva tous les autres, arrivant enfin à son étage, où là, peu de personne s'y trouvait. Il marcha sur la pointe des pieds, dans son propre château. Et c'est en se rendant compte de ça, qu'il se mit à marcher normalement, rejoignant son bureau.

Á peine, il fut assis, qu'on frappa à la porte. Après avoir ordonné à la personne de rentrer, il vit qu'il s'agissait de Jino.

— Justement, je voulais te voir.

— Oui Majesté ?

— Retrouve-moi celui qui a payé cette ordure et ramène-le-moi, vivant.

—Bien Majesté.

Une fois celui-ci partit, c'est la reine qui rentra. Il l'ignora, mais elle resta là.

— San.

— J'ai des choses à faire, alors va-t'en.

— Il faut qu'on parle.

— Non.

— San.

— QUOI ? Qu'est-ce que tu veux ? Hein ? Je n'ai vraiment pas envie de t'entendre et de te voir, tu comprends ? Je suis en deuil alors fous moi la paix !

— Je n'ai rien fait !

San souffla et se leva, s'avançant vers elle, jusqu'à la coincé entre lui et la porte.

— Tu pourras le dire autant de fois que tu le voudras, je ne te croirais pas.

— Mais-

— Tu sais je me suis posé pleins de questions ces derniers temps. Mais il y a une question en particulier qui ne cesse de me perturber.

— La-Laquelle ?

— Je vois que tu es curieuse.

— Si tu ne veux pas, je-

— Non je vais te la dire. Comment puis-je être sûr que SanHee est bien mon fils ?

— Quoi ? Comment tu peux dire ça ?

— Tu me crois si aveugle que ça ? Ne t'inquiète pas, je te réserve d'autres surprises, lui dit-il en lui faisant signe de sortir. Ne t'inquiète pas, la partie ne fait que commencer, je vais briser ta vie.

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