Toute la nuit, les deux n'avaient cessé de chercher Wooyoung, mais sans succès. San se demandait bien ce qui s'était passé et qui avait osé faire ça. S'il devait arriver quelque chose à Wooyoung, il ne s'en remettrait pas, mais d'abord il allait le faire regretter au coupable.

Après de longues heures, Jino conseilla au roi de rentrer, mais celui-ci ne voulait pas. Il ne voulait pas abandonner, perdant alors toutes chances de le retrouver saint et sauf. Jino n'eut pas d'autres choix que de rester auprès de sa Majesté, comme il l'avait toujours fait.

— Wooyoung !! Wooyoung tu m'entends ? Wooyoung je t'en supplie réponds-moi !!

San cria son nom, essayant d'entendre un quelconque bruit et c'est là, qu'il entendit des bruits de pas ou plus précisément quelqu'un qui courait, s'enfuyant certainement. Ils le poursuivirent sans attendre, Jino plaquant l'homme au sol.

— Toi ?

— Tu le connais ?

— C'est un criminel recherché, il- du sang...

San vit qu'effectivement, le criminel avait du sang sur ses mains et sur ses vêtements. Il se précipita vers lui et l'attrapa violemment, enfouissant son regard plein de rage dans le sien.

— Qu'as-tu fait ?

— Rien.

— Dis-moi la vérité !!

Jino fut assez surpris de voir son roi comme ceci, car ça ne lui était jamais arrivé auparavant. Mais ce qui le surprit le plus, fut la réaction du criminel. Celui-ci venait tout juste de rigoler devant le visage de son roi.

— C'est trop tard. Vous ne pourrez plus le sauver.

— Qu'est-ce que tu as fait ? PARLE !!!

— Il est mort. Je l'ai tué.

San le lâcha choqué par cette révélation, restant à présent bouché bée et les yeux larmoyant devant l'homme. Mais d'un coup, il se leva brusquement, s'armant de son épée.

— Où est-il ? Tu mens n'est-ce pas ?

— J'aurais dû demander plus d'argent à cet homme, si j'avais su qu'il était si important pour vous.

— Cet homme ? De qui tu parles ?

—Encore des questions.

— Alors RÉPONDS-MOI !!! Où est Wooyoung et qui t'a payé ?

— Comme je sais que je mourrais de toute façon, alors autant tout vous dire. L'homme qui m'a payé, je ne connais ni son nom, ni même d'où il vient. Il cachait son visage, mais j'ai quand même pu apercevoir sa cicatrice à l'œil.

San et Jino se regardèrent, sachant de qui il s'agissait.

— Et pour votre... enfin le garçon, je l'ai tué.

— Non, non, NON !!

— C'est la vérité, je l'ai enterré-

L'homme ne pu finir sa phrase, que San lui trancha la gorge d'un coup d'épée, la rage l'ayant complètement submergé.

— Majesté !

— Allons le chercher ! Cet homme ment !

Jino le regarda partir, peiné de voir son roi dans un tel état. Il pleurait, désemparé, paniqué, à la recherche de l'amour de sa vie.

Quelques heures plus tard, au château.

La reine venait d'endormir son fils, quand elle retourna dans sa chambre. Mais la porte à peine fermée, elle s'ouvrit à nouveau brutalement, la reine se reculant de peur, en voyant l'état de son époux.

— Je vais te tuer. JE VAIS TE TUER !! cria-t-il en se précipitant vers elle.

— San-

— Comment... Comment tu as pu me faire ça ? dit-il en pleure.

— San t-tu m'étrangle-

— Je sais. Je ne compte pas m'arrêter.

— Majesté ! Ne faites pas ça ! lui dit Jino. Vous pourrez la punir autrement, mais ne faites pas ça !

San serra encore plus sa poigne, la reine devenant de plus en plus faible. Mais il finit par la lâcher. Elle tomba au sol, reprenant difficilement sa respiration. San se baissa à son niveau, lui attrapant les cheveux.

— Tu vois ce sang sur mes mains ? Je pense que tu dois savoir à qui il appartient. Saches que la prochaine fois, ça sera le tien...