-10-
Nous sommes au chapitre 10, l'histoire vous plait-elle toujours autant ?
Une fois retourné auprès de ses parents, il fit comme si de rien n'était, cachant même le mot que cet inconnu venait de lui donner. Mangeant tranquillement, il ne pouvait s'empêcher d'y penser. Cette odeur si douce qui lui avait chatouillé le nez, lui rappelait très vaguement quelqu'un, mais il ne savait pas qui. Et il savait que maintenant qu'il avait reçu cette lettre, que ses pensées seraient embrouillées par cet inconnu, finalement, pas si inconnu que ça.
¤
¤
¤
— Majesté, j'ai donné votre lettre à Wooyoung.
— Qu'a-t-il dit ?
— Je ne sais pas vraiment comment d'écrire sa réaction, mais il l'a gardé. Il ne voulait pas croire en mes dires, mais je pense que cela a dû débloquer certaines choses.
— Merci.
— C'est mon devoir majesté.
— Merci d'avoir mis le parfum sur la lettre. Je n'y avais pas pensé, alors merci à toi de m'aider.
— Oh ! Vous- Vous m'avez vu ?
— Je suis le roi, je vois et j'entends tout.
— Je sais qu'il est la personne la plus importante pour vous, alors je veux donner mon maximum pour vous aider.
— Oui, ça c'est vrai, il l'est.
— Je ne dis pas que ça sera facile, mais en continuant comme ça, vous pourrez certainement le retrouver.
— Je l'espère. Il me manque tant.
San était si déterminé à retrouver le Wooyoung qui l'aimait, qu'il en avait oublié un détail. Il n'était pas célibataire. Et d'ailleurs, s'il avait fait plus attention, certaines choses auraient pu être évités.
¤
¤
¤
— Dis-moi mon chéri, il y a quelque chose qui ne va pas ?
— Pourquoi ?
— Ton père et moi avons remarqué que tu étais dans la lune depuis notre retour à la maison.
— Oh euh... Est-ce qu'avant mon accident vous saviez si j'étais en couple ou pas ?
— En couple ? fit son père surpris.
— Oui.
— Je ne sais pas, tu n'en as jamais parlé, même si j'avais des soupçons à certains moments.
— Pourquoi ?
— Un jour en particulier toutes les semaines, tu partais à la même heure vers la forêt et tu revenais toujours avec le sourire. Tu pensais que je n'en savais rien, mais je me suis dit que tu devais voir une très bonne personne et que quand tu serais prêt, tu m'en parlerais. Mais malheureusement, tu as eu cette chute et tu n'es plus retourné là-bas.
— Sais-tu où j'allais ?
— Non je n'en sais rien. Je suis désolé mon garçon. Mais pourquoi tu en parles maintenant, tu as des souvenirs qui reviennent ?
— Non, c'est plus comme une sensation. Une sensation de manque ou je ne sais quoi.
— Je vois. Et que comptes-tu faire ?
— Je ne sais pas. Sûrement continuer à vivre ainsi.
— Mais cette personne doit s'inquiéter et tu dois lui manquer !
— Mais je ne me rappelle ni de son nom, ni de l'endroit où l'on se voyait, ni même de son visage. Alors comment puis-je savoir ?
— J'ai peut-être une idée, dit la femme. Si on fait un tour dans la forêt, tu pourrais peut-être te rappeler de certaines choses.
— Tu crois que ça pourrait fonctionner ?
— On peut toujours essayer !
Et c'est ce qu'ils firent le lendemain. Sa belle-mère l'accompagna alors, lui, faisant attention à chaque chose, espérant se souvenir.
— Alors ?
— Rien. Rien ne vient.
Et c'est en arrivant devant une grotte, qu'un mal de tête vint à lui.
— Wooyoung ? Qu'est-ce que tu as ?
— Je ne sais pas, je...
Plusieurs flashs firent leurs apparitions, accentuant ainsi son mal de tête.
— Wooyoung !
Il se tint la tête pleurant de douleur, avant de perdre connaissance. Qu'avait-il réussi à voir ?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top