- 𝚃𝚎́𝚗𝚎̀𝚋𝚛𝚎𝚜 - AVRIL 2085

𝙳𝚊𝚗𝚜  𝚕𝚎𝚜  𝚙𝚕𝚞𝚜  𝚗𝚘𝚒𝚛𝚎𝚜  𝚃𝙴𝙽𝙴𝙱𝚁𝙴𝚂...


J'ouvrai les yeux en sursaut, nageant dans ma propre sueur, mon bras tendu au dessus de moi et le prénom de mon ami encore au bout des lèvres. Dans le noir complet, je ne distinguais même pas mes doigts, mais je savais qu'ils étaient là. Je les sentais. Tout comme je sentais les perles salées qui dévalaient silencieusement mes joues. Ma respiration était saccadée et douloureuse, mais au moins, je respirais.

J'étais encore vivant. J'étais celui qui restait en vie.

Je mis du temps à prendre conscience d'où je me trouvais. Mes pensées étaient encore envahies par les images rémanentes de mon cauchemar. Enfin, si on pouvait appeler ça un cauchemar... Mais ce n'était pas tout à fait un rêve non plus. Je plaçai une main sur ma poitrine pour sentir les battements bien trop rapides de mon coeur. Oui, j'étais bel et bien vivant.

Malheureusement.

Merde, je n'arrivais pas à me calmer. Où était mon téléphone ? Je jetai un regard circulaire autour de moi sans parvenir à voir quoi que ce soit. Je sortis un bras de mon sac de couchage et commençai à tâtonner le sol de la pièce dans laquelle je vivais.

J'avais envie de vomir.

Ma main finit par attraper l'objet électronique que je cherchais et je le déverrouillai rapidement malgré mes doigts tremblant. Heureusement que Hizashi était dans mes numéros d'urgence car je n'aurais jamais pu taper son numéro, ni même le chercher dans mes contacts. Le biip dix fois plus régulier que ma fréquence cardiaque résonna dans mon studio plongé dans l'obscurité. La lumière non-naturelle de l'écran me faisait plisser mes yeux humides.

Réponds putain, réponds réponds réponds bordel Mic !

Mais qu'est ce qu'il foutait ? D'habitude il ne laissait jamais passer plus de deux sonneries ! Je priais pour qu'il ne lui soit rien arrivé, je ne le supporterais pas. Pas après ce cauchemar qui me hantait encore.

J'avais peur.

BIP.

- Hey Sho-chan, sorry for the late ! What's wrong ?

Sa voix innocemment joyeuse m'apaisait involontairement. Quel idiot. M'inquiéter comme il l'a fait...

- J'étais au studio, je viens de finir ! Pourquoi tu m'appelles à 5h du mat ?

Ah oui, l'émission radio . . . Je me souvins qu'il la faisait de nuit. Ça expliquait pourquoi il n'avait pas décroché immédiatement. Je me sentais stupide maintenant. Remarque, je devais vraiment avoir l'air stupide, pendu comme ça à mon téléphone, tremblant et pleurant comme un enfant qui a découvert un monstre sous son lit. 

- D-désolé, je ne voulais pas te déranger...

- I told you that I just finish. It's okay. Tu veux que je vienne ?

J'avais 21 ans et il n'y avait que le sol sous ma couchette. Je ne devrais pas être effrayé ainsi face à un simple cauchemar. Mais...

- . . . S'il te plaît.

Mais j'avais besoin de lui. Maintenant. Parce que ce n'était pas qu'un simple cauchemar.

- Okay ! Je serais là dans quinze minutes, tu supporteras ?

- Hum...

- Je me dépêche, promis. Calme toi, Sho, je suis là. Tout va bien.

Il trouvait toujours les bons mots, comme s'il savait exactement ce que je ressentais.

- T'es toujours là ? Tu m'entends ?

- Euh, oui...

- D'accord, je reste au téléphone le long du chemin. Tu pleures ?

Comme si j'en doutais, j'ai porté ma main libre à mes joues humides. Dans mon état, je n'étais pas capable de lui mentir. J'allais mal et j'avais besoin qu'il me réconforte.

- O-ouais...

- Nightmare ?

Je n'étais pas doué en anglais, mais je connaissais le blond depuis assez longtemps pour comprendre la signification de ce mot : cauchemar. Comme d'habitude, mon ami bilingue savait lire mes émotions. La gorge nouée par les sanglots, j'ai réussi à articuler :

- Je... J'ai rêvé de l-lui... encore.

Je l'entendis souffler à travers le combiné. Depuis combien de temps ces cauchemars duraient ? Combien de fois encore j'aurais besoin de lui pour calmer mes angoisses ?

- Ca va aller, Shota, c'est terminé cette histoire. On est passé à autre chose, tu te souviens ?

Je ne répondis pas. Je savais qu'il avait raison, mais j'avais encore du mal... Les nuits comme celle-ci, je n'y arrivais simplement pas. J'avais l'impression de régresser. J'étais pitoyable.

J'entendis le bruit d'une portière de voiture qui claquait et le tintement d'une clé, puis le vrombissement d'un moteur au bout du fil.

- Sorry Sho, je vais devoir téléphoner au volant, mais je te promets de faire attention.

Non, je n'aimais pas ça du tout. Téléphoner était beaucoup trop distrayant, c'était la meilleure manière d'avoir un accident. Et je ne pouvais pas perdre Hizashi. Pas après Shirakumo. Mais, d'un autre côté, je ne voulais pas qu'il raccroche ; je ne me sentais pas à l'aise seul dans cette obscurité. J'avais encore mal au coeur, j'avais l'impression qu'il allait exploser. J'avais oublié à quel point les ténèbres faisaient peur.

- Hey Sho, are you okay ?

Question stupide, il savait tout comme moi que non, je n'allais pas bien. Je ne l'appellerais pas si j'allais bien. Je ne pleurerais pas non plus. Je n'allais jamais bien quand il s'agissait de notre ami aux cheveux bleus, tragiquement mort lors de nos années de lycée, alors que nous aspirions tous les trois à devenir des super-héros. Ce n'était pas censé se passer comme ça. Ma vie n'aurait pas dû prendre ce tournant là.

- Shota ?

La voix inquiète de l'anglophone me ramena sur Terre.

- Je... Pardon, Je suis toujours là.

- La circulation est fluide aujourd'hui, j'arrive dans dix minutes.

- D'accord...

- Tu veux que j'achète un truc en chemin ?

- Non, ça va.

Mon ventre criait famine mais je n'avais pas envie qu'il allonge son temps de trajet. Je voulais le voir le plus vite possible, parce que je n'arrivais pas à stopper ma crise tout seul.

- Okay, comme tu veux man ! Fais toi une tisane et grignote un truc en attendant.

- Pas besoi-

- I don't care, you need it, so just eat.

L'utilisation de cette langue étrangère et le ton froid employé me fit sursauter. Yamada Hizashi pouvait se montrer vraiment monstrueux quand il était inquiet. Mais je n'étais pas en état d'avaler quoi que ce soit. Je déglutis.

Des notes de musiques et des voix grésillantes se firent entendre à travers le combiné téléphonique. Mic a dû allumer sa radio, je savais qu'il aimait conduire en chantant. Il fallait dire qu'en plus d'être un super-héros, il était aussi DJ et animateur radio. Il était né dans la musique et avait grandi dans la joie et la bonne humeur. C'était mon parfait opposé, je me demandais encore comment on a pu devenir ami, lui et moi . . . Amis. Ce mot résonnait étrangement dans ma tête. Il était bien le seul qui me restait. Le seul que je garde. Était-ce une bonne idée ? Même Oboro était parti, alors pourquoi pas lui ? Je devrais arrêter de m'attacher aux gens. Je ne voulais plus finir brisé...

- Shota, parle moi, please.

Sa voix. Sa présence. Son inquiétude. Merde, je ne pouvais pas tourner dos à ça. Je m'y étais bien trop habitué maintenant, perdre Hizashi me briserait plus que n'importe quoi. Il était l'unique personne à comprendre ma détresse et à savoir la gérer.

- Ce n'était pas qu'un mauvais rêve . . . Je... C'était...

Ma gorge se noua et les larmes me revinrent. Je ne voulais plus m'en rappeler. Je ne voulais plus jamais revivre ça. Je tendis faiblement le bras vers là où se trouvait l'interrupteur et débarrassai d'un geste l'obscurité angoissante qui dévorait la pièce. Peut-être que maintenant que tout était plus clair, mes idées le seront aussi... Mais la soudaine clarté m'agressa et je fus obligé de baisser la tête et de fermer les yeux. Cependant, la faible épaisseur de mes paupières ne suffit pas à me protéger des photons. J'ai ravalé un sanglot.

- C'était un souvenir, Hizashi, je soufflai avec difficulté, un souvenir de ce jour là...

- De l'incident ?

L'incident. C'était comme ça qu'on l'appelait. La mort de Shirakumo Oboro n'était qu'un simple incident. Ca semblait moins douloureux d'y penser comme ça.

- Moui...

Le bruit d'un klaxon retentit et j'entendis une voiture freiner brusquement.

- C'est limité à 30km/h asshole, et j'ai la priorité, coward, alors ne me klaxonne pas.

Le ton de Mic était glacial et agacé. Je pouvais presque le voir grimacer.

- Ca va ?

- Ouais, juste un idiot sur la route.

- Fais attention à toi...

- Shota, ai-je déjà perdu le moindre point sur mon permis depuis les quatre ans que je l'ai ?

Je le vis presque lever les yeux au ciel en posant cette question. Je réfléchis un peu. C'est vrai qu'il était un conducteur très prudent, même en situation d'urgence.

- Je ne crois pas...

- Voilà. J'arriverai chez toi en un seul morceau, so don't worry ! It'll be okay !

J'avais froid. Je me recroquevillai dans le sac de couchage qui me servait de lit.

- Mmh... Tu arrives dans combien de temps ?

- Pressé de me voir ?

- N . . . Tsk. Baka.

Un éclat de rire me parvint. Il a toujours adoré me taquiner.

- Soon ~

C'était flou comme réponse, «bientôt». Ce n'était pas ce que je voulais. J'attendais quelque chose de concret. Un grognement d'insatisfaction traversa mes lèvres et Mic se remit à rire.

- Un vrai Tsundere !

- Je ne suis pas un tsundere !

- C'est ce que disent tous les tsundere ~

- Arrête ! Tais toi !

Je m'emportais beaucoup trop vite, je le savais. C'était sans aucun doute mon sommeil perturbé qui me mettait autant sur les nerfs. J'avais toujours été incapable de me rendormir après un tel rêve, ces souvenirs me faisaient généralement trembler jusqu'au lever du soleil. Mais, aujourd'hui, sans que je ne m'en sois aperçu, mes frissonnements avaient disparu. Ma dispute futile avec cet abruti blond m'avait inconsciemment permis de me détendre. En quelques mots seulement, le héros vocal m'a détourné du souvenir d'une mission traumatisante. Il était le seul à en être capable. Une sorte de talent insoupçonné.

- Dis, il y a à bouffer chez toi ?

- Je crois..

- Tu «crois» ? T'es sérieux ? Et puis, par bouffe, je parle d'autre chose que tes gelées multivitaminées. Je veux dire un truc consistant à avaler.

- C'est très bien, les gelées, je marmonnai faiblement

Je ne savais pas s'il m'avait entendu. Mon regard se posa sur la kitchenette qui composait mon petit appartement. Y avait-t-il quelque chose pour satisfaire le DJ dans mes placards ? D'habitude, je me contentais de pas grand chose, mais Mic avait sûrement eu une longue journée et une nuit encore plus fatigante. Pourtant, il n'avait pas hésité à décrocher son téléphone et sauter dans sa voiture pour me rejoindre. Il n'avait probablement pas mangé depuis au moins 6h.

- Attends, je vais regarder.

- Okay !

La seule manière de savoir, c'était de vérifier. Je m'extirpai de mon sac de couchage et me mis lentement sur mes deux pieds. Un léger malaise me fit tanguer, mais je suis resté debout. Je m'appuyais contre le mur pour me déplacer. Je me sentais faible, mais je devais trouver quelque chose de potable. J'ouvrai les tiroirs.

- J'ai des biscuits, du jus, du lait... Et des pains melons.

- YEAH, ça le fait !

- Tu veux que je t'en chauffe ?

- Yes please, sir !

Je déposai les pains-melons dans une assiette que je fourrai ensuite dans le micro-onde. Je lançai l'appareil chauffant avant de m'appuyer contre le plan de travail. Je soupirai. J'avais dormi quatre heures consécutives, et pourtant j'étais vraiment épuisé. Psychologiquement et physiquement. Mais je ne pouvais pas fermer les yeux sans que la vision du cadavre du bleuté ne me revienne en mémoire. Un frisson me fit comprendre que je n'arriverai pas à me rendormir.

- Hizashi ?

Ma voix était faible et trop aigue. Je ne vais pas bien.

- Still here !

Je n'ai rien ajouté. Je voulais juste m'assurer de sa présence au bout du fil. Je passai une main dans mes cheveux ébènes en essayant de recentrer mes pensées. Ce n'était pas rationnel, cette peur, il fallait que je me reprenne.

- Comment tu te sens, Shota ?

Je restais silencieux quelques secondes. La question était pertinente, j'avais du mal à définir toutes ces émotions qui s'agitaient en moi. Je n'aimais pas lorsque tout se mélangeait comme ça. Je préfèrerais ne rien ressentir. Mais à la place, j'étais triste, effrayé, perdu, en colère, endeuillé.
Et horriblement seul.

- Mal, je suppose.

C'était plus simple de résumer les choses ainsi.

- Ça, je l'avais deviné. Mais encore ?

Je ne voulais pas détailler. La douleur qui me serrait le coeur était indescriptible.

- Fatigué.

- Tu es toujours fatigué.

- Ce n'est pas vrai.

- Ce n'est pas faux non plus.

- . . .

- Is it ?

- Tsk.

Je levai les yeux au ciel en percevant le rire de mon meilleur ami. Le micro-onde sonna et j'en sortis l'assiette de nourriture. Le calme s'installa à nouveau, jusqu'à ce que Mic reprenne d'une voix douce :

- Ça va aller.

- J'en suis pas si sûr...

Ma voix était si basse que l'on pouvait à peine appeler ça un murmure, mais ça n'empêchait pas mon collègue de m'entendre et de me répondre.

- Si, je t'assure, ça va aller. On s'en sortira, Shota. Je te le promets.

Je baissai les yeux, le regard triste. Il ne pouvait pas me voir, il ne savait pas comment je me sentais à l'intérieur. Le vide me dévorait.

- Je ne pense pas que je vais y arriver...

J'avais l'impression que chaque nuit était pire que la précédente. Je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus me souvenir de ça, je ne voulais plus me réveiller dans cet état. Son absence me faisait mal. J'avais mal. Terriblement mal.

- Ca fait presque cinq ans qu'on y arrive tous les deux. Et on est toujours là, toujours debout. On y survit.

Je relevai mes pupilles vers le plafond délabré dont je connaissais chacune des taches et fissures par coeur. Je ne comptais plus le temps que j'ai passé allongé à même le sol, les yeux dans le vide, à déprimer tout seul.

- Cinq ans déjà...

J'avais l'impression que l'incident datait de l'année dernière. Le temps passait beaucoup trop vite. Cinq années de cauchemars, de solitude, de crises d'angoisse, de dépression, de rage, d'incompréhension et de regrets. Près de soixante mois en enfer. Comment j'ai pu survivre à ça ?
En même temps, son absence était si frappante que j'avais l'impression que ça faisait un siècle qu'il m'avait quitté. L'énorme vide que sa mort a laissé dans ma vie était infini. Shirakumo me manquait horriblement, et j'étais incapable de le nier. Surtout les jours comme celui-ci.

- Cinq ans, je repris, et ça fait toujours aussi mal. Peut-être que c'est moi qui suis bizarre en n'arrivant pas à passer à autre chose.

Le doux bruit du moteur se tut pour laisser la parole au héros vocal.

- Je ne crois pas que nous sommes censés arrêter d'avoir mal un jour, Shota. Les pleurs, les cauchemars, la peur, c'est tout à fait normal. Deux mois, cinq ans, une vie, quelle différence ? La perte d'un être cher continuera de nous hanter quelque soit le temps qui passe. Ça ne s'arrêtera pas.

- Alors quoi, je vais passer ma vie à avoir peur de dormir, à m'enfermer sur moi-même, à être poursuivi par ce souvenir ?!

- Les cauchemars ne cesseront pas, mais ils se raréfieront. Personne ne te demande de te lever un matin et de ne plus ressentir ce manque. Mais un jour, je pense, tu te lèveras et tu penseras à autre chose que ce manque. Je crois qu'on n'oublie jamais quelqu'un, Shota, on s'habitue seulement à son absence. Moi, je ne veux pas l'oublier en tout cas. Je veux me souvenir de chacun des fous rires, des bêtises, des combats, des repas, et des peurs qu'on a partagé. Je veux me rappeler de ce visage, je ne veux pas oublier son nom. Je veux pouvoir affirmer que Shirakumo était une personne géniale et que je suis heureux d'avoir été son ami. Et je veux pouvoir le dire avec un sourire nostalgique aux lèvres à la place des larmes aux coins des yeux. Bien sûr que c'est douloureux, mais la douleur finira par diminuer. Je suis sûr qu'elle a déjà pas mal diminué depuis ce jour-là.

Je n'ai rien dit, je ne savais pas quoi répondre. C'était compliqué de mesurer la souffrance, j'étais juste conscient que ça me déchirait le coeur..

- Les gens ne disparaissent pas, Shota, ils meurent mais on ne les oublie pas.

Je ne savais plus à quoi m'accrocher. Hizashi m'a toujours soutenu, mais je ne savais pas si je devais le croire sur ce coup là. Les morts restaient morts à jamais, et les souvenirs ne compensaient aucun vide.

Un tintement de clé et une porte qui claquait ne parvinrent pas à me sortir de mes pensées, ni même le bruit de pas qui s'entremêlait aux battements de mon coeur. Non, ce fut la voix du blond qui capta mon attention.

- Je suis là, ouvre moi.

Je clignai des yeux plusieurs fois, le temps que mon cerveau enregistre l'information. Puis je me dirigeai vers la porte d'entrée, l'esprit encore ailleurs. Je pensais à Oboro, à nos souvenirs ensembles, aux rêves que nous avions, et à l'homme qu'il aurait pu être s'il avait continué de vivre. Je m'imaginais le trio de héros qu'on souhaitait former. Present Mic, Loud Cloud et Eraser Head. On aurait été une équipe de choc, invincible et inséparable.

Mais, lorsque j'ouvris la porte, Hizashi attendait dans le couloir.
Seul.
Shirakumo n'était pas là. Il ne le sera plus jamais.


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[ 3010 mots ] – 01.01.2021

On m'a dit que j'étais vraiment vache de commencer ma fanfic par un énorme drama, et j'ai répliqué : Tous les bons Disneys commencent par une mort triste ! Je suis une autrice sadique, j'aime vous faire pleurer.

Pas d'inquiétude, aucun spoil ne sera normalement contenu dans cette histoire. En fait, le temps qu'on arrive aux parties concernant les chapitres pour l'instant pas encore parus (230 et plus), l'animé sera probablement fini hahaha (oui la fanfic sera très longue).

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Cho.

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