- 𝙱𝚎𝚝𝚒𝚜𝚎 𝙷𝚞𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎 - NOVEMBRE 2085

𝙳𝚎𝚞𝚡  𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎𝚜  𝚜𝚘𝚗𝚝  𝚒𝚗𝚏𝚒𝚗𝚒𝚎𝚜  :  𝚕'𝚞𝚗𝚒𝚟𝚎𝚛𝚜,  𝚎𝚝  𝚕𝚊  𝚋𝚎̂𝚝𝚒𝚜𝚎  𝚑𝚞𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎.  𝙴𝚝  𝚎𝚗𝚌𝚘𝚛𝚎,  𝚙𝚘𝚞𝚛  𝚕'𝚞𝚗𝚒𝚟𝚎𝚛𝚜,  𝚓𝚎  𝚗'𝚊𝚒  𝚙𝚊𝚜  𝚍𝚎  𝚌𝚎𝚛𝚝𝚒𝚝𝚞𝚍𝚎  𝚊𝚋𝚜𝚘𝚕𝚞𝚎.


Je suis resté dormir chez Mic cette nuit là. En fait, j'ai dormi chez lui pendant les quelques jours qui ont suivi. Jours qui se sont rapidement transformés en plusieurs semaines, ceci dit. Et durant ces semaines, le blond semblait avoir repris ses habitudes frivoles. Il multipliait les soirées, que ce soit dans des bars, des boites de nuit ou bien chez des amis. Il avait toujours eu une ribambelle de contacts toujours disposés à vider des bouteilles d'alcool. Mais ces temps-ci, bien qu'il faisait le fêtard, Hizashi buvait peu.

Pour ne pas se retrouver dans la même situation que la dernière fois, étant donné qu'il n'avait toujours pas retrouvé sa carte de transport, cet excité avait décidé de ramener ses conquêtes chez lui plutôt que de les suivre à l'autre bout de la ville. «C'était plus sûr» disait-il, et il n'avait pas tout à fait tort, mais j'avais du mal à être d'accord quand même.

Mais qu'est ce que je pouvais bien lui dire ? Nous avions déjà eu cette discussion, et elle était totalement stérile. Tout ce que je faisais était rester squatter dans ce trop grand appartement, et le regarder sortir en soirée pour revenir seul ou accompagné en plein milieu de la nuit.

Ce matin-là, j'avais été réveillé par l'un de ses fameux compagnons d'un soir qui tentait de s'échapper comme un voleur. J'avais dormi sur le canapé, trop épuisé par ma longue journée pour atteindre la chambre d'ami que Hizashi me réservait pourtant. Je me fichais bien de l'endroit où je m'assoupissais tant que je pouvais gratter quelques précieuses heures de sommeil.

J'étais donc allongé sur le confortable divan, emmitouflé dans une couverture violette que j'avais emprunté au héros vocal, lorsque j'entendis un bruit qui s'apparentait à une violente chute. Le «Merde !» qui s'en est immédiatement suivi n'a fait que confirmer mon hypothèse. Grommelant, j'ai tenté d'ouvrir un œil pour voir quel genre d'abruti m'avait dérangé de si bonne heure.

- Oh putain—

L'inconnu sursauta comme s'il avait vu un fantôme. Il ne s'attendait sans doute pas à ce que quelqu'un d'autre soit présent dans la maison. Mais son cri de surprise me tira définitivement de mon sommeil sans rêve et cela me mit particulièrement de mauvaise humeur.

- Tchks.

Je voulais dire «T'es qui» mais j'émergeais à peine et mes lèvres refusaient d'articuler correctement après avoir passé les quatre dernières heures scellées. De ce fait, mon interrogation ressemblait plus à un grognement irrité et accusateur. Ce qui, tout compte fait, ne changeait pas vraiment ce que je voulais lui dire, puisque j'étais justement irrité et que je le portais responsable de mon brusque éveil.

L'homme, que je distinguais à peine dans l'obscurité de la pièce, recula de deux pas et trébucha à nouveau. Décidément, il ne savait pas tenir sur ses deux jambes. Etait-ce si compliqué d'aligner un pas après l'autre ? Etait-il ivre ? Mais je devinais qu'il n'y voyais pas grand chose non plus, les volets étant pour la plupart fermés et tous les rideaux tirés, seuls quelques courageux rais de lumière pénétraient dans la salle à vivre, et c'était loin d'être suffisant pour remarquer les affaires qui traînaient au sol. Mes affaires qui traînaient au sol, que j'avais balancé un peu n'importe où en rentrant chez le blond la veille.

Au prix d'un effort immesurable, je parvins à me redresser sur les coudes et ouvrir un peu plus mes yeux fatigués. J'avais profondément envie de me recoucher, mais la présence de ce type plus que maladroit m'en empêchait.

- J-je-je su-suis désol-lé ! bégaya-t-il d'une voix un peu trop aiguë.

Je fronçai les sourcils, de plus en plus agacé. Non content de se cogner contre tous les objets de la pièce, il parlait aussi trop fort. Il faudrait lui expliquer que ce n'était pas en faisant le plus de boucan possible qu'il allait amadouer le voisinage.

- What's happening ? marmonna une voix semi-endormie mais pourtant très reconnaissable.

Comme pour confirmer mes dires, Hizashi sortit de sa chambre en se frottant les yeux pour voir l'origine de ce bruit. Ses longs cheveux blonds étaient en bataille mais, pour une raison que je ne saurais définir, toujours incroyablement beaux. Il s'appuya contre un mur pour rester debout. Visiblement, ils étaient deux à ne pas pouvoir tenir sur leurs jambes.

- Sho-chan ?

Il m'aperçut avant même d'avoir mis ses lunettes sur son nez. Je ne savais pas comment il avait pu me reconnaître avec sa vue bigleuse additionnée à l'absence de lumière, mais je fus la première personne qu'il aperçut. Ensuite, il posa sa paire de correcteurs visuels sur son nez pour affiner sa vision. Un sourire fatigué s'afficha sur ses lèvres.

- 'Morning . . .

L'inconnu avec qui il avait passé la nuit était figé au milieu de la pièce. Alors, inévitablement, les yeux dysfonctionnels du blond dérivèrent vers la silhouette toute habillée. Mic pencha la tête sur le côté comme un petit animal curieux. Il dévisagea son partenaire de nuit alors que son cerveau se mettait en marche.

Personnellement, je n'ai jamais été du matin. Mais lui, une fois debout, il ne mettait pas trop de temps à reprendre le contrôle total de ses capacités. Alors une fois que tous ses neurones furent connectés, il sourit encore plus et se redressa droit, ayant retrouvé le sens de l'équilibre.

- Hey guys ! Wanna eat something ??

Je ne savais pas quelle heure il était, mais c'était définitivement trop tôt pour comprendre l'anglais. Je l'ai regardé sans répondre, l'esprit complètement sous l'eau.

Le blond appuya sur un bouton pour ouvrir les volets électriques, et rapidement la pièce fut inondée de lumière. Impossibilité totale de se rendormir. Je grommelai encore une fois, avec un son plus grave et plus sauvage.

Mais le bilingue continuait d'afficher son habituel sourire. Il nous regarda l'un après l'autre, attendant une réponse, probablement.

- Euh, je—

- I'm gonna heat something !

L'hyperactif se dirigea vers son frigo en ignorant la tentative de prise de parole de son plan cul. Ce dernier le regarda passer devant lui, la bouche toujours ouverte au milieu d'une phrase qui ne se termina jamais.

- Do you guys want some eggs ? nous demanda-t-il sans nous regarder.

Aucun de nous n'a répondu, mais Hizashi prit ça pour un "oui". Il sortit une poêle, de l'huile et une boite d'œufs. Je me frottai les yeux pour tenter de me réveiller un peu, mais ça ne servit pas à grand chose. J'entendis le bruit d'une machine se mettre en marche, et une attrayante odeur de café emplit la pièce. J'ai viré la couverture dans laquelle je m'étais enroulé pour poser mes deux pieds au sol, et me lever. J'ai titubé tel un zombie vers la table où Mic et moi avions l'habitude de manger, et m'y suis assis, encore complètement dans les vapes. Il était définitivement beaucoup trop tôt.

Le blond se tourna vers son invité d'un soir –et du matin aussi, maintenant– et remarqua qu'il était toujours planté là, tout habillé, prêt à se barrer sur le champ.

- Hey, reste pas debout comme ça ! Come on, sit down ! Tu préfères du café ou du thé ?

D'abord hésitant, l'homme finit par laisser tomber ses affaires à même le sol et prendre place à côté de moi. Lui aussi n'était pas totalement éveillé, apparemment. Ses réactions étaient lentes et chancelantes.

- Euh, café...

- Okay 🎵

Il chantonnait. J'arrivais pas à y croire. Ce type venait de se faire réveiller brutalement par un surplus de bruit après une nuit sans doute alcoolisée durant laquelle il s'était fait sauter par un inconnu, il n'avait pas dormi plus de 4h, mais il était en train de fredonner je ne sais quelle mélodie comme si tout allait bien dans le meilleur du monde.

Et moi, à côté, je peinais à garder mes deux yeux ouverts. J'arrivais même pas à aligner trois mots à l'oral, les seuls sons que j'étais capable de produire étaient des grognements incompréhensibles. Quelle blague...

- Here for you, Sho-chan !

Il déposa une tasse fumante dans mes mains, et un baiser amical sur ma joue. Sans me laisser réagir, il retourna mettre un autre mug sous la machine à café, en vérifiant au passage si les œufs au plat étaient prêts.

L'homme sans nom me regarda avec de gros yeux, mais je m'en foutais. Je ne parlais à personne sans avoir d'abord eu mon café. Je me l'enfilais donc d'une traite, même si le liquide noir me brûlait la gorge. Je sentais mon estomac en feu après avoir tout avalé. Je fis claquer la tasse vide sur la table, et la poussai devant moi pour signifier à mon ami que j'en voulais encore. Il lâcha un soupir amusé.

- I know, I know ~

Quelques minutes plus tard, nous avions tous une boisson chaude dans la main : café noir pour moi, thé noir pour Hizashi et café au lait pour l'autre. Alors que je souhaitais simplement profiter du silence, l'anglophone posa bruyamment des bols, des céréales, des assiettes, des couverts et la poêle contenant les œufs au plat sur la table. Après cela, il vint m'ébouriffer les cheveux sans aucune raison puis s'assit en face de moi avec son éternel sourire idiot sur les lèvres. Et comme si ça ne suffisait pas, il commença à me faire passer un interrogatoire.

- Bien dormi ?

- Mh.

- Tu veux autre chose ?

- Hm hm.

- Même pas du jus de pamplemousse ?

Je ne pris même pas la peine de répondre à cette question, préférant siroter le liquide aussi sombre que mes yeux.

- T'es rentré quand ?

Après lui, de toute évidence. Mais j'ai juste haussé les épaules.

- Tu restes la journée ?

- Mmh.

- Y'a un film qui est sorti, on pourrait aller au ciné !

- Mmh...

- Encore du café ?

- Mui.

La présence de voyelles lui arracha un rire. Il n'était absolument pas déconcerté par mon austérité. Il en avait l'habitude. Était-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Je n'en savais trop rien. Mais j'avais bien envie d'un troisième café.

Il me servit à nouveau et recommença à parler. À me parler, comme si j'étais l'unique personne de la pièce. Il semblait avoir oublié qu'il avait ramené quelqu'un la veille. Pas que je voulais que cet individu prenne part à la conversation, mais plutôt que j'aimerais que l'attention du bilingue se porte sur quelqu'un ou quelque chose d'autre que moi. J'étais toujours fatigué.

Le hasard faisait bien les choses, car ma demande silencieuse fut entendue par une quelconque divinité à laquelle je ne croyais pas. Les dieux n'ont jamais existé, ils ne sont que le fruit de l'imagination désespérée des humains. Mais il arrivait, comme à ce moment là, que les rouages de l'univers mènent à exaucer une prière inavouée. L'invité anonyme prit enfin la parole, et recentra les pensées de Mic sur lui.

- Euh... je peux poser une question ?

Le héros vocal posa sur lui un regard curieux et intrigué.

- Of course you can !

L'autre mec ne devait pas comprendre plus l'anglais que moi, car il restait silencieux, à dévisager son interlocuteur l'heure perdu.

- Vas-y, dit l'hôte de la maison.

- Euh... Est-ce que...

En buvant mon troisième café de la matinée, je me demandais s'il commençait absolument toutes ses phrases par "euh".

- Euh, reprit-il en validant sans le vouloir mon hypothèse, vous... vous sortez ensembles ?

Je me suis étouffé avec ma boisson. Je retirai immédiatement ce que j'avais dit : le hasard faisait bien mal les choses.

- Sho-chan are you okay ???

J'avais pas besoin d'être bilingue pour noter que cette question était particulièrement stupide. J'étais en train de cracher mes poumons sur la table, avec du café brûlant coulant de mes lèvres comme le filet de bave d'un somnambule, face à un abruti inutile gueulant des absurdités et un autre abruti tout aussi inutile disant des stupidités. Mais je vais bien, ça semble évident.

- Sho-chan, Sho-chan respire ! You need to breath !

Et ça se disait héros. Present Mic était en cet instant précis à son paroxysme de la bêtise.

- Euh . . . Ç-ça va ?

Et monsieur je-commence-toutes-mes-phrases-par-"euh" n'était pas en reste non plus. Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.

J'ai réussi à me calmer et reprendre une respiration normale. Sans l'aide de personne, évidemment. Hizashi m'avait tendu un verre d'eau, et je l'attrapai pour me l'enfiler cul sec. Ensuite, je me suis rassis à ma place, encore plus irrité qu'au réveil. Ce qui était assez remarquable, vu comment ma sortie du sommeil fut désastreuse.

- Sho-chan ?

Répéter ce stupide surnom pendant 10 minutes n'était clairement pas ce qui me permettait d'aller mieux. Hizashi n'avait pas idée d'à quel point j'avais envie de le frapper en cet instant précis.

- J'vais bien.

Cela ne le rassura pas le moins du monde, mais j'en avais rien à faire. La caféine m'avait suffisamment éveillé pour que je puisse exprimer ma colère et mon exaspération.

- You... nevermind. Okay.

Il me lança un petit regard inquiet que je me fis un plaisir d'ignorer. Et pour couronner le tout, le second abruti de service n'avait pas fini de ramener sa poire.

- Donc . . . euh . . . Vous êtes en couple ? demanda-t-il à nouveau, incertain.

À défaut de pouvoir lui balancer le reste de mon café au visage –ce ne serait pas très héroïque de brûler un honnête citoyen juste car il est un poil trop stupide– je lui ai simplement jeté une regard noir, ou plutôt rouge dans mon cas, car j'avais activé mon alter pour le faire taire. 

Il déglutit et se rassit comme un petit chiot effrayé. Il porta sa tasse à ses lèvres, les mains tremblant légèrement, et termina lentement sa boisson chaude en faisant bien attention à ne plus croiser mes iris devenues rubis. L'aura que je dégageais était horriblement repoussante, j'en avais conscience, et c'était bien mon objectif. Je n'étais absolument pas d'humeur à parler à qui que ce soit.

Mais quelqu'un n'était pas d'accord avec ça. Une main se posa sur mon épaule, et je sentis le blond se pencher vers mon oreille.

- Sho-chan, calme toi, il n'a rien fait de mal . . . 

- A part être idiot ? Non, bien sûr.

Je me suis tourné vers Mic, désactivant mon alter, mais restant énervé.

- Tu sais que c'est pas une raison suffisante pour frapper quelqu'un.

- Effectivement, sinon tu serais déjà à l'hôpital.

La froideur de ma voix aurait pu contrer le réchauffement climatique et stopper la fonte des glaciers. Mais cela n'arrêta pas Yamada.

- Tu m'aimes trop pour ça, I know it.

Je fronçai les sourcils, incrédule qu'il pense que je n'en sois pas capable.

- Peut-être que tu ne me connais pas si bien que ça, répondis-je.

L'anglophone retint un rire. Il se moquait de moi. Une veine pulsa sur mon front.

- Ou peut-être que je peux le frapper lui, j'ai ajouté.

J'entendis l'individu désigné reculer sur sa chaise, apeuré. Mais Mic comme moi savions que je ne le ferai pas.

- Je, euh, je suis désolé, s'exclama celui qui n'avait toujours pas de nom. J-je ne savais pas, ne m-me frappez pas !

Je ne comprenais même plus de quoi il parlait. D'ailleurs, je ne suis pas sûr d'avoir déjà compris un seul trait de sa personne. Je ne savais même pas pourquoi il me parlait.

- T'es toujours là, toi ? j'ai craché avec autant de dédain que je pouvais.

Il s'est brusquement levé, a fait une révérence si basse qu'il s'est cogné la tête contre la table, a poussé un cri de douleur, puis s'est redressé avant de courir chercher ses affaires, trébuchant à nouveau au même endroit, et a hurlé «pardon d'avoir couché avec ton copain, il ne m'avait pas dit qu'il était en couple» avant de se prendre littéralement la porte en voulant quitter la pièce.

J'étais tout à fait abasourdi par son niveau de maladresse. Était-ce seulement légal d'être aussi con ? J'en doutais. Mais avais-je le droit de l'arrêter pour ça ? Hizashi m'en empêcherait. Mais l'existence même de cet homme me dépassait. J'essayais de rester rationnel, mais aucune formule pragmatique du monde ne pouvait justifier la présence de cet individu dans ce salon.

- Personne ne t'a dit de partir, fit le blond à côté de moi. Tu n'es pas obligé de—

- Laisse-le, l'ai-je coupé, il a sans doute des choses à faire.

La main sur mon épaule se crispa, et une seconde vint se placer sur mon avant-bras.

- Ne soit pas méchant, please, il est juste un peu étourdi... C'est mignon, non ?

- Non.

Ma réponse était implacable. Je vis le bilingue se mordre la lèvre et laisser ses yeux verts dérivés vers son invité d'une nuit.

- Well... I'm sorry man, commença-t-il avant de reprendre en japonais. Désolé, Sho-chan n'est pas très amical ce matin...

Je levai les yeux au ciel. Je n'étais pas quelqu'un d'amical tout court. Et ce n'était ni un défaut, ni une qualité, ni une saute d'humeur. Je ne voyais simplement pas l'intérêt de développer des interactions sociales avec les autres êtres humains.

- Mais il n'est pas vraiment en colère contre toi, continua-t-il, il est juste comme ça normalement ! Il aime pas trop les gens, you see ?

Je fis claquer ma langue contre mon palais, n'appréciant pas trop qu'il parle en mon nom en ma présence. J'avais envie de lui dire d'arrêter, mais pour une fois il avait assez raison.

- Bref, rentre bien mec ! Passe une bonne journée !

- Euh... Merci ? répondit simplement l'autre en passant son regard de moi à Mic et de Mic à moi.

Après quelques secondes de flottement, il referma sa veste, se pencha encore une fois en avant pour nous saluer, et quitta l'appartement –sans se cogner cette fois, un miracle ! Lorsque nous fûmes seuls, Hizashi parti dans un fou rire inexpliqué qui dura plusieurs minutes. Pendant qu'il s'extasiait sur un sujet que lui seul connaissait, j'ai débarrassé ma vaisselle et suis retourné sur le canapé qui me servait de lit la moitié du temps.

Le soleil brillait dehors et apportait ses fichus rayons lumineux dans les quatre coins de la pièce à vivre –qui possédait d'ailleurs plus de quatre coins, en réalité. Malgré l'heure, malgré mes trois tasses de café et malgré le rire sonore du héros vocal, je me suis enroulé à nouveau dans la couverture et me suis affalé sur le sofa, prêt à me rendormir.

J'avais déjà affronté mon quota de bêtise humaine pour la journée.


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[  3000 mots ]  —  07.05.2021

sorry, en ce moment c'est un peu le bordel... J'ai failli m'endormir cet aprem en rentrant de mes exams, j'avais totalement zappé la fanfic... je sais c'est toujours la même excuse, mais que voulez-vous ? C'est pas la meilleure période là, j'suis crevée et/ou overbookée H24, ça va pas.
(au moins j'ai posté avant minuit cette fois mdrr)

bref

j'ai pas grand chose d'autre à dire . . . à part plein de love sur vous mes très cher.e.s potatoes (les patates c'est neutre ptdr c'est perfect)

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Cho.

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