5 ─ Un Grand Renouveau
Depuis le fameux incident de la Toile, Swain et Aurelion s'étaient arrangés pour que les artéfacts soient confiés à Aurelion, qui les avaient alors ramenés au cabaret itinérant de La Boîte à Musique. Félicité, la gérante, étant originellement contre le projet, céda pour ne pas avoir de problèmes avec la police. Depuis, le cabaret avait cessé leurs représentations et les caravanes avaient été reconverties en zone de laboratoire magique, ou un truc du genre. Aurelion avait fait appel à des coéquipiers venant du ciel, créant une certaine tension entre eux et les employés du cabaret qui avaient été reconvertis en hommes de mains pour les servir.
Malgré tout, leur publicité ayant été distribuée, certaines personnes désireuses de voir les spectacles, essayaient de se rendre sur place... Mais peut-être étiez vous aussi tombez sur une autre publicité de leur part, cherchant des spécialistes qui avaient des affinités en archéologie magique, ou quelque chose du genre.
Vous découvrez alors les caravanes placées en cercle, de grandes tables de travail au centre où se regroupaient des individus aux cheveux pâles.
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Alors que vous vous approchez de ce qui avait l'air d'être plus ou moins une entrée, deux personnes sur votre gauche semblent prendre une pause. L'ambiance autour d'eux semblaient lourde, comme s'ils s'ennuyaient ou étaient justement frustrés mais ne pouvaient rien dire. Ils étaient à l'abri, sans aucune lumière, seul le vent vous avez amené leur discussion qui n'avait rien de joyeux...
Pharah : «On devrait peut-être faire comme Ratchet, Merlin. Et partir. Ce n'est pas la vie que j'ai choisi de mener en venant ici, être réduite comme la servante des cousins d'Auré... Si un jour j'imaginais qu'il allait nous faire ça, ce...» Elle soupire au lieu de lâcher un nom d'oiseau.
Merlin : «Je sais pas où j'irais, Pharah... J'ai nul part où vivre, pas de parents, rien... J'ai que vous et mes créatures. C'est pour ça que je reste. Si je pars... J'aurais trop peur qu'on m'attrape et... Qu'on leur fasse du mal. Friggus et moi, c'est comme un marin sans la mer.» Le jeune garçon avait la voix faiblarde, caressant l'écharpe animée qui s'enroulait autour de lui. Il avait perdu son enthousiasme habituel.
Pharah : « Tu mérites mieux que ça, Merlin. On mérite tous mieux que ça. »
Affirme-t-elle, lui offrant un regard maternel, se redressant pour déposer une main sur son dos afin de le caresser doucement.
Merlin : « Je sens des choses étranges... Des présences, des énergies. Ça devient dangereux ici. » Ajoute le garçon aux cheveux pâles, venant câliner son compagnon à fourrure, sa voix se brisant davantage. Il était au bord des larmes.
Pharah : « Alors on reste ? Par peur de ce qui pourrait arriver dehors ? » Elle détourne le regard, le ton amer. « J'ai l'impression qu'on est déjà prisonniers ici. Ca m'énerve... continuer de les servir, ces... ces imposteurs, et j'abandonne tout ce pour quoi je suis venue ici... Mes sacrifices. Des années entière.»
Merlin hausse les épaules, ses yeux fuyant les siens, ancrés dans l'herbe.
Merlin : « Je sais pas, Pharah. Si on part maintenant... ça pourrait être pire que de rester.»
Pharah : « Je refuse de croire que c'est tout ce qu'il nous reste... » Elle ajoute un rire sans joie. « Je refuse de simplement regarder le ciel nous tomber dessus. »
Merlin la regarde par la suite, une lueur d'espoir vacillant derrière ses yeux fatigués.
Merlin : « Tu penses qu'on pourrait vraiment changer quelque chose ? »
Pharah inspire profondément, et, malgré tout, n'arrive pas à formuler une réponse... Simplement, elle reste silencieuse, laissant Merlin retomber dans des songes sans espoir.
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Mais à l'entrée, vous allez devoir patienter ! En effet, devant vous se tiennent deux silhouettes à la chevelure brune, un homme et une femme. Le premier à une cigarette dans la bouche alors que la seconde semble lui expliquer comment il devait faire son travail.
Auguste : « Franchement si un jour je pensais que ma potiche de soeur me donnerait des ordres... » Il souffle la fumée vers le ciel, écoutant tout de même Félicité. Elle le regarde sans ciller comme si son comportement lui passait au-dessus, pourtant, des deux, elle semblait être la plus jeune.
Félicité : « Tu peux pas juste... faire ce qu'on te demande ? » Sa voix est calme mais sans appel.
Auguste : « Sérieux, qui est-ce qu'on surveille ici ? Y'a rien qui bouge, c'est mort. Tes copains les chelous ils passent leur journée là-bas, avec les tables. Tu vas pas me faire croire qu'il y en a un qui va se sauver. Et puis, même je sais pas voler, Fel.» Dit-il, la cigarette entre les lèvres, tapant presque du pied contre la terre.
Félicité le regarde, un brin exaspérée.
Félicité : « Auguste, t'as mal compris. » Elle reste calme, mais son ton se fait plus ferme. « Ton boulot, c'est pas de surveiller les artefacts, ni les chercheurs. C'est d'empêcher les gens de venir ici. Enfin, sauf s'ils sont là pour nous aider... »
Il relève la tête, fronçant les sourcils.
Auguste : « Empêcher les visiteurs ? Pourquoi ? Et comment je sais si-»
Félicité : « Parce qu'on a pas besoin de spectateurs ici. Tout ce cirque autour d'artefacts, c'est dangereux. Les gens ne savent pas ce qu'ils risquent en traînant par ici. On a arrêté les spectacles, et c'est pas pour rien. » Elle le fixe droit dans les yeux, ajoutant un léger coup de tête comme pour endurcir la tâche. Il fronce le nez, grommelant.
Auguste : «Super, la famille.» Murmure-t-il sur un ton plus bas, levant la cigarette de ses lèvres pour la jeter au sol.
Félicité : « Si quelqu'un entre ici et qu'il se passe quelque chose, c'est nous qui trinquerons. Et je te rappelle qu'on est déjà dans le viseur des autorités. Empêche les visiteurs d'entrer, point final.»
Auguste soupire une nouvelle fois, écrasant sa cigarette sous son pied sans grande conviction. Mais cette fois ci, les deux regards se vissent sur votre présence. Le regard ambré de la demoiselle vous rendait étrangement mal à l'aise.
Félicité : « Tient... Tu peux commencer maintenant.»
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On dirait qu'il n'y avait personne pour vous empêcher de vous approcher, alors vous vous dirigez vers une petite table qui semblait accueillir ceux qui postulaient pour venir aider ici, un jeton holographique en forme de "i" flottait au-dessus du stand improvisé, par magie, et illuminait la nuit comme une petite étoile. Assis pour vous accueillir se trouvait un homme, plus qu'ennuyé, à deux doigts de dormir, et une jeune femme qui semblait elle aussi fatiguée, mais demeurait debout.
Romarin : « Oh my god... Sérieux, pourquoi on fait ça le soir ?»
Nalah : « Je sais pas moi... Mais on peut pas changer les horaires, toute la publicité a déjà été distribuée.»
Romarin, visiblement au bout de sa patience, tapote la table d'un doigt absent tout en jetant un regard vers Nalah après vous avoir remarqué, à quelques pas.
Romarin : « Tient... En voilà quelqu'un qui s'approche. Je rêve ou tu me confirmes qu'il y a vraiment quelqu'un ? »
Nalah hausse légèrement les épaules, gardant un petit sourire sur son visage.
Nalah : « J'imagine qu'ils sont motivés. Ou bien ils ont juste rien de mieux à faire. » .
Romarin esquisse un sourire en coin, presque cynique.
Romarin : « Ouais... Ou alors ils savent pas dans quoi ils mettent les pieds. » Il se redresse lentement, s'étirant, puis ajoute : « Parce qu'entre nous, c'est pas exactement la définition d'un boulot cool. »
Nalah le regarde avec un demi-sourire, puis s'abaisse à son niveau pour lui chuchoter dans l'oreille.
Nalah : « En dis pas trop, on pourrait perdre les rares volontaires qu'on a... S'il te plaît. »
Elle se tourne ensuite vers vous avec un sourire poli, encore rayonnant malgré l'heure. Romarin redresse la tête, tentant de retrouver un semblant de professionnalisme.
Romarin : « Bienvenue à La Boîte à Musique... ou ce qu'il en reste. Vous postulez pour... aider ? » Sa voix est lente, traînant presque sur chaque mot, alors qu'il essaie de s'intéresser à ce qui se passe, mais très clairement, c'est son lit qu'il réclame ou peut-être un peu d'étincelles dans cette nuit noire.
Nalah s'efforce d'être plus engageante que son collègue qui avait le moral dans les chaussettes !
Nalah : « On vous demandera juste quelques détails... Rien de bien compliqué. »
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Alors que vous vous approchez des tables au centre, une lumière vive rouge, comme des flammes, interpelle votre attention à droite. Vous remarquez alors deux silhouettes exotiques. L'une est une femme particulièrement grande, nul doute que les flammes venaient d'elle, sa chevelure passant de l'orange incandescent au blanc neige, attachée en une longue queue de cheval. Les flammes rouges que vous avez vues proviennent de ses mains
À ses côtés, un homme tout aussi imposant, aux cheveux verts avec des reflets tirant vers le bleu, manipule l'air qui maintient la sphère de verre en suspension dans les airs.
Entre eux, un seau d'eau, au cas où l'expérience tournait au vinaigre.
Flare : « Oh, regarde comme elle brille, » susurre la femme, ses flammes s'enroulant délicatement autour de la sphère. « Ouvre toi, ma belle... »
L'homme, sans détourner son attention de la sphère, répond d'un ton calme mais ferme.
Altaïr :« Si tu veux qu'elle brille encore, baisse un peu la chaleur. On est à la limite. »
Flare : « Toujours aussi sérieux, n'est-ce pas ? C'est ce que j'aime chez toi. » Elle réduit l'intensité des flammes, mais son sourire persiste, comme si elle testait la patience de son collègue. Mais celui-ci n'est pas du tout atteint par quoique ce soit.
Altaïr : «Reste focalisée. »
Elle hausse légèrement les épaules, toujours enjouée.
Flare : « Oh, je suis focalisée, chéri.»
Alors que vous vous rapprochez des tables où la femme aux cheveux orange-blanc et l'homme aux cheveux verts-bleus effectuent leurs tests, leur attention se porte brièvement sur vous. La femme, un sourire toujours flottant sur ses lèvres, vous fixe avec amusement. Avec une voix douce et presque enjôleuse, elle prend la parole :
Flare : « Eh bien, voilà un visiteur curieux... Que viens-tu chercher ici, cher voyageur ? » Ses yeux pétillent, comme si elle jouait avec une proie.
L'homme, de son côté, reste concentré sur la sphère en suspension. Il n'adresse qu'un bref regard dans votre direction, avant de retourner à son travail. Son ton est beaucoup plus direct.
Altaïr : « Si tu n'as rien à faire ici, il serait préférable de ne pas nous distraire. » Son ton est froid, bien que poli, tranchant avec l'attitude plus légère de sa partenaire.
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Au centre du camp, près des autres tables de travail, deux individus se distinguent par leur apparence singulière. Leur peau pâle, presque lumineuse malgré la nuit, et leur petites paires d'ailes délicates derrière leurs oreilles faisaient d'eux des anges, ou quelque chose qui en avait hérité. Sur leur table étaient allongée une poupée, l'homme demandant à sa semblable son avis sur la question du "Que faisons nous avec ? Pouvons nous lui donner vie ?", la demoiselle semblant être qualifiée dans le domaine.
Aurélion : « Est-ce que tu es capable de lui donner vie ? » Sa voix ne trahissait aucun doute, mais peut-être un peu d'impatience. Le problème trainait ici depuis des mois, maitenant.
La femme, tout aussi confiante, effleura doucement la poupée du bout des doigts. Son sourire était optimiste, mais ses yeux, eux, trahissaient une certaine gravité. Elle prit une profonde inspiration avant de répondre.
Séraphine : « Oui, je peux. » Elle marqua une pause, son regard se durcissant légèrement. «Mais ce ne sera pas sans conséquences. Animer quelque chose de cette manière... Cela pourrait altérer plus que ce que tu imagines. »
Aurélion : « N'empêche que ça m'embêterait de t'avoir fait venir ici si ce n'est pour au final ne rien accomplir... » Un léger sourire soulève le coin de ses lèvres.
Séraphine : « Il faut juste que tu es bien en tête le coup des choses... Oh. »
Elle cligne des yeux et se tourne dans votre direction, dans une grande délicatesse. C'est comme si ses cheveux répondaient un peu moins à la gravité, faisant de chaque mouvement un moment de grâce. « Est-ce l'un/e de tes amis ? »
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