☽ Chapitre 26 ( Partie 1. )

Nos respirations bruyantes raisonnaient dans le silence de la maison alors que nous échangions un nouveau baiser passionné. Nous avions quittés la cuisine pour rejoindre la chambre, aucun besoin d'allumer la lumière, le vampire voyait parfaitement dans l'obscurité et quelques lumières extérieur s'infiltrant par les fenêtres éclairaient faiblement l'intérieur. Cependant, il prit un malin plaisir à me coincé entre lui et un des murs, alors que ses lèvres délaissèrent les miennes pour venir s'attaquer à mon cou, plus précisément à l'entaille qu'il m'avait faite un peu plus tôt. Il lécha et suçota a chair meurtrie me faisant légèrement grogner, un son entre le plaisir et la douleur, ce n'était pas une petite entaille, mais l'excitation que je ressentais et l'alcool encore présent dans mon sang atténuaient la douleur. Je frémis de tout mon être en sentant ses crocs frôler la peau sensible de ma gorge. Ses mains froides s'agrippèrent un peu plus à mes cuisses et il pressa son entre-jambe contre le mien me faisant ainsi sentir son excitation.

— En vrai, susurra la créature, on pourrait commencer ici.

J'écarquillai les yeux en comprenant ce qu'il voulait dire par là et mon coeur me parut sur le point d'exploser dans ma poitrine, malgré mon état grisé, je n'oubliais pas que Miki et Amanda devaient certainement être rentrés, ils nous avaient déjà surpris une fois, je ne souhaitais pas réitérer cela. Le vampire gloussa soudainement, me faisant tressaillir alors que je le regardai sans comprendre ce qui l'amusait autant.

— Oh tu devrais voir ton expression de petite chose paniquée à l'idée de se faire encore prendre sur le fait, c'est excitant. Mais ne t'en fais pas, je plaisantais.

— T'es vraiment un... hum !

Il ne me laissa pas le temps de finir, reprenant possession de mes lèvres avec les siennes, ses mains migrèrent en direction de mes fesses qu'il se fit un plaisir de serrer et de masser. Je le sentais donner de léger coup de bassin, provoquant un frottement qui me fit frémir d'envie, je sentais le tissus de mon sous-vêtement s'imbiber de plus en plus de mouille et le bout de mes seins dardait sous le tissus du T-shirt que je portais. Cela n'échappa pas à Mortem qui m'adressa un regard brûlant et un sourire torve qui me fit couiner de manière pitoyable, il était si beau comme ça, beaucoup trop beau. La bouche froide du brun se posa à la base de ma gorge alors que l'une de ses mains remonta sur ma hanche puis jusqu'à la base de mon haut qu'il fit glisser vers ma poitrine en même temps que sa paume remontait le long de mon ventre. Une chair de poule s'imprima sur ma peau à la suite de son passage et mes tétons pointaient à leur maximum, ma poitrine se retrouva exposée à sa vue et il vint souffler sur l'un de mes seins, m'arrachant de nouveau frémissements.

Je le vis ouvrir la bouche et tirer légèrement la langue, elle frôla un de mes tétons sans en faire plus, c'était si frustrant, surtout que son souffle tiède continuait de caresser le petit bout de chair dressé. Il me lança un regard moqueur qui me fit pincer les lèvres, pas question d'émettre le moindre son, je ne gémirais ou ne couinerais pas dans l'unique but d'obtenir satisfaction, même si je mourrais d'envie qu'il en fasse plus, tellement plus. Il lapa rapidement mon mamelon avant de refermer ses lèvres sur lui, me faisant gémir alors qu'il aspirait et mordillait mon téton, ses doigts virent s'occuper de l'autre, il le pinça et le fit rouler entre ses doigts, m'envoyant de vives décharges de plaisir. Je basculai la tête vers l'arrière jusqu'à ce qu'elle touche le mur, mon souffle était haletant et ma peau devenait moite. Sa bouche délaissa ma poitrine pour permettre à sa langue de goutter ma peau qu'il lécha lentement, descendant de plus en plus jusqu'à s'arrêter au niveau de mon nombril, il en redessina le tour avec sa langue avant de la glisser à l'intérieur, sous-entendant ce qui allait suivre.

— Mortem... , dis-je d'une voix rauque.

— Hum ?

Je ne croyais pas moi-même ce que j'allais dire, mais le brasier démoniaque qui me léchait vicieusement le creux des reins était de moins en moins supportable.

— Je te veux.

Il releva le visage vers le mien et il m'adressa un sourire de prédateur. Sans que je ne comprenne réellement, il me jeta sur son épaule et alla en direction de la chambre ou il me laissa tomber sur le lit avant de retirer mes vêtements qu'il jeta dans la pièce sans faire attention où ils atterrissaient. Il me détailla un instant avant d'approcher sa main de mon sexe luisant et il passa son majeur dans mes nymphes moites, ce geste me fit soupirer et je me mordis la lèvre inférieure, mais mon regard ne l'avait pas quitté. Il porta son doigt couvert de mes fluides à sa bouche et le suça de manière absolument indécente, ce type était un appel à la luxure pur. Retirant son doigt de sa bouche, il déboutonna sa chemise avant de la retirer, elle alla rejoindre mes vêtement sur le sol, puis il s'empara de sa ceinture qu'il détacha et ce geste provoqua une multitudes de picotement sur ma peau, c'était une des images les plus sexy qu'il m'ait été donnée de voir. Les cheveux détachés, torse nu et ce geste pour accompagner le tout, il était plus irrésistible que jamais. Et les tatouages qui avaient fleuri sur sa peau pâle ne faisait qu'étoffer son sex-appeal.

Il se retrouva finalement aussi nu que moi, il prit place entre mes jambes, me surplombant tel un prédateur qui s'apprêtait à dévorer sa proie. Je pouvais me sentir trembler, je ne tenais plus, j'avais tellement envie de lui. Son membre frotta contre mon sexe trempé avant de se presser contre mon entrée, mes mains s'agrippèrent aux draps, j'espérai qu'il ne s'enfonce pas d'un coup, sinon j'allais le sentir passer. Heureusement, il ne le fit pas, ce ne fut pas doux comme intrusion, mais c'était supportable. Je retins tout de même mon souffle quelques secondes, me demandant si je me ferais à cela un jour, je n'eus pas le loisir de cogiter plus qu'il commença à se mouvoir en moi, ses mouvements étaient profond et assez brusques. Je jurai entre deux râles, c'était aussi bon que douloureux, même si la douleur ne persista pas bien longtemps, cédant intégralement sa place au plaisir alors que mes râles devinrent de bruyants gémissements.

— Tu es si excitante comme ça, Cal', ronronna Mortem en me caressant le ventre. Je refuse que qui que ce soit d'autre te voit ainsi, je suis le seul à y avoir droit.

Il releva ma jambe droite en me saisissant derrière le genou avant remonter vers mon mollet pour me tenir la jambes à la vertical, sa langue lapa la peau à sa disposition alors qu'il se mit à aller et venir plus rudement en moi, ma poitrine rebondissait à chacun de ses coups de reins, c'était divin, plus rien ne comptait à cet instant à part lui et le plaisir qu'il me donnait. Mortem était un être détestable sur de nombreux points, mais c'était un amant fantastique. De sa main libre, il m'attrapa par la hanche et me força à légèrement relever la bassin, lui permettant ainsi de s'enfoncer encore plus loin, divers sons de plaisir raisonnèrent dans la pièce quelques jurons aussi parfois. Je commençais à voir flou alors que l'orgasme grondait en moi, ma peau brillait et ma respiration était erratique, je ne me rendais même pas compte de l'air obscène que j'affichais à ce moment là.

J'échappai un cri de plaisir quand une violente vague de sensations toutes plus exquises les unes que les autres déferla en moi, je m'entendis à peine crier le nom de mon amant. Tendue comme un arc, il me fallut plusieurs longues secondes pour retrouver un état normal, mais j'étais aussi mole qu'une poupée de chiffon ce qui semblait beaucoup amuser Mortem aux vues du sourire en coin qui étirait ses lèvres. Il relâcha ma jambe et se pencha sur moi, ses lèvres frôlèrent les miennes et son regard s'accrocha au mien.

— Allons, un peu de courage, c'est loin d'être terminé. Ne t'ai-je pas promis que la nuit serait longue ?

Si, il l'avait fait et je savais aussi qu'il tenait toujours parole quand il disait quelque chose.



J'ouvris lentement les paupières avant de les refermer pour échapper à la clarté de l'extérieur, je roulai sur le côté en soupirant et mon corps heurta quelque chose de froid, enfin quelqu'un serait plus juste, et une odeur de cigarette me chatouilla les narines. Je rouvris les yeux pour tomber sur Mortem qui me regardait avec une mine amusée.

— Sérieusement, articulai-je, t'es pas fatigué ?

— Non, et puis je pense avoir bien assez dormi les siècles passés.

Je ne répliquai pas, même si une fois de plus, j'enviai sa condition de vampire. On avait arrêté de baiser alors que le matin était déjà arrivé, je n'avais donc dormi que quelques heures. Mais je n'allais pas me plaindre, j'avais passé un des meilleurs moments de toute ma vie, rien à voir avec la première fois où nous l'avions fait, remarque la scène était très différente, ici pas de cadavre d'officiers de police pour entacher le décor et c'était tant mieux. Je lui piquai sa cigarette pour prendre une bouffée de nicotine avant de la lui rendre, c'était plaisant de se réveiller et de voir qu'il était toujours là.

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