Des toquements se firent entendre à la porte.

– Saru ? Je peux entrer ?

Ledit Saru se releva de son lit et s'assit dessus, en se frottant les yeux.

– Ouais, entre.

Un bruit se fit entendre quand la porte s'ouvrit, une chevelure violettes passa la porte, et Meia entra, elle sourit doucement au garçon et vint s'assoir à ses côtés.

– Tu te sens bien ? demanda la fille, toujours avec son petit sourire aux lèvres.

– Ouais, ouais ça va.

– T'es honnête avec moi ?

Saru soupira longuement, à entendre Meia, on dirait qu'il n'avait pas le droit d'aller bien.

– Pour une fois, oui, je vais bien, pour de vrai.

– Très, alors il faut qu'on parle.

Saru grogna et s'allongea sur le lit en mettant ses mains sur ses yeux.

– Je déteste quand tu dis cette phrase.

– C'est nécessaire de parler, Saru !

– De quoi tu veux parler ? soupira Saru.

– De Fei.

Saru soupira a nouveau en poussant un grognement exagéré en se tournant sur le ventre et en enfonçant sa tête dans son oreiller.

– Saru, j'en ai complétement totalement, littéralement trop marre de vous voir vous tourner au tour TOUT LE TEMPS sans qu'il ne se parle rien, en voyant vos regard, on dirait vous allez copuler sur place, et il se passe jamais rien, a quoi bon vous shipper si vous voulez même pas accepter vos sentiments ?

Saru se tourna sur le dos en gardant son oreiller sur son visage pour cacher ses rougissements.

– Je vois pas de quoi tu parles.

– J'entend rien, Saru, enlève moi cet oreiller de ta tête, soupira Meia en attrapant l'oreiller, le retirant du visage du garçon. Répète.

– Je vois pas de quoi tu parles, marmonna de nouveau le blanc.

– “Je vois pas de quoi tu parles” laisse moi rire, Saru, ça se voit qu'il t'excite grave, arrête de faire le gars, littéralement tout Feida est au courant de vos sentiments, vous pouvez pas continuer à vivre comme ça...

– Et si c'est pas réciproque, hein ? dit Saru, évidemment, il savait bien sûr que c'était réciproque.

Meia soupira, excédée, et poussa Saru de son lit, il tomba au sol, avec un grognement de douleur.

– Meia !!

– Saryuu Evan, tu va m'écouter maintenant !

Meia attrapa les épaules de Saru, le releva et lui fit complètement face en croisant les bras sur sa poitrine.

– Ne joue pas la carte de la victime "Gneuh gneuh gneuh, c'est pas réciproque, blah blah blah" c'est littéralement évident que c'est réciproque, ça se voit je le sais, tu le sais, il le sait, nous le savons tous, même les autres le savent, vous vous aimez, vous avez envi de rien d'autre que vous même ! Alors putain, va lui dire, c'est presque si vous agissez pas déjà comme un couple alors que vous êtes pas ensemble, c'est chiant a la fin, t'es Saryuu Evan, le grand chef de Feida ou cette mauviette de Garo ?! C'est désolant de vous voir comme ça, vraiment. Alors va lui dire !!

Saru resta sans voix durant un long moment, il détourna le regard et soupira doucement, elle avait complètement raison, mais il y avait quand même un problème.

– Je veux pas qu'il face une erreur s'il se met avec moi, je veux pas le faire souffrir.

Meia le regarda, avec un peu de pitié, elle fit un doux sourire.

– Saru, Fei ne veux rien d'autre qu'être avec toi, tu le rend heureux, tu ne va pas le faire souffrir, ce n'est pas une erreur, tu devrais le savoir.

– On sait jamais... dis Saru en haussant des épaules. Je ne suis pas vraiment la meilleur des fréquentations, rien qu'en ami, alors j'imagine même pas en couple.

– Fei te connais depuis longtemps, depuis que vous êtes enfants, tu l'a sauvé, tu lui a offert des amis, une maison, une famille, il te suis depuis le début et tu lui a laissé de nombreuses occasions de partir, et il est toujours resté, tu crois que ça va changer quelque chose si vous êtes en couple ? Ça va simplement officialiser votre relation, vous agissez presque déjà comme un couple...

Saru soupira et se rallonga sur son lit avec un soupire.

– Je suis pas vraiment sur que ce soit une bonne idée d'être avec Fei, il est tellement extraordinaire...

– Saru... je te l'ai dit, Fei t'aime comme tu es, tu le sais bien, je ne vois pas vraiment pourquoi tu doutes...

Le blanc soupira très longuement.

– Je ne veux pas lui faire de mal. Je tiens trop à lui pour ça...

Meia eu un petit soupire et s'assit sur le lit a côté du blanc.

– Tu ne lui ferra pas de mal...

– Tu n'en sais rien, a tout les coup je pourrais... dire quelque chose de mal, faire une action qui pourrait le blesser...

– Mais ce ne sera pas le cas.

– Comment tu peux en être si sûre ? murmura Saru.

– Parce que je le sais, t'es un gars bien, Saru, tu ne va pas lui faire de mal, et Fei sait bien que dans tout les cas, même si tu le fais, ce n'es pas intentionnellement...

– Tu me ferrai presque y croire, murmura-t-il avec un léger sourire.

– Y'a un truc que je comprend pas, tu l'aime, il t'aime, vous êtes a deux doigts de vous embrasser chaque fois que vos regard se croisent, et pourtant vous êtes toujours pas foutu de vous mettre ensemble, c'est tellement simple...

– Parle pour toi... Fei et moi c'est pas pareil que toi...

Meia esquisça un sourire puis se releva.

– Je vais te laisser réfléchir en paix, je vais rejoindre Giris.

– Évidemment, ricana Saru.

Meia sortit de la chambre sans un mot de plus. Saryuu soupira de nouveau en fixant le plafond, il savait bien qu'elle avait raison, mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser à ce qu'il se passerait s'il blessait Fei, même sans le faire exprès, peut être que Fei le pardonnerai, mais lui il ne pourrait pas, il tenait bien trop a Fei...

Il passa sa main sur son visage et se retourna sur le côté, durant de longues minutes, il se tourna d'un côté et de l'autre, en se triturant l'esprit avec ses pensées, avant qu'il n'entende toquer à la porte.

– Saru ?

Le garçon failli tomber de son lit, il se releva rapidement en entendant la voix de la personne qui l'appelait, il soupira longuement pour reprendre sa respiration.

– Oui, entre...

La porte s'ouvrit doucement, et Fei passa la tête a travers la porte avec un petit sourire, puis il entra et s'adossa contre la porte. Saru lui fit un léger sourire.

– Roko et Meia sont venus me parler...

Saru grogna.

– Évidemment.

Fei resta silencieux et s'assit sur le lit et regardant les draps blanc, Saru fit de même, en continuant de garder le silence un peu gênant.

Le blanc se mordit le lèvre, il n'osait pas parler, tout était si simple normalement entre eux, mais en même temps c'était tellement compliqué. S'ils étaient simplement amis ça serai plus simple, qu'ils puissent continuer d'agir comme d'habitude.

Ce serai plus simple, mais ça ne plairait pas à Saru. Évidemment qu'il voulait être avec Fei, il n'y avait aucune qu'est a poser et aucune once d'hésitation. Le problème, ou plutôt les problème, c'est qu'il ne voulait pas que ça change quelque chose a leurs relation, et, qu'il avait peur de faire quelque chose de mal qui pourrait blesser Fei, déjà qu'il n'arrivait pas à ne pas se blesser lui même.

Il tenta de relever le regard vers Fei, qui le regardait avec un sourire, il baissa vivement la tête en rougissant.

– Saru... je crois que... je crois que les autres ont raison à vrai dire... tu ne trouve pas que ce serait plus simple si on... était ensemble ? Enfin, moi je pense que ce serait le cas... et... oh purée c'est tellement gênant.

Il couvrir son visage dans ses mains avec un petit rire. Saru pris une grande inspiration et releva son regard vers le plus petit.

– T'es vraiment sûr de toi...?

– Pourquoi je ne le serais pas ? J'ai vraiment envi d'être avec toi, je sais que ça te fait peur mais à vrai dire, je ne comprend pas vraiment, tu ne m'a jamais fait de mal intentionnellement, n'est-ce pas ?

– Ouais... nan, je t'aurais jamais fait de mal... tu compte bien trop pour moi.

– Voilà, c'est pour ça que je suis aussi sur de moi, parce que tu ne me ferras pas de mal, malgré ce que tu pense, j'en suis convaincu.

Saru se mordit la lèvre et serrant le drap entre ses doigts.

– Alors qu'est ce que t'en penses...?

– Je... je sais pas trop, j'ai peur...

– Le grand Saryuu Evan à peur, rigola Fei avant de redevenir sérieux. De quoi t'as peur ?

– Que ça change quelque chose à notre relation... j'ai pas envi de te perdre.

Fei sourit et caressa la joue du plus grand.

– Tu pense sérieusement que ça changera quelque chose a notre relation qu'on soit officiellement ensemble ou juste amis ?

Saru haussa des épaules.

– Mais je comprend... si t'es pas près, ou que t'as pas envi je comprend, je vais pas te forcer la main.

Saru releva la tête.

– J'en ai vraiment envi... mais...

– Tu me dis une seule fois que t'as pas envi de me faire du mal, que tu veux pas que je regrette ou que je pense que je fais une erreur et je te frappe, le coupa Fei.

Saru souffla du nez avec un petit sourire.

– Alors ? murmura Fei.

– Alors c'est d'accord, j'ai envi d'être avec toi, officiellement...

– BAH ENFIN C'EST PAS TROP TÔT ! s'exclama une voix a travers la porte, la voix de Meia, évidemment.

– IL ÉTAIT TEMPS, s'écria une voix plus fluette, celle de Roko sans doute.

– On peux avoir une conversation privé sans avoir deux personne qui nous écoutent a travers la porte ?? soupira Fei.

– En fait on est sept, mais t'inquiète, dit une troisième voix, celle d'un garçon cette fois.

– Dégagez !! s'exclama Saru.

– Si vous avez tant pas envi qu'on vous entende utilisez le mode d'insonorisation, soupira quelqu'un d'autre avant qu'ils n'entendent des bruits de pas s'éloigner.

– Bon sang c'était magnifique et il faut qu'ils gachent tout, rigola Fei.

Il redressa sa tête et regarda dans les yeux de Saru, puis dit un petit sourire.

– Y'a un truc que j'ai toujours voulu tester... murmura-t-il.

Il posa ses mains sur les joues du garçon avec douceur, il se rapprocha lentement de lui, faisant rougir violemment le blanc.

– Je peux...? demanda-t-il doucement.

– Je t'en pris...

Fei sourit, il n'eut pas besoin qu'on lui répète deux fois, et il posa ses lèvres sur celle de Saru, qui répondit avec plaisir au baisé du plus petit, en posant ses mains sur ses hanches. Après plusieurs secondes ils se détachèrent l'un de l'autre.

– C'est exactement comme je l'imaginais... sourit Fei en lui caressant la joue.

Saru rougit encore plus en posant se tête sur l'épaule du garçon.

– C'est bizarre...

– De quoi..?

– De m'autoriser à agir comme ça avec toi... je crois que t'es une des seuls personne avec qui je m'autorise a montrer mes sentiments, pour de vrai.

– T'es en train de dire que tu deviens une guimauve avec moi, rigola Fei.

– Tais toi, marmonna Saru avec un sourire.

Fei serra doucement Saru contre lui et posa également sa tête contre son épaule.

– Je suis content qu'on ai finalement parler de ça... et qu'on soit ensemble... et tout en fait... je t'adore, sourit Fei.

– Moi aussi je t'adore...

Les deux garçons sourirent, sans défaire leurs étreintes. Ils étaient content que cette histoire ai finalement trouvé une fin.

– Vous voyez, c'est grâce à moi tout ça, sourit Meia, dans la salle principale, assise sur le bord de la fenêtre. Si j'étais pas allée leurs parler ils se seraient jamais pécho.

– C'est moi aussi qui suis allée parler à Fei, fit Roko, c'est grâce à nous.

– Et oui ma belle, c'est grâce à nous, ricana Meia en lui tapotant la tête.

– La modestie soupira Sync.

– T'as quelque chose a redire, Sync ? demanda Roko avec un regard faussement vexé.

– Pas du tout, au moins ils seront moins gênant au quotidien.

– C'est clair soupira Yokka.

– C'était putain d'insupportable de les voirs tout le temps comme ça se tourner autour sans qu'il ne se passe rien, dit Nike.

– Ouais.

– Au moins maintenant ils peuvent enfin baiser un bon coup et arrêter de nous emmerder, ricana Yuuchi.

– Yuu ! s'exclama Yokka.

– C'est bon, c'est bon, pardon, mais c'est un peu vrai quand même, ricana le blanc.

Et tout le monde se mit à rire, avant que la journée ne reprenne son cours, de manière normale. Mis a part qu'ils ne virent ni Fei, ni Saru de la journée.

✮

Je suis mitigé sur cet os-

Au final, toujours autant grosse flemme de me relire désolé, il va sûrement y avoir plein de fautes dans mon os je suis grave fatigué, mais bref.

Je promet que je ferrai du Haizaki x Mizukamiya...

Un jour...

Sûrement...