ᴡᴏʟꜰꜱᴛᴀʀ - 𝐏𝐚𝐧𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬

Remus sortit de la douche, il se sécha rapidement et enfila son bas de pyjama. Il se plaça en face du miroir de la salle de bain de son dortoir. Du bout des doigts, il traça ses griffures le long de son visage. Puis observa les longues griffures qui barraient son torse, il s'était fait ça quant il était sous sa forme de loup garou, un jour qui avait particulièrement agité, ça lui avait laissé des cicatrices qui le dégoûtait le plus au monde. Il esquissa une grimace et chercha ses pansements afin de les cacher, comme à son habitude, mais il ne les trouva pas.

– J'étais certain de les avoir laisser ici, marmonna Remus en se baissant, cherchant dans un petit meuble, en dessous du lavabo.

Mais il ne trouva toujours pas sa boîte, elle avait comme... disparu.

– Par Merlin mais où est-ce qu'ils sont ?

Remus se releva et fouilla dans un nouveau tiroir mais il n'y avait toujours rien.

– C'est ça que tu cherches ?

Le brun se tourna soudainement vers la voix dans son dos, celle de Sirius Black, son petit ami. Il avait à la main sa petite boîte en métal, qui contenait tout ses pansements.

– Oui, merci, Patmol !

Remus s'approcha et tenta d'attraper la boîte, mais Sirius, étant plus grand que lui, leva le bras, il ne put la reprendre.

– C'est pas drôle, Sirius rends les moi s'il te plais ! demanda le lycanthrope.

– Jamais, dis moi plutôt, pourquoi est-ce que tu tiens sans cesse à te cacher comme ça avec des pansements, chaque fois qu'on te voit sans, tu tourne le visage et tu t'éloigne, pourquoi ? On sait que t'es... un loup-garou, alors pourquoi tu ne nous dit pas ça alors ?

Remus baissa le regard.

– Rends les moi...

– Réponds à ma question.

– Sirius...

Sirius attrapa doucement le visage de Remus dans sa main et le releva, leurs regards se croisèrent, et Sirius remarqua les yeux brillant de larmes du lycanthrope.

– Remus, t'es mon meilleur ami, t'es mon copain, je t'aime et tu le sais bien, alors, dit moi, s'il te plais.

Il passa doucement le dos d'un ses doigts sur une des cicatrices de la joue de Remus.

– Me regarde pas quand je suis comme ça... rends moi mes-

– Remus John Lupin, si tu ne réponds pas à ma question, tu n'aurais jamais ces pensements, et je te regarde si j'ai envi.

– Mais je ne veux pas que tu me regarde, pas quand on voit... ça...

– Tu parles de ces cicatrice ?

– Mmh... acquiesca silencieusement Remus.

– Remus, je voit pas le problème...

– Le problème, explosa Remus, le problème c'est que je suis un monstre, et ces blessure sont là preuve que si j'arrive à me blesser comme ça, je n'hésiterais pas à blesser des gens qui comptent pour moi ! En plus... je suis immonde comme ça... je ne voit pas comment tu fais pour supporter...

Une larmes coula le long de la joue de Remus qui fuyait toujours le regard de son copain.

– Remus... qu'est-ce que tu raconte encore... tu es magnifique, peut importe que tu ais des blessures ou pas, peu importe le nombre de ces blessures...

– Tu ne le penses pas.

– Bien sûr que si je le pense espèce de sombre imbécile. Et je suis certain que James et Peter pensent comme moi. Tu es un garçon extraordinaire, un des plus gentil que j'ai connu, et ces blessures prouvent simplement que tu as traversé des épreuves compliqué mais que tu as réussi, et que tu réussi toujours à t'en sortir. Alors maintenant tu vas cesser de dire des idioties - même si pour une fois c'est toi, et pas James ou moi - et accepter avec tout le bonheur du monde mon étreinte de qualité.

Remus rigola légèrement et se blottit contre Sirius qui avait entre ouvert ses bras pour le prendre dans ces derniers.

– Je t'aime de tout mon cœur, Sirius.

– Tu es niais.

– T'es sérieusement pas capable de répondre juste "moi aussi"?

– Si, moi aussi, moi aussi je m'aime.

– Tais-toi... murmura doucement Remus en posant sa tête contre l'épaule de Sirius.

– Tu sais parfaitement qu'est-ce qu'il faut faire si tu veux que je me taise, ricana Sirius.

Remus leva les yeux au ciel avec un petit sourire, il s'éloigna légèrement de son amant et déposa ses lèvres sur celle de Sirius.

– Voilà, t'es content, dit-t-il, avec un sourire, quand ils se séparèrent quelques instants plus tard.

– Mmh mmh, acquiesça Sirius.

Sirius s'éloigna un peu plus et passa sa main sur la cicatrice la plus grande qui barrait sur son torse et sourit en haussant d'un sourcils.

– Et puis, pour cette cicatrice là, je trouve que ça te rend incroyablement et adorablement se-

– Sirius ! Arrête, c'est gênant ! s'exclama Remus.

Il attrapa la main de l'Animagus qui traçait doucement la blessure de sa main et l'éloigna de lui, le visage complètement cramoisi.

– En fait, tu es toujours incroyablement et adorablement mignon.

– Le toujours, j'en suis pas sur.

– Remus, je t'en pris, arrêtes de parler de ta forme de loup gar-

– Je ne parlais pas de ça, et puis, tu verras si je suis mignon quand je te mettrais une claque pour chaque fois où tu as dit que j'étais mignon.

– Tu es le premier à dire que mentir c'est mal, je dis juste la vérité quand je dit que tu es mignon.

– Tu vas te taires un jour ou l'autre ?

Remus attrapa le visage de Sirius entre ses deux mains et colla - presque violemment - ses lèvres sur celles de son copain. Il passa ensuite ses deux bras autour de son cou, leur baiser dura plusieurs longues secondes avant qu'ils ne se séparent.

– Si le pris pour que tu me fasse me taire c'est ça, alors je parlerais même après ma mort.

– Si tu continues à parler je ne t'embrasserais plus jamais oui, déclara Remus en soupirant.

– Si le pris de mon silence est un baiser de plus, alors je ne parlerais plus jamais, reprit Sirius, toujours avec son sourire charmeur.

Remus leva à nouveau les yeux au ciel et embrassa une troisième fois son copain, avec bien plus de douceur cette fois-ci.

– Aller, sortons d'ici, dit doucement Sirius.

Le brun opina du chef, il s'éloigna de Sirius, enfila rapidement son t-shirt, son pull, et sortit de la salle de bain, juste après Sirius.

– Eh bien, vous en avez mis du temps, qu'est-ce que vous faisiez, dans la salle de bain, ricana James qui était assis sur le bord de son lit. J'espère que vous vous êtes protégé, au moins

– Q-qu'est ce que tu raconte encore ?! s'exclama un Remus dont les joues s'étaient embrasées d'un seul coup.

– Oh, il ne fais qu'énoncer des faits, ricana Sirius.

– Sirius ! Tu ne vas pas t'y mettre non plus ? s'écria le lycanthrope, en rougissant encore plus.

Les deux amis se mirent à rire en se tenant le ventre, faisant rougir encore plus Remus.

– V-vous êtes pas possible vous deux !

– Ta réaction, par la barbe de Dumbledore, c'est trop drôle ! rigola James, à deux doigts de l'étouffement.

– Bon, bref, je doit aller voir Lily. A tout à l'heure !

C'etait le seul échappatoire à la gêne totale dans laquelle il était. Et puis, ce n'était pas faux, il devait parler d'un devoir de potion.

– Oh oui, c'est cela, va donc retrouver la douce et belle Lily qui refuse toujours mon amour et abandonne nous a notre triste sort, fit James avec de grand geste de bras, toujours aussi grandiloquent, il devrait vraiment faire du théâtre.

Lorsque Remus quitta la chambre et ferma la porte, James se retourna d'un coup vers Sirius.

– Je rêve ou il n'avait pas ses pensements, pour une fois ?

– Eh non, il ne les avait pas, disons qu'il a oublié de les remettre après mon beau discours larmoyant.

– Il est vachement beau quand même comme ça, enfin, il est beau de base mais, bref.

– Eh ! Je rêve ou tu trouve mon copain vachement beau ?! Retourne voir Lily toi ! s'exclama Sirius avant de repartir dans un fou rire avec son ami.

– Mais t'as raison, c'est le plus beau de tout les garçon que j'ai rencontré depuis le début de ma vie - même moi ! C'est dire ! - soupira finalement Sirius en s'allongant sur son lit, un sourire flottant sur ses lèvres.

Après tout, c'était Remus, il était toujours beau dans toutes les circonstances.

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