En Silence
Bon c'est un peu du spoil mais pas trop
Mais j'ai tellement aimé écrire ce chapitre là, seigneur vrzilebt je l'aime beaucoup trop
Il est franchement pas long et j'ai changé les noms mais HAAAAAAA
En fzit si mdr y a grave du spoil sur une fiction que je vais bientôt publier alors j'vais couper ce moment ptdrr
Le jeune homme s'était levé tôt, bien tôt, et s'était assis sur le tapis du salon, face à la baie vitrée.
Il était resté là à regarder le soleil se lever sur la ville, sur le blond, sur le châtain.
Il était resté là à regarder le soleil se lever en silence, les oiseaux se réveiller en silence, les deux amis dormir en silence.
Une vingtaine de minutes. Peut-être une heure, finalement. Il aimait ça, le silence. Enfin, il aimait ça quand il se savait en sécurité, pas quand il avait peur.
Il avait presque sursauté en entendant le blond lever la tête. Dans cette ambiance qui paraissait si dense et frêle à la fois, rien que le frottement de sa peau contre le tissu du coussin paraissait immensément bruyant. Il s'était tourné vers lui et lui avait sourit. Le jeune homme lui avait sourit en retour. Ils s'étaient levés en même temps, leurs regards avaient glissé l'un sur l'autre et ils s'étaient habillés, puis, sans manger ni même dire au revoir, ils étaient partis. Ça s'était fait comme ça, d'un commun accord et sans un mot. En silence.
Le blond faisait souvent ça, partir tôt le matin après avoir dormi chez quelqu'un. Normalement pas avec son meilleur ami. Le plus jeune aussi, était habitué à partir sans dire au revoir. Une bien bête habitude. Ne sait-on jamais ce qui peut arriver.
Alors ils étaient rentrés chez le plus vieux des deux, le seul qui avait un toit, dans le silence aussi pesant que léger de la ville qui se réveille, celle qui trime et sue, peine à commencer à bouger, comme s'il y avait un élan à ne rien faire. Un élan à se laisser aller, à se laisser porter et refuser quelconques contraintes mais qui finissait toujours par se lever, mécaniquement.
Ils ne s'étaient pas adressé la parole jusqu'à ce que le noiraud propose au blond de lui faire un thé, une fois arrivés. Bien sûr, il avait accepté et bien sûr, de fil en aiguille, ils avaient parlé. C'était discret et timide, des paroles qui effleuraient à peine l'oreille, qui faisait à peine vibrer l'air. Des paroles qui n'osaient pas déranger, auxquelles on devait réfléchir pour bien les entendre. Ou demander honteusement de répéter.
- Pourquoi tu n'es jamais parti ?
- Et toi, pourquoi tu es toujours resté ?
C'était comme ça. Des questions en guise de réponses à des questions, des réponses qui n'avaient même pas été demandée. Des questions sans réponses et des réponses à des questions qui n'existaient pas.
- Tu veux une cigarette ?
- Ne fumes pas maintenant.
C'était comme ça aussi. Des demandes exigées. Deux sucres, les fenêtres fermées et pas de cigarette.
- Merci.
Parfois c'était des mots seuls. Sans phrase ni contexte. Sans question. Sans réponse. Sans demande ni ordre. Juste des mots dis comme ça, à la va vite et au gré des pensées.
- Merci pour quoi ?
Mais il fallait bien des questions auxquelles répondre parfois. Des réponses qui méritaient des questions.
- Tout.
- C'est normal.
- Je voudrais t'aider aussi.
- Tu pourrais ?
- Non. Bien sûr que non.
- Oui, bien sûr que non.
Ça n'avait aucun sens. Ou alors ça en avait un. Pour qui ? Pour eux ?
- Sauf si t'es [...].
- J'ai ça.
Voilà, ça avait un sens.
- Ah ?
- Enfin. Il [...]. Et je ne l'ai pas vu depuis quinze ans.
- Tu me proposes quoi là, au juste ?
- Un marché.
Ça n'avait plus de sens.
Voilà mdr, ça fait bizarre sans la fin mais BON HEIN
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