Chapitre 13 : Contact spécial imprévu

"13 septembre 1943

Cela fait maintenant trois jours que je suis allée à Gammes avec mes nouveaux amis.
Amis dis-je ? Le sont-ils vraiment ?
Je ne juge pas leur loyauté, seulement, même si mon époque d'origine est, je penses, impossible à rejoindre, je crois aussi que l'amitié est une notion difficile pour moi.
Leben est la Vie en 1943 tandis que Mora est la Mort, je ne suis d'aucune utilité dans le cycle existentiel ici.
J'ai deux pères. Ma mère reste la même, c'est la Reine d'Air et l'esprit céleste mais mon père, mes pères sont deux être différent. Si mon coeur bat aujourd'hui ce n'est pas par hasard. Leben sentait la tragédie - que le Mal commençait depuis longtemps déjà à mettre en place - approcher. Il a mit dans les battements de l'organe qui me permet de vivre le pouvoir sacré qui lui même possédait, ou possède... je ne sais plus.
Mon père biologique est le Roi d'Air, mais mon créateur n'est d'autre que Leben.
Il ne m'a pas donner la vie comme il l'a fait avec les autres, il n'a pas seulement utilisé la magie qu'il détient entre ses doigts, il s'est servit de la fontaine de jouvence.
Ne vous y trompez pas, je ne suis pas immortelle, la fontaine à un prix pour son utilisation et ce-dernier se trouve être la vie.
Paradoxal, non ?
L'eau qui se trouve dans cette fontaine, dite légendaire, offre l'éternité tant que la vie n'est pas enlevé au buveur.
Si vous ne comprenez pas, cela signifie que je pourrais vivre éternellement tant qu'on ne me tue pas.
Vous vous demandez pourquoi j'écris cela.
C'est simple, ce journal auparavant confidentiel est maintenant la preuve de tout ce qui se passera dans le futur.
Il deviendra un recueille d'informations pour ceux qui me succéderont si.... j'échoue.
Voyez-vous, durant ses trois jours qui ont séparé le moment de pur bonheur que j'ai passé avec mes amis et celui de maintenant il ne sait pas passé grand chose si ce n'est les regards incessants de Malec (qu'a-t'il donc à autant me regarder ?). Mais j'ai beaucoup réfléchis et j'ai pensé utile de prévoir un plan B.
Et ce second plan est un plan qui peu se dérouler sans moi. Enfaite c'est mon but, c'est le but de mon plan : le plan B revint à pouvoir déléguer la charge de sauver le futur à une autre personne si la Mort viens me trouver.

Voilà, mon journal est enchanté, il apparaîtra à ma mort à mes complices les plus proches, et s'ouvrira sans ordres sur cette même page leur donnant, vous donnant, lecteurs, les éléments nécessaires à votre réussite. "

Zycie ferma son petit carnet qui avait pris un tout autre rôle en quelque phrases.
Elle le rangea dans le sac et mis ce-dernier dans sa valise.
Nous étions samedis matin. Elle allait rentrer dans le monde des Sans Magie dans quelque minutes.
Sa petite valise blanche - un peu bleuté - était prête depuis la veille, il ne lui manquait plus d'y ranger son sac pour la fermée.
Maintenant que c'était fait, elle sortie de sa chambre et se dirigea vers la salle d'accueil.
Elle y retrouva Maligne qui se posa sur son épaule.
La petite fée allait aussi rentrer chez elle, dans la Contrée féérique.
Zycie souhaita un bon week-end à ses amis avant de sortir du grand bâtiment.
Elle passa la large rivière pour rejoindre la station de voiture - qui se trouvaient juste à côté - où se l'attendait Anita.

Anita et Zycie ne c'était pas vraiment vu durant la première semaine de cour. Le professeur ne faisait pas partit de ceux de la jeune fille et l'école était tellement grande qu'elles ne se croisaient jamais.

Malec était déjà près de Mme Derenarde. Zycie avait oublié qu'ils devaient rentrer ensemble et elle perdit quelque instants sont sourire.

Mais c'est avec un air enchanté qu'Anita vit la jeune blonde qui arrivait vers elle - sa valise volante sur ses talons.
Elle l'embrassa en la prenant simplement dans ses bras, mais en y mettant beaucoup d'amour.
Puis elle monta dans sa voiture pendant que les deux adolescents faisaient de même avec les leurs.

Le voyage ne dura pas longtemps, mais Zycie apprécia le paysage qui défilait lors de ce-dernier. Les grandes collines l'avaient manqué. Elles n'étaient pas pleine de cratères comme elle les avaient vu pour la dernière fois. Les forêts n'étaient en feu, les lacs et les rivière desséchées. Les maisons des petits villages étaient toujours présentes et les habitants n'étaient pas ensanglantés et ne jonchaient pas le sol. Les pleurs de son passés étaient des rires, les cris de douleur en étaient maintenant de joie, les familles déchirées étaient complètes, les coeurs battaient ou s'arrêtaient, mais ils n'étaient pas souffrant.
Le paysage qui s'offrait à elle était beau à voir, la douleur, le chagrin et la peine ne s'y trouvait pas - du moins, pas au-delà de la norme. Les tourments qu'elles ressentaient lors de sa cavale, lors de la guerre qu'elle avait mener, n'étaient - ici - que des souvenirs.
Et elle fera en sorte qu'ils restent ainsi, que des stigmates dans son coeur - et le siens seulement.
C'était la vue de tant de beauté qui lui donnait la force de vaincre le Mal, cette belle vue qui lui rappelait l'importance du bonheur et de l'ordre dans le cycle. Elle avait perdu espoir et la puissance nécessaire dans son époque pour battre les maux qui surpassaient ceux de Pandore à cause de la vue qu'elle avait autour d'elle à chaque instant, mais son regard se posait maintenant sur la joie démuni de tristesse. Ses espoirs étaient revenus, ses rêves était devenus réels, et ses voeux avaient une chance d'être exaucés.

Elle arriva enfin à destination et sortit de la jolie et paradoxale voiture aux couleurs des Arias.
Elle commença ensuite à marcher sur les pas des ses deux compagnons de marche.

Il c'était déroulé près d'un quart d'heure avant que Zycie puisse enfin s'étendre dans son lit.
Le repas du midi allait bientôt être près et il avait été décidé que les Derenarde - ainsi qu'elle - mangeraient avec Matilda et Malec.
Elle en avait pas vraiment été ravie à cause de ce-dernier mais se rassura en relevant le fait qu'il ne lui avait pas dédié un seul de ses regard de jais durant le voyage pour rentrer.

Et comme elle l'avait espéré, le repas se passa bien. Sans encombre, sans bémols, sans regards. Les discutions étaient divers et ouvertes. La politique était même accepté et la voix n'avait pas haussé, pas même une fois.
Mais peu après que le déjeuner eu pris fin, Zycie tomba dans un grand ennuie.
Elle ouvrit donc sa valise, pris son carnet et son stylo à plume dans son sac et alla s'installer sur l'herbe du petit champs à l'arrière de la maison.

" L'ennui... depuis quand n'avait-il pas toquer à la porte de ma vie ?
Lors de mes deux premières semaine dans cette époque, je n'avais pas eu le temps d'y gouter puisque la pureté de l'air avait pris toute mon attention.
Lors de la guerre de mon passé, les batailles et la peur d'être retrouver ne me laissaient pas le temps de tomber dans une quelconque langueur.
Et durant cette semaine de cour, près d'amis que j'apprécie déjà, j'ai gouté au bonheur et cela m'a empêché de tomber dans une boucle monotone.
Seulement, maintenant que j'ai dégusté à nouveaux à l'amitié, sans guerre, sans perte et sans sang, la lassitude est de nouveau présente dans mon existence.
Les guerres ne le manque pas, je ne redemande pas à la Mort de revenir près de moi, ni à la souffrance. Je ne suis pas lasse d'une vie presque normal, des journées qui me sont offertes, ces journées sans maux.
Mais je suis déjà épuisée par le vide qu'elles contiennent. En quelque heures seulement, j'ai été abattu par la dureté et l'uniformité de la platitude de la vie que j'ai maintenant.
Ah... le malheur se trouve-t-il dans chaque beauté de l'existence ?
Soit, je ferais avec, et utiliserait le temps qui m'ennuie pour atteindre mon objectif le plus vite possible. "

Zycie arrêta d'écrire et ferma son petit carnet.
Elle allongea ses jambes dans l'herbe fraiche.
Seules ses hanche n'avaient pas de contact direct avec ce végétale non ligneux, fin et vert, qui meut chaque années, puisque la jupe rouge et noir à carreaux dont elle s'était vêtu - avant le déjeuné - l'en empêchait.
La chemise noir qui s'assemblait avec le bas de la jeune fille était rentré dans ce dernier et était à manches mi-longues - qui couvraient tout de même la totalité des ses bras et s'arrêtaient juste avant ses coudes avec de la dentelle de la même couleur sombre.
Les paumes de ses mains - posé dans ce qui aurait pu être de l'herbage si du bétail était présent - étaient presque humide à cause de la fraîcheur de la terre.
Elle avait finalement fermé les yeux pour profiter de la légère brise de ce beau lieu et ses long cheveux détaché volaient au gré du vent.
Elle était partit dans un autre monde, le temps qui passait lui était maintenant inconnue.
Elle avait l'impression de voler tel un oiseau, d'être libre comme la colombe d'Aphrodite.
Seulement, un être qu'elle avait toujours trouver indésirable vint troubler la pureté de ce moment.
Elle n'avait même pas eu besoin d'ouvrir les yeux, elle avait sentit, entendu sa présence, et l'air des cieux lui avait soufflé son nom.

« Que fais-tu là, Malec ? » Lui demanda-t-elle, toujours les yeux fermés.

« Je viens profiter de l'air frais » Répondit-il. Zycie puis sentir qui souriait, elle ouvrit les yeux puis se leva pour se trouver face à lui. Il avait les cheveux en bataille, encore plus doré qu'à l'habituel grâce à la lumière du soleil et ses mèches noirs - les plus rebelles - brillait sous les chaux rayons. Tandis que ses yeux rouges scintillaient et brûlaient en leurs intérieurs.
Il avait échangé son uniforme noir et rouge pour une tenue de même couleurs et fort ressemblante, si ce n'était l'absence d'épaulette et qu'il portaient non plus une chemise mais un débardeur rouge rentré dans un pantalon noir accompagné d'une veste de la même couleur.
Il était beau, Zycie devait bien se l'avouer, mais son caractère n'était pas à louer, plutôt à huer.

« Ne me fait pas rire. Tu es un Fires, l'air n'est que porteur de vie pour toi, il ne t'apporte que l'oxygène qui t'es vital. Tu hais l'air parce que tu haïs les Arias. L'air représente les Arias comme les Arias représentent l'Air. Tu n'es pas là pour profiter d'un élément, pour toi si haineux. » Lui dit-elle en commençant à partir.

« C'est vrai, je l'avoue, l'air n'est pas la raison de la venu. » Dit-il alors qu'elle partait toujours, sans se retourner. Il chercha un moyen de la faire rester et son regard s'arrêta sur des effets qui semblaient lui appartenir. « Oh... quel beau carnet. Je le demande ce qui y est écrit. » Dit-il en ramassant l'objet concerné. « Aurais-tu oublier ton journal intime ? Si c'est le cas, c'est qu'il n'est pas important, je peux donc le lire. » La jeune fille se retourna - furieuse - en se précipita vers lui. Comment avait-elle pu oublié cet objet si important pour elle, et pour la réussite de sa mission.
Elle tenta de l'arracher des main de cet être dans coeur, en vain.
Il avait lever son bras - celui qui tenait le carnet - rendant la tache très difficile pour la jeune fille puisqu'elle était bien plus petite que lui et n'arrivait pas à l'attraper.

Malec était amuser par la jeune fille qui s'évertuait à reprendre son journal.
Le sourire qui était plaqué sur son visage semblait d'ailleurs beaucoup l'agacer.
Mais elle s'arrêta soudainement, remplacent son air coléreux contre un petit sourire en coin.
Elle avait les bras croisé et le jeune homme - qui avaient toujours son bras en l'air - ne comprenait pas se soudain changement d'expression.
Mais la jeune demoiselle se mit à grandir, alors qu'elle était dans la même position, que son sourire s'agrandissait et qu'elle ne semblait faire aucuns efforts.
Malec regarda les pieds de la blonde, ils ne touchaient plus le sol.

Zycie profita de l'incompréhension du garçon pour tendre le bras et attraper le carnet.
Seulement, le beau blond - qui semblait avoir retrouver ses esprit - décida de ne pas se laisser avoir aussi vite et il attrapa la taille de la jeune fille - toujours dans les airs.
Cette dernière perdit son équilibre et commença à tomber, accompagnant le jeune homme dans sa chute.
Elle finit finalement sur Malec - qui avait le dos contre la terre humide - seulement, ses fines lèvres s'étaient malencontreusement posé sur celle de Fire - qui la tenait toujours pas la taille.

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