Chapitre 11 : « Je ne suis personne. »

[ ... Et sa tête la faisait atrocement souffrir.
Elle cria sous les regard ébahis de ses camarades avant de tombé dans le néant de l'incompréhension. ]

Quand elle se réveilla, Zycie ne se trouvait plus dans la salle de classe toute de bois marron mais dans une pièce aux murs et aux carrelage blancs.
Là, dans ce vaste espace, se trouvaient - disposé dans une belle coordination - de nombreux petits lits aux barreaux de fer gris.
Elle devait sûrement être à l'infirmerie.
Seulement, la jeune fille ne se rappelait pas pour quelle raison.
Elle chercha dans son esprit jusqu'à ce que les événements lui reviennent.
La prophétie, non... l'ordre de guerre, la compréhension, le mal de tête et le néant de l'incompréhension.
Oui, tout cela l'était en effet, tout cela était fort incompréhensible.

Une infirmière se dirigea vers elle avant de se présenter.
Elle s'appelait Madeline Goron et elle était l'infirmière principale de la partie sud de cet établissement.
Elle semblait très fine et plutôt jeune. Ses cheveux était d'un blond d'or, presque scintillant sous la lumière du soleil qui émanait des grande fenêtre de cristal.
Ces-dernières rendaient les murs plus accueillants, ainsi que tout ce qui les entouraient.

Zycie voulu se lever, mais Madeline lui demanda de rester allonger, le temps de vérifier que tout était en ordre.
Elle en avait déduit que c'était une simple migraine, grosse soit, même loin d'être dangereuse. La jeune fille devait juste la prévenir si les douleurs se répétaient.
Elle eut ensuite l'autorisation de rejoindre sa classe.

Maligne - qui était resté près de Zycie - la conduisit jusqu'à son cour d'arme, puisque cette dernière ne savait pas où il se trouvait.
Elle avait, semblait-il, loupé un peu moins d'un quart d'heure de cour.
Quand elle fut devant une porte semblable à celle du bureau de la directrice - mais en plus petite - elle toqua trois coup sur celle-ci.
C'est un jeune homme, d'une vingtaine d'années qui lui ouvrit.
La jeune blonde s'excusa pour son retard et, après en avoir reçu l'autorisation, alla s'assoir.

Le jeune homme qui lui avait ouvert était son professeur, Théodore Lombret.
Il était brun clair et ses yeux était vert. Il était aussi grand et plutôt beau garçon. Il aurait eu du succès auprès des élèves féminins de la classe si Malec n'en avait pas fait partie.

Monsieur Lombret venait tout juste de demander aux élèves de sortir leurs armes quand Zycie était arrivé.
La plupart des filles semblaient maladroite avec ces-dernières, sûrement parce qu'elle n'en avait jamais touché. L'étude du maniement d'arme ne commençait qu'en troisième année et la plupart des demoiselles n'apprenaient pas cet art lors de leurs temps libres.

« Tout d'abord, j'aimerais évaluer vos niveaux. Vous aller tous viser une cibles qui correspond à vos armes. » Expliqua le professeur.

Malec était ennuyé. Il savait très bien se battre et ne trouverait sûrement personne à son niveau dans cette classe composé seulement d'incompétents. De plus, en voyant a quel point les filles pouvaient être maladroite avec les armes, il en fut presque assuré.
Il le fut encore plus quand il les vit - presque toute - rater leurs cibles lors de leurs trois essaye.
Et il fut désespéré de remarquer que les garçons ne faisaient que peu mieux.
Vint ensuite son tour de monter ses capacités. Il sortie son arme à feu, un beau pistolet rouge et noir. Le pointa sur la cible adapté à son arme et tira ses trois balles dans un seul et même trou, sous les yeux ébahi de ses camarades.
Vu le niveau de ces-derniers, on ne pouvait que difficilement faire mieux.

Il fut suivit de la belle Zycie.
Et il fut choqué lui même de la qualifié de cette manière, seulement, on ne pouvait pas le nier, elle était d'une grande beauté.
Elle avait deux armes, mais elle débuta avec son arc.
Elle fit reculer la cible jusqu'à 40 mètre, sous les yeux étonné du professeur et de beaucoup d'élève, même si la majorité pensait - comme lui - qu'elle n'y parviendrait pas.
Malec ne pût s'empêcher de la regarder tirer.
Elle était dans une position parfaitement gracieuse et elle était dans belle harmonie avait l'air qui l'entourait.
Elle commença à décocher la première flèches, et à la seconde même où elle l'eut fait, elle pris la deuxième avant de la décoché à une vitesse hallucinante, et de faire de même pour la dernière.
Et alors que deux élèves allèrent cherché la cible, le jeune homme préféra continuer à observer la jeune fille, parce qu'elle était vraiment belle à ce moment là.
Seulement, Malec remarqua les yeux vides mais perlés et la transpiration - qui n'avait pas lieu d'être - de la jeune fille. C'était comme si elle avait aperçu de vieux démons.
Le Fire fut sortie de ses réflexions par les exclamation d'étonnement de ses camarades.
Qu'avait-elle bien pût faire comme résultat pour générer tant de surprise ?
Mais il compris bien vite : au centre même du jaune de la cible, se trouvaient planter les trois flèches et moins d'un millimètre les séparait.
Mais qui était cette fille ?

Le résultat de Zycie était parfais et elle se demanda s'il ne l'était pas un peu trop.
Attirer l'attention n'était pas son but, et même si la plupart des regards des élèves de la classes étaient toujours attiré par Malec, celui de ce-dernier ainsi que celui du professeur étaient fixés sur elle.
Elle prit alors ses deux couteaux et demanda une cible mouvante.
Cette dernière bougeait dans un mouvement circulaire.
Elle commença à viser avec l'une de ses armes, et cette-dernière était tellement près de son visage qu'elle pouvait apercevoir la lame. La lumière du soleil s'y reflétait, la faisait scintiller.
Elle se concentra sur sa cible, mais - comme quand elle avait tiré à l'arc - elle ne vit cette dernière devant elle, mais les démons contre qui elle se battait à son époque.
Ils étaient les même, vêtu de noir, leur visage maquillé du sang de leur malheureuses victime. Leur seul sourire était celui que provoquait le plaisir de faire souffrir. Ils ne semblaient plus humains, ils avaient égaré leur âmes et leurs coeurs.
Seulement, Zycie, hanter par ces êtres dont elle arrivait pourtant à avoir pitié, ne pouvait s'empêcher de voir l'un d'eux lorsqu'elle se battait.
Elle était bien trop habitué à leur vu.
Cependant, la peur la prenait aussitôt, les souvenirs ressurgissaient des profondeurs néant et la jeune femme perdait une partie d'humanité.
Voilà à quoi menait la guerre.
Maintenant, même si elle ne ratait jamais sa cible, quand elle avait une arme dans la main elle était une autre personne. Une personne qui ne pouvait s'empêcher de revoir les horreur de son passé, ainsi que le futur de l'humanité si elle ne faisait rien.

Après avoir lancé son deuxième couteau, Zycie essuya discrètement les larmes qui commençaient à naitre sous ses yeux.
Ses couteaux étaient à une place parfaite.
Elle les repris et, prétextant une grande soif, sortit de la salle de classe.
Elle marcha le long de plusieurs couloirs avant de s'arrêter et d'enfin lâcher sa respiration.
Elle se mit à haleter, et à tenter de reprendre son calme tout en retenant ses larmes qui perlaient toujours sous ses petits yeux.
Soudain, elle sentit une pression sur son épaule droite, et fut étonné de voir à quelle personne elle appartenait et elle se délivra de son emprise avec précipitation.

Malec avait bien remarqué le comportement de la jeune fille.
Mais que voyait-elle dans ces cibles ?
Quand elle sortit, il décida de faire de même et de la suivre discrètement.
Quel fut sa surprise quand il aperçu la blonde dans un tel état.
Il s'approcha d'elle sans qu'elle ne s'en aperçoive et posa sa mains sur son épaule.
Quand elle remarque qui il était elle se dégagea - presque avec violence - et sans comprendre la raison, il en fut un peu déçu.

« Que fais-tu là ? » Lui demanda-t-elle, une once de colère dans la voie.

« Et toi ? Ne devais-tu pas aller boire ? » Dit-il avec un sourire narquois.

« Dis-moi ce que tu veux et part. » Elle fit une pose avant de continuer. « S'il te plais... j'aimerais rester un peu seule.»

Malec sourit. Cette demoiselle pouvait donc être si triste ?
Il ne la connaissait que peu, mais il ne pensait pas qu'elle pouvait être aussi... faible. Oui, pour lui la tristesse - tout comme l'amour - était une marque de faiblesse.
Elle n'était qu'une fille comme les autres, après tout.

« Qui es-tu ? » La question surpris quelque peu la jeune fille, mais elle en compris - après réflexion - le sens. Il voulait sûrement savoir plus de choses sur elle pour expliquer sa différence avec le genre général de l'humanité.

« Si je te répond, me laisseras-tu tranquille ? » Lui demanda-t-elle alors.

« Oui... »

La jeune fille réfléchit un instant. Devait-elle lui raconter sa petite histoire presque vrai sur la mort de ses proches ?
Elle n'étais pas d'humeur à dialoguer, se disputer ou tout tenter pour le faire partir.
Et surtout, le mettre en colère n'était pas une possibilité, les ennuies étaient ce qu'elle devait éviter.

« Je ne suis personne. » Lui dit-elle alors simplement.

« Personne ? » Répéta-t-il.

« Oui, personne. Je ne suis personne alors ne fait pas attention à moi, va tourmenter d'autre personne. »

Zycie observa le garçon, et vu son expression, elle en conclua que la réponse ne l'avait pas satisfaite.

« Vas-tu partir ?

- Non. » La réponse était clair et presque strict tandis que le garçon ne souriait plus.

« Et pourquoi donc ?

- Dis-moi qui tu es vraiment et je m'en irais. » Il avait retrouvé son sourire charmeur, certes, mais détestable aux yeux de la jeune blonde. Elle souffla de lassitude avant de décider de faire un compromis. « Bon écoute... je n'ai pas de tant à perdre avec toi, alors...

- De tant à perdre ! » La coupa Malec en s'énervant presque.

« Oui, de tant à perdre. » Zycie se tue en voyant que le jeune homme avait échanger son sourire agaçant contre une aura noir, signalant son mécontentement, et ne voulant pas s'attirer si tôt des problèmes elle se reprit. « Bref... je voulais juste te dire de bien m'écouter puisque je ne le répéterait qu'une fois et de manière peu claire. Ce sera à toi de déchiffrer mes dires. D'accord ?

- Soit... » Dit le garçon agacé.

« Je ne suis personne ici, mais j'étais quelqu'un là-bas. Là d'où sont partit certaine personnes, de nombreuse personnes, laissant mes terres inhabitées. Je suis partit à mon tour et me voilà ici. Mais je ne suis personne, personne qui ne mérite une quelconque intention. »

Malec regarda la jeune fille de manière vraiment lasse.
Il avait levée un sourcil et avait croisé les bras. Il souffla de pur agacement et avant de partir souffla à la jeune fille :

« Est-ce tout ? Tu n'es qu'une pauvre petite fille qui a été abandonné par les siens. Sache que je ne te plains pas. Mais tu es bien quelqu'un ici, parce qu'il à certaine chose que ton histoire ne m'explique pas.
Je trouverai qui tu es, je le trouverai et je ne te louerait pas ! »

Il semblait vraiment furieux, mais, même si elle avait quelque peu attiré l'attention du jeune homme alors qu'elle ne le voulait surtout pas, elle fut rassuré qu'il n'est pas compris son récit.
S'il avait compris abandon, elle voulait dire la mort par le massacre.
S'il pensait qu'elle se plaignait, elle, n'était qu'en colère et pleine de conviction pour sauver le peu qu'il restait des siens.
S'il trouvait que ses dires n'expliquaient pas tout, elle pensait qu'ils en expliquaient bien trop.
Alors même si elle l'avait mit quelque peu en colère, même si elle avait attisé sa curiosité sans totalement réussir à l'éteindre, son attention n'était pas porter sur la raison de sa venu à Bonbic, ou le lieu où elle se trouvait avant.
Alors même si ses regards étaient problématiques, ils n'étaient pas menés dans des directions aux sujets dangereux pour elle.
Zycie le savait, elle y arriverait, elle parviendrait à vaincre le Mal, même si pour cela elle devra surmonter de multiples épreuves une par une et sans relâche, même si pour cela elle se blessera en tombant, oui, elle réussirait au péril de sa propre vie.

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Jad-kun

Je te dédit ce chapitre parce que ton commentaire m'a fait très plaisir et parce que j'ai pensé à toi en le publiant, puisque tu l'attendait.
J'espère qu'il te plait !
À toi et aux autres lecteurs d'ailleurs !

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