(Double uptade parce que je ne suis pas sûre de publier samedi prochain <3)

[PDV omniscient]

En même temps qu'un grand nombre d'autres groupes, celui de Kenza et de Cécilia regagna son dortoir. Nos deux gardiennes étaient littéralement à bout de forces. Elles estimaient avoir rattrapé toutes les corvées qu'elles n'avaient pas faites de leur vie par flemme. En plus, il était minuit passé, il leur restait donc moins de six heures à dormir pour se reposer. Leurs camarades et colocataires étaient toutes aussi crevées malgré l'habitude, mais elles ne semblaient pas décidées à s'endormir tout de suite.

Cécilia et Kenza allèrent dans deux des trois lits inoccupés du dortoir et regardèrent avec étonnement les autres filles qui luttaient pour rester réveillées. Kenza décida de questionner celle dont le lit se trouvait à droite du sien.

-"Pourquoi ne vous couchez-vous pas ? Y a-t-il une tournée de vérification pour voir si les groupes sont au complet ou quelque chose comme ça ?"

-"Non, on vient toujours nous apporter une collation au cas où on n'aurait pas trouvé le temps de manger pendant la journée."

C'était vrai qu'elles n'avaient aucun répit depuis leur arrivée, et elles n'avaient pas pu se mettre un seul bout sous les dents. Les deux amies essayèrent de rester éveillées pour en profiter aussi mais elles étaient bien trop épuisées pour résister, et finirent par se laisser emporter par le sommeil.

Leurs camarades avaient l'habitude de patienter pour ce moment, et même si les plus jeunes finissaient par s'endormir avant tout le monde, on leur garda leurs parts pour qu'elles puissent au moins manger le lendemain matin.

Quand Kenza se réveilla, le dortoir était encore plongé dans le noir. L'horloge sur le mur en face d'elle était éclairée par le peu de lumière provenant de la fenêtre située derrière elle et après s'être frottée les yeux, elle put voir qu'il était cinq heures vingt-cinq. Elle pouvait encore dormir pendant une bonne demi-heure avant le réveil général, mais la faim qui lui serrait le ventre l'en empêchait. Elle finit par sortir de son lit et s'habilla en silence, puis sortit sans bruit du dortoir pour se rendre au réfectoire. Au moins, elle pourrait prendre son petit-déjeuner et n'allait pas rester le ventre vide toute la journée comme la veille. Elle ne savait pas si elle en avait le droit mais tant pis. Personne n'avait l'air de roder dans le camp, car pendant son trajet jusqu'au réfectoire, elle ne croisa personne. Pas même un surveillant.

Apparemment, elle n'était pas la seule à avoir planifié de faire sa réserve de nourriture car elle trouva plusieurs enfants au réfectoire, prenant leur repas. Elle prit l'un des plateaux qui étaient placés dans les chariots et alla chercher une table, quand elle vit une silhouette familière assise dans un coin de la pièce. La jeune brune pressa le pas pour aller rejoindre Maxime, qui sembla surpris en la voyant arriver mais ne tarda pas à lui sourire.

-"Toi aussi tu n'as rien mangé hier ?" L'interrogea-t-il.

-"Comme tu as pu le remarquer..." approuva-t-elle en s'asseyant. "Il parait qu'on nous a apporté une collation hier mais on s'est endormies trop tôt et on n'a pas pu manger."

-"Bah heureusement pour vous ! Moi j'y ai goûté, c'était une sorte de tartelette aux légumes mais le goût est horrible."

-"Quoi ? Mais si c'était aussi dégueulasse que tu le décris, pourquoi tout le monde en mange ?"

-"Aucune idée... Peut-être qu'ils sont habitués à manger des choses de mauvais goût à cette époque. L'explication m'a l'air logique vu comment Sacha a englouti sa part, il a même mangé celle d'autres enfants qui n'en voulaient pas. Ça m'a traumatisé..."

-"De toute façon, quand on a grandement faim, peut-être importe si c'est bon ou pas ! Tant que c'est de la nourriture... D'ailleurs, il n'est pas avec toi à ce que je vois, il dort encore ?"

-"Oui, il ne se sentait pas très bien quand je l'ai réveillé pour m'accompagner donc je l'ai laissé se reposer. J'espère qu'il pourra tenir le coup aujourd'hui, c'est certain qu'on n'aura pas moins de travail..."

-"J'ai laissé Cécilia au lit aussi. Oh, d'ailleurs; hier nous avons eu tellement de travail qu'on n'a même pas commencé à chercher Mako... J'espère qu'on aura un peu de temps pour nous y mettre, ou qu'on ait au moins l'occasion de la croiser."

-"J'y veillerai aussi de mon côté si on nous donne un moment de répit."

Leurs plateaux se vidèrent en même temps qu'ils discutaient, et lorsqu'ils finirent de terminer leur petit-déjeuner, ils durent se quitter comme la sonnerie indiquant qu'il était six heures et donc l'heure de se réveiller retentissait.

-"On essaye de se retrouver au plus tôt ?" Proposa Kenza en se levant.

-"Essayons," accepta son ami en se levant à son tour.

Ils mirent leurs plateaux vides dans le chariot et quittèrent le  réfectoire chacun de leur côté après s'être salués. En retournant dans son dortoir, Kenza trouva toutes les filles en train de s'habiller ou de se coiffer. Justement, sa meilleure amie bataillait avec un ruban avec lequel elle était censée attacher ses cheveux, en vain. La gardienne du Lion se positionna derrière elle et lui prit le ruban des mains pour le glisser sous sa chevelure, faisant sursauter celle du Scorpion.

-"Woah, tu m'as fait peur !" Souffla Cécilia. "Où étais-tu ?"

-"Je suis allée manger au réfectoire, et j'y ai croisé Maxime. On a discuté et j'ai pris plus de temps pour revenir du coup," répondit Kenza en s'appliquant à nouer le ruban pour relever ses cheveux en une queue-de-cheval.

Elle lui fit un résumé de leur discussion, et lui donna une partie de son repas qu'elle avait gardé pour elle. Mais nos deux héroïnes n'eurent pas le temps de discuter trop longtemps car déjà leur maîtresse venait les chercher pour aller à l'atelier de broderie.

Alors que le groupe de filles avançait dans le couloir, elles passèrent devant un deuxième groupe qui intrigua Kenza comme elle les entendait parler dans de multiples langues différentes. En jetant un œil vers elles, une seule personne attira son attention.

Mako ne semblait pas l'avoir vue, comme elle gardait la tête baissée, faisant que sa frange masquait ses yeux. Elle avait l'air perdue parmi toutes filles aux origines différentes, qui elles aussi paraissaient ne pas savoir ce qu'elles faisaient là. Sans s'en rendre compte, Kenza avança vers elles, et au moment où elle s'apprêta à interpeller Mako, la voix de la maîtresse l'arrêta.

-"Kenza ! Je vous prie de ne pas vous éloigner !"

En l'insultant intérieurement, la brune retourna marcher aux côtés de Cécilia. Le regard qu'elle lui lança la laissa deviner immédiatement que sa meilleure amie avait aussi aperçu la plus jeune de leur groupe.

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Au manoir, Naïa et Aerin étaient seules dans l'un des nombreux salons de la demeure, en train de discuter à propos de leur mission.

-"Mais dis-moi, pour que vous ayez voyagé dans le temps, ça veut dire que le compte à rebours a été lancé... Or on sait que cela ne se fait que lorsque tous les signes du Zodiaque sont réunis."

-"Oui, c'est exact;" approuva Naïa, ne voyant pas où la magicienne voulait en venir.

-"Pourtant si je ne me trompe pas, vous n'êtes que onze... Il manque quelqu'un d'entre vous ?"

Naïa laissa échapper un lourd soupir. C'était bien ça le problème à l'origine de toutes ses inquiétudes.

-"Et bien... L'une des gardiens est du côté du mal, elle veut s'approprier la magie du Zodiaque pour pouvoir goûter à la domination et la supériorité; ce qui fait qu'elle est nôtre ennemie alors que nous sommes censés être dans le même clan. Nous l'avons battue juste avant de nous téléporter de nôtre ville, la laissant seule et évanouie. Ce qui fait qu'elle ne nous accompagne pas... Et même si elle était venue, je ne pense pas qu'elle aurait accepté de participer au rituel."

-"C'est ce genre de traitres duquel j'ai le plus horreur. Mais comment avez-vous fait pour vous battre entre vous ? C'est impossible à ce que je sache..."

-"Elle a un don, le pouvoir de manipulation. Ça lui donne la capacité de tout contrôler à sa guise, même l'essence de son pouvoir... Ainsi, elle nous attaquait sans rien risquer."

-"Elle ne devrait pas, un jour cela se retournera contre elle. Car elle a beau être forte, elle ne peut pas être invincible."

-"J'ai fini par croire que si à force d'échouer à chaque fois face à elle... Et ça me préoccupe constamment de savoir qu'une gardienne nous manque. En plus, je n'ai même pas encore trouvé le gardien du Capricorne..."

-"Ne t'en fais pas pour ça, je suis la gardienne de la légende alors j'ai en moi une partie des pouvoirs de chaque signe. S'il y a un manque, je vous aidera à le compenser."

-"Merci beaucoup pour tout ce que vous faites pour nous."

-"Mais voyons, pourquoi me remercies-tu ? C'est simplement mon devoir."

Elle fit un sourire réconfortant à Naïa pour la détendre, qui le lui rendit plus timidement. Aerin avait une aura chaleureuse qui vous donne envie de lui faire confiance dès le premier regard que vous lui lancez. Cet effet était certainement causé par les jolis traits de son visage, et par les fossettes qui apparaissaient sur ses joues lorsqu'elle laissait voir son chaleureux sourire, presque comparable à celui qu'une mère donnerait à ses enfants. De plus, sa voix était douce et agréable à écouter, elle n'haussait jamais le ton quand elle parlait à ses domestiques et leur offrait la même gentillesse dont elle faisait preuve en société. Et sa manière d'écouter la faisait ressembler à un enfant écoutant une merveilleuse histoire, jamais elle ne se montrait lassée par une conversation et vous laissait parler sans vous interrompre.

Malgré son statut de magicienne célèbre, elle restait modeste et humble. Et c'était cela qui plaisait le plus à Naïa chez elle. Ça l'attristait de se dire qu'elle n'allait voir cette femme que pendant une minime partie de sa vie. C'est ce genre de personnes qui laisse un bon souvenir d'eux même si vous ne les voyez ou ne les croisez qu'une fois dans vôtre existence.

La leader des gardiens s'excusa auprès de la magicienne et lui demanda son autorisation pour se retirer, ce qu'elle lui permit comme la discussion était désormais close, chacune ayant obtenu les réponses à ses questions. Elle se rendit à la bibliothèque où le reste du groupe était allé après le petit-déjeuner, voulant se retrouver ensemble dans un endroit tranquille.

-"Je suis revenue !" Annonça-t-elle avec enthousiasme en entrant.

-"Ça fait presque deux heures que tu nous as laissés, la conversation a du être bien ennuyeuse;" la plaignit Liam avec ironie.

-"Détrompe-toi ! Ça a pris du temps simplement parce que je lui ai raconté comment nous sommes arrivés ici," s'expliqua-t-elle en s'asseyant à la table qu'entouraient Liam, Daniella et Marion.

-"Et vous avez parlé du cas de Kenza, Cécilia, Maxime et Sacha ?" S'informa Daniella qui n'avait pas pu dormir correctement la nuit tant elle était inquiète pour sa sœur.

-"Oui, Aerin nous aidera à nous téléporter cette nuit au camp pour aller les récupérer."

-"Cette nuit ? C'est un soulagement," souffla alors la gardienne de la Balance.

-"J'espère qu'ils ont réussi à retrouver Mako, il faudra qu'on fasse vite et on ne pourra donc pas s'attarder pour la chercher;" dit Marion d'un ton légèrement inquiet.

-"On n'est pas sûrs d'entrer à l'intérieur du camp, parce que les dirigeants sentiront très sûrement la magie due à la téléportation alors on atterrira à l'extérieur puis on se débrouillera pour y accéder."

-"Ne stressons pas," recommanda Liam. "Sinon, ça risque de créer des tensions et ce ne sera vraiment pas favorable de plomber l'ambiance à l'avance."

-"D'ailleurs, comment ça se fait qu'Erwan et Sandra parlent ensemble sans se disputer ?" Remarqua soudainement Naïa.

En effet, les deux adolescents étaient assis dans un coin de la pièce, observant une collection de boules à neiges dans lesquelles se trouvaient des sculptures en glace à l'effigie des signes du Zodiaque et contenant des étoiles à la place des flocons qu'on retrouverait habituellement. Le plus étonnant, c'est qu'ils les regardaient tranquillement, sans se battre ou arracher une boule que l'autre aurait dans les mains comme on pourrait s'y attendre avec eux.

-"Bah qu'est ce qui vous arrive ? Vous êtes malades ?" S'inquiéta Daniella un peu sérieusement.

-"Non, c'est juste que ça devient ennuyeux de se chamailler tout le temps alors on a décidé de faire la paix," répondit Sandra.

-"De plus nous n'avons même plus d'idées de répliques à force..." Ajouta Erwan.

Un ajout dont ils auraient pu se passer, car leurs aînés poussèrent un soupir commun en levant les yeux au ciel, exaspérés. Mais bon, au moins, ils étaient presque sûrs d'avoir la paix pendant longtemps.

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Un silence total régnait dans la salle où le groupe de nos deux gardiennes s'était retrouvé pour l'atelier de broderie. Kenza détestait plus que tout les travaux manuels, c'était trop long et inutile selon elle. En plus, on les forçait à reproduire un modèle alors qu'elle, elle aimait laisser libre cours à son imagination, et c'était le plus agaçant pour la gardienne du Lion.

Cécilia avait l'air de bien se débrouiller, et Kenza l'enviait pour cela car celle-ci n'arrivait pas à passer les aiguilles au bon endroit pour donner forme à son dessin. Ça ressemblait plus à du steak haché qu'à un rouge-gorge, soit le modèle de base.

Les trois autres filles assises à leur table étaient si concentrées sur leur ouvrage qu'elle n'en levaient même pas les yeux. La concentration, chose que Kenza n'arrivait absolument pas à trouver à ce moment, l'image abattue de Mako hantant son esprit. La plus jeune des gardiens avait l'air si triste et fatiguée, et ça la rendait malade de la savoir dans cet état. Mako semblait avoir été placée dans un groupe spécialement pour étrangers, mais ce types de groupes avaient-ils les mêmes horaires et règles à suivre que les autres ? Et étaient-ils isolés du reste des enfants ? Elle avait besoin d'en apprendre plus sur eux, et pour cela; elle devait s'informer auprès d'une personne qui étaient là depuis plus longtemps qu'elle. L'une des filles assises à leur table, Diana, était la chef du groupe parce qu'elle était la plus grande, âgée de quinze années; mais aussi parce que c'était la première à avoir été emmenée ici parmi toutes les autres du groupe. Kenza tenta alors d'entamer une conversation avec elle.

-"Connaissez-vous le programme du groupe devant lequel nous sommes passées en route ?" Lui chuchota-t-elle.

-"Non, apprendre celui du mien me suffit amplement, de plus c'était la première fois que je les voyais."

-"Euh... Et... pour les enfants étrangers en général ?"

-"Il me semble qu'ils ont beaucoup moins de travail que nous," répondit Diana toujours en brodant.

Kenza fût un peu rassurée à l'idée que Mako n'était pas surmenée.

-"Et quand v..."

-"Pourquoi t'intéresses-tu autant à eux ?" Chuchota bruyamment la jeune fille, en plantant ses yeux verts dans ceux de Kenza.

-"Je... je me pose des questions, c'est tout..."

-"Et bien sache que tu poses beaucoup trop de questions !" La réprimanda-t-elle d'un ton agacée avant de se remettre à son ouvrage.

-"Juste une dernière, s'il te plaît..."

-"Quoi encore ?" Fit Diana en levant les yeux au ciel.

-"Leurs dortoirs sont-ils isolés des nôtres ?"

-"Kenza !" Clama la maîtresse. "Veuillez donc reprendre vôtre aiguille et cesser de perturber vos camarades et le calme de cette classe !"

Nôtre héroïne murmura un simple "oui" avant de reprendre son tambour à broder, une mine renfrognée sur le visage. Dire qu'elle y était presque ! C'était vraiment trop injuste...

Elle sentit soudain un contact au niveau de son épaule et se tourna vers Diana qui venait de lui tapoter cette partie de son corps. Sa camarade se pencha vers elle et lui glissa à l'oreille :

-"Leurs dortoirs se trouvent à l'étage le plus supérieur, le cinquième. Mais je ne te conseille pas d'y aller parce que la chambre de la principale s'y trouve, alors tu as des chances de subir une punition si elle t'y voit sans raison. Normalement on n'y va qu'en situations exceptionnelles, comme pendant le ménage."

Kenza hocha la tête en guise de réponse, ne voulant pas risquer de se faire encore gronder par la maîtresse. Elle avait déjà assez d'informations comme ça, il ne restait plus qu'à trouver un moyen pour monter à cet étage en sécurité.

Lorsqu'elles purent enfin quitter la salle une heure et demi plus tard, Kenza resta aux côtés de Cécilia alors que le groupe se rendait à la cuisine pour lui faire part de ce que la chef de groupe lui avait révélé. Cécilia ne savait pas non plus ce qu'elles pouvaient faire pour braver cette interdiction qui les empêchait d'enfin parvenir à Mako.

Mais ce problème fût résolu bien plus vite qu'elles ne le pensaient.

-"Y a pas des volontaires parmi vous pour allumer les cheminées ?" Demanda soudain l'un des cuisiniers.

Kenza vit aussitôt cette tâche comme une occasion et leva la main en premier.

-"Je me désigne !" Déclara-t-elle.

-"Au moins une courageuse parmi cette bande de fainéantes !" S'exclama la maîtresse. "Anne, vous l'accompagnerez. Allez-y !"

La deuxième fille choisie entraîna Kenza vers une réserve où se trouvait un bassin en pierre contenant le charbon. Elle lui tendit un sceau ainsi qu'une pelle et lui montra comment bien soulever le charbon avec la pelle pour ne pas tout faire tomber.

-"Et au fait, peux-tu faire les étages d'en haut ? On croirait que c'est le Pôle Nord là-bas, je n'ai pas envie d'y aller..." Réclama Anne d'une moue suppliante.

-"Si tu veux," accepta Kenza qui y voyait un grand avantage.

Elles démarrèrent alors la tournée, et Kenza, qui pensait qu'Anne exagérait en disant qu'il faisait très froid en haut; sentit directement celui-ci lui mordre les membres. Elle s'empressa de terminer les troisième et quatrième étages en pensant à son objectif pour se donner du courage, et pût enfin monter au cinquième; les mains et le visage couverts de suie.

En entrant dans le premier dortoir sur les cinq, elle n'y trouva personne, et réalisa qu'elle avait oublié que tout le monde était en train de travailler à cette heure-ci. En s'agenouillant, elle remarqua qu'il y avait des feuilles accrochées aux lits, qui étaient en fait des fiches d'identité. Voilà qui allait faciliter sa recherche !

Les deux premiers dortoirs étaient réservés aux garçons, alors elle ne s'attarda pas dessus. Et en entrant dans le troisième, elle vit un prénom féminin écrit sur la feuille accrochée au premier lit. Pleine d'espoirs, elle passa de lit en lit pour lire toutes les fiches, et tomba enfin sur le nom qu'elle cherchait à la toute dernière.

🌙〰À suivre〰🌙