Chapitre 25
Au bout de cinq minutes à suivre cet homme tel une Yandere avec son Senpai, on sortit de l'espace de la forêt, rendant le pistage plus compliqué mais pas impossible pour un maître ninja tel que moi... La preuve, j'ai réussi à sortir et entrer dans ma chambre avec la discrétion d'une chenille !! Bon, on va omettre la passage où ma mère m'a remarqué, c'est pas très glorieux... Enfin, je disais donc, je commençais à trouver le temps long malgré le fait que cela me faisait découvrir du pays, d'autant plus que le suspect faisait sans cesse des détours comme la fausse vacancière de tout à l'heure. C'est pas parce que vous avez quelque chose à cacher qu'il faut essayer de paraître normal -surtout que c'est ce genre de comportement qui attire l'attention.
Près de dix minutes plus tard, je distinguais enfin une sorte d'habitation au loin, et au vu de la marche de l'homme s'étant accélérée dans cette direction il était plus qu'évident que c'était là-bas qu'il se rendait. Je décidais alors de rester caché sans bouger jusqu'à ce que l'homme entre dans la cabane entourée de buisson -car c'était en réalité ça- pour ensuite piquer un sprint afin de voir le maximum de choses sans me faire remarquer par la cible mouvante. Alors j'attendais, prenant mon mal en patience devant la lenteur de cet personne, qu'il pousse la porte en bois altérée par le temps. Sa main se posa sur le battant et, dès qu'il commença à exercer une pression dessus pour l'ouvrir, je me levais et me mis à courir tandis qu'il la refermait sans jeter un œil derrière lui. Je m'accroupis sous une des deux fenêtres, dans un buisson dont les branches me griffaient par moment, et profitais d'un espace entre deux vieilles planches pour observer sans être vu tout ce qu'il se passait à l'intérieur, de toute façon la fenêtre était beaucoup trop haute pour que je puisse espionner depuis là. Et je peux dire que je ne fus pas déçu par ce que je vis !
L'ancien établi se trouvant à l'intérieur se révélait être une sorte de coffre secret où était dissimulé un ordinateur et un gros sac bleu type sac de sport, puis l'homme sortit du sac à main -que j'avais presque oublié- deux liasses de billet vert et une autre de papier ainsi qu'une petite boîte ronde dont il m'était actuellement impossible de distinguer le contenu. Il ouvrit le sac et y fourra les deux liasses puis le souleva et dissimula les feuilles dessous -sûrement un double fond ou un renfoncement- avant de sortir l'ordinateur, de refermer le compartiment secret et de s'installer sur l'établi. Je plissais légèrement les yeux afin d'essayer de voir le mot de passe qu'il entrait, mais je ne pus que constater qu'il y avait 6 caractères. Il ouvrit la boîte et en sorti ce que j'identifiais comme une clé USB et la brancha sur la machine. Malgré ma mauvaise visibilité, je pus aisément deviner qu'il vidait cette clé et transférait tous ses fichiers sur l'ordinateur, comme si cela devait disparaître sans pour autant être supprimé car trop important... L'homme referma le clapet de l'ordinateur sans rien faire de plus et sortis de la cabane avec le sac à main au bras, avant d'enfoncer une clé dans la serrure que je n'avais pas vu pour verrouiller la porte. Puis, après avoir jeté un regard semi-circulaire à la plaine s'offrant à lui, il partit avec ce faux air se voulant naturel.
Bon, quelque chose me dit qu'il sera plus compliqué que prévu de fouiller la cabane... Je pourrais toujours passer par la fenêtre, mais non seulement je risque de laisser des traces si elle ne peux pas s'ouvrir et en plus elle est légèrement en hauteur... Je pense que je n'ai pas le choix... Mesdames et Messieurs, je vous pris d'accueillir comme il se doit sur notre célèbre plateau 303 le seul, l'unique, le magnifique, le talentueux Ninja caché en moi !! Oui, bon, j'en fais peut-être un peu beaucoup...
Je m'approchais de la porte de la cabane en ayant au préalable vérifier que j'étais bien seul avant de me pencher sur la serrure pour tester mes talents de cambrioleur. C'était une serrure des plus classiques, semblable à celle d'une maison, je pense que je ne vais par conséquent pas m'y risquer pour ne pas l'abîmer ni laisser de traces. Je retournais au niveau de la fenêtre et posais un pied sur le minuscule tronc du buisson afin de m'élever légèrement, me permettant de voir à travers la fenêtre poussiéreuse. Malheureusement pour moi, il n'y avait aucun moyen apparent de l'ouvrir et le buisson semblait légèrement contrarié que je lui marche dessus puisque je me mis à vaciller sur mon appui. Soudain, mon pied glissa définitivement et je me retrouvais pendant une seconde suspendu au microscopique rebord de la fenêtre. Mon corps bascula vers la paroi boisée de la cabane avant de la percuter de plein fouet et de lâcher le dernier petit point d'appui qu'il me restait. Mais, contrairement à ce que je pensais, mon dos ne vint pas s'empaler sur le tronc maléfique du buisson, il claqua plutôt contre une planche de bois que mon coup de pied avait décroché. Le balancement que j'avais décrit m'avait donc propulsé à l'intérieur de la cabane, but ultime de cette opération. Je me relevais en massant légèrement le bas de mon dos -c'est que ça fait mal quand même...- puis observais plus attentivement la pièce. En plus du vieil établi, il y avait un sac en toile meurtri par le temps et quantité d'outils en tout genre accrochés au mur : marteaux, sécateurs, clé à molette, scies, maillets et pics,... Soit ils ont tous fait pour créer une couverture parfaite, soit ils ont réexploité cette vieille cabane en laissant tout ce qu'il y avait dedans, mais quoi qu'il en soit ça en fait du matos !! Je n'attendais pas plus longtemps avant de soulever le plateau de l'établi afin de dévoiler la cachette secrète et de sortir le contenu. Outre le sac et l'ordinateur, il y avait des piles entières de papier, d'étranges fioles remplies de liquides inconnus, des boîtes dont l'étiquetage indiquait « prélèvement »... J'ouvris par curiosité une des boîtes avant de la refermer aussitôt, écœuré par son contenu du genre cadavérique et tripes.
Retenant un haut-le-cœur, je déposais le grand sac au sol, qui était en fait plein et plutôt lourd par rapport à ce que je croyais au premier abord et l'ouvris. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise et je restais bouche bée, incapable de bouger : là, à l'intérieur, c'était rempli à ras-bord d'énormes liasses de billets de toutes les couleurs, il y en a même que je n'avais jamais vu tant leur montant était élevé. Je décidais de passer outre ce trésor et fouillais le sac, mais rien d'autre d'assez intéressant s'y trouvait. Avant de refermer le sac, je ne pus m'empêcher de prendre un billet de 100€, d'une belle couleur verte, car on ne peut pas résister à l'appât du gain puis je remettais le trésor à sa place exacte puis pris l'ordinateur pour le consulter. Seulement, je ne connais pas le code, et ça c'est légèrement problématique... Naïvement, je testais « Fukano », puisque le nombre de caractère correspondait, mais -comme c'est étrange !- cela ne fonctionna pas. Je décidais donc de prendre un énorme risque en embarquant la machine avec moi pour la confier à Jack puis sortit en tentant tant bien que mal de remettre la planche en place pour camoufler mon infraction -inutile puisque la machine ne sera plus là. J'allais retourner auprès de mes amis pour leur montrer mon butin, mais mon estomac se manifesta en me rappelant qu'il était presque une heure et que je n'avais toujours pas manger... Ah, horloge interne, qu'est-ce que je ne ferais pas sans toi... Je retournais donc en ville et m'arrêtais donc devant une sandwicherie en me remerciant d'avoir prit un billet avant d'y pénétrer pour m'acheter un casse-croûte.
~Et on arrête là parce que sinon le chapitre est trop long x)~
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