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Non l'amour rend pas aveugle, on t'as juste baisé dans l'noir. 🎶
Paris
- Naïla: Tu sais, ça me fait du bien qu'on se parle maintenant.
- Ouais, à moi aussi.
- Naïla: Je vais rentrer, il est tard.
- Je t'accompagne, en plus il faut que je parles à Naïl.
- Naïla: A cette heure-ci il est encore au travaille.
- Pas grave, je vais rendre visite à yemma.
Je payes l'addition puis nous quittons le café, Naïla me suit jusqu'à ma voiture, elle monte juste après moi, une fois installées je démarres en direction de la maison.
[...]
Au moment ou on arrive, j'entends des cris provenant de la maison, je lance un regard interrogateur à Naïla qui elle n'a pas l'air d'être étonnée par ce qu'il se passe, lorsqu'on passe la porte, les cris s'intensifient et rapidement je reconnais sa voix. Je sens la rage prendre possession de mon corps, j'espère pour lui qu'il n'est pas en train de lui crier dessus. J'ordonne à Naïla de monter directement dans sa chambre elle s'éxécute sans poser de question. Je me rends dans son bureau qui se situe au rez-de-chaussée.
- Lui: Je t'avais dit quoi putain ?! Tu m'écoutes jamais Hind !
- Elle: Pardon, je...je vais le faire maintenant.
- Lui: Tu me pousses toujours à crier, il faut toujours que je hausse le ton pour que tu fasses ce que je te demandes.
- Lui parle pas comme ça.
Il se retourne tous les deux, j'ai sentis mon coeur se serrer à la vue de ma mère en larme, des larmes qu'elle tente de dissimuler en les essuyant rapidement, mais il est trop tard, comment un homme peux hurler sur sa femme au point de l'effrayer jusqu'à ce qu'elle pleure ?
- Lui: Toi ? Qu'est-ce que tu fais chez-moi ?
- Elle: Arrête Youri c'est bon je...
- Lui: Personne t'as demander de parler Hind ! Occupe toi de ses devis que tu devais remplir !
- Lui parle pas comme ça !
- Lui: Tu te prends pour qui pour élever la voix sur moi ?! Chez-moi en plus de ça. C'est moi qui t'ai donné la vie alors respecte moi et ferme-la petit con !
- Je suis son fils, et ma mère c'est pas ta chienne !
- Lui: Avant d'être ta mère c'est ma femme, alors je lui parles comme je veux.
Je sers les poings et m'avance d'un pat décider, il ne recule pas et avance à son tours, je sens que je vais faire une connerie, c'est mon père notre relation n'as pas toujours été comme ça, je me souviens de l'époque ou on étaient proches, ont passaient tout notre temps ensemble. Naïl et moi on l'accompagnais à son travaille, il avait aménager un coin dans son bureau pour qu'on puisse jouer, au fil du temps, nous avons finit par nous éloigner. Pour mon père, seule les études comptaient, il voulait à tout pris qu'on aille loin, qu'on devienne comme lui, mais moi, je voulais pas être comme lui.
Ma mère se place entre nous deux et nous demande de nous calmer, je la sens triste et angoisser, heureusement pour lui qu'elle est là. Il me regarde avec mépris puis quitte la pièce. Je m'approche d'elle tout doucement, pendant qu'elle remet de l'ordre sur le bureau et la sers fort dans ses bras. Toute sa vie elle nous l'a dévouer, elle à toujours obéit sans rien dire, lorsqu'il lui ordonnait elle faisait, lorsqu'il lui interdisait elle ne faisait pas, je les toujours respecter pour son calme et sa patience, mais ça peux plus durer.
- Pourquoi tu le laisse te traiter comme ça.
- Elle: Tu sais comment il est, il est impulsif, sur le coup de la colère il dit beaucoup de chose, mais il ne le pense jamais. Au fond, tu as beau revendiquer que tu le détestes, moi je sais que tu l'aimes, et lui aussi il t'aime énormément, parce que tu est celui qui lui ressemble le plus.
- Tu va le laisser te diriger comme ça encore longtemps ?
- Elle: [...]
- Tout ça pour quoi ? Des devis ? T'as arrêter de travailler pour l'aider ça lui suffit pas ?
- Elle: Parlons d'autre chose.
- Pourquoi tu divorces pas ?
- Elle: Ne dit pas de bêtise. Tu va bien ?
- Oui, je suis venue raccompagner Naila, je dois y aller.
- Elle: Tu ne veux pas rester dîner ?
- Non, je pourrais pas manger à la même table que lui. J'y vais, je t'appelle demain.
- Elle: Oui, mais appelle-moi ! Tu dis toujours que tu vas m'appeler mais tu le fais jamais.
- Je vais pas oublier.
OMNISCIENT
- Youri: Il est partit ?
- Hind: Oui.
Il repose son ordinateur puis s'approche d'elle avant de la serrer dans ses bras.
- Youri: Pardon, je voulais pas te crier dessus, et encore moins te faire pleurer.
- Hind: [...]
- Youri: Mais tu m'écoutes jamais Hind.
- Hind: C'est pas une raison pour me parler comme ça.
- Youri: [...]
- Hind: Lâche-moi, je vais aller préparer le dîner.
- Youri: Qu'est-ce que tu as ?
- Hind: Il y à que je suis fatiguer. Tu...Jusque là je n'ai jamais doutée de toi et je n'ai jamais eu peur...Mais j'ai l'impression que tu redeviens comme avant.
- Youri: [...]
- Hind: Tu...Tu dis toujours que tu nous aimes, moi et les enfants et que tu veux pas refaire les mêmes erreurs que ton père, mais tu te comporte exactement comme lui. Zaïm est notre fils et je sais que tu l'aimes, tu as tout simplement été déçu et moi aussi j'ai été déçu , mais c'est mon fils Youri ! C'est pas pour autant que je le considère comme un inconnu.
[...]
Aya sirotait tranquillement son verre lorsqu'un homme vint s'asseoir à ses côtes, ne lui prêtant pas attention, elle continua de déguster son cocktail lorsqu'il pose explicitement sa main sur sa cuisse.
- Aziz: Tu ne me reconnais pas ?
- Aya: Non, dit-elle en retirant sa main.
- Aziz: Pourtant moi j'ai beaucoup entendu parler de toi ma petite Aya.
- Aya: Petite ? Je ne crois pas.
- Aziz: Femme de caractère, tout ce que j'aime.
- Aya: Veuillez m'excuser, mais j'ai des choses à faire.
- Aziz: Ne pars pas si vite. Je suis le responsable de ce club.
- Aya: Ravie de l'entendre.
- Aziz: Bon. Trêve de politesse, je penses que tu m'as assez refoulée pour aujourd'hui, je ne suis pas n'importe qui Aya, je suis quelqu'un de très influents dans cette ville et à mes côtés, toi aussi, tu pourra devenir très importante.
- Aya: Je suis importante ! Du moins de mon point de vue, que les autres me voient comme une personne insignifiantes, je m'en fous.
- Aziz: Tu me sous-estime, personne ne me sous-estime.
- Aya: Je ne vous sous-estime pas, d'ailleurs vous me tutoyez alors que je vous en ai pas donner l'autorisation. Pour vous sous-estimer, il faudrait déjà que je vous considère, ce qui n'est pas le cas. Au revoir !
Elle quitte précipitamment le bar sous l'oeil avide d'Aziz, il boit d'une traite son verre de whisky.
- Tu va regretter le jour ou je suis entrée dans ta vie petite chienne.
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Thugyh©
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