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Le garçon est mignon
La fille est mignonne 🎶


PARIS


ZAIM


Je garde le regard fixé sur la route, plus le temps passe et plus je sens mes muscles se contracter, Aya est assise à mes côtés la tête contre la vitre le téléphone à la main, soudain son celui-ci vibre, je lâche un coup d'oeil discret un message d'Anas, elle manipule quelques secondes sont téléphone avant de sourire timidement ce qui ne fait que renforcer ma mauvaise humeur.


Sans m'en rendre compte, je commences à rouler de plus en plus vite.


- Aya: Qu'est-ce qui te prends ? Ralenti !


J'ignore sa remarque et continue de rouler, j'aurais bien voulu écraser sa tête contre un mur puis mon regard dévie à l'arrière ou mon fils dort paisiblement, je me le pardonnerais jamais si un jour il lui arrive quelques choses par ma faute, lentement je ralenti, nous finissons par arriver devant chez eux, pendant qu'elle se charge d'Ilyes je me contente de prendre la poussette et de monter les sacs.





Je ne viens que très rarement chez elle, mais à chacune de mes visites, j'ai l'impression que tout devient de plus en plus petit, Ilyes grandit et il à besoin de beaucoup plus de place, en plus ce n'est pas l'endroit idéal pour un enfant et une mère le quartier est mal réputé, elle pourrait se blesser ou pire il faut que j'en parles à mon père, je peux pas les laisser ici plus longtemps.


En regardant autour de moi, je me rends compte que je suis seule dans la pièce, Ilyes est allonger dans le siège auto, je retire les sangles le déshabille puis l'allonge dans le berceau, une quinzaine de minutes plus tard, Aya fait son apparition dans la pièce, habillé d'un peignoir de bain ses boucles blondes légèrement mouillées lui donnait un côté plus sage, je dois reconnaître qu'elle à bien changer depuis l'arriver du petit, et ce n'est pas plus mal.


- Elle: Tu veux manger quelque chose ?

- Tu sors avec lui ?


Elle ignore ma question puis se dirige vers le berceau d'Ilyes, elle l'embrasse quelques secondes puis me reportent son attention sur moi.


- Elle: Qui ?

- Le mec qui t'as déposé.

- Elle: Non.

- Alors qu'est-ce que tu faisais avec lui.

- Elle: J'ai rater le bus alors il m'a accompagné, je ne couche pas avec lui, je ne l'ai jamais embrasser ni même toucher il m'aide pour mes cours, tu veux savoir autre chose.

- T'es belle comme ça.

- Elle: Bonne nuit Zaïm.


Je la retiens par le bras elle se retourne pour me faire face puis tente de se retirer de mon emprise plus je m'approche plus elle recule, bientôt elle se retrouve coincer entre moi et le mur, doucement je pose ma main sur sa joue que je caresse je le sens se raidir au contact de ma peau contre la sienne, ça fait longtemps que je n'ai pas toucher une femme, très longtemps alors autant vous dire que tout cela à éveiller mes sens.


- Elle: Arrête Zaïm.

- Arrêter quoi ?

- Elle: Tu joues avec moi et j'aime pas ça.

- Je t'ai demander de m'épouser, c'est toi qui à refuser.


Ma main quitte sa joue pour se frayer un chemin jusqu'à son coup mais c'est lorsque je sens mes lèvres se poser sur les siennes que je me sens réellement revivre, je l'embrasse doucement lui imposant mon rythme et bien qu'elle veuille me faire croire que ce la ne lui fait rien, je sens très vite ses mains se retrouver dans mes cheveux à les caresser tout en les empoignant fortement. Ce sont les pleurs du petit qui nous on ramené à la réalité, doucement elle se détache de moi encore haletante mais je ne parviens pas à me décoller d'elle, je tente de l'embrasser à nouveau mais mes lèvres se retrouve sur sa joue je trace un ligne imaginaire jusqu'à sa mâchoire.


- Elle: Arrête, Ilyes pleure.

- Laisse-moi faire.

- Elle: Non, arrête.


Elle me repousse puis se dirige vers le berceau du petit, encore troublée je passe une main dans mes cheveux avant de gratter l'arrière du crane légèrement gêner.


- Elle: Il est tard, tu peux partir.





AYA


C'est totalement troubler que je me suis allonger dans mon lit, je n'arrivais pas à trouver le sommeil, me tournant dans tous les sens, avant c'est Ilyes qui m'empêchait de dormir, à présent c'est son père, tel père tel fils, je n'arrive toujours pas à croire qu'il m'est embrasser, je n'arrive pas à comprendre pourquoi je me suis laisser faire, peut-être que j'en avais envie moi aussi, ça fait tellement longtemps que je ne me suis pas senti désirer, ou même qu'on ne m'a pas toucher pour être franche Zaïm m'a toujours manquer, il à été ma plus longue relation même si ça n'en était pas réellement une il à été le seule à m'avoir découvert sous toute mes formes, il me connait comme personne d'autre.


Pendant longtemps j'ai cru que c'est moi qui menais, que personne ne pouvait percer cette carapace que je me suis crée, j'était Aya cette fille que l'on croisait dans les soirées des plus grandes boites de nuit de Paris, et une fois seule je redevenais cette femme fragile qui se sentant seule et délaisser, puis il m'a donner la plus belle chose qui ne me soit jamais arriver, Ilyes et une sorte de miracle pour moi, je ne l'attendais pas, il est entrer dans ma vie au moment ou j'avais besoin de quelque chose à qui m'accrocher, avant c'était à son père que je m'accrochais, et aujourd'hui c'est à lui, on peut me dire qu'il m'a sauvé, qu'il nous à sauvées car grâce à lui Zaïm aussi est devenue quelqu'un d'autre, il est plus calme, plus réfléchit, plus mature. Il à fallut qu'un enfant nous fasses comprendre que la vie que nous menions avant n'était pas la meilleure, ni pour moi, ni pour lui.


[...]


- Il pleure depuis vingt minutes, je sais pas quoi faire.

- Lui: Habille le j'arrive.


Je repose le téléphone et habille Ilyes dix minutes plus tard Zaïm était en bas, j'attache rapidement Ilyes à l'arrière puis nous prenons la route jusqu'à l'hôpital, une fois là-bas nous sommes directement pris en charge, Ilyes à eu beaucoup de fièvre durant la journée mais tard dans la nuit il à commencer à pleurer sans s'arrêter, j'ai préférer appeler Zaïm plutôt que de déranger ma mère et voyant que la fièvre ne tombait pas nous l'avons amener à l'hôpital.


- Et si il à un problème au coeur ?

- Lui: Aya !

- Peut-être qu'il à un problème au rein, il avait du mal à faire pipi.

- Lui: Ferme la ! Tu veux lui porter malheur ? Il à rien de grave calme toi.


Lentement il m'attrape par la main et me prend dans ses bras, je m'y sentais tellement bien, il à quelques chose de tellement sécurisant.


- Lui: Arrête d'angoisser c'est rien.


Le pédiatre sort enfin de la pièce, je m'éloigne doucement de Zaïm celui-ci fronce les sourcils avant de remarquer la présence du médecin.


- Lui: Nous l'avons examiner, il va bien ce sont simplement ses dents qui pousses.

- Il à rien d'autre ?

- Lui: Non, ne vous en faîte pas, nous l'avons examiner et il n'a rien.

- On peut le ramener ?

- Lui: Oui, l'infirmière le prépare et vous pourrez rentrez chez-vous.


[...]


- Tu t'es tromper de route.

- Lui: Je vais vous emmener quelque part.

- On peut pas le faire demain ? Le petit à l'air fatiguer.

- Lui: C'est pas toi qui reçoit des coups de pied.


Je me retourne vers mon fils qui s'agitait à l'arrière, Zaïm à continuer à rouler durant une demi-heure avant de s'arrêter dans un quartier prisé de la capitale il sort de la voiture avec Ilyes alors que je lui suis de près nous entrons dans un des grands immeubles prenons l'ascenseur jusqu'au troisième étage puis nous nous retrouvons devant une porte.


- Lui: Ouvre.


Il me tend la clef que j'insère dans la serrure, la porte s'ouvre sur un magnifique et spacieux appartement, je parcours les quelques pièces avec des étoiles dans les yeux.


- C'est...Je sais pas quoi dire.

- Lui: T'aime bien ?

- Oui, mais je pourrais jamais payer se loyer Zaïm.

- Lui: Je m'occupe de tout.

- Puis, c'est grand pour nous deux.

- Lui: C'est suffisant pour nous trois.


Je me retourne pour lui faire face, Ilyes était dans ses bras puis Zaïm sortit sa main de sa poche dans celle-ci se trouvait une magnifique petite boite en velours.


- Lui: Ilyes et moi on est aller l'acheter hier.

- [...]

- Lui: Épouse-moi Aya.





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Thugyh©

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