36













36








PARIS


  Comment te dire que j'arrive , je ne suis pas très loin
J'ai traversé le pire , j'arriverai sûrement demain
Même si chéri tu as des ennuis , j's'rai là de la nuit jusqu'à l'aube
Je saurai couvrir tous tes secrets , tes larmes & tous tes maux 🎶









ZAIM





Nous venons d'arriver à l'aéroport, après avoir récupérer nos valises nous nous rendons tous les deux sur le parking ou les taxis stationnent.


- Prend un taxi et rentre chez toi je te tiens au courant.

- Lyna: Tu veux pas que je viennes avec toi ?

- Non, je t'appelle peut-être ce soir.


Elle m'embrasse monte dans un taxis, je regarde la voiture partir au loin avant d'appeler Naïl, il me dit qu'il ne va pas tarder à arriver, en effet, une dizaine de minutes plus tard il se gare juste devant moi, il sort de la voiture s'approche de moi et me fait une accolade.


- Lui: T'es là depuis longtemps ?

- Non, pas trop.


Je pose la valise dans le coffre et monte côté passager, la route ce faisait dans le silence, ni lui ni moi n'avions la tête à parler, mais je décides quand même de lui poser des questions, je dois savoir à quoi m'attendre en arrivant là-bas.


- Alors ?

- Lui: Il va mieux pour le moment.

- Il est toujours en soins intensif ?

- Lui: Tant qu'ils sont pas sûr que le cerveau à été touchée il le laisse là-bas.

- Et maman ?

- Lui: Elle essaye de rester forte.


Nous arrivons devant l'hôpital beaucoup plus vite que prévu au fond de moi, j'aurais préférer que le trajet dur plus longtemps, sûrement pour avoir du temps pour réfléchir, j'ai l'impression que tout est brouillé à l'intérieur, je n'arrivais plus à penser correctement, Naïl coupe le contact et sort le premier, je sors juste après lui, nous entrons dans l'hôpital, prenons l'ascenseur jusqu'à l'étage indiqué, en général personne aime les hôpitaux, mais les soins intensifs c'est autres choses, à partir du moment ou tu met un pied hors de l'ascenseur c'est l'odeur de la mort qui t'attrape.


Nous marchons quelques mettre avant de découvrir ma mère entrain de parler avec un policier, j'accélère le pas alors que Naïl lui avance à reculons. Le policier lui sert la main puis quitte les lieux avec son collègue.


- Mama ?


Elle se retourne puis me prend dans ses bras, je la sers fort contre moi.


- Elle: Tu aurais du te reposer et venir plus tard.


Je lui embrasse le front avant de saisir ses mains dans les miennes, elle à perdu tout son éclat, la peau pâle, des cernes sous les yeux.


- Assis toi, tu tiens plus debout.


Elle s'installe à mes côtés pendant que Naïl par lui chercher de quoi manger.


- Qu'est-ce qu'ils faisaient ici ?

- Elle: Qui ?

- La police ?

- Elle: Ils sont venus voir José, puis ils m'on posé des questions.

- Il c'est réveillé ?

- Elle: Oui, depuis hier.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Elle: C'est un accident Zaïm, ça arrive.

- Un simple accident ? Comme ça ?

- Elle: Qu'est-ce que tu veux que ce soit ?

- [...]

- Elle: Il faut arrêter de chercher le mal partout, c'est le destin, ça arrive.

- [...]

- Elle: L'important c'est de s'occuper de ton père.

- Je vais aller le voir.

- Elle: Tu peux pas pour le moment, ils lui font des examens.

- [...]

- Elle: Il faut que tu aide Naïl avec l'entreprise.

- [...]

- Elle: C'est associé s'inquiète...Si il ne se réveille pas quelqu'un va devoir reprendre les reines.

- C'est Naïl, ça à toujours été lui.

- Elle: Il peut pas tout faire tout seule, il aura besoin de ton aide.

- [...]

- Elle: Tu es pas obliger d'y aller maintenant.

- Je vais rentrer voir les filles, je passerais après.





AYA


Il est vingt et une heure lorsque j'ouvre les yeux, je ne sais pas quel jour nous sommes, ni quel mois, la seule chose qui me permet de me retrouver dans le temps est la montre posé sur ma table de chevet, je pars me rincer le visage dans la salle de bain, en sortant je reste bloquer sur la petite fenêtre présente dans celle-ci, elle donnait sur un vaste terrain, un jardin gigantesque de plusieurs hectares, au loin, il n'y à rien à part une forêt. Je baisse le regard et aperçois Stella entrain de parler à la cuisinière plusieurs voitures font des allée et retour dans l'allée, je devine alors que quelque chose se prépare ce soir.


Et en effet lorsque la porte de la salle de bain s'ouvre brusquement je comprends que je vais faire parti de la réception. La couturière entre et me demande de me rendre dans la chambre ou plusieurs femme étaient présente, trois plus précisément, l'une d'entre elle m'attendait devant la coiffeuse ou je m'installe et c'est ainsi que durant deux heure je me fait maquillé et habillé avec soins, lorsqu'elles finissent enfin elles sortent de la pièce me laissant seule face au miroir.


L'une des rare fois ou je peux me regarder dans un miroir et malgré le maquillage qui me donne bonne allure je ne reconnais plus mon visage, aminci, attristé je n'ai plus rien avoir avec celle que j'était, c'est ainsi que j'ai compris que Aya n'existait plus, elle avait réussi à faire de moi quelqu'un d'autre, autant physiquement que mentalement, j'était complètement perdu, désorienter, je ne savais plus ou aller, vers qui me tournée, comment faire pour m'échapper de cette enfer.


En relevant la tête j'aperçois Stella dans l'encadrement de la porte, ses talons claque fortement contre le parquet à chaque pas qu'elle fait, toujours la tête haute, toujours cet air supérieur dessiné sur le visage elle me regarde de haut en bas puis se place derrière moi.


- Elle: Tu devrais être heureuse d'être encore ici.

- [...]

- Elle: Au lieu de te tuer nous t'offrons une chance de devenir quelqu'un.

- [...]

- Elle: Ce soir, nous organisons une réception avec nos clients les plus fidèles, tu devras tenir compagnie à certains d'entre eux, si tu leur plaît ils demanderont des rendez vous privé mais si tu ne leur plaît pas...Je serais obliger de faire en sorte de me débarrassé de toi.


Voyant que je ne répond toujours pas, elle retourne violemment ma tête sa main me tien fermement le menton.


- Elle: Tu n'as pas intérêt à me décevoir, ici personne ne vous aideras. Vous êtes mortes ou disparu au yeux de tous.  





LYNA





J'entre dans ma chambre, ferme ma porte juste derrière moi saisit mon téléphone et compose le numéro inscrit sur la feuille.


- Lui: Allô ?

- C'est moi, nous sommes rentrée, il est allé voir son père.

- Lui: D'accord.

- J'ai rempli ma mission, je n'ai fais aucun faux pas. Il est temps que tout s'arrête et que vous me donnez les documents sur mon père.

- Lui: Ne te prends pas pour ce que tu n'es pas. J'ai juste à envoyer quelques photos à la presse et ton papa seras inculpé pour fraude, complicité de meurtre, extorsions et proxénétisme. C'est beaucoup n'est-ce pas ?

- [...]

- Lui: Ne pleure pas ! Ton travaille est bientôt terminer, d'ici là tu à intérêt à la fermer.

- Si Zaïm apprend un jour que je vous ai aider il me tuera.

- Lui: Ce qu'il te fera ne me regarde pas.





ZAIM


Je dévie mon regard vers la fenêtre, je n'arrive pas à le regarder comme ça, c'est la première fois de tout ma vie que je le vois aussi impuissant, aussi faible, j'ai toujours rêver de me tenir droit devant lui, de lui tenir tête mais pas dans ses circonstances, l'infirmière entre dans la pièce, elle me salue puis me dit qu'elle doit faire sa toilette je sors de la chambre et me dirige vers celle de Jose.


Je toque et entre, sa fille Valentina était assie à ses côté sur le lit, je la salue brièvement elle comprend qu'elle doit nous laisser seule. Après avoir récupérer ses affaires, elle quitte enfin la pièce.


- Vous vous êtes vite remis de tout ça.

- Jose: J'aurais voulu qu'il en soit ainsi pour votre père.

- Qu'est-ce qui c'est passer ?

- Jose: On était en voyage à Toronto, on à quitter le Canada en début de matinée une fois à Paris, votre père à voulu passer voir une connaissance à lui.

- Où ?





Il hésite de longue secondes.

- Lui: Je regrette je ne peux rien dire ?

- Où ?

- Lui: Dans une prison.

- Une prison ?

- Lui: Oui.

- Qui est cette connaissance ?

- Lui: Assad Belkacem, votre oncle.


Aimer et Commenter 😍😘❤️

Thugyh©

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top