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Baby, j'suis tellement désolé
Insulte-moi en face, rien qu'une fois en face
Putain, j'ai la rage, t'a-t-il déjà giflé ?
J'lui niquerai sa race, oh, j'lui niquerai sa race 🎶

ZAIM

- T'as quoi là ?

- Lyna: Rien, pourquoi ?

- Je sais pas tu parles pas.

- Elle: C'est rien, je suis un peu fatiguée je vais me coucher tu viens ?

- Ouais attend je vais un truc et je te rejoins.

Elle devenait de plus en plus bizarre, je commençais à douter d'elle et j'aime pas ça, tout ce passait bien entre nous, pour être franc, je pensais même aller demander sa main une fois en France, mais je dois avoir confiance en elle, j'ai attendu un peu avant d'aller prendre son téléphone elle l'avait oublier sur la prise, je le débranche et regarde un peu, il y avait rien d'intéressant, à part moi, son père, ma soeur et quelques personnes elle ne parlait à personne.

Jusqu'à ce que je tombes sur un message

- Fait en sorte qu'il rentre le plus vite possible.

Je comprenais rien mais c'était suspect j'ai voulu appeler le numéro en question mais il était pas attribué, quelque chose me disait qu'il fallait que je me méfie, mais depuis quelques temps je suis plus le même il y à des jours ou j'ai juste envie de la claquer et d'autre ou je peux plus vivre sans elle, c'est deux extrêmes j'ai l'impression de devenir fou.

- Lyna: Tu viens ?!

Je remet le téléphone à sa place et la rejoins dans la chambre, je sais que si je lui demande elle niera tout je dois être plus malin qu'elle et découvrir ce qu'elle me cache, depuis que j'ai découvert ce que ce chien d'Emre préparait je m'attends à tout venant de cette salope.

LYNA

Je salues la vieille femme et m'assoit en tailleur juste en face d'elle.

- Il y à problème, j'ai l'impression que le sort ne fais plus effet

- Elle: C'est  normal, il n'est pas permanent.

- Vous avez pas quelque chose de plus fort ?

- Elle: Jeune fille, si tu veux garder cette homme prêt de toi ce n'est pas en le piégeant que tu y arriveras, un jour il s'en rendra compte et il te feras payer crois moi. Je fais de la magie car c'est quelque chose que j'aime et qui fait partie de moi, mais faire du mal certainement pas. Ne reviens plus ici.

Je ne lui répond pas et quitte rapidement le marcher, je suis angoissée il faut que je trouves un moyen de garder Zaim encore près de moi, si je ne le fais pas il ruinera notre vie, tout ce pourquoi il c'est battu et il est hors de question que cela arrive, le sort commence à perdre son efficacité, déjà ce matin j'ai senti Zaim distant et méfiant, j'espère juste qu'il n'a rien remarquer.

Surtout que dans le message qu'il m'a envoyer, il m'a demander de faire en sorte que nous rentrons en France au plus vite, je ne sais plus quoi faire, je me retrouves coincée dans cette engrenage et j'ai l'impression que je ne vais pas m'en sortir, je ne veux pas finir comme Aya.

[...]

- Je suis là !

- Lui: Ouais, je dois sortir faire un truc rapidement.

- Oh, je voulais qu'on sorte ensemble.

- Lui: Plus tard.

- Qu'est-ce que t'as ?

- Lui: Rien.

ZAIM

Je rentre dans le café et attend mon contact, il arrive une dizaine de minutes après moi.

- Lui: Tient.

Il me tend les photos que je lui ai demandée.

- Lui: Elle est simplement allée faire des courses au marcher.

- Vous êtes sûr ?

- Lui: Oui.

- Vous l'avez perdu de vue ?

- Lui: Non, mon argent ?

Je lui donne l'enveloppe, il attrape son appareille photo et quitte les lieux, je restes assis à regarder longuement les photos, jusqu'à ce que l'une d'entre elle m'interpelle. Lyna sortait d'une sorte de cabane placée dans le marcher. Je sais pas pourquoi mais ça m'intriguait beaucoup, je payes ma consommation et pars en direction du marcher, une fois là-bas je montre la photo à des passants mais personne ne sait ou ce trouve la cabane.

Jusqu'à ce qu'une petite fille m'emmène jusqu'à celle-ci je la remercie en lui donnant quelques pièces et toque à la porte, une femme assez âgé m'ouvre la porte.

- Bonjour.

- Elle: Bonjour.

- Vousconnaissez cette femme là ?

Je lui désigne Lyna du doigt, la conversation était en anglais elle m'explique qu'elle est venue lui demander son téléphone pour appeler un taxi parce qu'elle avait plus de batterie. Elle était à sa fenêtre quand elle à vu Lyna.

Je me sentais con de l'avoir fait suivre comme ça, mais j'avais besoin d'être sûr et malgré tout ce que cette femme m'a raconté je sentais que quelque chose était entrain de se préparer, et sans savoir pourquoi j'ai commencer à penser à Aya. Je sentais que tout ça était autour d'elle.

AYA

La porte s'ouvre à nouveau,toujours ces deux hommes postées devant moi et encore une fois il me pose cette fameuse question, cela doit bien faire deux mois que je suis ici, ne plus avoir la notion du temps en plus difficile que la faim et la soif, je n'ai jamais été aussi humilié de toute ma vie, je donnerais tout pour prendre une douche, c'est horrible d'être réduit à ça.

Avec le temps j'ai finit par comprendre le sens de cette question, pendant environ deux mois, tous les jours ils passaient me voir à n'importe quel moment de la journée pour me demander si j'avais une famille, j'ai finit par comprendre que en répondant " oui " pour eux cela voulait dire que j'avais encore un espoir de partir d'ici un jour et qu'à tout moment je pourrais essayer de m'enfuir, alors que en répondant " non " cela voudrait dire que je renonces à ma vie d'avant et que je devenais leur chose.

Comme toujours, après avoir longuement tournée en rond je me suis assise au sol la tête dans les bras, les deux hommes étaient devenue violent de jour en jour, malgré tout j'arrivais toujours à cerner une once de pitié dans le regard de l'un d'entre eux, c'est celui qui était venu me chercher pour me ramener jusqu'ici. Je ne voulais pas de sa pitié pourquoi me regarder ainsi si il n'est pas capable de me venir en aide ?

Peu à peu, leur atrocité commençait à avoir effet sur moi, j'étais entrain de perdre tout résonnement, je perdais mon humanité j'étais entrain de devenir leur chose la torture qu'il m'infligeait était insupportable je ne pouvais plus tenir, un jour après avoir répondu " oui " ils on fait entrée un tabouret et une corde qu'ils on accrochée au plafond, pendant longtemps j'ai regarder cette corde là-haut, même si à cause du noir je ne la voyais pas tellement j'ai fixé le plafond pendant de longues minutes voir mêmes des heures mais j'ai finalement renoncer, une voix au fond de moi me murmurait de rester forte.

[...]

Je bois une dernière gorgée et lutte pour ne pas en boire une autre, je dois me garder de l'eau pour l'après-midi, lorsque la porte s'ouvre à nouveau, encore eux.

- Lui: Alors, comment va ta famille ?

- [...]

- Lui: Répond vite !

- [...]

- Lui: Est-ce que tu as une famille ?

- [...]

- Lui: Je te le demande une dernière fois, est-ce que tu as une famille ?

- Non.

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Thugyh©