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Elle t'a tué
Tu ne portes plus tes couilles, wAllah elle t'a tué
Tu deviens si fragile
Tu en as marres, tu cauchemardes, tu veux consulter





PARIS





Zûhir s'arrête juste devant la maison, il coupe le moteur puis se tourne vers moi, nous nous trouvons devant l'immense portail de la maison.


- Zûhir: T'es prête ?

- Non.

- Zûhir: Toute manière t'as pas le choix. Tu veux finir ta vie toute seule ?

- [...]

- Zûhir: Tu veux pas connaître le petit ?

- [...]

- Zûhir: Je sais qu'au fond de toi tu veux, alors sors.


Il appuie sur le bouton et quelques secondes après le portail s'ouvre, nous entrons dans la petite allée, Zûhir se gare puis sors de la voiture, je suis restée dedans, à me demander si je prenais le bon choix, si je devais y aller, et si elle refusait de me voir, de me pardonner, de me parler ? Je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même.


Zûhir me fait signe de sortir de la voiture, je prends mon courage à deux mains et sors à mon tour, j'avais les mains toutes tremblotantes, je ne sentais même plus mes pied me guider vers la porte, je me place derrière lui alors qu'il toque, quelques seconde plus tard la porte s'ouvre, Zûhir se pousse et lorsque je me retrouve fasse à elle, je ne peux m'empêcher de baisser la tête, c'est ma petite soeur, j'aurais dû être là lors qu'elle s'est retrouver seule, j'aurais du être présente lorsqu'elle à perdu son mari. Personne ne bougeait, jusqu'à ce je sentes ses bras autour de ma taille, elle me serrait très fort contre elle, je suis rester de marbre avant de la serrer dans mes bras à mon tour. L'instant était comme magique, je ne suis pas quelqu'un d'énormément tactile et de démonstratifs, mais là, je devais bien faire un effort.


J'avais l'impression que tout mes problèmes c'étaient envoler. Après s'être détacher de moi et avoir essuyer ses larmes, elle se pousse pour me laisser entrer, rien n'avait changer à part le fait que les affaires du bébé avaient pris toutes la place. Je regardais autour de moi comme une inconnu, Zûhir était à l'étage avec le petit dont je ne connaissais toujours pas le nom. Je me sentais vraiment honteuse de ne pas connaître son nom, il n'avais que un mois et quelques semaines, c'était encore un petit bébé. Je me sentais bien, tellement bien, je n'avais pas ressentie un tel sentiment depuis très longtemps, mais à présent j'appréhendais la réaction de ma mère.


J'ai peur qu'elle refuse de me parler et de me pardonner pour tout le mal que je leur ai fait, j'espère juste qu'elle ne va pas me demander de partir.


- Elle: Maman est partie faire des courses.


J'avais l'impression qu'elle devinait mes craintes, elle s'approche de moi puis saisis le petit sac que j'ai à l'épaule puis s'installe sur le canapé. Je me sentais gêné, alors je suis rester debout pendant de longue secondes avant de m'asseoir.


- Elle: Ou est-ce que tu étais ?

- Chez une amie...Mais tout va bien, je vais chercher un appartement.

- Elle: C'est grand ici. Tu peux rester.


Je ne réponds pas et baisse la tête, elle pose sa main sur ma cuisse qu'elle caresse doucement en me souriant, je me sentais tellement honteuse, je ne savais pas comment réagir, ni comment faire, avant elle...Personne n'a jamais été aussi...gentille et affectif avec moi. Même mes parents, mon père n'était pas très tactile, tout comme moi, ma mère elle c'était de temps en temps.


De là ou nous étions nous entendons Zûhir s'énerver parce qu'il ne parvenait pas à changer la couche, il descend quelques minutes plus tard avec le petit dans ses bras.


- Zûhir: Il à lâcher un truc ! C'est chaud comment tu peux faire des trucs comme ça avec un corps aussi petit ?


Il lui tend le bébé qu'elle change puis elle revient s'asseoir avec lui, je voulais le prendre mais je n'osais pas lui demander. Jusqu'au moment ou elle me le tend, j'hésite puis le prend dans mes bras, il était tout petit, tout léger, il ressemblait tellement à Ramy, même petit on pouvait voir quelques traits, le même nez, les mêmes lèvres, la forme des yeux.


- Zûhir: Il s'appelle Zaïr.


Un si beau prénom, je ne voulais plus le quitter, j'ai passer le reste de la journée allonger avec lui à le bombarder de bisou, jusqu'au retour de ma mère. Il était tard, 21h20, Zaïr avait manger j'était entrain de le coucher lorsque je l'ai entendu rentrer, elle parlait avec Zûhir et Elyas qui nous avait rejoint il y à quelques heures, j'entendais le ton monter, le n'osais pas descendre, je n'osais pas l'affronter, jusqu'à ce que je sentes des pas, et quelques secondes après nous nous retrouvons face à face.


Personne ne parlait, un silence gênant régnait dans la pièce jusqu'à ce je sentes ma joue chauffer, elle venait de me gifler, autrefois je penses que j'aurais réagit mais je le méritais amplement, alors je n'ai rien fait, elle m'a tourner le dos et m'a ignorer toute la soirée. Et ça à été ainsi durant de longues semaines, durant lesquels on s'ignoraient toutes les deux, j'essayait d'aller vers elle, mais elle m'en voulait toujours autant, je la comprenais alors j'ai décider de laisser le temps faire les choses.





ZAIM





Je payes les courses monte dans la voiture et roule jusqu'à notre résidence, arriver là-bas, je voies Lyna et notre voisin, un jeune français entrain de rire, c'est pas la première fois que je la trouves entrain de parler avec ce gars. Je passes devant eux sans rien dire et monte jusqu'à notre appartement, je poses les courses dans la cuisine et décide d'appeler ma mère, après plus d'une demi-heure de conversation je raccroche et décide d'aller prendre une douche avant de sortir quand elle rentre enfin.


- Lyna: Pourquoi t'es pas redescendu ?

- Pourquoi j'aurais dû ?

- Lyna: Je...Qu'est-ce qui t'arrives en ce moment ?

- Rien pourquoi ?

- Lyna: Tu fais plus attention à moi, tu m'ignores alors que tu me voies avec un autre.

- Je t'ai dit plein de fois que je voulais plus que tu continues à le voir, tu m'écoute pas.

- Lyna: Tu comprends pas que je fais ça pour attirer ton attention ?


Franchement les meufs qui essayent de nous rendre jaloux en faisant ça grandissez un peu parce que vous nous dégoûter plus qu'autre chose, se rabaissez un draguer un autre pour qu'on vous regarde c'est n'importe quoi. La vérité c'est que ça fait six mois qu'on est ici et je me suis grave lassée de Lyna, je la support vraiment plus, mais je peux pas lui demander de repartir alors qu'elle m'a suivit jusqu'ici.





LYNA


Depuis quelques temps je sens que Zaïm m'échappe et je ne veux pas que ça arrive, je l'ai suivis jusqu'ici, et ce n'est pas pour qu'il me remballe au bout de six mois, c'est pour cela que j'ai profiter de son absence pour aller voir une enchanteresse il y en à beaucoup en Thailande des sortes de sorcières guérisseuse, certains appelle ça de la sorcellerie. Il y à deux jours je suis aller la voir, elle m'a demander de lui apporter des affaires personnelles de Zaïm, une mèche de cheveux ainsi que sa brosse à dent.


- Bonjour.

- Elle: Bonjour.


Je m'installes par terre face à elle et lui tend le sachet, elle le saisit puis commence alors son rite qui prend un certain temps.


- Elle: C'est terminé.

- Alors c'est bon ?

- Elle: Il est tout à toi ma fille.





AYA


- J'y vais.


Je prends la poussette et quitte la maison, Zaïr à six mois maintenant et c'est un bébé énorme ! autant vous dire qu'il est en forme, des grosses joues, des grosses cuisses, et des grosses fesses, mais il est tellement beau. J'ai décider d'aller faire un peu de shopping alors j'ai pris le petit avec moi afin que Sûria puisse se reposer, après avoir fait pratiquement tous les magasin je décides d'aller me poser au parc avec lui afin de lui donne son biberon. Vers 19h00, je décides de rentrer car le petit était tout aussi fatigué que moi, après l'avoir rendu à sa mère je suis monter à l'étage lorsque mon téléphone sonne.


- Allô ?

- ?: Bonsoir Aya.

- Qu'est-ce que vous me voulez ?!

- ?: Tu sais ce que je veux, toi !

- [...]

- ?: Rend toi ce soir au Sullivan's je t'y attenderais.

- Je viendrais pas.

- ?: Tu ne veux pas qu'il arrive quelque chose à ta mère ou ta soeur, voir pire le bébé.

- [...]

- Un accident c'est vite arrive, un incendie dans sa chambre pendant qu'il dort, ou alors ta soeur pourrait accidentellement l'oublier dans le bain.

- Lui faîtes pas de mal.

- ?: Alors vient ce soir et nous les laisserons tranquille, tous les trois.




Désolée pour le retard mais m'a rentrer c'est le 2 septembre donc j'ai beaucoup de chose à faire.

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Thugyh©

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