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Si les meilleurs partent en premier, pourquoi suis-je toujours en vie ? 🎶

Saint-Ouen





Je tire une taffe, puis deux et une troisième, mes muscles se détendent, je voies la fumée se disperser autour de moi puis elle finit par disparaître, je regardes au loin, du haut de ma tour au dix-huitième étages, la cité est plonger dans le noir, personne dehors, ce qui est rare, à l'intérieur, Emre est déjà isolé avec une fille, à moi de choisir laquelle des deux aura le privilège de passer la nuit avec moi.

Après avoir terminer mon joint, je rejoins les autres dans l'appartement, Nour se déhanchait vulgairement sur une musique qu'elle ne maîtrisait pas, aucun rythme, aucun charme, aucune prestance, mon regard dévie sur la jolie blonde aux bouclettes, elle m'a plus à la seconde même ou je l'ai vu.


- Aya c'est ça ?

- Elle: Oui.

- Vient !


Elle se lève, réajuste sa jupe qui me narguais depuis le début puis me suis jusqu'à la chambre elle voulait me montrer qu'elle savait ce qu'elle faisait, qu'elle était sur d'elle et rassurée, mais je suis douée pour étudier et analyser les gens, à ce que j'ai pu comprendre c'est la première fois qu'elle fait ça, et elle est apeurée.

- Tu fûmes ?

- Elle: Non, mais je bois de temps en temps.

- Pourquoi pas les deux ?


Elle ne dit rien et s'installe sur le lit, j'en profite pour lui demander de retirer sa veste et ses chaussures, de longue jambes et un très beau corps, tout ce qui me plait. Je me déshabille la laissant admirer ma masse de muscle et m'allonge sur le lit, un joint dans la main et un verre de Jack dans l'autre, je tire une taffe puis bois une gorgée et lui tend le verre, elle boit et fume un peu, elle est prête, je le sens.

- Occupe toi de moi.

- Elle: J'embrasse pas sur la bouche, trop personnel.

- T'inquiète pas, j'embrasse pas non plus.


[...]

Je sens ses doigts passés de mon coup à mon torse, puis de mon torse à ma joue, j'ouvre les yeux et contrairement à ce que je pouvais penser, ce n'était pas Aya mais son amie.

 

- Nour: Tu te réveilles enfin, une vraie petite marmotte.

- Parce que tu sais ce que c'est une marmotte ?

- Nour: [...]

- Elle est où Aya ?

- Nour: Pourquoi demander après elle alors que moi je suis là, beaucoup plus belle, beaucoup plus douée et surtout beaucoup plus expérimenté.

- Je t'ai pas demander de me raconter ta vie, bouge tagueule de crasseuse d'ici.



Je la repousse et me dirige vers la salle de bain afin de prendre une bonne douche, dire que Aya ne m'a pas troubler serait mentir. Elle à su me donner ce que j'attendais d'elle et plus encore, je compte bien la rappeler mais pour le moment, je dois me faire de l'argent.

Je ne m'intéresse pas spécialement au femme, surtout les femmes comme Aya. sauf lorsque j'ai envie, mais cette fille à un truc qui m'a donner envie de passer la nuit avec elle, et j'ai pas regretter.

Emre était poser avec sa pute sur le canapé il comptait pas lâcher l'affaire mais on devait parler affaire, et je parles jamais affaire devant une femme trop pipelette, trop faible, trop têtue.

- Emre: On se voit plus tard.

- Elle: Tu m'oublies pas bébé hein  ?

- Emre: Comment t'oublier ?



[...]



- Emre: Alors t'as des plans ?

- Pour le moment non, j'y travaille mais j'ai entendue parler d'une banque, dans Paris qui a l'air pas mal je veux ramasser un max d'oseille et me retirer définitivement.

- Emre: Ça peut se faire, mais il va falloir de la précision et de la préparation, du matériel et des gars fiables.

- Je me charges des gars et du matériel toi occupe toi du reste. Je me rend à la banque c'est après-midi histoire de faire un état des lieux.

- Emre: Tu viens de sortir, ils t'on dans le viseur donc fais toi discret attend un peu avant de te lancer.


Il avait raison, il faut que je me poses quelques temps, la prison m'a affaiblie et m'a rendu encore plus fou que je n'étais, si on veux que se plan fonctionne il va falloir beaucoup de patience et beaucoup de préparation, il faut la jouer en finesse afin de ramasser le maximum et me retirer définitivement.


[...]


Je baisse la vitre de la voiture et attend patiemment sa sortie, dès que je la voies enfin mon visage s'illumine et comme un pd je souris je sors de la voiture et me dirige doucement vers elle, elle parlait avec des amies à elle et ne m'avait pas encore vu, mais quand elle remarque ma présence, elle s'arrête de parler et me fixe durant de longues minutes avant de courir vers moi et me de sauter au coup. Les gens autour de nous devait se poser des questions, mais aucun compte à rendre à personne, à ce moment-là, y'a juste son sourire qui compte pour moi.


- Azhar: J'attendais que tu viennes.

- Je suis là.

- Azhar: Yemma nous à dit hier que tu étais sorties.

- T'as finit là ?

- Azhar: Non, c'est ma pose déjeuner.

- Vient, je t'emmène manger. 

- Azhar: D'accord.


[...]


- Azhar: Alors, comment tu vas ?

- Bien et toi.

- Azhar: Bien, tu m'as beaucoup manquer Zaïm, surtout que papa voulait pas qu'on vienne te voir.

- [...]

- Azhar: Pourquoi tu répondais pas à mes lettres ? Tu les lisais pas ?

- Si, je le lisais toutes vos lettres, mais je savais pas quoi vous répondre, j'avais trop honte, alors je me contentais de lire, mais ça me faisait du bien.

- Azhar: Alors, tu va revenir habiter à la maison, et tout va redevenir comme avant ?

- On verra.


Je ne voulais pas lui dire que plus rien ne sera jamais comme avant, que tout était différent maintenant, elle est encore jeune, elle à que dix huit ans, je veux la préserver au maximum, c'est devenue une vrai petite femme, et je suis contient qu'elle doit plaire aux hommes maintenant, alors il va falloir que je la surveille, même si je sais que Naïl doit le faire.


- Azhar: T'as vu les jumeaux ?

- Naïl oui, mais pas Naïla.

- Azhar: Vous vous êtes jamais trop entendues, mais elle était mal quand tu es parties.

- J'irais la voir, pour l'instant je passes du temps avec toi. Tu reprends à quel heure ?

- Azhar: Dans vingt minutes.

- On y va alors.

- Azhar: Non, je peux manquer une heure ou deux.

- Non ! Tu vas à l'école Azhar, je rigoles pas, allez lève toi.


J'ai arrêter l'école alors que j'avais les capacités de continuer et aujourd'hui je regrette, ne prenez pas l'habitude de ne pas aller à l'école parce que une fois qu'on décroche y'a plus moyens d'y arriver, je veux qu'elle aille loin et qu'elle réussisse, je veux être fière d'elle.


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