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À Paname toutes les michtoneuse te l'diront mon frère: Y'a pas qu'au tabac qu'on gratte un millionnaire 🎶

Paris

OMNISCIENT

- Alessandro: Oui ?

- ?: Alors ?

- Alessandro: Laisse-moi du temps.

- ?: Je t'ai laisser beaucoup de temps, j'ai besoins de nouvelles filles dans mon bordel.

- Alessandro: Lorsque j'en trouves une je te l'envoies.

Il raccroche puis passe nerveusement sa main sur sa barbe qu'il caresse lentement.

ZAIM

- Aya: J'ai l'impression qu'elle veut me faire comprendre qu'elle couche le premier soir. Elle voit mon téléphone sonner, sonner, sonner. Elle sait que j'ai charbonner, zoner, volé. J'lui dit qu'jaime pas traîner a la chicha.Elle a vu ma paire de Gita. Je l'appelle princesse ou señorita.

- Tu casses la tête.

- Aya: Je gère sa soeur à la Gustavo.

- Je vais te baiser comme Gustavo aussi.

- Aya: J'attend de voir, t'es même pas un peu performant.

- Moi je suis pas performant ?

- Aya: Ouais, tu pues la défaite, quand je suis avec toi je fais ça comme un robot.

Ce qu'elle disait ne m'atteignait pas,pour la bonne et simple raison que je sais que c'est entièrement faux, tous les soirs je la fais monter aux septième ciel. Je le sens et je l'entends très bien aussi.

- Tu peur dire ce que tu veux, je sais que tu simules pas.

Je me gare devant la boite de nuit, je sors et Aya fait de même, je l'attrape par la main et on marche jusqu'à l'entrer, je suis un habitué alors j'ai jamais besoins de faire la queue, je salue Marc le vigile puis nous entrons. L'ambiance était au maximum, c'est pas spécialement le genre d'endroit que j'aime fréquenter, mais je sens qu'on ne va pas s'ennuyer, après avoir retirer son manteau, mademoiselle me rejoint sur la piste de danse.

J'allais lui montrer qui n'est pas performant.

[...]

- Emre: Aucun numéro de série, intraçable.

- Rien n'est intraçable alors faîtes bien attention.

- Emre: T'as louée le fourgon ?

- Oui, un pote à moi passeras le récupérer demain, comme ça ils pourront pas remonter jusqu'à nous, on change les plaques et quand on à terminer on le rend.

- Emre: Je penses qu'on est prêt.

- On reste prudent, y'a encore quelques détails à revoir. Il faut rien laisser au hasard.

- Emre: J'ai vu Aziz hier à la chicha.

- T'as fais comme on à dit.

- Emre: Ouais, mais tu te fais trop discret, il va penser que tu te caches.

- Ce soir je sors, mais toi tu restes et tu surveilles.

- Emre: Ok, j'ai besoins de fric en ce moment.

- Je peux te prêter un peu.

- Emre: On peut faire comme à l'ancienne.

- Braquer une bijouterie maintenant c'est pas prudent.

- Emre: Histoire de ce faire un peu d'argent, après on revend le tous.

- [...]

- Emre: J'ai tout préparer, t'as juste à m'écouter.

- [...]

- Emre: T'es mon frère Zaïm, j'aurais rien fait sans te demander mais la je suis dans la merde. Ma soeur elle passe son bac, faut payer ses études et depuis que l'autre fils de pute il c'est barrer c'est de plus en plus chaud.

Sa mère c'est comme la mienne et sa sœur aussi, je peux pas le laisser dans la merde.

- C'est quoi le plan ?

Il me tapote sur le crane en souriant, puis saisit un plan dans son sac et le déroule.

[...]

Il est 20h00, le bijoutier raccompagne les derniers clients vers la sorties puis il retourne dans sa boutique, j'abaisse la cagoule sur mon visage, charme mon arme puis sors de la voiture, Emre me suit de près, j'ouvre la porte puis entre et tire en l'air, le bijoutier qui était juste derrière le comptoir se baisse et commence à trembler, Emre se dirige vers lui, il braque le canon de son arme sur son front et lui.

- Emre: On va y aller en douceur, aucun geste brusque de votre pars et tout ira bien. On est pas venue ici pour vous tuer, juste pour ce faire un peu d'argent.

Il hoche la tête, Emre lui ordonne de l'emmener jusqu'au coffre pendant que je vides ce qu'il y à dans la pièce principale, j'essaye de prendre des bijoux qui valent un max au marcher noir.

- Emre: J'ai vider le coffre on s'arrache !

Il court jusqu'à la sortie et je le suis, nous moutons rapidement dans la voiture, je m'apprêtais à démarrer lorsque le barre prise éclate en mille morceau, un éclat de verre se loge dans mon arcade.

- Emre: Démarre ! Démarre putain !

Je démarre sous les coups de feu du bijoutier puis nous nous engouffrons dans la circulation.

[...]

Nous nous arrêtons dans le parking de la cité, j'attrape les deux sacs et les charges dans le coffre pendant qu'Emre mais le feu à la fourgonnette.

- Emre: On à ramasser pas mal; dit-il en passant sa mains dans le sac.

- T'es con ou quoi ? Touche pas tant qu'on à pas vendu.

- Emre: T'inquiète, je gères, tiens.

Dit-il en me tendant une poignée, je le regarde puis prend le plus beau colier qu'il me propose.

- Garde le reste.

- Emre: T'as risquer t'as peau, c'est normal.

- Tranquille, puis j'ai pas de problèmes, fait attention à pas te faire cramer.

Je lui fait une accolade on s'apprêtait à partir chacun de notre côté lorsque deux voitures s'arrêtent devant nous, Moussa et Hamza en sortent.

- Moussa: Qu'est-ce que vous faîtes là ?

- C'est ton parking ?

- Moussa: Tu réponds pas à ma question.

- Et toi pas à la mienne.

- Emre: C'est rien, calmez-vous.

- Hamza: Ferme la toi.

- Vous voulez quoi ?

- Moussa: Y'a quoi dans le sac que t'as mis dans le coffre.

- Les affaires de ta mère !

J'ai senti le goût amer du sang dans ma bouche, il venait de m'enclencher une droite, directe après je lui sautes dessus, Emre essaye de nous séparer mais Hamza lui fout un coup avec une batte de base-ball, très rapidement une petite foule se trouve autour de nous. Je sens une main me soulever, Emre était au sol Hamza à ses côtes, Moussa se tordait de douleur au sol.

- Hamza: Attrape ton pote et dégagez !

Je me diriges vers lui les poings serrée il sort une arme et la pointe vers moi, je me baisse relève Emre puis nous quittons le parking.

[...]

- Azy, allonges-toi, demain ça va passer.

- Emre: Ce fils de pute !

- Je reviens demain.

Je me tiens le ventre et quitte l'appartement, je roules difficilement jusqu'à chez-elle, il est 00h30 quand j'arrive devant sa porte, je toques quelques secondes plus tard elle m'ouvre.

- Aya: Zaïm ? Qu'est-ce qui t'es arriver ?

Je ne réponds pas et marche difficilement elle m'attrape par le bras et me pose sur le canapé, elle revient quelques minutes après avec une trousse de soins, elle me retire mon tee-shirt et commence à soigner les plaies.

- Aya: Tu crois que je suis ton infirmière personnel ? J'ai autre chose à faire moi.

- Tageul putain !

- Aya: J'espère que tu souffres et que t'as mal.

- [...]

- Aya: Tu devrais arrêter de te battre et faire attention à ton visage parce que si tu deviens moche à cause des coups tu m'oublies.

- Putain même maintenant tu peux pas fermer tageul !

- Aya: Souffre en silence, tu me déranges.

- Emmène moi dans la chambre.

Elle ne dit rien puis m'aide à aller jusqu'à sa chambre, en passant dans le couloir j'entends Nour faire je ne sais quoi avec un gars.

- Aya: Cherche pas, t'es pas en état et t'es trop moche ce soir.

- Tageul, je suis beau.

- Aya: Allonges-toi et dors.

[...]

Je trouves enfin le sommeil lorsqu'elle entre dans la chambre, elle se déshabille puis se glisse dans le lit en faisait bien attention à pas me réveiller, j'allume la lampe de chevet.

- Aya: Tu dors pas ?

- Je dormais.

- Aya: Hum.

Elle s'allonge face à moi, je glisse ma main dans la poche de mon jogging et en sors le collier que je lui tends.

- Aya: C'est quoi ça ?

- Un bout de bois.

Elle me dévisage puis prend le colier.

- Aya: Tu l'as trouver ou ?

- Dans une poubelle.

- Aya: C'est pour ça que tu t'es battue ?

- Je te l'offre alors prends le et laisse-moi dormir.

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Thugyh©