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Je serais pas trop là mais tu sais j'taime bébé 🎶

PARIS

Il m'a fixer pendant quelques secondes, des secondes qui m'on parure une éternité je ne baissais pas le regard continuant à le fixer à mon tour puis il se rassit correctement sur sa chaise fronce les sourcils et prend la parole.

- Lui: Quel bébé ?

- J'étais enceinte, mais je le savais pas.

- Lui: Enceinte de qui ?

- [...]

- Lui: Je veux bien t'aider mais me colle pas l'enfant d'un autre sur le dos.

Étrangement il parlait très calmement et c'est se qui m'angoissais le plus je ne savais pas si il était énervé ou si il était serein.

- J'ai connu que toi.

- Lui: T'étais plus vierge quand on c'est connu. Tu t'es faîtes trouer par tous les raclos du coin et tu veux me coller ton bâtards sur le dos.

- Je préfère qu'il soit bâtard et heureux avec moi que seule et perdu comme toi qui a la chance d'avoir une mère, un père des frère et des sœurs qui feraient tout pour toi. Pourtant tu continues à vivre et à agir comme quelqu'un qui est seule mais tu n'es pas seule tu a des gens qui tiennent à toi et qui s'inquiète pour toi. J'aurais dû parler à la police.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et quitte le restaurant j'ai marcher pour me rendre au foyer la pluie a commencer à tomber lorsque je suis sortit du restaurant vêtu d'un simple pull j'ai affronter le vent, les gens devaient sûrement me prendre pour une folle mais je n'en avais que faire, puis je me suis retrouver devant une rue ou plusieurs magasins se trouvaient et sans savoir pourquoi je suis entré dans la boutique pour bébé qui se trouvait à ma droite j'ai parcouru les rayons le sourire aux lèvres je regardais comparais les vêtements imaginant mon bébé dedans à plusieurs reprises j'ai fermer les yeux espérant revoir son visage mais je n'y arrivais pas j'aurais bien voulu acheter quelque chose et en fouillant dans ma poche je ne trouva que quelques pièces je m'apprêtais à reposer mon article lorsque je vois une main poser un billet de vingt euros sur l'étage je tourne la tête et tombe nez à nez avec Zaïm.

- Lui: Sort on va parler.

- Je veux pas te parler.

- Lui: C'est soit on parle ou alors je pars mais tu cherches pas après moi.

- Qui est venu chercher qui ?

- Lui: T'es sûr ?

- [...]

- Lui: Je vais dans ma voiture j'attend cinq minutes pas plus si dans cinq minutes t'es pas là je bouge.

Il sort de la boutique me laissant seule, je réfléchis pendant quelques secondes puis me décident à sortir, après tout, je ne perds rien, je vais lui raconter la vérité et une fois que j'aurais terminer libre à lui de me croire ou non.

Comme prévu il était dans sa voiture, je suis monter côté passager et il à démarrer puis c'est garer quelques rues plus loin, seule le bruit des essuie glace frottant contre la vitre se fait entendre.

- Lui: Alors ?

- Je savais pas que j'étais enceinte avant l'accouchement, le bébé est sortie le médecin l'a déclarer mort, je ne l'ai même pas vu, ils ne m'on pas laisser le voir il l'on emmener et puis après je me souviens de rien.

- Lui: Quel médecin ?

- Je connais pas son nom, il faisait sombre, j'était drogué, je me souviens pas de grand chose.

- Lui: Pourquoi tu cherches après lui si il est mort ?

Je relève la tête et le dévisage, se rendant compte de sa maladresse il frotte sa barbe avec la paume de sa main droite.

- Lui: Il est mort Aya.

- C'est mon bébé, je l'ai pas vu mais si il était mort je le l'aurais sentit.

- Lui: Même si tu le trouves qu'est-ce tu feras ?

- [...]

- Lui: Tu pourras t'occuper seule d'un bébé ?

- Seule ?

- Lui: Je pourrais pas t'aider. Si tu veux de l'argent je t'en donnerais mais être père, c'est pas pour moi.

- Je t'ai pas demander d'être là, je veux juste retrouver mon enfant.

[...]

Les jours, puis les semaines ainsi que les mois passaient et toujours aucune nouvelle de Zaim, j'ai finit par croire qu'il avait abandonner, j'était toujours au foyer avec Nora, grâce à l'assistante sociale j'avais pu commencer un Master MEEF spécialisé dans les métiers de l'éducation et de la formation, Nora elle, commence des stages dans une maternité auprès des nouveaux nées.

Tout allait bien, j'allais à la fac et je travaillais de temps en temps pour essayer de me payer quelques chose, ce jour là, alors que je sortais de mon travaille j'ai reconnus au loin la voiture de Zaim, n'étant pas sûr qu'il s'agit de lui, je continues ma route jusqu'à ce qu'il me fasse des appels de phares, à contre coeur, je me dirige vers sa voiture j'ouvre la portière et entre, et sans dire un mot il démarre prend l'autoroute et roule pendant très longtemps il fait presque nuit lorsque nous arrivons à destinations, je crains pour ma place au foyer, il y à des heures à respecter et je ne peux pas me permettre de rentrer aussi tard je préviens la directrice de mon retour elle me dit qu'il n'y à pas de problème, je range mon téléphone et porte mon attention sur Zaim.

- Lui: Descend.

Je descends sans rien dire, nous étions dans une petite ville, avec des vieilles maison en brique un peu partout, la rue était à peine éclairer, nous nous dirigeons vers une maison qui semble abandonner Zaim passe un appel parle quelques secondes puis raccroche et me fait signe d'entrer, je traverse la petite cour et ouvre la porte d'entrée, je tousse à cause de la poussière abondante.

Je regarde autour de moi, deux hommes sont assis au salon entrain de fumer, Zaim les salues et pose un sachet contenant à manger sur la table.

- Lui: On va monter, faîtes attention.

- Eux: T'inquiète.

Nous montons jusqu'au grenier, Zaim sort une clé de sa poche puis ouvre la porte, il allume la lumière, je tombe nez à nez avec Stella attacher à son lit comme un animal, la peau souillé, les cheveux mal coiffé et le maquillage ayant coulé, elle ne ressemblait plus à la femme que j'ai connu il y à quelques mois. Je regarde Zaim cherchant à comprendre mais il ne dit rien, il me fait signe d'approcher, je me diriges doucement vers celle-ci, j'aurais voulu la frapper, lui faire subir les pires tortures au monde puis la tuer, mais ce n'est qu'une femme, un être humain, qui à été traumatisé étant enfant et qui ne s'en ai jamais remis.

- Lui: Elle est devant toi, demande lui.

- Stella ?

Elle baisse la tête et ne répond pas, je m'approche d'elle tout doucement et m'installe à ses côtés sur le lit elle relève la tête puis se jette sur moi en pleurant et en me serrant dans ses bras, j'essaye de me retirer de son étreinte mais je n'y parvient pas, Zaim comptait intervenir mais je lui fait signe de rester à sa place.

- Stella ?

- Elle: [...]

- Stella, qu'est-ce que tu as fais du bébé ?

- Elle: Le bébé ?

- Oui, le bébé ou est-ce qu'il est ?

Elle commence alors à délirer à répéter le mot bébé pendant de longues minutes, je tentes de la calmer pour qu'elle puisse enfin reprendre ses esprits.

- Elle: Il est avec ma fille ?

- T'as fille ?

- Elle: Oui, l'orphelinat avec ma fille.

- Quel orphelinat ?!

- Elle: Je ne sais plus, ma fille est morte d'une maladie.

- J'ai besoins de savoir, dit-moi.

- Elle: Je l'ai laisser à l'orphelinat de *******

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Thugyh©